LOULOU cherche, on demande à voir.

Escale à New York avec le Dupérré en 1974 ou 75
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Que ce soit pour notre arrivée à Norfolk ou à New London, je n'ai pas souvenir que le groupe Rhône/Junon/Daphné ait eu l'honneur d'être accueilli avec un bateau-pompe. Pourtant, comme je l'ai déjà dit, c'était la première fois depuis la seconde guerre mondiale que des sous-marins français séjournaient aux Etats-Unis. Ce genre d'accueil était peut-être spécifique à la ville de New-York.

msg 24 L' USS ORION, notre navire-hôte durant notre séjour à Norfolk en Virginie.

L' ORION était donc le navire chargé du bon déroulement de notre séjour, de nous chaperonner, nous conseiller pour les sorties, les achats, etc. L' ORION était amarré au même quai que le RHONE. Ce bâtiment effectuait les mêmes missions que son homologue français : ravitailleur et navire atelier pour les sous-marins. La seule différence, c'est qu'il était beaucoup mais vraiment beaucoup plus gros.
Il y eut de nombreuses invitations et échanges de personnels entre les deux bords. Je visitais l' ORION. Les dortoirs équipage étaient immenses. Aucun cloisonnement interne pour créer un minimum d'intimité, aucune décoration, aucune personnalisation, bannettes sur quatre étages. Nos conditions de vie étaient plus "agréables" ... ou moins dures, c'est selon. Quant à la nourriture, n'en parlons pas ! Eux, c'était plutôt le genre Mc Do tous les jours. Chez nous, les cuisiniers faisaient de la cuisine traditionnelle avec menu différent chaque jour.
Entre l' US Navy et la Royale, le choix est vite fait : vive la Royale !
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New York 1965
Visite de la New York World's Fair 1964-1965, une sorte d'exposition universelle.
Trois officiers mariniers du groupe Rhône/Junon/Daphné au stand des USA.

Quelques précisions pour Francis ... Le Duperré était le bâtiment de guerre français invité par l'us navy pour les cérémonies de commémoration du bicentenaire des états unis en 1976
les escales américaines ont été les suivantes
Philadelphie (Pennsylvanie) du 28/06 au 1/07 - New York (état de New York) du 3/07 au 6/07
Newport (Rhodes Island) du 7/07 au 12/07 - Buffalo (état de New York) du 19/07 au 21/07
Détroit (Michigan) du 22/07 au 27/07
le Duperré était comme tous les autres navires , au mouillage sur Hudson river dans le sud de Manhattan , paré à rendre les honneurs au président US lors de son passage à proximité pendant la revue navale
voir autant de navires de guerre rassemblés ( environ 80 ) est assez impressionnant
je pense que tu seras d'accord avec moi Francis , ce fût une super virée , avec les escales canadiennes en plus
Montréal le 17/07 et du 29/07 au 30/07 - Halifax du 2/08 au 4/08
ensuite le Duperré qui était affecté à Toulon a rejoint son nouveau port d'attache c'est à dire Brest pour prendre la fonction de bâtiment amiral de l'escadre de l'atlantique

Non pas du tout c’était avant Montréal etc

Merci Francis pour le recalage dans le temps , donc la photo (message 27 ) est antérieure au 5/08/74 qui est la date de mon embarquement sur le Duperré

Beaux souvenirs des anciens du Dup' dont j'étais en 1970 !!

1965 Séjour de près d'un mois du groupe Rhône / Junon / Daphné aux USA

La ville de Norfolk est située à l'entrée de la Chesapeake Bay, haut lieu de l'histoire des Etats-Unis. Beaucoup de Français l'ignorent mais ici, le 5 septembre 1781, l'amiral De Grasse a remporté une très importante bataille navale sur les Anglais. Ensuite, il a assuré le blocus de la côte, contribuant ainsi à la capitulation du général anglais Cornwallis, vaincu à Yorktown par l'armée franco-américaine commandée par Washington. C'est cette victoire décisive qui a permis aux Etats-Unis d'accéder à l'indépendance.

