C'est bien la première fois que je vois les paroles de l'hymne américain ... en français ! Merci Joël.
Pour ce qui est du pliage du drapeau américain, peut-être, sans doute en ai-je été témoin mais je n'en ai aucun souvenir.
Par contre, cette scène, au cinéma, on l'a tous vue XX fois.

A propos du drapeau US et pour en revenir à mon précédent message :
parmi ce qui m'a surpris à Methacton High School en 1964, c'est la présence du drapeau américain dans toutes les classes.
Inimaginable en France.
Quand ma sœur a été naturalisée citoyenne américaine, au cours d'une cérémonie officielle, elle a reçu un drapeau américain en soie.

USA 1964
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Photo Max Péron
Avec ma sœur devant The White House à Washington
Où je fus le plus heureux à Washington, c'est ... au musée de l'aviation, au milieu de tous ces avions mythiques de la seconde guerre mondiale. Depuis l'adolescence, j'avais toujours été très branché sur les voitures et les avions.
.../... Je m'installais dans le cockpit d'un authentique Mustang de la seconde guerre mondiale. Avec Le Corsair, le Mustang était pour moi de plus beau des chasseurs.
PS. j'ai fait des photos mais je ne les ai pas numérisées.

Al Martino était un célèbre chanteur italo-américain. Il a joué dans le film Le Parrain et il a dîné en tête-à-tête avec Marylin Monroe quand elle tournait pour le film Niagara. C'est le cousin de mon beau-frère Roy. J'ai fait connaissance avec la mère d'Al Martino mais le fiston n'était pas là.

Spoiler:

USA 1965
Pompon rouge et 2 CV : succès garanti
Le vaguo en titre ne parlant pas anglais, le LV Brun, officier en second du Rhône, m'avait demandé de le remplacer pendant toute la durée de la croisière Phoenix. Deux voitures étaient embarquées dans les soutes du navire, une berline Peugeot pour le commandant et une Citroën 2CV. Etonnant cette 2CV à bord d'un bâtiment de la Royale. Elle servait pour les diverses servitudes du bord, pour le vaguo et aussi, je crois, pour le carré officiers.
Dès l'arrivée en escale, la 2CV, c'était pour moi. Avec chauffeur SVP because je n'avais pas encore mon permis de conduire militaire. J'étais évidemment en tenue de sortie. Aux USA, si vous saviez le succès que j'ai eu avec "ma" 2CV ! Incroyable. En civil avec une Ferrari, personne ne m'aurait regardé. Par contre, en petit marin frenchy avec pompon rouge et 2CV, succès garanti.

USA 1983
Le Commandant Bourdais en escale à Philadelphie ?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Photo Max Péron
Ce jeune mousse porte bien un t-shirt du Commandant Bourdais mais il me semble quand même un peu trop jeunot pour être embarqué sur mon AE préféré.
En fait, il s'agit de mon fils aîné qui, à l'époque, avait 14 ans 1/2.
A propos de Philadelphie, flashback sur le Flag Day :
C'est Betsy Ross qui a cousu le premier drapeau des Etats-Unis à Philadelphie en Pennsylvanie. Nous avons visité sa maison, la Betsy Ross House.
Autre photo souvenir obligatoire devant l' Independance Hall où fut signée le 4 juillet 1776 la déclaration d'indépendance des Etats-Unis. Mes deux fistons furent très fiers de pouvoir toucher la célébrissime Liberty Bell qui annonça son indépendance au peuple américain. Cette "cloche de la Liberté", on la voit sur des anciennes pièces d'un demi-dollar.

Il y a quelques jours, on a beaucoup parlé de Baltimore :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Photo Max Péron
USA 1983 / mes deux fistons à Baltimore
Dommage, on ne voit pas le fameux pont dont on a tant parlé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
A Baltimore dans le Maryland, c'est l'immense et merveilleux National Aquarium qui nous impressionna le plus.
.../... C'est également à Baltimore que l'on peut voir l' USS Constellation, ancien trois mâts de l' US Navy retiré du service et transformé en musée flottant.
USS Constellation : navire amiral de l' US Navy en Afrique de 1859 à 1861. Il participa à l'arrêt du commerce des esclaves en arrêtant trois navires à esclaves et en libérant ceux-ci.
Le Constellation eut entre autres pour mission de faire une sorte d'embargo sur les navires des confédérés se dirigeant vers l'Afrique.
Au XXème siècle, l' USS Constellartion fut utilisé comme navire-école de l'académie navale d'Annapolis (que j'ai survolée avec l'avion de Joe, un autre cousin de mon beau-frère).
Source : wikiki
J'ai visité l' USS Constellation, j'ai fait des photos ... mais aucune n'est numérisée. Sorry.

