par Roger 56 Sam 5 Juin 2010 - 16:13
Bonjour,
Mon msg N° 502 ci-dessus m'a valu quelques intéressants courriers.
Ceci m'amène à préciser certains points avec quelques remarques préliminaires telle que c'était une époque un peu troublée, que les archives officielles disponibles sont assez rares avec beaucoup de "trous" et que je ne fais pas oeuvre d'historien (n'en ayant pas l'envie ni les capacités...).
Quand je parle du dernier bâtiment Français à quitter Diégo, cela veut dire :
.1. "officiellement",
.2. "politiquement" car le 4 juin 1975, voit la FIN de la présence militaire Française à Madagascar en général (effective pour les Armées de Terre et de l'Air depuis septembrre/octobre 1973) et particulière pour la Marine à Diégo Suarez.
.3. On peut donc dire, "symboliquement", que ce bâtiment, en partant, emportait à son bord le restant de "La Souveraineté Française" (bien écornée et mal en point). Je crois que c'est à ce titre que l'on peut parler de dernier bâtiment quittant le territoire...
Il est possible et même certain que d'autres bâtiments de la Marine Nationale ont séjournés, rejoints ou quittés Diégo dans cette période troublée...
Doivent-ils être considéré comme le ou les derniers bâtiments ayant quitté Diégo ?
Même si on ne s'en tient aux para 2 et 3 ci-dessus, il est permis d'en douter...
Dans un autre port "étranger", ces présences seraient considérées comme des "escales techniques" (carénages, réparations, etc...) pour les Altaïr, Robuste, etc... ou des "visites de courtoisie" comme, plus tard, pour la Jeanne et autres bâtiments...
Il est évident que ceci est un point de vue et comme tel, n'est pas gravé dans le marbre d'une (idiote) certitude. Il est toujours possible de l'enrichir, le modifier, le conforter ou de l'infirmer.
Seule une chose est sure, après le 4 juin 1975, le Pavillon Français ne flottait plus sur Antsirane.
A vous lire,
Veluma,
Roger