Une délégation de marins français du groupe Rhône/Junon/Daphné fut invitée à Williamsburg. J'avais l'honneur d'en faire partie. A une vingtaine de kilomètres de Yorktown, Williamsburg est une petite ville dont toutes les maisons, édifices publics ou échoppes d'artisans ont été conservés (ou restaurés) tels qu'ils étaient au XVIIIème siècle. Ce n'est pas tout : les gens sont tous habillés en costumes d'époque. Dans la rue principale, nous assistions à des reconstitutions historiques : défilé militaire ou relève de la garde. Je ne sais pas si les vieux fusils étaient vraiment d'époque mais ils fonctionnaient parfaitement. Bruit et fumée garantis. Dans nos tenues de Popeye de la French Navy, nous avions presque autant de succès que les militaires du XVIIIème siècle. Manifestement, les Américains appréciaient beaucoup de voir des marins français en uniforme en ces lieux historiques. Et nous le faisaient savoir.
Il y a des jours comme ça où l'on est fier d'être Français et de porter l'uniforme.
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En mai/juin/juillet/août 1964, j'ai passé mes perms de CFC aux USA.
En l'espace de quelques jours, passer de la forêt vierge guyanaise à New York, ça fait tout drôle !
Là, je suis à Valley Forge, un autre lieu historique des Etats-Unis.
Il y avait un rassemblement de scouts, d'où la présence de toutes ces tentes.
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1965 Pendant notre séjour à Norfolk en Virginie, j'ai posté cette lettre à bord de l' USS ORION, notre navire-hôte.
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1965 Cette autre lettre, je l'ai postée à Groton dans le Connecticut lors de notre séjour à la base sous-marine de New London.
New London est une petite fort sympathique située à l'embouchure de la Tamise, pardon, de la Thames River, dans le Connecticut. Avec Groton situé de l'autre côté de la rivière, l'ensemble constitue tout à la fois un chantier naval et une base navale.
L'activité des chantiers navals de Groton est essentiellement consacrée à la construction de sous-marins. C'est à Groton en 1955 qu'a été construit le NAUTILUS, le tout premier sous-marin nucléaire qui, après avoir été admis au service actif, fut basé à New London.
D'autre part et bien que n'ayant aucun rapport avec les sous-marins, l' US Coast Guard Academy, l' Ecole Navale des garde-côtes américains, est implantée juste en face de la base navale.

Cette fois-ci, notre navire-hôte n'était pas un navire de surface mais un très gros sous-marin nucléaire dont j'ai oublié le nom. Sorry. Nous étions pourtant côte à côte, de part et d'autre du même quai. Dès le jour de notre arrivée, de nombreuses personnes nous attendaient à la sortie de la base sous-marine pour nous inviter chez elles. Cet accueil était vraiment très touchant.
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1965 Base sous-marine US de New London dans le Connecticut.
Photographié du Rhône, un sous-marin appareille. Peut-être pour faire des exercices en mer avec la Junon et la Daphné.
En effet, pendant que le Rhône était la reine des quais aux USA, il y eut de nombreux exercices entre sous-marins US et français.
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Par curiosité, un p'tit coup d'zoom sur la photo précédente.

Dans le Connecticut, en remontant de New York vers le Canada via Boston, je suis passé devant une école ou un centre de recherche (je ne me souviens plus exactement) de la Navy. Bâti entre la route et le bord de mer, le bâtiment était la copie conforme des œuvres mortes d'un navire, avec mat, radar et antennes, c'était à s'y méprendre on aurait pu croire qu'ils avaient enterré une coque en fin de vie. Pour quelle raison de cette copie ? je ne sais.

Le sous-marin du message 33 de Max Péron est le SSN Triton détenteur de plusieurs records
dont celui du premier tour du monde en plongée.

En ce qui concerne le message 23 du même Max, le sous-marin remorqué (E 589) est le
SSN Scorpion qui disparaîtra en mer en mai 1968.
Année particulièrement sombre pour la sous-marinade mondiale qui comptera 4 disparitions
dont la Minerve.

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Le sous-marin d'attaque américain "E 589"

Michel, je serais très curieux de voir une photo de ce bâtiment pour le moins original.

goblin, un grand Merci pour toutes ces précisions extrêmement intéressantes.
A l'époque, en France, le nom du sous-marin apparaissait sur le kiosque.

Pour les sous-marins US, je me posais ces questions :
ont-ils seulement un nom (ils en avaient tellement !) ?
s'ils ont un nom, ce nom apparait-il quelque part sur le kiosque ou sur la coque ?
En zoomant sur la photo prise à Norfolk, j'ai pu lire le nom du sous-marin, très discret :
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Sur la coque, presque au niveau du pont et en tout petit, on peut lire SCORPION.

