Bill aux Saintes ont pouvait sortir en civil tout comme en Martinique et en Guadeloupe, c’était un peu les vacances

Oui Jacques tu as raison, mais sur la JDA? on n'avait pas de fringues civils. Mise à part un short et 1 chemise en paréo.
Nous étions obligés de passer l'inspection de tenue pour sortir? Je n'ai plus trop de souvenirs. Même en Métropole, on sortait en tenue.
Bon vent.

Je suis d'accord avec toi Jacques, sur la Jeanne d'Arc, on n'avait pas de fringues civiles mais je me souviens que dans deux escales la discipline avait été très relachée et les tenues relax tolérées, c'était aux Saintes et à Bora-Bora à chaque fois dans un environnement paradisiaque mais on ne peut pas dire que nous étions en mission de représentation !. J'étais sorti en short et chemise à fleurs sans problème ainsi que la plupart de mes copains y compris les officiers.

A "mon époque" chaque fois que les "dragueurs de mines" allaient aux Saintes nous venions la bache avant pleine pour ravitailler en eau les saintois.
En 1968 et 1969 avec la Jeanne nous faisions plusieurs aller retour entre elle et le quai pour débarquer le l,eau "faite" par la Jeanne.

Jacques, Quillaume je crois me souvenir que nous pouvions de La Croix du Sud sortir "en civil" et ceux de la Jeanne aussi. Tout cela étant au choix de chacun.

Notre montée aux mont du chameau

Spoiler:

De bien belles vues.
Merci
Bien amicalement
TUR2

c'était "Les Saintes" début 1969

Nous ne sommes pas encore le 22 novembre.
Pourtant, hier, à l'occasion du 60ème anniversaire de l'assassinat du président Kennedy, une grande chaine de télévision diffusait un reportage sur cet évènement.

Le 22 novembre 1963, j'étais de service. Seul au PC radio / PC trans du fort Saint-Louis, j'étais en liaison - via Dakar - avec Paris. Le trafic était intense. Les messages déboulaient sans interruption sur le téléimprimeur Creed. Brusquement, tout s'arrêta. Surprise. Une panne ? Non. Après un long "silence", le téléimprimeur se remit en marche ... mais différemment.
D'habitude, les messages sont transmis par l'intermédiaire de bandes perforées. La frappe du téléimprimeur est alors très rapide et très régulière. Là, manifestement, l'opérateur tapait son texte à la main directement sur le clavier du téléimprimeur (comme sur une machine à écrire).
Les mots suivants apparurent devant moi :
Kennedy dead Kennedy dead Kennedy dead Kennedy dead Kennedy dead ...
Je restais interloqué, ne comprenant rien à ce qu'il se passait. L'opérateur s'arrêta de nouveau quelques secondes et nous expliqua - en français cette fois mais toujours "à la main" - que le président Kennedy venait d'être assassiné à Dallas au Texas.
C'est ainsi qu'en Martinique, le 22 novembre 1963, j'ai été le premier à apprendre par Paris via Dakar la mort du président américain à Dallas.
Il ne s'agissait pas d'un message officiel de Marine Paris mais d'une discussion d'opérateur à opérateur. En principe, c'est interdit. Malgré tout, je n'ai pas hésité une seule seconde : j'ai immédiatement prévenu l'officier de garde qui en a informé le Comar qui lui-même en a informé le Comsup et les autorités civiles de Martinique. Personne n'était au courant.

Quelques jours plus tard, une cérémonie religieuse fut célébrée dans la cathédrale de Fort-de-France pour honorer la mémoire du président Kennedy. Je faisais partie de la (petite) délégation de la Marine Nationale qui assistait à cette cérémonie.

22 novembre 1963, assassinat du président Kennedy à Dallas.
C'est très précisément à partir d'ici que toutes les autorités militaires et civiles de Martinique en ont été informées :

Photo Max Péron
A l'époque, les stations de réception de la Pointe-des-Sables et d'émission de Rivière Salée n'existaient pas.
Toutes les transmissions étaient assurées depuis le pc trans / pc radio du fort Saint-Louis.
Les émetteurs utilisés étaient ceux de la station d'émission PTT du Lamentin avec qui nous étions en liaison par interphone.
Pour faire tourner cette boutique 365 jours par an, nous n'étions que six matelots/qm2/qm1, quatre radios et deux transfilistes (les transmetteurs n'existaient pas encore).
Les radios faisaient pc radio ET pc trans.
Les trafis ne faisaient que le pc trans.
Les deux om radios et l'om transfiliste ne faisaient aucun quart au pc radio / pc trans mais participaient au tour d'officier de garde de l' Unité Marine.

