Bonjour à tous
Il y avait aussi des GM sympa.Je connaissais un GM ,certes ancien QM mécano sur sous-marin qui passais quelque fois sur le La Praya,boire un pot avec un des ses anciens copains mécanos certains soir nous étions de service.
Lorsque plus tard,instructeur à l'ENSM,j'avais laissé garée ma voiture ,tout un WE(ce qui était interdit) sur le parking de l'Horloge,près de la porte principale,je me suis fait sanctionné par un retrait de mon autorisation d'accès de la voiture pour une semaine.Je suis allé voir notre GM à la porte Castigneau où il était chef de poste et celui-ci m'a gentiment établi une autorisation d'accès provisoire d'une semaine,ce qui m'avait évité de laisser garée ma voiture en ville pendant une semaine et ça m'aurait certainement coûté des frais de parking.

Bonjour à tous.
Lors de mon passage dans la Marine (35 ans), j'ai eu deux fois affaire à la noble corporation des gendarmes maritimes.
Cela donne lieu à deux anecdotes dont je vais tenter de vous raconter la première; que j'intitulerai "Un gendarme très peu perspicace". Elle sera peut-être ultérieurement suivie de la seconde: " Des gendarmes très perspicaces".
L'affaire se déroule au premier trimestre 1965. Jeune B.E. frais émoulu, je suis affecté au CAPOC situé juste à côté du réfectoire et du poste O.M. de la 1ère ESDRA à l'époque. Mes parents habitant à proximité de l'arsenal, je détiens une autorisation permanente de découcher dont je ne prive pas,
surtout pour bénéficier des repas du soir à la maison.
Il se trouve alors que mes parents doivent s'absenter une semaine me laissant maître des lieux avec pour seule consigne d'assurer la nourriture de notre petite chienne. No Problème!
Me trouvant en rupture de stock pour assurer sa pitance, je demande à un pote cuisinier à l'ESDRA de me mettre de côté des déchets de viande en vue de ma sortie permissionnaire du soir (Il faut dire qu'à l'époque, les croquettes et pâtées dont se régalent actuellement nos braves toutous n'existaient pas). Toujours No Problème.
Un peu après l'heure des permissionnaires, mon pote me dit en me remettant mes déchets - Surtout, en cas de fouille à la sortie, tu ne me connais pas; on à eu récemment des soucis.
J'enfourche mon fidèle destrier, un vélo d'au moins 30 kg sans double plateau ni dérailleur mais néanmoins doté d'un guidon demi-course, héritage de mon entrée en 6ième pour aller au bahut.
Direction la porte de la Saline, porte gardée par un seul gendarme aux heures d'entrées-sorties. La route à cette heure est déserte mais arrivé à 50 m. je vois le "pandore "
sortir de sa guitoune.
-Damned me dis-je! Tu es fait comme un rat.
Bien sûr, pas de bonjour ni de bonsoir: -Ouvrez vos sacoches de vélo que je vérifie leur contenu.
Découverte du papier journal emballant mes déchets et à partir de là: - Oui ! Trafic de viande, dites moi tout de suite d'ou proviennent ces aliments
- Mais gendarmes, vous voyez bien que....c'est 70% de gras pour 30% de viande.
-Pas le savoir! D'ou cela vient-il ? Vous ne bougerez pas d'içi avant d'avoir avoué sa provenance.
Alors là, tilt dans ma tête: raconte lui ce que les parents t'avaient demandé de faire en définitive.
- Bien voila, ce matin en partant de chez moi à 7h00, je me suis arrêté chez le boucher parental et il m'a remis ces déchets.
Il relève le nom du boucher, son adresse et me dit qu'il va vérifier, puis au bout d'une bonne heure, voyant que je ne lâche rien il me dit de filer et qu'il va faire un rapport à mon chef de service.
Je réenfourche mon brave vélo et en pédalant, je me dis qu'il n'a pas inventé l'eau tiède.
En effet, avec un peu de jugeotte, il aurait du se rendre compte que pour des déchets stockés depuis le matin dans mes sacoches, ils étaient encore glacés car ils sortaient tout juste de la chambre froide de l'ESDRA.