Au PX de la BSM de New London, j'ai acheté deux blocs de papier à lettre avec deux emblèmes différents.
Voici l'un d'eux :
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Emblème de la BSM de New London sur un bloc de papier à lettre. Je m'en suis servi mais je l'ai toujours.

Post /27/29 Francis effectivement 76 ( d’accord avec Jean-Yves )
1 copain était à Bord ( j’ai pris la suite début 77 Brest / secrétaire bureau machine )

Michel, je serais très curieux de voir une photo de ce bâtiment pour le moins original.

Je n'en possède pas. C'était au cours d'un voyage en groupe et pas d'arrêt prévu sur le secteur. De plus je doute que quelqu'un dans le bus, hormis moi, ait été intéressé par ce bâtiment. Ses activités ne devait pas être secrètes car il y avait dessus un grand panneau indiquant ces dernières.

Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, deux sous-marins français séjournent aux Etats-Unis, accompagnés par le BSL Rhône.

Durant notre séjour de presque un mois aux Etats-Unis, le Rhône ne quitta jamais le quai.
Sauf évidemment pour aller de Norfolk à New London.
Pour nous, deux jours sur trois, c'était la fête.
Et le troisième jour ?
Service.
Côté solde, c'était Byzance.
La solde était carrément doublée.
Pas besoin d'aller à la banque.
A bord, avec le patron fourrier, nous pouvions retirer en espèces tous les dollars dont nous avions besoin, à condition bien sûr de ne pas dépasser le montant de notre solde.
Et tout ceci au taux de change officiel, sans que le bord ne prenne le moindre centime de bénéfice.
Dans le secteur civil, aucune banque ne fait ça.
N'empêche, compte tenu du niveau de vie américain, les dollars filaient très vite.

Pendant que nous faisions du bronzing à Virginia Beach ou du shoping à Norfolk, la Junon et la Daphné naviguaient.
Pas tous les jours mais très souvent.
Un des buts de la mission Phoenix était en effet de tester et de comparer nos tout nouveaux sous-marins par rapport à leurs homologues américains.
Un officier américain était présent à bord de chaque sous-marin français et réciproquement.

Nos deux sous-marins confirmèrent leurs excellentes performances, en particulier dans les domaines du silence de fonctionnement - très important pour ne pas être détecté - et de la profondeur atteinte.
Un peu sceptiques au départ, les Américains furent finalement impressionnés et leurs commentaires très élogieux à l'égard de nos matériels et de nos sous-mariniers.
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1965 Le Rhône, la Junon et la Daphné à la base sous-marine de New London (Connecticut).
A noter que les deux sous-marins US qui étaient de l'autre côté du quai ont appareillé.
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Un p'tit coup d'zoom sur la Junon et la Daphné à la BSM de New London.
1965 2 sous-marins français aux States, ça fait très très longtemps que cela n'était pas arrivé.
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Certains d'entre vous ont connu la Tour Davis à la BSM de Lorient Kéroman.
Héritage des sous-mariniers allemands, elle permettait de s'entrainer à l'évacuation d'un sous-marin en détresse.
Voici son équivalent à la BSM de New London, le "Submarine Escape Training Tank", "the only such diving tower in the United States".
41 mètres de hauteur.
Et la tour Davis à la BSM Lorient, elle mesurait combien ?

Comment ca marche ? elle est emplie d'eau ?

Affirmatif, Michel, les deux tours (BSM Lorient et BSM New London) étaient remplies d'eau.
Toutes les deux servaient à la formation et à l'entraînement des équipages à l'évacuation d'un sous-marin en détresse.
De 1945 à 1995, celle de Lorient était unique en France.
En 1965, celle de New London était unique aux Etats-Unis.

Déjà depuis quelques temps, à la télévision, il y a eu un reportage sur une de ses tours.

Seul blanc

(1965) A New London, je faisais la connaissance et sympathisais avec un marin américain, un grand noir originaire du quartier de Harlem à New York. Il m'invita à venir passer une journée chez lui dans son fief de Harlem, ghetto noir où les blancs en général et les touristes en particulier ne sont pas les bienvenus, tout au moins dans certaines zones. Evidemment, j'acceptais avec grand plaisir. Il me présenta à tous ses copains. Son quartier général se tenait dans un bar plus ou moins louche dans une petite rue qui ressemblait davantage à un coupe-gorge qu'à la 5ème Avenue.