Toujours dans le même secteur de Baltimore, nous avons également visité l' USS Torsk, un sous-marin de la seconde guerre mondiale transformé en musée, un peu comme l' Espadon dans l'ancienne base sous-marine de Saint-Nazaire (que j'ai visité).
Pendant la guerre du Pacifique, le 14 août 1945, l' USS Torsk (SS 423) a torpillé le navire japonais Kaibokan. Ce fut le dernier bâtiment japonais coulé par l' US Navy avant la capitulation du Japon.
Comme quoi, on peut faire du tourisme, passer un très bon moment ... et s'instruire en même temps.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Photo Max Péron
USA 1983
Ma pomme, à droite, avec Joe, un autre cousin de mon beau-frère. Ce Turbo Mooney, c'est son avion personnel.
Juste après cette photo, nous allons décoller. Je suis assis à ses côtés, à la place du copilote. Tout là-haut, Joe lâche le manche à balais et me dit :
Max, tu prends les commandes !
????
Mais je n'ai jamais piloté un avion !
No problem, je vais t'expliquer.
Avec les conseils de Joe et sous sa surveillance, je me risquais avec d'infinies précautions à essayer les principales commandes : virage à droite, virage à gauche, descente, remontée. Pour le looping, on va peut-être attendre la prochaine leçon. Le Pied !! Ce jour-là, il faisait beau, la visibilité était excellente et nous fîmes une super balade, survolant tour à tour la Chesapeake Bay, Annapolis et son Académie Navale de l' US Navy et j'en passe.
Mine de rien, nous avons survolé cinq états : la Pennsylvanie, le New Jersey, le Delaware, la Virginie et le Maryland.
Joe me laissa piloter son avion durant tout le vol, ne reprenant les commandes que pour la phase finale d'atterrissage.
Une belle journée.

USA 1964
Quatre mois de congés de fin de campagne aux USA

Petit à petit, je découvrais l'american way of life. Quelques semaines plus tôt, j'étais au milieu d'Amérindiens presque nus dans la forêt amazonienne, près d'un fleuve ou d'un marécage grouillant de piranhas ou de crocodiles. Et maintenant, je m'émerveillais devant King of Prussia, gigantesque shopping center à l'américaine. En France, je n'avais encore jamais rien vu de tel. A la maison, avec mes deux neveux, je regardais Outer Limits à la télévision, un dessin animé de science-fiction. Le soir, nous regardions tous Hootnany ou le Ed Sillivan Show, célèbres émissions de variétés américaines ainsi que Candid Camera (la caméra invisible, repris XX années plus tard en France).

.../... Dans une petite ville de Pennsylvanie, je découvris non sans étonnement l'existence des Quakers. Quakers ou Amish ? Soudain, j'ai un doute. Cette communauté religieuse vivait en cercle fermé. Depuis la fin du 17ème siècle, leur habillement et leur mode de vie n'avaient quasiment pas changé. En cette année 1964, ils refusaient toujours la voiture. Au fait, savez vous que le mot "Pennsylvanie" vient de William Penn, quaker anglais, fondateur de la ville de Philadelphie ?

Le rêve américain

Après ce long séjour aux USA aussi bien réussi, je tombais amoureux du pays et de ses habitant(e)s. L'idée de venir m'installer ici me trottait de plus en plus dans la tête. La langue ? J'avais quand même de bonnes bases scolaires. L'hébergement ? Ma sœur et mon beau-frère se proposaient gentiment de m'héberger, le temps de trouver du travail. Par ailleurs, la prof de Methacton High School qui était amoureuse de moi voulait que je vienne vivre avec elle. Le boulot ? Je ne sais pas mais il y avait mille et une choses à faire en Amérique dans ces années 60 pour quelqu'un de jeune et travailleur. Toute la famille de mon beau-frère était prête à m'aider pour trouver du travail.