Etant de quart au pc trans, c'est donc sur un de ces vieux téléimprimeurs Creed que me sont apparus les mots "Kennedy dead" répétés xx fois.
1964 Henri Proteaux vient d'arriver (il est sur ACB). C'est mon remplaçant. Il n'a pas encore de short mais il est déjà en instruction avec Manach, lui aussi radio. Mais que font les trafis ?

Ici, nous sommes au pc trans (vue patielle). Le pc radio est derrière le mur.

Mon remplaçant mérite bien un p'tit coup d'zoom :

Photo Max Péron
Arrivé en moto, un planton du RIMA vient d'apporter un message "Départ".
Riton pose le message devant lui et tape ce message avec la procédure qui va bien.
Une bande perforée sort sur le côté gauche du téléimprimeur.
Entre les deux téléimprimeurs, la transmettrice qui, par l'intermédiaire de cette bande perforée, permet ensuite d'expédier ce message n'importe où dans le monde via les émetteurs HF du Lamentin.
Le QSL (accusé de réception) arrive ensuite sur le téléimprimeur.

MAX les AI23 sont arrivés à quelle époque ???

tabletop, j'ignore quand sont arrivés les AI23 dans la Marine mais après cette affectation aux Antilles en 62-64, je n'ai jamais revu ces téléimprimeurs Creed, ni sur l'Ouragan, ni sur le Rhône, ni sur le Suffren.

Pour en revenir aux Antilles et à la mort du président Kennedy :

Après avoir été le premier en Martinique à apprendre presque en direct l'assassinat du président Kennedy par Paris via Dakar 
et avoir fait partie de la délégation Marine à la cathédrale de Fort de France pour lui rendre hommage,
dès l'année suivante, après avoir effectué mon cours de chouf aux Bormettes,
j'ai eu l'occasion de me recueillir sur sa tombe au cimetière militaire d'Arlington à Washington.

Photo BSL Rhône
1965 le groupe Rhône/Junon/Daphné séjourne un mois aux Etats-Unis.
A gauche, en tenue kaki et sans casquette, un officier marinier du groupe Rhône/Junon/Daphné devant la tombe du président Kennedy, très simple comme vous pouvez le constater.

Pour l'anecdote : le plus jeune fils de ma sœur, de nationalité américaine et ancien de la 82nd AirBorne, est enterré dans ce même cimetière militaire d'Arlington près de Washington. Mais ceci est un autre histoire.

De retour aux Antilles dès 1965 avec le Rhône, j'ai revu Henri Proteaux, mon remplaçant, lors de notre escale à Fort de France ainsi que Claude Banzet, un autre radio arrivé à FUF en 1964.

Photo Max Péron
1964 Claude Banzet et moi sommes de repos. Avec un des voiliers de l' Unité Marine du fort Saint-Louis, nous allons faire une petite balade à l' Anse Mitan, de l'autre côté de la rade. 
C'est Claude Banzet sur la photo.
A noter : en 62-64, du côté de l' Anse Mitan, il n'y avait rien, strictement rien. Pas d'hôtel, pas de bar, aucune construction. 
Quand je suis revenu en 84-87, quel changement !
Et pas forcément dans le bon sens ...

Claude Banzet et Henri Proteaux, deux anciens collègues radios de FUF en 1964, je les ai revus en 2004 aux Bormettes à l'occasion du rassemblement des anciens élèves de l'école.

Après un 1er janvier en mer à bord du Commandant Bourdais, la carte de vœux 1979 du même Commandant Bourdais à Djibouti et un 1er janvier mouvementé à Cayenne, voici la photo qui accompagnait la carte de vœux 1963 de la Marine aux Antilles et en Guyane :

Carte de vœux 1963 de la Marine aux Antilles et en Guyane

Hormis les deux dragueurs stationnaires, TOUTE la Marine aux Antilles & Guyane en décembre 1962 est sur cette photo.
Comme vous pouvez le constater, nous étions vraiment très peu nombreux.
Le CSI du fort Saint-Louis, celui qui réglait toute la vie quotidienne de l'Unité Marine, était un premier maître radio.
Le capitaine d'armes était un second maître fusilier (un maître principal en 1984-1987 !).
Au PC radio/PC trans, les chefs de quart étaient de simples Mlots/QM2/QM1 radio ou trafi. Aucun d'entre nous n'avait fait le BAT.
Les stations radio de Rivière Salée et de la Pointe des Sables n'existaient pas.
Je suis au dernier rang, tout en haut des marches.

