par BONNERUE Daniel Jeu 15 Fév 2007 - 22:14
Pour LAURENT :
Dans le djebel Santon (zone opérationnelle) il y avait des réservoirs toroïdaux creusés dans la roche qui étaient des réserves pour le ravitaillement de l'escadre en carburant et lubrifiant. Il y avait également un PC trans avec des antennes escamotables. Je crois qu'il y avait également un hôpital bien équipé mais je n'y suis jamais allé.
A l'intérieur du djebel Santa-Cruz (zone industrielle), il y avait une centrale électrique, des alvéoles qui contenaient des bâtiments de cinq étages avec des bureaux et des ateliers de l'arsenal. J'y suis allé plusieurs fois et on y pénétrait par des galeries dont la partie inférieure était réservée à l'accès des véhicules, les piétons circulant sous la voute dans la partie supérieure. J'ai eu l'occasion de voir une alvéole brute de creusement dans la roche avant que la construction du bâtiment qu'elle devait recevoir ne soit commencée, c'était impressionnant. Il était prévu des portes anti raz-de-marée en cas de bombardement nucléaire mais je ne pense pas qu'elles aient été mises en place avant que nous cédions la base aux Algériens. Je pense qu'après notre départ ce furent les Soviétiques qui s'y installèrent pendant quelques années, mais je ne pourrais l'affirmer. Le long de la route qui conduisait vers les plages (Bouisseville, Aîn-el-Turk) et le cap Falcon à l'ouest, route que j'empruntait pour rentrer chez moi en longeant la corniche oranaise, j'ai vu creuser des galeries perpendiculaires à la route qui étaient destinées à l'accès à des dépôts de munitions.
Il y eu, parait-il, un projet de base sous-marine, mais notre retrait a sans doute fait capoter les choses. Je ne pense pas que l'Algérie ait continué ces travaux.
Dernière édition par le Jeu 15 Fév 2007 - 22:17, édité 1 fois