Le hic, c'est que j'avais signé un engagement de cinq ans avec la French Navy. Il me restait donc encore un peu plus de deux ans à effectuer. A moins de déserter, il m'était quasiment impossible de partir avant l'échéance normalement prévue. Les seuls motifs de radiation étaient d'ordre disciplinaire, médical ou psychologique. Tuer quelqu'un, se couper un bras ou se faire passer pour fou ? Pas facile à mettre en application !
Morale : il faut toujours bien réfléchir avant de signer.
Comme le dit un vieux dicton marine : "T'as signé ? T'as qu'à morfler !"

Comme moi, suite à un séjour outre-mer, à l'étranger ou simplement en escale, d'autres Acébistes ont peut-être eu eux aussi un jour ou l'autre envie de quitter la Marine pour d'autres cieux ... sans que cela ne soit possible à ce moment précis de leur vie.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Etoile de shérif, pièce de monnaie ou médaille commémorative ?
Ce truc-machin-chose, je l'ai fait faire au Franklin Institute de Philadelphie le 20 juin 1964.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Cette petite Liberty Bell, indissociable de la ville de Philadelphie et de l'histoire des Etats-Unis, je l'ai achetée en 1964 et elle est aujourd'hui sur une étagère de ma cuisine.
Pour la photo, j'ai mis à côté une pièce d'un demi dollar de 1952 à l'effigie de cette fameuse "cloche de la Liberté".
A noter qu'elle est fêlée.

A l'occasion de l'escale du De Grasse à Long Beach en septembre 1971, le commandant avait rédigé une note expliquant dans le détail les formalités pour émigrer aux Etats Unis. Un des paragraphes expliquait entre autres que tout émigrant de sexe masculin devait effectuer deux années de service militaire dont un an au VietNam ! Je pense que ça a découragé les éventuels volontaires !

USA 1983

C'était ma quatrième ou cinquième visite à New York mais on ne s'en lasse pas. En passant devant les Twin Towers, tristement célèbres depuis un certain 11 septembre, je prenais une photo avec mon objectif standard de 50 mm : les deux tours étaient tellement hautes - 415 mètres, 110 étages - qu'il me fut impossible de les cadrer "de la tête aux pieds".
Par contre, pour la statue de la Liberté, no problem :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Photo Max Péron
La statue de la Liberté en juillet 1983
Les visiteurs au pied de la statue donnent un idée de ses dimensions hors normes.

En tant que militaire et marin, après les grands classiques touristiques, j'ai visité l' USS Intrepid, un porte-avions de la seconde guerre mondiale amarré sur l'île de Manhattan et transformé en musée de l'aéronautique navale américaine. Une excellente idée dont la France aurait dû s'inspirer avant d'envoyer à la casse l'Arromanches, le Clémenceau et le Foch.

Spoiler:

Toujours un plaisir de te suivre Max

J-M

bon , ben
lors d'une escale au US
j'ai été en prison
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

cette photo vikor

J-M

Salut Jean Marie
oui , cette photo reflète bien l'ambiance lors d'une escale
c’était le bon temps

Depuis mon adolescence, j'ai toujours été branché sur les voitures et les avions.
Message annulé. Sorry (posté deux fois)

Depuis mon adolescence, j'ai toujours été branché sur les voitures et les avions.
Ayant séjourné plusieurs fois dans le pays de l'oncle Sam, pour mon plus grand plaisir, j'ai pu admirer de près les belles américaines.
Je parle des bagnoles, évidemment.
Cela dit, l'un n'empêche pas l'autre.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Photo Max Péron
En 1965, le Rhône a séjourné pendant près d'un mois aux USA, dans le Connecticut puis en Virginie.
A qui cette belle décapotable près de la coupée ?
Malheureusement pas à moi ...

