par Invité Mer 12 Aoû - 20:38
Il est vrai qu'au cours de torpilleur, l'on était formé sur le lance-roquette sextuple de 376 mmm et l'on abordait également quelques mines sous-marines, type B4M par exemple (une très grosse mine).
Par la suite, sur le P.A Béarn qui appartenait à l'AMT TOULON, l'on "décortiquait" chaque torpille pour la mettre entièrement à nue et la remonter pour lancement par sous-marin; c'était surtout des torpilles coque acier à moteur à air comprimé conçues dans les années 20/24 (4 cylindres en étoiles donnant 450 CV) pour un poids de 1.5 tonnes, presque 8m de long, 550 de diamètre, 90 litres d'alcool amoniacale, un réservoir d'huile de ricin et un énorme réservoir d'air comprimé qui la propulsaient à plus de 25 noeuds et à plus de 10 km: c'étaient des série 24 V, 24 Q, 24 P, etc..; de plus, nous avions également des torpilles allemandes que l'on avait récupérées à la fin de la dernière guerre, les fameuses G 7 A et G 7 E.
Moi j'aimais travailler sur les torpilles à moteur et je ne compte pas les heures que j'ai passées à décaper, dérouiller et astiquer la coque à la toile émeri additionnée de gas-oil(mon chef était un Maître d'origine Corse, super sympa mais méticuleux à l'extrême); une fois "décrassée, il fallait graisser entièrement la torpille avec de la graisse spéciale "Marine", de la G 404 ou de la G 403: c'était galère!!!
Par contre à quai,(quai des sous-marins) se trouvait l'atelier des torpilles électriques, les fameuses LX 32, Z 13, L3, E 14, etc...!
C' est fou, après tant et tant d'années, je m'en souviens encore comme si c'était hier et je pourrais encore décrire le schéma de parcours de la LX 32 avec le déclanchement de chaque organe de direction.
Puis plus tard, lorsque je suis arrivé sur l'ER Le Vendéen, j'ai été formé au mortier ASM de 305, parallèlement à ma formation d'écouteur ASM sur "DUBA 4".
Si certains s'en souviennet, qu'ils me contactent, ça me fera plaisir!
Jimmy 9/15