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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
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Chouf un jour, chouf toujours !
ecofousec- QM 1
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Voilà...J'espère que ce résumé assez complet vous éclaireras sur des points peu connu de l'histoire des Commandos Marines...Et que vous aurez passé un bon moment en leurs compagnies.
Mousse, que le vent te pousse !
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Michel47- QM 1
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Dis donc, fils d'Henri, il remarche ton scanner !!! ou t'as arrêté de fumer pour t'en payer un ...........
Mise à part cette boutade, excellent article Eco
Mise à part cette boutade, excellent article Eco
ecofousec- QM 1
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Elle est bonne...celle là Michel !!!
Disons que mon cher pere m'a tout simplement fournit la matière...
Je l'aurai, je l'aurai un jour....
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Mousse, que le vent te pousse !
Chouf un jour, chouf toujours !
ecofousec- QM 1
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- Message n°88
Batailles Navales (Antique à nos jours)
Un peu d'histoire pour nous rappeler que depuis plus de 2000 ans, la Marine à contribuée à assoir le pouvoir de certains peuples, par la puissance qu'elle représentait alors : Tenir la mer, c'était tenir le Monde...
Cette mise en bouche, ne constitue qu'un amuse gueule, et j'espère que ce post sera rapidement complété.
A vos claviers !
Bataille de Salamine
(480)
Tactiques en présence
La flotte grecque, forte de trois cent soixante-dix-huit navires, avait pris position entre le rivage de l'Attique et l'île de Salamine, dans le détroit long de sept kilomètres, large de un ou deux, qui la sépare de la terre ferme. Le choix d'un semblable champ de bataille - conception due au génie de Thémistocle devait offrir le double avantage d'annuler la supériorité numérique des Perses et de donner aux Grecs, luttant à égalité de front, le moyen de combattre avec la plénitude de leurs moyens.
L'escadre perse qui comprenait au moins cinq cents navires, partit de Phalere et se déploya au nord. Le plan de Xerxès était d'exploiter sa grande supériorité d'effectifs et, manœuvrant par les ailes, d'envelopper la flotte grecque et de la détruire. Un corps de troupes d'élite, débarqué dans l'île de Psyttalie, sur les derrières des Grecs, devait massacrer les fuyards et achever la victoire.
Déroulement
Le matin du 29 septembre 480, les deux flottes se trouvent en présence : au Nord la flotte perse, où ont pris place à l'aile droite les Phéniciens, à l'aile gauche les Ioniens et les Cariens, au centre divers autres contingents de l'Empire ; au Sud, la flotte grecque, avec les Athéniens à l'aile gauche, les Eginètes et les Lacédémoniens à l'aile droite. Tout à coup, des navires grecs, le chant du péan s'élève " Allez, enfants des Grecs, délivrez la patrie. Délivrez les sanctuaires des dieux de vos pères et les tombeaux de vos aïeux. C'est la lutte suprême ".
Au départ, les Perses, un instant surpris, prennent l'offensive et se précipitent sur les Grecs pour les acculer au rivage de Salamine, et esquissent leur manœuvre d'enveloppement. Les navires grecs reculent lentement pour prendre du champ, puis bondissent en avant. Paralysés par l'étroitesse du détroit qui ,rend inutile leur nombre et gênés par la brise matinale qui s'élève, le front perse se disloque. A l'aile gauche, les Athéniens se jettent sur les Phéniciens et les enveloppent, à l'aile droite, les Lacédémoniens et les Eginètes, aux prises avec les Ioniens supérieurs en nombre, doivent d'abord, céder du terrain, mais les Athéniens vainqueurs accourent à leur aide et emportent la victoire.
Pour compléter la victoire, le soir, un corps de troupes, sous le commandement d'Aristide, passe dans l'île de Psyttalie et extermine jusqu'au dernier homme les forces que les Perses y avaient débarquées. La bataille coûtait quarante vaisseaux aux Grecs, deux cents aux Perses. L'amiral en chef de la flotte perse, Ariabigne, fils de Darius et frère de Xerxès, avait péri dans le combat. A valeur égale - car Phéniciens et Ioniens avaient bien combattu, c'est à l'excellence de leur plan stratégique et à la supériorité de leur manœuvre que les Grecs devaient leur victoire.
