par Antiochus Ven 20 Mar 2015 - 10:48
J'ai "sifflé" le Général de Gaule... je sais, dit comme çà, c'est plutôt irrespectueux !
En fait j'ai eu l'honneur de le faire (et bien) lorsqu'il est venu à bord de l'Amiral Charner à Papeete en 1966 lors de la 1ère campagne de tirs nucléaires.
J'avais le soleil en pleine poire depuis qu'on était en place (au moins 3/4 d'heures) et lorsqu'il est monté j'étais rouge comme une tomate et en sueur, il m'a regardé d'un air bizarre avant de serrer la main du commandant qui se trouvait juste à côté de moi en face de la coupée et partir suivi du Cdt en second et d'autres officiers de l’État-major vers le carré.
Ils sont repartis une demi-heure plus tard et j'ai re-sifflé sans kwick.
Dommage, je n'en ai aucune photo, pourtant il me semble me souvenir qu'il y avait un photographe des armées qui suivait la visite.
J'ai toujours mon sifflet, et j'en ai fait la démo à mes petits-enfants, mon petit-fils y arrive pas mal... il en héritera.
Il me revient autre chose, à l'Ecole de Manoeuvre (sur le Richelieu) on apprenait, puis s'entrainait à la proue, en plein vent et les goëlands que çà devait énerver tournaient au-dessus de nos têtes et nous bombardaient, les bachis étaient quelquefois maculés après quelques séances.
Ça faisait bien rigoler nos instructeurs qui restaient prudemment près des guindeaux.
Ces sales bêtes avaient l'habitude de se poser sur le mat de pavillon et les batailloles de l'avant, on empiétait leur territoire !