Spoiler:

Bonjour à tous.
Pour faire suite au message ci-dessus de Max.
Lorsque son neveu était parachuté en décembre 1983 dans le cadre de l'opération Urgent Fury, nous étions en transit CAYENNE/FORT DE FRANCE avec le patrouilleur GUYANE, accompagné du CANOPUS.
J'étais de quart de 00H00 à 04H00 et nous nous trouvions par le travers des Grenadines lorsque j'ai aperçu sur le scoop radar un écho qui se dirigeait sur nous à grande vitesse. Cet écho a fait le tour du convoi ( CANOPUS/GUYANE ) à distance respectable toujours à grande vitesse et à repris sa route vers les Grenadines.
Nous n'avons pas pu identifier cet écho, pas plus que sur le Canopus qui a également observé cet écho.
Par contre, le lendemain matin nous avions été informé par radio de l'opération Urgent Fury.
La Marine US avait certainement détecté ces échos en transit et voulait s'assurer de leurs identités.
Le Canopus et la Guyane n'étaient pas dotés de matériels de détections pouvant identifier un tel écho.

msg de Patrick : étonnant que les Américains n'aient pas prévenu COMAR Fort-de-France avant le déclenchement de l'opération Urgent Fury. Sans doute craignaient-t-ils qu'il y ait des fuites.

USA 1965
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Photo BSL Rhône
1965 Arrivée du BSL Rhône à Norfolk en Virginie ... ou à New London dans le Connecticut ?
That is the question ...

Spoiler:

Comment dit-on "Ouf !" en anglais ?

D'après traducteur auto : phew !

Bonjour à tous.
Pour en revenir à l'opération URGENT FURY. Nous avions déduit le lendemain,lorsque nous avions été avisés de l'opération Américaine aux grenadines, que l'écho que j'avais observé sur le scoop radar devait être un bâtiment US sur coussins d'air.
Les pachas du Canopus et de la Guyane ont été reçus par le Comar dès notre arrivée à Fd F, mais aucun débrifing n'a été fait sur cette rencontre fortuite.
Mais je peux vous dire que tous les fantasmes ont parcouru les cerveaux des gens de quart sur les passerelles du CANOPUS et de la GUYANE sur cet écho radar naviguant à très grande vitesse jusqu'à la réception du message annonçant l'opération US.

Patrick, ça devait être un OFNI, objet flottant non identifié.
Blague à part, quand tu es de quart à la passerelle en pleine nuit et que tu vois "ça" sur ton écran radar, tu dois te poser tout un tas de questions !
J'ai donc passé mes vacances d'été 1983 aux USA. Le fils aîné de ma sœur était alors à Fort-Bragg en Caroline du Nord, siège de la 82nd Airborne. Il n'a pas pu venir at home en Pennsylvanie.
Après l'opération Urgent Fury sur l'île de Grenade, il a participé à d'autres opérations extérieures, entre autres en Irak et en Afghanistan.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
2004 en Afghanistan
Sur sa veste, l'insigne de la 82ème Airborne et ses galons de master sergeant.
Et, à l'intérieur de sa veste, un petit drapeau breton !!

Spoiler:

Moins de galons "Uncle Max" mais plus de boutons, (seulement 4 pour le neveu), quelque part l'honneur est sauf !

que de galons et de médailles
Merci Max pour tes photos

J-M

Pierre Gabard ,
compagnon de la Libération
et consul de France à Philadelphie de 1955 à 1967

Ma sœur est arrivée en Pennsylvanie près de Philadelphie en 1959. A la naissance de chacun de ses deux enfants, elle s'est rendue au consulat de France et, à chaque fois, c'est Pierre Gabard qui a signé son livret de famille français.
Quand elle a obtenue la double nationalité, c'est Pierre Gabard qui a signé sa carte nationale d'identité et son passeport français.
Par ailleurs, elle faisait partie de "L'alliance française" qui, en liaison avec le consulat, était chargée de promouvoir la langue et la culture françaises aux USA. A ce titre, elle a été plusieurs fois invitée au consulat de Philadelphie.
C'est pour ces différentes raisons qu'elle a rencontré à plusieurs reprises ce grand Monsieur qu'elle appréciait beaucoup.
Scoop !
On apprend tous les jours : mon neveu US, ancien master sergeant de la 82nd Airborne et ancien civil de la Défense au Pentagone à Washington, a aujourd'hui la double nationalité, américaine ET française. Il est en retraite depuis l'année dernière.

Aujourd'hui, j'avais l'intention de parler d'autre chose à propos du sujet Escale USA mais ma sœur vient de me téléphoner et elle m'a longuement parlé de Pierre Gabard. 
Même si l'on est un peu hors-sujet, j'ai pensé qu'on pouvait lui rendre un petit hommage via ACB.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Photo Musée de l' Ordre de la Libération
Pierre Gabard pendant la seconde guerre mondiale
Nommé consul de France à Philadelphie en 1955
Décédé à Philadelphie en 1967 dans l'exercice de ses fonctions.