La bataille d'Actium
La république romaine dans la tourmente
1er novembre 82 avant JC : Sylla seul maître à Rome
60 avant JC : premier triumvirat
58 à 52 avant JC : la guerre des Gaules
11 janvier 49 : Jules César franchit le Rubicon
6 juin 48 : Pompée est vaincu à Pharsale
15 mars 44 : assassinat de Jules César
11 novembre 43 : deuxième triumvirat
23 octobre 42 : victoire de Marc Antoine à Philippes
2 septembre 31 : victoire d'Octavien à Actium
15 août 30 : suicide de Cléopâtre
16 janvier 27 : Octavien reçoit le titre d'Auguste
Le 2 septembre de l'an 31 avant Jésus-Christ, une grande bataille navale se déroule près d'Actium, sur la côte occidentale de la Grèce, non loin de Corfou.
Octavien (ou Octave), fils adoptif et petit-neveu de Jules César, bat Marc Antoine et Cléopâtre, les amants les plus célèbres de l'Antiquité, sinon de toute l'Histoire. C'est le point final à près d'un siècle de guerres civiles !
Le dernier combat
Marc Antoine, amoureux de la reine d'Égypte, avait rompu l'accord de Brindes qui le liait à son rival. Il avait répudié sa femme Octavie, soeur d'Octave, et préparé l'avènement d'un royaume oriental.
Octave ayant fait ouvrir un testament que Marc Antoine avait imprudemment laissé à Rome, les Romains furent scandalisés d'apprendre que pour lui, l'héritage de César devait revenir à Césarion, le fils adultérin de l'ancien dictateur et de Cléopâtre. Là-dessus, Octave presse le Sénat romain de déclarer la guerre à Cléopâtre VII. Il ne dit rien d'Antoine, qui est encore influent à Rome, mais il se porte avec sa flotte au-devant de son rival.
Antoine et Cléopâtre cinglent avec leur flotte du côté de la Grèce occidentale. Ils disposent d'environ 300 navires romains et 200 égyptiens. Octave a quant à lui 400 navires (et 37.000 hommes de combat). Il est aussi assisté par un ami d'enfance qui est un amiral de génie, Agrippa.
Après plusieurs mois de course-poursuite, Antoine et Cléopâtre se trouvent piégés dans le golfe d'Amvracique, au sud de l'île de Corfou. La chaleur, la malaria et la soif les poussent à forcer le blocus d'Octave et à engager le combat.
Après avoir enduré beaucoup de pertes, la flotte de Cléopâtre arrive à se dégager et à gagner la pleine mer. La reine se retire du champ de bataille avec une soixantaine de vaisseaux et... son trésor sans demander son reste. Antoine, incrédule ou découragé, déserte sa flotte. Il consomme l'échec de son camp et offre une victoire totale à son ennemi. C'est la fin des guerres civiles qui ont suivi l'assassinat de Jules César.
Le drame se dénoue à la manière d'une tragédie shakespearienne (ce qu'il deviendra d'ailleurs).
Acte 1 : Antoine rejoint Cléopâtre dans la capitale des Ptolémées, Alexandrie. Mais la reine s'enferme dans son mausolée et refuse de revoir son amant. Elle lui fait dire qu'elle est morte ! Désespéré, Antoine se poignarde... et expire dans les bras de Cléopâtre.
Acte 2 : Octave débarque à son tour à Alexandrie. Il veut avant tout cueillir le fruit de sa victoire. Il met la main sur le trésor des Ptolémées pour s'assurer à Rome un magnifique triomphe. Il impose aussi à l'Égypte, qui est alors le «grenier à blé» de la Méditerranée, un énorme tribut afin de pourvoir aux distributions gratuites de céréales dont bénéficient les citoyens de Rome. On a évalué ce tribut annuel à 20 millions de boisseaux, soit 133.000 tonnes (*).
Cléopâtre tente de refaire au vainqueur le coup de la séduction. Mais Octave ne se laisse pas fléchir. Il menace même d'enchaîner la reine et de la faire figurer dans son triomphe, à Rome. La séductrice préfère en définitive rejoindre son amant dans la mort.
Bataille de l'Écluse
les chroniques du XIVe siècle de Jean Froissart
Date 20 juin 1340
Lieu près de Sluis (Zélande)
Issue Victoire anglaise
Armées en présence
France Angleterre
Commandants
Hugues Quiéret
Nicolas Béhuchet Édouard III d'Angleterre
Forces en présence
190 navires 250 navires
Guerre de Cent Ans
Le 24 juin 1340, lors de la bataille navale de l'Écluse (ou de Sluys), le roi anglais Édouard III, prétendant à la couronne de France, anéantit la flotte de son rival, le roi de France Philippe VI de Valois, devant l'estuaire du Zwin, ce bras de mer (de nos jours ensablé) qui mène à Bruges.
