par Le récent et dramatique tremblement de terre en Turquie et en Syrie me rappelle un évènement survenu à Djibouti en 78.
Un phénomène exceptionnel
J'allais oublier l'essentiel : le but premier de notre petite balade en avion n'était pas d'aller faire pipi chez les rebelles mais d'aller voir de près le phénomène Ardoukoba.
La dérive des continents, vous en avez entendu parler ?
Les plaques continentales Afrique et Arabie s'écartent en moyenne de deux centimètres par an.
Comme pour les autres plaques, ce phénomène a presque toujours lieu sous la mer.
Donc invisible des hommes.
Fin novembre 78, c'est-à-dire quelques jours plus tôt, l'Afrique et l'Arabie se sont brusquement écartées d'un mètre cinquante en seulement quelques heures.
C'est énorme.
Le phénomène était d'autant plus exceptionnel dans cette région du monde que cette faille est apparue pour la toute première fois à ciel ouvert près du lac Assal, provoquant l'apparition soudaine d'un volcan !
Ce volcan a été dénommé Ardoukoba par les Djiboutiens.
Un rêve pour les géologues et vulcanologues du monde entier. Nombre d'entre eux - dont Haroun Tazieff - accoururent à Djibouti pour contempler et étudier de visu la tectonique des plaques.
Ce 19 décembre, la lave ne s'écoulait plus du cratère de l'Ardoukoba mais le dernier né des volcans de la planète dégageait toujours beaucoup de fumée.
Comme je l'ai déjà dit par ailleurs, grâce à tous ces voyages (merci la Marine !), on s'instruit beaucoup : histoire, géographie, politique, ethnologie, économie et maintenant géologie.
Un dimanche à Djibouti en décembre 78
Avec Jean-Robert et Deliot, on loue un Rallye.
JR a envie de satisfaire un besoin naturel.
On se pose en plein désert, près des frontières avec la Somalie et l'Éthiopie.
Le pilote l'ignore mais cette zone est infestée de rebelles.
Survol et surtout atterrissage formellement interdits.
De retour à l'aéroport de Djibouti, le pilote - un sous-off de l'Armée de l'Air - va se faire sérieusement remonter les bretelles.
Un phénomène exceptionnel
J'allais oublier l'essentiel : le but premier de notre petite balade en avion n'était pas d'aller faire pipi chez les rebelles mais d'aller voir de près le phénomène Ardoukoba.
La dérive des continents, vous en avez entendu parler ?
Les plaques continentales Afrique et Arabie s'écartent en moyenne de deux centimètres par an.
Comme pour les autres plaques, ce phénomène a presque toujours lieu sous la mer.
Donc invisible des hommes.
Fin novembre 78, c'est-à-dire quelques jours plus tôt, l'Afrique et l'Arabie se sont brusquement écartées d'un mètre cinquante en seulement quelques heures.
C'est énorme.
Le phénomène était d'autant plus exceptionnel dans cette région du monde que cette faille est apparue pour la toute première fois à ciel ouvert près du lac Assal, provoquant l'apparition soudaine d'un volcan !
Ce volcan a été dénommé Ardoukoba par les Djiboutiens.
Un rêve pour les géologues et vulcanologues du monde entier. Nombre d'entre eux - dont Haroun Tazieff - accoururent à Djibouti pour contempler et étudier de visu la tectonique des plaques.
Ce 19 décembre, la lave ne s'écoulait plus du cratère de l'Ardoukoba mais le dernier né des volcans de la planète dégageait toujours beaucoup de fumée.
Comme je l'ai déjà dit par ailleurs, grâce à tous ces voyages (merci la Marine !), on s'instruit beaucoup : histoire, géographie, politique, ethnologie, économie et maintenant géologie.
Un dimanche à Djibouti en décembre 78
Avec Jean-Robert et Deliot, on loue un Rallye.
JR a envie de satisfaire un besoin naturel.
On se pose en plein désert, près des frontières avec la Somalie et l'Éthiopie.
Le pilote l'ignore mais cette zone est infestée de rebelles.
Survol et surtout atterrissage formellement interdits.
De retour à l'aéroport de Djibouti, le pilote - un sous-off de l'Armée de l'Air - va se faire sérieusement remonter les bretelles.
- Spoiler:
1978 Atterrissage en plein désert, près des frontières.
De G à D, Deliot (deasm), ma pomme et notre ami Jean-Robert Audry alias JR.
C'est le pilote qui prend la photo avec mon appareil.
Pour JR, ça ne pouvait plus attendre : petit pipi en plein désert.
Et si le moteur de l'avion n'avait pas redémarré ?
La photo suivante, je préfère ne pas la poster, je m'autocensure.
Le volcan Ardoukoba que nous avons survolé avec un avion de location en décembre 78.
Plus de lave qui s'écoule du cratère mais ça fumait encore.
Un timbre a même été émis sur ce sujet en 79.
Ce n'est pas en hélico mais avec un petit avion de ce type que JR, Deliot et moi avons survolé le volcan Ardoukoba.