Pas un blanc à l'horizon. Sauf moi. Je fus très très bien accueilli. Tous voulaient absolument m'offrir une bière et trinquer avec moi. Touché par cet accueil très chaleureux dans un quartier aussi défavorisé et ayant une aussi mauvaise réputation, je me sentais obligé d'en accepter plus que de raison. Malgré un bonne gueule de bois, j'étais ravi de cette journée. Voilà le genre d'expérience unique qu'un touriste en voyage organisé ne connaitra jamais.
Quelque part dans mes archives doit se trouver la carte de visite de ce bar de Harlem. D'autre part, le marin américain m'avait offert un authentique bachi de Popeye de l' US Navy. Je ne le retrouve plus.

Entre 1964 et 1965, j'ai passé près de cinq mois aux Etats-Unis. Par ailleurs, pendant le long séjour du Rhône en Virginie et dans le Connecticut, exceptionnellement, j'ai demandé une permission de quelques jours pour aller voir ma sœur et mon beau-frère en Pennsylvanie près de Philadelphie. Cette demande de permission a été acceptée.

64 ou 65 ? J'ai été voir un concert des Beatles à New York mais je ne me souviens plus de la date. C'était dans un stade et ils sont arrivés en hélicoptère. Cris hystériques des fans, surtout des filles. J'étais au milieu de ces midinettes en folie qui me hurlaient dans les oreilles et cela m'a davantage marqué que la prestation de John Lennon, Paul Mc Cartney, Ringo Starr et Georges Harrison. N'ayant plus beaucoup de dollars en poche, j'achetais deux petites poupées très réalistes des Beatles (au lieu de quatre). Aujourd'hui, ces quatre poupées d'époque sont certainement très recherchées par les collectionneurs.
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Les deux figurines que j'ai achetées lors d'un concert des Beatles à New York en 1964 ou 1965.
Photo faite aujourd'hui.
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Gros plan sur John Lennon
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certificat d'authenticité de ces figurines, officiellement approuvées par les Beatles.

Suppression ici du doublon de mon 1er post en 2012 (déjà 10 ans ) du coup je mets une page de mon album [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

En février 1967, j'ai passé la semaine du mardi-gras à la Nouvelle-Orléans lors de l'escale de la Jeanne d'Arc. Semaine de fête ininterrompue, mélangés à une foule venue de tous les coins des USA et de découverte du jazz dans de vieilles granges assis par terre écoutant de vieux noirs habités par la musique. En février 1968, c'est l'escale de San Francisco après l'abordage avec un cargo Norvégien dans le brouillard. Souvenir du passage sous le Golden Gate Bridge, de la découverte d'une ville magnifique mais très particulière. Premier contact avec la communauté hippie très nombreuse à l'époque qui voulait absolument nous faire goûter au haschich. Également de nombreuses invitations dans les familles qui voulaient absolument avoir leur petit marin français. Enfin, lors de la même campagne, ce fût l'escale de New-York en avril 1968 en compagnie du Victor Schoelcher et du Commandant Bourdais, arrivée sous les jets des bateaux pompes puis amarrage à la place du France pratiquement en centre-ville. Là encore nombreuses corvées de réceptions (ce qui n'est pas forcément désagréable) et invitations personnelles. Comme je parle anglais, je suis très sollicité car à l'époque il y a très peu de matelots qui maitrise cette langue mais c'est bien pratique pour draguer d'abord pour moi-même ensuite pour mes camarades lorsque j'ai fait mon choix. Que de bons souvenirs des USA

USA Miami Houston ER Le Normand 77 SargassesV

Suite de mon msg 331 du sujet Port de Saint-Nazaire

Un marin nazairien à Methacton High School

Après deux ans de campagne aux Antilles-Guyane en 1962-1964, j'ai passé la quasi totalité de mes congés de fin de campagne (quatre mois) chez ma sœur et mon beau-frère aux USA près de Philadelphie.
A l'époque, un militaire français ne pouvait pas passer plus d'un mois de perm à l'étranger. J'ai eu droit à une autorisation spéciale signée par un contre-amiral.
Aux mois de mai et juin 1964, l'année scolaire n'était pas encore terminée. A plusieurs reprises, j'accompagnai Roy (mon beau-frère) au lycée de Methacton High School.
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Photo Max Péron
Parmi les élèves qui ont étudié dans ce lycée avec ma sœur et/ou mon beau-frère comme professeurs :
le PDG d'une compagnie aérienne américaine très connue,
une haute fonctionnaire du ministère du Trésor, ancienne proche collaboratrice du ministre de la Défense US,
Jennifer Holm, "Jenni" pour ma sœur et mon beau-frère, auteure de livres à succès pour la jeunesse.