C'est la première bataille d'importance de la guerre de Cent Ans.
Flotte de Philippe
Outre une quarantaine de galères méditerranéennes, navires nerveux et maniables, avec des équipages gênois expérimentés, menés par le mercenaire Barbavera, les Français disposent d'une vingtaine de grandes nefs embarquant 200 hommes d'armes, et environ cent trente navires de commerce ou de pêche sur lesquels prennent place chacun une cinquantaine de soldats, soit un total d'environ 20 000 hommes.
Mais les deux commandants, l’amiral Hugues Quiéret et Nicolas Béhuchet, ne sont pas des marins mais des administrateurs chargés en principe d'assurer le transport d'une armée.
Ils ont reçu pour ordre d'empêcher le débarquement de l'armée d'Édouard et ont transformé la flotte en barricade sur trois rangs enchaînée d'une rive à l'autre, sauf quatre nefs et les Gênois.
Bataille
Le matin du 24 juin les 250 navires anglais avec 15 000 hommes plus les équipages apparaissent.
À midi, avec la marée et le vent portant, l'armada d'Albion attaque. Du côté français les arbalétriers ont l'initiative mais rapidement ils sont dominés par la vitesse de tir des archers gallois. Après l'abordage les combats furieux se font sur les ponts. Quiéret et Béhuchet parviennent à investir le bateau d'Édouard et à blesser ce dernier à la cuisse. Mais les chefs Français sont fait prisonniers. Immédiatement Quiéret est pendu et Béhuchet décapité.
Les Flamands arrivent à partir de la rive. La panique s’empare des Français : n’ayant pas d’autre échappatoire que de sauter à l’eau, ils périssent noyés par milliers.
Seul la moitié des Génois parviennent à s'échapper.
Cette mise en bouche, ne constitue qu'un amuse gueule, et j'espère que ce post sera rapidement complété.
A vos claviers !
Bataille de Salamine
(480)
Tactiques en présence
La flotte grecque, forte de trois cent soixante-dix-huit navires, avait pris position entre le rivage de l'Attique et l'île de Salamine, dans le détroit long de sept kilomètres, large de un ou deux, qui la sépare de la terre ferme. Le choix d'un semblable champ de bataille - conception due au génie de Thémistocle devait offrir le double avantage d'annuler la supériorité numérique des Perses et de donner aux Grecs, luttant à égalité de front, le moyen de combattre avec la plénitude de leurs moyens.
L'escadre perse qui comprenait au moins cinq cents navires, partit de Phalere et se déploya au nord. Le plan de Xerxès était d'exploiter sa grande supériorité d'effectifs et, manœuvrant par les ailes, d'envelopper la flotte grecque et de la détruire. Un corps de troupes d'élite, débarqué dans l'île de Psyttalie, sur les derrières des Grecs, devait massacrer les fuyards et achever la victoire.
Déroulement
Le matin du 29 septembre 480, les deux flottes se trouvent en présence : au Nord la flotte perse, où ont pris place à l'aile droite les Phéniciens, à l'aile gauche les Ioniens et les Cariens, au centre divers autres contingents de l'Empire ; au Sud, la flotte grecque, avec les Athéniens à l'aile gauche, les Eginètes et les Lacédémoniens à l'aile droite. Tout à coup, des navires grecs, le chant du péan s'élève " Allez, enfants des Grecs, délivrez la patrie. Délivrez les sanctuaires des dieux de vos pères et les tombeaux de vos aïeux. C'est la lutte suprême ".
Au départ, les Perses, un instant surpris, prennent l'offensive et se précipitent sur les Grecs pour les acculer au rivage de Salamine, et esquissent leur manœuvre d'enveloppement. Les navires grecs reculent lentement pour prendre du champ, puis bondissent en avant. Paralysés par l'étroitesse du détroit qui ,rend inutile leur nombre et gênés par la brise matinale qui s'élève, le front perse se disloque. A l'aile gauche, les Athéniens se jettent sur les Phéniciens et les enveloppent, à l'aile droite, les Lacédémoniens et les Eginètes, aux prises avec les Ioniens supérieurs en nombre, doivent d'abord, céder du terrain, mais les Athéniens vainqueurs accourent à leur aide et emportent la victoire.