Carte de vœux 1963 de la Marine aux Antilles et en Guyane

Sur les DC (1968-1969) ont étaient environ 45 par bateaux me semble t'il, donc environ 150 marins au total ça ne parait peu.

Je rebondis sur les messages 463 de TECTAM et 464 de mataf57 du sujet Campagnes / Guyane
Femmes et enfants de militaires transportés en Transal dans des conditions très bien décrites par TECTAM et mataf57

Mon épouse, mes deux fils ... et notre chien sont venus me rejoindre en Martinique dans les tout premiers jours de juillet 1984.
Ils pensaient que le DC8 du COTAM allait atterrir à Fort de France. Tout faux. Le DC8 atterrit à Pointe-à-Pitre. Ensuite, embarquement à bord d'un Transal pour rejoindre la Martinique. La seule chose dont s'inquiéta mon épouse, c'est d'être sûre que la cage du chien avait bien été transférée à bord du Transal.

Quelques semaines plus tard, re-bonjour le Transal :
En Martinique, la rentrée scolaire avait lieu huit à dix jours plus tard qu'en métropole. Début septembre 1984, Ivan (mon fils aîné) en profita pour effectuer un stage de plongée d'une semaine aux Saintes et en Guadeloupe. Tant à l'aller qu'au retour, il voyagea en Transal, avion de transport militaire. Ce stage étant réservé aux jeunes de son âge - tous enfants de personnel de la Défense - permit à Ivan de se faire de nouveaux copains. Au Fortin de la PDS, il n'y avait malheureusement personne de son âge.
NB. Pour info, ce stage était organisé par les gendarmes. 

Septembre 1984 : venant de Pointe-à-Pitre, le Transal de l'Armée de l'Air vient d'atterrir à l'aéroport du Lamentin en Martinique.
Mon fils aîné est à bord

Les heureux élus du stage de plongée organisé par les gendarmes aux Saintes et en Guadeloupe sortent du Transal
Mon fiston est le deuxième à droite

La plupart de ces jeunes étaient fils de gendarmes ou autres militaires affectés en Martinique
Mon fiston est au milieu, en t-shirt blanc/rouge.
Juste après, finie la rigolade et rentrée scolaire au lycée de la Pointe-des-Nègres à Fort-de-France.

Troisième expérience en Transal et toujours en famille, la Guyane fin 1986 (déjà racontée).

je me souviens que nous avions le droit à un passage gratuit pour des vacances en Guadeloupe ou Guyane. J'ai bénéficié lors de ma campagne à la PDS d'un de ces voyages a destination de la Guadeloupe. a/r avec ma copine dans un transal quelle aventure

Année 1963
Edith, le cyclone le plus dévastateur depuis cent ans
Edith, le bébé né pendant le cyclone
Popof, "la sale chienne des radios"
Buck, son fils, qui fait pipi partout et qui va voir le COMAR dans son bureau
Bidule, la mascotte du fort Saint-Louis
etc. etc. 

Grâce aux XXX lettres écrites à mes parents durant mes années Marine et qu'ils ont toutes conservées jusqu'à leur mort,
quelques news et anecdotes d'un jeune marin de la Marine aux Antilles & Guyane dans les années 1962-1964 :

Fort de France, le 7 octobre 1963

Chers parents, cher frangin,

Soyez rassurés : le cyclone "Edith" est passé et il ne m'est rien arrivé. Vous pensez bien que plusieurs heures avant son passage, on avait pris toutes les précautions possibles, au fort Saint-Louis tout au moins. Tout le personnel de la base et les familles de marins s'étaient réfugiés dans les nombreux souterrains que comporte le fort. On y avait installé des lits, des matelas, des tables, des chaises, etc. Des stocks de nourriture y avaient également été descendus. Seuls les radios et le standardiste sont restés à leur poste. Les murs font plus d'un mètre d'épaisseur et les fenêtres avaient été bouchées par des grands panneaux en planches spécialement étudiés pour ça.