Spoiler:

Salut Max
tout ça c'est bien , une classe avec de jolies filles...
mais as tu bien suivi le cours sur la résolution des équations

vikor, d'accord, je ne suis pas maistrancier mais quand j'ai quitté le lycée Aristide Briand de Saint-Nazaire à l'âge de 18 ans pour m'engager dans la Marine (par vocation), je savais quand même résoudre une équation du second degré.
Côté élèves - je parle des filles, évidemment - c'est comme en France, les plus "âgées", celles de terminale, avaient 18 ans et moi, j'en avais 21.
Bien qu'il ne se soit rien passé entre nous, l'une de ces teenagers de Methacton High School m'a écrit régulièrement pendant environ deux ans.

Durant ce printemps-été 1964, une prof de Methacton est tombée amoureuse de moi. Hé oui ! Elle voulait que je quitte la Marine pour venir m'installer chez elle. Tout ça, c'est bien joli mais j'avais signé pour cinq ans. Ma sœur voyait ça d'un très mauvais œil, d'autant plus que sa collègue de Methacton avait quelques années de plus que moi. Elle avait comme l'impression qu'il y avait détournement de mineur. Pourtant, j'avais 21 ans, l'âge de la majorité, aussi bien en France qu'aux Etats-Unis.
Dans les mois qui ont suivi, "ma" prof américaine préférée a traversé l'Atlantique pour venir me voir alors que j'étais en perm à Saint-Nazaire. J'ai donc été obligé de la présenter à mes parents. Comme si ... Après, elle est rentrée aux USA et moi, j'ai continué ma carrière dans la Marine. Fin de l'histoire.
Elle devait bien aimer les Français : plus tard, elle a épousé un journaliste français, correspondant aux USA d'un grand quotidien français.

Pendant ces congés de fin de campagne (CFC) aux USA, j'ai découvert des traditions typiquement américaines et totalement inconnues en France.
Entre autres et en particulier :
le Flag Day,
le grand bal de fin des études secondaires dans les High Schools
et les cinémas drive-In.

Le Flag Day
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Photo Max Péron
14 juin 1964 à Norristown près de Philadelphie en Pennsylvanie
Le plus jeune de mes deux neveux s'apprête à mettre le drapeau américain devant la maison familiale. Il en est très fier.
Le Flag Day, c'est la commémoration de l'adoption officielle du drapeau des Etats-Unis le 14 juin 1777.
Ce n'est pas un jour férié fédéral. La Pennsylvanie est le seul état qui a décidé d'en faire un jour férié d'Etat.

Plus tard, mon neveu a fait comme "Uncle Max", il a fait une carrière militaire, non pas dans la Navy mais dans l' US Army.
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XX années après le Flag Day du 14 juin 1964, mon neveu quelque part en Afghanistan.
Panneau "This is a Hat and Salute Area" :
je suppose que cela signifie que dans cette zone, le port du béret ou de la casquette est obligatoire ainsi que le salut aux supérieurs.

Le grand bal marquant la fin des études secondaires après l'obtention du bac
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Juin 1964
Ma sœur est encore à la maison mais elle est fin prête pour se rendre au grand bal de Methacton High School marquant la fin des études secondaires pour les élèves de terminale.
Sur cette photo prise par mon beau-frère, lui aussi prof à Methacton, je lui trouve un petit air de ressemblance avec Jackie Kennedy.
Et moi ? Ne faisant pas partie ni des élèves, ni des profs, je ne suis pas invité. Je vais donc rester à la maison pour garder mes deux neveux. A la télé, on va regarder "Outer limits", dessins animés de science-fiction, ou le "Ed Sullivan Show", très célèbre émission de variétés.

Comme d'hab Max je lis tes posts tous emprunts les uns comme les autres de tes supers souvenirs. Bien que les photos qui suivent ne soient pas tirées de mon escale à New York je voulais savoir si tu avais déjà assisté au rituel du pliage de la bannière étoilée. Les photos qui suivent ne sont pas animées mais la vidéo qui suit nous donne les paroles en français de l'hymne américain [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]