Pour compléter la victoire, le soir, un corps de troupes, sous le commandement d'Aristide, passe dans l'île de Psyttalie et extermine jusqu'au dernier homme les forces que les Perses y avaient débarquées. La bataille coûtait quarante vaisseaux aux Grecs, deux cents aux Perses. L'amiral en chef de la flotte perse, Ariabigne, fils de Darius et frère de Xerxès, avait péri dans le combat. A valeur égale - car Phéniciens et Ioniens avaient bien combattu, c'est à l'excellence de leur plan stratégique et à la supériorité de leur manœuvre que les Grecs devaient leur victoire.
La bataille d'Actium
La république romaine dans la tourmente
1er novembre 82 avant JC : Sylla seul maître à Rome
60 avant JC : premier triumvirat
58 à 52 avant JC : la guerre des Gaules
11 janvier 49 : Jules César franchit le Rubicon
6 juin 48 : Pompée est vaincu à Pharsale
15 mars 44 : assassinat de Jules César
11 novembre 43 : deuxième triumvirat
23 octobre 42 : victoire de Marc Antoine à Philippes
2 septembre 31 : victoire d'Octavien à Actium
15 août 30 : suicide de Cléopâtre
16 janvier 27 : Octavien reçoit le titre d'Auguste
Le 2 septembre de l'an 31 avant Jésus-Christ, une grande bataille navale se déroule près d'Actium, sur la côte occidentale de la Grèce, non loin de Corfou.
Octavien (ou Octave), fils adoptif et petit-neveu de Jules César, bat Marc Antoine et Cléopâtre, les amants les plus célèbres de l'Antiquité, sinon de toute l'Histoire. C'est le point final à près d'un siècle de guerres civiles !
Le dernier combat
Marc Antoine, amoureux de la reine d'Égypte, avait rompu l'accord de Brindes qui le liait à son rival. Il avait répudié sa femme Octavie, soeur d'Octave, et préparé l'avènement d'un royaume oriental.
Octave ayant fait ouvrir un testament que Marc Antoine avait imprudemment laissé à Rome, les Romains furent scandalisés d'apprendre que pour lui, l'héritage de César devait revenir à Césarion, le fils adultérin de l'ancien dictateur et de Cléopâtre. Là-dessus, Octave presse le Sénat romain de déclarer la guerre à Cléopâtre VII. Il ne dit rien d'Antoine, qui est encore influent à Rome, mais il se porte avec sa flotte au-devant de son rival.
Antoine et Cléopâtre cinglent avec leur flotte du côté de la Grèce occidentale. Ils disposent d'environ 300 navires romains et 200 égyptiens. Octave a quant à lui 400 navires (et 37.000 hommes de combat). Il est aussi assisté par un ami d'enfance qui est un amiral de génie, Agrippa.
Après plusieurs mois de course-poursuite, Antoine et Cléopâtre se trouvent piégés dans le golfe d'Amvracique, au sud de l'île de Corfou. La chaleur, la malaria et la soif les poussent à forcer le blocus d'Octave et à engager le combat.
Après avoir enduré beaucoup de pertes, la flotte de Cléopâtre arrive à se dégager et à gagner la pleine mer. La reine se retire du champ de bataille avec une soixantaine de vaisseaux et... son trésor sans demander son reste. Antoine, incrédule ou découragé, déserte sa flotte. Il consomme l'échec de son camp et offre une victoire totale à son ennemi. C'est la fin des guerres civiles qui ont suivi l'assassinat de Jules César.
Le drame se dénoue à la manière d'une tragédie shakespearienne (ce qu'il deviendra d'ailleurs).
Acte 1 : Antoine rejoint Cléopâtre dans la capitale des Ptolémées, Alexandrie. Mais la reine s'enferme dans son mausolée et refuse de revoir son amant. Elle lui fait dire qu'elle est morte ! Désespéré, Antoine se poignarde... et expire dans les bras de Cléopâtre.
Acte 2 : Octave débarque à son tour à Alexandrie. Il veut avant tout cueillir le fruit de sa victoire. Il met la main sur le trésor des Ptolémées pour s'assurer à Rome un magnifique triomphe. Il impose aussi à l'Égypte, qui est alors le «grenier à blé» de la Méditerranée, un énorme tribut afin de pourvoir aux distributions gratuites de céréales dont bénéficient les citoyens de Rome. On a évalué ce tribut annuel à 20 millions de boisseaux, soit 133.000 tonnes (*).
