bien je continue ...
Eh oui, si vous ne saviez pas que Bordeaux aurait pu être une hydrbase, je vais vous l'apprendre.
l' Aquitaine joue un véritable rôle de secteur poinnier. Dans les années 20, quand est installé une liaison entre le paquebot et le continent, la région bordelaise est l'un des principaux points de départ des hydravions.
Le Latécoère 300 de Mermoz sur l'étang de Biscarosse.
Le Lieutenant de Vaisseau PARIS.
Sur cette photo, prise au Verdon de la coque de l'hydravion géant on peu voir les deux étages de l'appareil. Outre cette disposition et sa taille, le quadrimoteur se distingue par sa puissance, qui lui permet d'emporter trois à quatre tonnes de charge marchande à 220 Kmm/h sur plus de 4000Kms. Le choix du gigantisme, dont témoignent ses 380 m2 de voilure, répond à des nécessités économiques, car il apparait évident à l'époque que le courrier n'est pas suffisant pour assurer la rentabilité de lignes transocéaniques et qu'il faut transformer les hydravions en véritables paquebots volants. Comme les "Short-Empire" (Britanniques), le latécoère 521 peut recevoir des passagers, entre 20 et 25, et leur offrir des conditions de voyage s'approchant de celles qu'ils trouvent à bord des transatlantiques. L'équipage comprend huit hommes.
Pour information la résidence de la famille Latécoère, se trouve à Biarritz, face à l'océan près du golf d'Ilbaritz.
Pour recevoir dans le temps des hydravions, il y eu un projet de construction d'un hydrobase à Bordeaux Nord.
Vous verrez sur cette photo, qui représente au premier plan l'aéroport terrestre et au fond le plan d'eau pour l'atterrissage des hydravions. (c'est un dessin)
Le projet n'aura pas de suite.
Mais il faut savoir que quelques Latécoères, Grumman et Sunderland, se poseront sur l'étang de Biscarosse et ce jusqu'en 1956, mais l'ère de l'hydravion s'achève.
Voilà en ce qui concerne les hydravions...
par Invité Jeu 17 Jan 2008 - 13:32
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