par Timonier Belladone Lun 4 Mai 2020 - 16:37
Puisque nous sommes à la rubrique "Indo-culinaire" deux remarques :
Les sacs de bonbons de cinq kilos que nous emmenions dans nos patrouilles, au motif d'aider à la pacification de la population. Equipé du SCR 300 j'étais dispensé de flingue avec seulement un colt ceinture à la place. Mais du coup, c'est moi qui me coltinais le ou les sacs de bonbons à distribuer dans les villages. Le problème, c'est que dans le grand souci de la Sainte Intendance de faire des économies en faisant des bonnes oeuvres, les bonbons étaient sans papier. Arrivés en Indo cela donnait un bloc multicolore, collant, impossible à séparer sauf à grands coup de machette ! Ce qui fait qu'en général le sac était remis au chef du village "pour les enfants". Quant à savoir sa vraie destination...?
Autre remarque gastronomique : Et les chiens ? Quelqu'un a-t-il vraiment mangé du chien ? Perso, je ne pense pas, mais il est vrai qu'à Cholon, par exemple il y avait pendus aux étals des bidoches avec une drôle d'allure ! Ce dont je me souviens, c'est qu'on faisait bien attention au nôtre, Mazout, et celui qui l'a remplacé, Arlette. Il se disait qu'ils risquaient gros en traînant sur le quai...
Ceci étant, il faut savoir que dans certains comtés Suisses, le chien était une viande très prisée jusqu'au milieu du 19ème siècle. Alors....
Enfin, B. Moitessier, dans La Longue Route évoque bien ses repas indochinois avec des petits singes. Et vous connaissez le proverbe : "Les chinois mangent tout ce qui a quatre pattes, sauf les tables, tout ce qui nage, sauf les bateaux et tout ce qui vole, sauf les avions" !