Elle était la responsable du polygône d'écoute du Brusc sur lequel nous faisions des passes en plongée pour détecter les bruits propres du sous-marin . En général cela durait une journée lorsque nous n'étions pas embêtés par les nombreux plaisanciers qui perturbaient les enregistrements avec leurs vedettes et autres bateaux de plaisance !!!

Photocopie d'un journal irlandais en 1965

Pic-pic notre mascotte dans les bras du factionnaire le Q/M DSM Jean-Claude Crépin

à tous les anciens de ce magnifique navire, je souhaite une très bonne année 2012

patrice VIOLA (bill vynil)

Merci pour ces éclaircissements Dbs ; un sacré matériel que nous avions là et quelles performances. Par bonnes conditions, nous avions le contact avec le but à grande distance ; je ne me souviens plus trop bien exactement mais c'était très important.
Nous avons eu aussi sur le pont avant un appareil d'écoute ; peut être pourrez vous nous éclairer à ce sujet (ah ma pauvre mémoire...)
Merci d'avance.
Je profite de l'occasion de ma visite sur le forum pour adresser à tous mes meilleurs voeux.
Que l'année 2012 vous garde en bonne santé.

Brigadier

Message 167



L'appareil en plage AV, s'il avait un aspect de corne, pouvait être un DUUG de nouvelle génération DUUG2 ou DUUG6 ou "autre" qui étaient des goniomètres analyseurs de fréquences sonar. Ces appareils avaient trois rôles :
- d'alerte qui, par interprétation des niveaux, permettait d'avoir une appréciation de la distance et du risque associé,
- d'analyse qui permettait de déterminer avec précision les caractéristiques du sonar "d'en face" et la qualité de la menace,
- dans un troisième temps,associées à d'autres analyses de bruiteurs, les données acquises facilitaient la "reconnaissance" de l'adversaire (type, nationalité, nom du bâtiment et, pourquoi pas, nom du commandant,.....).

Bonne soirée; dbs

Meilleurs voeux 2012 pour les anciens du Morse, Espadon, Dauphin et Marsouin

Photo du 'Morse' extraite du livre 'Entre ciel et Mer' du CV L'Herminier
Commandant du Morse de fin 1936
Ces batiments ont été lancés en 1927, construits sur les plans élaborés aussitot après la guerre 1914-1918
Certains organes ont été inspirés de l'étude des installations des sous-marins allemands livrés après l'armistice.
Les moteurs diesels sont des Schneider de 1.500 CV.

Bonjour,
A l école d'armes au GEDAR de Toulon de 12/1970 à 04/1971, j'avais un copain dont je ne me souviens plus le nom (désolé) surnommé TITUS embarqué sur Le Morse en 05/1971

Bonjour,
Mon copain missilier embarqué sur le SM MORSE en 5/1971 était nommé PIPPARD ou POUPPARD. Son surnom était Titus au GEDAR de 12/1970 à 4/1971
Cordialement
Bernard Duplus

"La croisière du froid" du Dauphin et du Narval.
Document réalisé depuis le Rhône, proposée par l' ECPA D (Marine nationale)
Cliquer sur la photo pour démarrer la vidéo.
Souvenirs, souvenirs pour les participants...  

Merci Goblin pour cette vidéo   

 et merci pour la vidéo..!!

 la video est  

Le Dauphin a eu plusieurs fois les honneurs de la presse écrite et cinématographique. En 1958 il fit parler de lui avec son compère le Requin. Leur mission battre le record du monde de durée de plongée. Durée énorme pour l'époque.
Cela débuta mal; les vannes de coque du caisson récepteur des WC fuyaient. Retour à Cherbourg, réparation, il ne restait plus que 42 jours sur le planning programmé.
Cette patrouille a du inquiéter les autorités qui ont fait embarquer 1 médecin sur le Requin et 1 infirmier sur le Dauphin. Mais aussi 1 équipage "témoin" enfermé dans les locaux de la CEPSEM de Toulon pour reproduire la vie à bord de nos deux bateaux.
Vie à bord bien remplie, surtout pour les mécanos avec leurs 1500 cv diésel qui ont toujours eut mal quelque part, les exercices physiques et cachets à avaler... Il y eut des moments de rigolade, tel ce SM qui dut longuement porter un bonnet de type plongeur. " Expérience inventée par les copains ".Quant aux cachets nul ne sais le résultat obtenu; sauf Rintintin, la mascotte du Requin qui à l'aide de ces bonbons à triplé de volume.Il a continué a les quémander dans les bars de Lorient sous forme de sucre.
Seule ombre au tableau, la ballade devait finir aux Etats Unis, elle fini aux Açores. Et aussi ce pacha d' U-boot qui prétendit avoir fait 66 jours, sans preuves..

