Alors là ton post me fait bien plaisir. D'une part, en effet, nous avons du nous croiser sur le D'Estrées et bien évidemment en temps que MIASM, on faisait pas mal de quart dans le minuscule local torpilles surchauffé, bruyant, exigu, et on se demandait bien se qu'on faisait là assis à même le sol (heureusement que nous avions de bons blousons de mer pour nous apporter un peu de confort fessier). C'était pour nous l'occasion de tailler la bavette avec les sécuritars non loin de là.
Maintenant, pour SCOMPARIN Jean-Luc, je suis devenu son beau-frère (il m'a présenté sa soeur....) et nous étions de véritables amis. D'ailleurs, je le considérais vraiment comme un frère. Il a quitté la marine pour les douanes où il exerçait à COLMAR. De mon côté j'ai quitté la marine en 85 pour finir en gendarmerie. Par le fait du hasard, il a fallu qu'on se retrouve en Alsace, car j'étais à Séléstat. Nous étions donc souvent amenés à travailler ensemble sur les contrôles routiers. Alors pour celui qui a connu le beauf, autant vous dire tout de suite que ça finissait parfois en pugilat. Nous avons fait ensemble les 400 coups exposant 10. Il nous est arrivé des HISTOIRES à défier le plus commun des mortels dans des situations dépassant la réalité et sans effets spéciaux. Et Jean-Luc est subitement décédé d'une rupture d'anévrisme en octobre 1999. Ce fut et ça reste encore le coup de téléphone le pire de ma carrière.