Le cyclone est passé de nuit. Personne n'a fermé l'œil. On a ramené au PC radio tous les chiens de la base : Popof, Bidule, etc. pour qu'ils ne soient pas pris dans l'ouragan. Une caisse de bière pour se remonter le moral et comme il faisait froid (because le cyclone), on avait tous des tenues très peu militaires : pantoufles, pyjamas, chandails, etc. C'était le vrai b****l. Tout s'est très bien passé pour nous. On savait qu'on avait pratiquement rien à craindre, le moral était bon, la bière bien fraiche. Dehors, "Edith" dévastait tout : des arbres étaient déracinés, des toitures défoncées. La mer n'était pas en reste. Heureusement que le fort est solide. Une maison ordinaire n'y aurait sans doute pas résisté.

De temps en temps, on pouvait voir le paysage à la lueur des éclairs. On se serait cru dans une scène de film d'épouvante. C'était véritablement terrifiant. Il est difficile d'imaginer que la nature puisse se déchainer à un tel point. Le lendemain matin, le gros du cyclone était passé mais le vent était encore très fort. J'ai oublié de vous préciser que pendant le passage d'Edith, les appareils de mesure servant à mesurer la vitesse du vent sont restés bloqués à 100 nœuds pendant plus de deux heures (ils n'étaient pas prévus pour indiquer plus), la mer plutôt mauvaise et il pleuvait. On pouvait quand même sortir mais avec un casque, because les branches qui risquent de vous tomber sur la figure.
Le spectacle qui s'offrait à nos yeux avait un aspect fantomatique : d'énormes arbres abattus, des maisons sans toit plus ou moins détruites; les "cases à ravets" (= sorte de bidonvilles) rasées, de l'eau partout.
Les routes étaient coupées, les canalisations d'eau rompues, plus d'électricité ni de téléphone. Certaines familles de la base se sont retrouvées sans logis. Le patron transfiliste a retrouvé des noix de coco dans sa salle à manger alors qu'il n'y a pas de cocotiers à 200 mètres à la ronde. Sur notre plage, on a trouvé une vedette à moteur à moitié détruite et deux cochons morts.

La nuit du cyclone, une petite fille est née dans une famille de civils qui travaillent pour la Marine. Elle a été baptisée "Edith" en souvenir de cette nuit mémorable. Dès les premières heures de l'ouragan , les antennes de la station d'émission du Lamentin ont été fauchées. Ensuite, c'est la station radio proprement dite qui a été gravement endommagée. Les émetteurs se sont retrouvés exposés directement aux intempéries. 50 000 000 francs de dégâts ! En attendant sa remise en service, la station Marine a été la seule de toute la Martinique à être en liaison avec la métropole. On trafiquait avec les émetteurs de secours installés au PC radio proprement dit. Normalement, on travaille en shift (par téléimprimeurs) mais cette liaison de secours était en ti-ti-ta-ta (morse) !

Toutes les premières nouvelles que vous avez vues sur la Martinique ont été transmises par les quatre radios de la Marine. On travaillait pratiquement 24 H sur 24. Tout le monde nous envoyait des messages à transmettre vers la France : la Préfecture, l'armée, la gendarmerie, Air France, des sociétés commerciales, etc. etc.
Les messages du préfet en particulier étaient très longs, de vrais romans. J'ai lu l' A.F.P. du lendemain : c'était exactement le baratin du préfet.
Edith est passée, Flora nous a frôlés, attendons le suivant ...

etc. etc.

Merci pour ce récit Max en 1968 et 69 nous avons eu la chance d'échapper au cyclone. Je n'ai même pas souvenir d'un gros coup de vent.

Vous l'avez tous echappé belle, c'est que les cyclones là-bas ce n'est pas de la tarte !
Vous sortiez en civil vous avez eu de la chance nous, nous etions obligés de sortir en tenue

J'ai vu dernièrement sur les infos outre-mer le carnaval des Antilles (là ça doit etre Pointe à Pitre),ils ont fait d'immenses progres par rapport à celui de 1973, maintenant point de vue costumes ils se rapprochent plus de celui de RIO

"Vous sortiez en civil, vous avez eu de la chance"
Non, loulou, en 1962-1964, de matelot à QM1, l'uniforme était obligatoire pour sortir.
Et pour découcher, il fallait une "autorisation de découcher" (avec une adresse précise) ou être marié.