Bon vent a tous et bonne plongée aux autres.
Le fab.

- Désolé pour la qualité, le journal est terni, et en informatique j'ai comme leurs diésels : toujours mal quelque part.
Enfin s'il y a quelques gars qui se reconnaissent...

Bonjours à tous,
Souvenirs d'embarquement.
Après l' EAMF, direction le 5éme dépôt.
Une partie de celui ci servait de base sous marine à Toulon.
Paulo le chien mascotte, ennemi juré des flics en mobylette, avec ses 17 ans m'y accueille.
Vite le Béarn, passage au simulateur électrique des barres de plongée et Direction Cherbourg.
Pas de TGV, mais des escarbilles sur le col bleu et blanc pendant 24 h.
En quittant la gare il fait nuit, peu de lumières, il pleut.
Découverte de la rue de la soif, la porte de l'arsenal, et enfin les tronçons de coques abandonnés qui précèdent les baraques en bois de notre base sous marine.
Connaissance avec mes futurs compagnons, le lit, le caisson.
Ouf ! Je pose le sac.
Bien sur il pleut !
Petit déjeuné avec les margas à la DP.
Direction l'appel, on s'y rend en traversant un abri bétonné, dans lequel se trouve un 400 T.
A sa sortie dés le 1ér bassin "le Dauphin" qui se repose de ses premières plongées, dégarni, dégoulinant.
Par endroit j'aperçois ces cotes, pas en beauté pour m'accueillir.
Il est vite assailli par une multitude d'ouvriers en bleu grâce à une passerelle de bois suspendue entre quai et pont.
Comme des fourmis ceux ci pénètrent dans son corps par des trous béants.
Pas le temps de m'attarder, je fais mes mouvements, Pacha, Cipié, O2... le soir invitation à la rue de la soif.
Le lendemain le patron mécano m'accueille dans la baraque de chantier et me tend un carnet vierge :
- "A toi de le remplir des schémas des circuits du bord" ; et sans copier sur les plans, il sont faux, c'est Avez qui va te faire connaitre le bord.
Au fond du bassin, sous les flancs de la bête, voila le G36, les barres AV qui se rétractent, les tubes, les entrées d'eau, les sorties...
Nous remontons pour crapahuter entre les coques comme dans un grenier trop bas ; au milieu de poutrelles, de commandes, de graisseurs...
L'après midi l'intérieur, glissade oblige le long de l'échelle du panneau AV.
Les torpilles, les fonds de cales,les bannettes, les vannes, la centrale à huile, les compresseurs, les clavettes, les Diesels... et le soir re-rue de la soif.
Le Dauphin sort du bassin.
A flots sous la grue ; tout ce qui s'embarque est pesé, chacun s'active aux essais, aux préparatifs.
J'embarque mes deux minuscules valises vertes, et par un vilain petit matin nuiteux c'est le poste d'appareillage.
Pour la 1ére fois mes oreilles ressentent une vrais dépression de bord.
A la barre AV le patron me dit les gestes à accomplir.
Et puis c'est parti avec le bruit sourd des diesels, la vie s'installe.
Fin de quart au central je réveille les suivants, pas facile au début suivant les humeurs, et c'est mon hamac au poste torpilles.
Réveil soudain, dans le calme presque le silence, l'air feutré.
M...., nous sommes en plongée, j'ai rien entendu.  
11h, repas avant la prise de quart.
Pas de pinard pour la 1ére plongée me dit Bourris le bosco, et celle ci va durer 8 jours.
Bon...
Le lendemain, Bourris m'offre mon quart de pinard ; merci, je ne bois pas.
2 ans de pinard d'arpette m'ont dégoutté.
J'ai changé depuis.

Bonsoir Le Fab.
J'ai bien reconnu le poste " équipage " du " Dauphin "
J'ai embarqué sur le REQUIN en Octobre 1958, après avoir rendu la "SIRENE " aux Anglais.
Je suis arrivé trop tard pour effectuer les 45 jours de plongée. Dommage . . . .
Bonne soirée.

Embarqué sur le Dauphin comme mécanicien du 9 août 1974 au 31 mars 1975, j'ai souvenir de quelques escales mémorables et notamment celle de Dublin, malheureusement pas de repères sur la date exacte.

Belle photo

Bonjour à tous,

J'étais sur le Dauphin à l'époque.
Il s'agit du QM mécano MERKLEN.
Cordialement.