USA 1965
Rencontre avec des étudiants américains, très intéressés par la France de De Gaulle

A Ocean Beach, station balnéaire proche de New London, je faisais connaissance avec un petit groupe d'étudiants américains (garçons et filles), manifestement tous issus de très bonnes familles de la High Society. Ils m'invitaient à terminer cette fin d'après-midi avec eux. Bien sûr, j'acceptais.  A ma grande surprise, l'un d'eux possédait un très gros cabin-cruiser. Merci papa ? Le soir venu, nous embarquions tous à bord de ce magnifique bateau. Cap sur Fishers Island, une île située à une trentaine de kilomètres de New London et qui fait bizarrement partie de l'Etat de New York, bien qu'étant située au large des côtes du Connecticut. Cette île était surnommée "l'île des milliardaires" et appartenait à la très célèbre famille Dupont de Nemours, une des plus grandes familles de "l'aristocratie" américaine. 

Mes tout nouveaux amis m'invitèrent au restaurant The Pequot Inn où nous passâmes une bonne partie de la soirée et même de la nuit ... à discuter de politique ! Tous ces étudiants et étudiantes étaient en effet très intrigués par les rapports entre de Gaulle et les Français d'une part et entre de Gaulle et les Américains d'autre part. Un peu du genre "je t'aime, mois non plus" dans les deux cas. Pour une fois qu'ils avaient un jeune Français sous la main, ils voulaient en profiter au maximum en me posant plein de questions. 
C'est le président Kennedy qui avait dit un jour que "la France était un pays impossible à gouverner". Il n'avait pas tort. Les Français ne sont effectivement jamais contents. Les étudiants américains ne comprenaient pas : les Français critiquaient constamment de Gaulle (manifs, grèves, etc.) mais à chaque élection législative ou municipale, ils votaient majoritairement ... à droite. Nous discutâmes longuement sur ces sujets hautement politiques mais sans jamais aucune critique ni aucune agressivité de la part des étudiants et étudiantes américain(e)s. 

A l'issue de cette passionnante soirée, le cabin-cruiser me ramenait full speed à New London, juste devant l'entrée de la base sous-marine. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette longue longue soirée très animée. Ces jeunes Américains étaient cultivés, bien éduqués, curieux d'apprendre et adoraient la France, même s'ils n'étaient pas toujours d'accord avec la politique extérieure du général de Gaulle. 
J'ai conservé en souvenir le menu du restaurant de Fishers Island, dédicacé par tous ces étudiants et étudiantes. Entre autres, la belle Nancy A. Adams - qui par ailleurs me donnait son adresse dans l'Etat du Vermont pour que je lui écrive ou aille la voir - m'écrivait  "It's so great to meet you !". 
Défense de rire
Il s'agit là d'un de mes meilleurs souvenirs de ce séjour de près d'un mois aux USA en 1965.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
USA 1965
Album de 20 cartes postales sur New London, la Mecque des sous-mariniers américains, et sur la station balnéaire d'Ocean Beach, toute proche. Groton, c'est le chantier naval où sont construits les sous-marins nucléaires américains. C'est également à Groton qu'est implantée l'Académie Navale des US Coast Guards. 
Le groupe Rhône/Junon/Daphné a séjourné à New London pendant deux semaines.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Entête d'un bloc de papier à lettre que j'ai acheté au PX de la base sous-marine de New London dans le Connecticut.
Je m'en suis servi pour écrire mon courrier. Je l'ai toujours.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les insignes des trois bâtiments qui ont participé à la croisière Phoenix en 1965.
C'était la première fois depuis la seconde guerre mondiale que des sous-marins français se rendaient aux USA.
L'USS Orion, c'était notre navire-hôte à Norfolk, un bâtiment de soutien logistique pour les sous-marins. Comme le Rhône.
Pendant la seconde guerre mondiale, de 1943 à 1945, l'USS Orion soutenait les sous-marins américains dans la zone sud-ouest du Pacifique.

Pour ma part,je n’ai fait que San Francisco avec le Doudart.a l’epoque on entendait « satisfaction «  des rolling stone dans tous les bars et boites de nuit.