Photo Max Péron
1963 Mon premier carnaval à Fort-de-France.
Pas de chance, place de la Savane, je suis tombé nez-à-nez avec le bidel et son épouse.
Le lendemain, le second-maître Valentin - le bidel - me mettait sur la peau de bouc pour être sorti en "tenue bourgeoise".
J'ai dû avoir deux ou trois tours de consigne.

Le garage du fort Saint-Louis après le passage du cyclone Edith le 25 septembre 1963
Edith fut un des deux plus violent ouragan qu'ait connu la Martinique au cours des 100 dernières années.
Il y eut dix morts.
Lorsque la station d'émission PTT du Lamentin fut enfin réparée et que les liaisons radio avec la France redevinrent normales, le Service TER FDF reçut une lettre de félicitations de Paris (voir mon msg précédent).

Max

En 68-69 avions nous le droit de sortir du Fort St Louis en civil ?

J'ai des photos qui me font penser que oui,

Spoiler:

Vaval en Martinique, c'est un peu comme le Tiurai à Tahiti.
Je crois même me souvenir que fonctionnaires et militaires bénéficient à cette occasion d'un ou deux jours de congés supplémentaires.
Premier jour, carnaval "normal"
Deuxième jour "noir et blanc", tout le monde doit se déguiser en utilisant uniquement ces deux couleurs.
Troisième jour, les hommes doivent se déguiser en femmes !
Il y a aussi un jour "diables rouges".
Chaque commune, chaque quartier, chaque association se fait un point d'honneur d'avoir son groupe de danse. Dans le défilé, chaque groupe est précédé de son camion sono, souvent avec musiciens. En ce mois de février 1985 à Fort de France, le méga tube à la mode lors de ce carnaval, c'était "Zouk la sé sèl médikaman nou ni", le zouk, c'est le seul médicament dont nous avons besoin.
C'est ainsi que nous découvrîmes le groupe Kassav qui allait devenir célèbre en France quelques mois plus tard.
Plein les yeux et plein les oreilles !
Ambiance super chaude. Tous les danseurs et danseuses, évidemment costumés, défilent derrière leur camion sono ou leur camion orchestre et sont tous littéralement "habités" par la musique.

Photo Max Péron
Pour faire la police, pas de policiers mais des grands gaillards parfois presque nus barbouillés d'épaisse graisse noire de la tête aux pieds. Quand ils s'approchent de vous, tout le monde recule immédiatement. C'est cent fois plus dissuasif que le sifflet.

Photo Max Péron
Il est chargé de faire la police en écartant la foule lorsqu'un groupe arrive (camion orchestre suivi de danseurs et/ou danseuses). Certains étaient simplement en slip et recouverts de graisse de la tête aux pieds.

Photo Max Péron
1985 Une famille martiniquaise durant le carnaval de Fort de France

Photo Max Péron
la journée "noir et blanc" à Fort de France en 1985

Max
Pour ce qui concerne la journée noir et blanc je confirme que c'est uniquement le mercredi gras, c'est jour de deuil, c'est le jour, dans la soirée où l'on brule Vaval.

De mémoire en 68-69 c'était "bon enfant" il n'y avait pas ce genre de "gorille" pour assurer le service d'ordre. Il me semble qu'il n'y avait pas de concours, de concurrence entre quartier de Fort de France.

J'ajouterai des photos lorsque je serai sur l'ordi.

Jacques l'A, je ne sais pas si en 73 il y avait un concours entre groupe mais il y avait une election de miss carnaval, voici celle de l'année 1973.

msg 422 Effectivement, Jacques, le dernier jour, à la nuit tombée, on va brûler Vaval sur la plage de Fort de France au milieu d'une foule en liesse.

Photos Max Péron
En fait, il s'agit de DEUX photos qu'un ami d'ACB a réussi à "coller" ensemble. Merci !
C'est à cet endroit, sur la plage au pied du fort Saint-Louis, que Vaval était brûlé.
PS. j'ai fait ces deux photos le 14 juillet 1984.

Loulou, regarde la dernière photo de mon post 420, c'est la Reine du carnaval en 68 ou 69.

Max je n'ai pas de photo de la "crémation" de Vaval, je pense que nous devions rentrer à bord avant.