Bonjour à tous.
Bien que mon post précédent n'aie pas suscité beaucoup de réactions; surtout de la part des anciens gendarmes, je vais tenter de leur rendre justice dans ma seconde et dernière rencontre avec eux.
Des gendarmes très perspicaces:
Cela se passe en janvier 1967; je suis alors affecté (à ma grande satisfaction) à l'Unité Marine Nouméa.
En dehors de mon travail journalier, mon travail consiste lorsque je suis de service en l'ouverture et la tenue de la coopérative le midi et l'ouverture/fermeture/tenue du foyer équipage le soir. Cela convient à dire que vers 22h30, mon service est terminé.
Or, ce soir là, je suis bien ennuyé. J'ai un copain qui est "rapapa" par l'avion du lendemain et j'étais invité à sa soirée de départ.
Qu'à cela ne tienne; ce n'était pas dans mes habitudes, mais pour une fois je vais faire le bord à l'issue de mon service et j'irai retrouver "la fête". Chose prévue, chose faite!
Il s'avère qu'à cette époque, un QM1 Mécan de l'U.M. avait été placé pour un mois en subsistance sur l'E.V. HENRY(je crois).
Le soir même où j'avais fait le mur, sa voiture est dérobée (on dirait maintenant empruntée) sur le parking de la base et remise en place accidentée.
Bien sûr s'ensuit une enquête de gendarmerie qui a pour premier effet de faire "plonger" le gradé aubette qui n'avait rien vu.
Interrogatoires, investigations, auditions des
permissionnaires: Qui avez vous rencontré en ville ce soir là?
L'enquête piétine un bon mois et un mauvais matin (pour moi) je suis convoqué à la brigade où je m'entend dire:
C'est vous le coupable, vous avez été vu en ville par un témoin et vous n'étiez pas pointé sorti sur la liste des permissionnaires et de plus, nous avons repris les feuilles de service et vous en étiez ce soir là.
Sueurs, dénégations, trouille, j'en passe mais j'arrive à démontrer que j' effectuais encore mon service alors que la voiture avait déjà été ramenée accidentée.
- Bien, mais vous ferez l'objet d'un rapport de commandement .
Maldonne pour moi attendant ma promo de QM1 pour le 1er avril suivant. En moi même, tu as joué, tu as perdu : faire le bord étant de service = minimum 15 jours de trou et 60 points négatifs = promo 6 à 9 mois plus tard.
Dur! dur! en campagne régime 5/5.
J'attendais de passer au trapèze quand un collègue (QM1 SECRE affecté au secrétariat du Commandant) viens me voir un matin et m'informe que le coupable ayant été arrêté quelques jours avant, un additif au P.V. était arrivé me concernant.
Mon pote me dit: j'ai classé l'additif au rapport sans le passer au courrier mais si le pacha me réclame le dossier....
Pas vu, pas pris; promu QM1 au 01.04 et grosse sortie avec le copain.
Le feeling des gendarmes avait été de comparer 1 mois après liste des permissionnaires, feuille de service et audition des témoins. Chapeau!
(un peu confus de cette longue bafouille en me relisant, veuillez m'en excuser).

Bonjour à tous

Je regarde tout les jours ,le forum,mais il est vrai que je ne répond que rarement.Excuse moi,
ainsi que les autres amis .

Il est vrai que pendant nôtre service, des anecdotes il y en aurait pas mal à raconter.

Je n'avais pas lu ton texte, Jacky, donc je n'ai pas pu y répondre !
Mais même les gendmars se méfient entre eux !
En 1968 , jeune Gendarme maritime affecté à Paris , mais effectuant le cours de Moniteur EPS à Toulon, je décide , un soir, de passer à la caserne Castigneau pour dire un petit bonjour à mon ancien prof de judo marine, le Maître Gendmar Gilbert B...., au dojo .
Le lendemain, les gendarmes de la Brigade des Recherches (appelée à cette époque Brigade Judiciaire) viennent m'interpeler au stage !!!
En effet, lors de ma présence sur le dojo, deux portefeuilles ont disparu dans le vestiaire,
Je suis donc soupçonné de vol
Je passe deux heures dans le bureau du Maître Gendmar et nie bien sur les faits.
L'enquête suit son cours , je rentre à mon affectation parisienne où , ayant passé mon examen d' OPJ, je me trouve affecté à la Brigade des Recherches.
Quelques mois plus tard, nous y touchons un nouveau Premier-Maître, qui est celui qui m'avait interrogé à Toulon lors de l'enquête de vol !
Il ne me reconnaît pas (ou ne veut pas me reconnaître) , mais moi oui !!!
Je lui demande donc si cette enquête a abouti et si l'on en a retrouvé les auteurs
Explication des faits : Une première personne a déclaré son portefeuille disparu, entendant cela, un deuxième quidam a rajouté que le sien avait également été dérobé !
Quelques jours plus tard, le premier concerné est venu déclarer qu'il avait retrouvé l'objet chez lui, où il l'avait égaré dans un coin, quant au second, entendu par la B.R., il a simplement dit qu'il avait inventé ce vol en entendant les allégations du premier !!!

Aucune information au cours de l'enquête, aucune excuse quand je lui ai tiré les vers du nez !
De quoi bousiller un jeune carrière
Heureusement que ce genre de personnage ne représente pas une généralité
Et près de 50 ans plus tard, je l'ai encore en travers du gosier.

Ouf, à peu de choses près, ton nom figurait sur la longue liste des grandes erreurs judiciaires. C'eut été dommage pour quelqu'un appartenant à la corporation.
Amicalement. JACK

Marrante ton histoire Lefrançois, elle me rappelle la scène culte de la traversée de Paris avec Jean Gabin et Louis de Funes Jambier !! Jam biiiiier !!

Hervé, quand même ce gendarme, non seulement il était méfiant, mais en plus il n'étais pas très perspicace.
En regardant ton visage il aurait tout de suite du comprendre que tu n'étais pas le genre de gars à ramasser un portefeuille qui ne t'appartiens pas, du coup je lui en veut moi aussi !!!
C'est quand même pas permis de jeter le discrédit si facilement.
Le genre d'histoire qu'on garde en mémoire.

Je ne l'oublie pas non plus,Daniel, bien sur, mais , si l'on devait juger les personnes au faciès, on n'arrêterait bien souvent que des innocents !!!
Bien des escrocs ont des visages d'ange

Bonsoir,

Pour ma part je n'ai eu à faire qu'une seule fois avec les GM. En effet, affecté à la 23S de 
St Mandrier nous décidons subitement (sans bien réfléchir ) de faire le tour de la presqu'île
en petites foulées. Et nous voilà partis. Mais dans la montée on aperçoit un peu plus haut
un GM. Nous décidons de continuer comme si de rien n'était. Arrivés à sa hauteur on lui dit
bonjour mais il nous stoppe de suite et nous demande ce que l'on fait par ici. Il faut préciser
qu'à ce niveau on allait quitter l'enceinte militaire. Un copain lui dit que nous nous entraînons
pour le cross. Bien sûr il prend nos identités et nous autorise à continuer; ce que nous faisons.
Arrivés à l'escadrille, on s'empresse d'aller compter notre mésaventure à notre Lieutenant qui était
justement de service. Aussitôt il fait une note de service pour signifier que nous faisons une équipe
de cross.... etc...
Pas de nouvelles depuis


Voilà c'est dit

le clemenceau pour la premire fois quitte BREST pourTOULON
avec des copains on dècide de feter l'evenement
visite des bars ou le patron nous remettait la tournee ce qui fait que tard
dans la soirèe on deambule dans la rue de siam en braillant comme des cochons
on se fait rammasser par la polce qui nous remet àla gendarmerie ou ona eu droit
à une leçon de morale et en camion on a fait un retour peu glorieux à bord
un rapport asuivi rapport qui a fini dans la poubelle du pacha LORAIN

Je vais y aller aussi de ma petite anecdote, déjà racontée.

Dans le poste, deux "lascars" prétendaient s'être fait voler une certaine somme d'argent.
Pour mon malheur mon caisson était voisin du leur.
Aussitôt convocation chez le Pacha avec le Bidel et d'autres copains.
Dont mon pote Tonio dont le sang bouillant prenait cela beaucoup moins à la légère que moi.
Devant nos déclarations d'innocence, le Pacha nous dit qu'il allait être obliger de lâcher les chiens.
Mais les lapins c'étaient nous lui avons nous rétorqué, le faisant sourire.
FINI DE RIRE, les gendarmes étaient à bord et les premiers interrogatoires eurent lieu individuellement.
Banals, superflus, emplois du temps, argent de poche, fonction à bord... limite amicale, bon enfant et paternel.
Des jours se passent, second interrogatoire par un autre gendarme plus musclé ainsi que son questionnaire.
Les mêmes questions que lors du précédent mais avec un zeste d'agressivité qui montait au fil de ses questions pour finir par me dire :
- " T'es d'la rame toi !... "
- " d'la rame, d'la rame, d'la r ", je ne finissais pas ma phrase le fauve avait bondi rouge de colère et se trouvait à quelques millimètres de mon visage, il hurlait qu'il allait m'emmener chez eux avec un programme, un menu, dont il avait le secret.
Je ne vous transmettrais pas le détail de sa recette très épicée, mais 48 ans après je m'en souviens encore.
J'étais terrorisé, tant la réputation que les copains me détaillaient ( et amplifiaient ) me faisait "flipper".
Le petit " Titi Parisien " avait disparu, attendant avec angoisse la convocation.
Tonio, lui, conseillait aux deux détroussés de retrouver les bourses disparues "et rapidos", tant le poste doutait de la véracité des faits.
Des idées noires me traversait la tête, l'eau n'était pas loin... à 19 ans on est encore fragile.
Des copains se portaient témoins comme quoi ils m'avaient prêté de l'argent ( obligé de mentir, faux témoignage... ).
Il n'y eu pas d'autre interrogatoire.
Les deux plaignants furent bizarrement débarqués ( c'était plus sage ), des achats suspects les auraient discrédités.
On n'en a plus jamais entendu parler, mais je peux dire que dans une telle situation on ne sais plus où on est, prêt à dire des contre vérités.