Cléopâtre tente de refaire au vainqueur le coup de la séduction. Mais Octave ne se laisse pas fléchir. Il menace même d'enchaîner la reine et de la faire figurer dans son triomphe, à Rome. La séductrice préfère en définitive rejoindre son amant dans la mort.
Bataille de l'Écluse
les chroniques du XIVe siècle de Jean Froissart
Date 20 juin 1340
Lieu près de Sluis (Zélande)
Issue Victoire anglaise
Armées en présence
France Angleterre
Commandants
Hugues Quiéret
Nicolas Béhuchet Édouard III d'Angleterre
Forces en présence
190 navires 250 navires
Guerre de Cent Ans
Le 24 juin 1340, lors de la bataille navale de l'Écluse (ou de Sluys), le roi anglais Édouard III, prétendant à la couronne de France, anéantit la flotte de son rival, le roi de France Philippe VI de Valois, devant l'estuaire du Zwin, ce bras de mer (de nos jours ensablé) qui mène à Bruges.
C'est la première bataille d'importance de la guerre de Cent Ans.
Flotte de Philippe
Outre une quarantaine de galères méditerranéennes, navires nerveux et maniables, avec des équipages gênois expérimentés, menés par le mercenaire Barbavera, les Français disposent d'une vingtaine de grandes nefs embarquant 200 hommes d'armes, et environ cent trente navires de commerce ou de pêche sur lesquels prennent place chacun une cinquantaine de soldats, soit un total d'environ 20 000 hommes.
Mais les deux commandants, l’amiral Hugues Quiéret et Nicolas Béhuchet, ne sont pas des marins mais des administrateurs chargés en principe d'assurer le transport d'une armée.
Ils ont reçu pour ordre d'empêcher le débarquement de l'armée d'Édouard et ont transformé la flotte en barricade sur trois rangs enchaînée d'une rive à l'autre, sauf quatre nefs et les Gênois.
Bataille
Le matin du 24 juin les 250 navires anglais avec 15 000 hommes plus les équipages apparaissent.
À midi, avec la marée et le vent portant, l'armada d'Albion attaque. Du côté français les arbalétriers ont l'initiative mais rapidement ils sont dominés par la vitesse de tir des archers gallois. Après l'abordage les combats furieux se font sur les ponts. Quiéret et Béhuchet parviennent à investir le bateau d'Édouard et à blesser ce dernier à la cuisse. Mais les chefs Français sont fait prisonniers. Immédiatement Quiéret est pendu et Béhuchet décapité.
Les Flamands arrivent à partir de la rive. La panique s’empare des Français : n’ayant pas d’autre échappatoire que de sauter à l’eau, ils périssent noyés par milliers.
Seul la moitié des Génois parviennent à s'échapper.
Mousse, que le vent te pousse !
Chouf un jour, chouf toujours !
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Invincible Armada
L'Invincible Armada (La Felicísima Armada) est le nom de la flotte d'invasion armée par Philippe II d'Espagne pour conquérir l'Angleterre en 1588, et initialement prévue pour établir Marie Stuart sur le trône d'Angleterre et de la rétablir sur celui d'Écosse. Dans le déroulement des événements elle fut mise à mort le 18 février 1587 (grégorien) à la suite de sa complicité dans le complot.
La flotte espagnole se composait de 130 navires, transportant 30 000 hommes dont environ 20 000 soldats.
Elle fut vaincue par la flotte anglaise en août 1588 et par la suite elle fut, en grande partie, détruite sous la force des éléments. Une tempête mit à mal l'armada et plusieurs de ses équipages, pour la plupart inexpérimentés et mal équipés. D'autre part, la flotte anglaise bénéficiait d'un avantage technique : ses canons étaient nettement plus précis et fiables que ceux de la flotte espagnole. Dans cette bataille, l'officier anglais Sir Francis Drake s'est illustré par son habileté.
Contexte
Aux Pays Bas et en Angleterre le pape et Philippe II d'Espagne étaient en train de perdre leurs pouvoirs. Aux Provinces-Unies, les protestants menés par des marchands qui craignaient la perte de leurs entreprises en conséquence des impôts espagnols, avaient été tous condamnés à mort par le pape. Ils se battaient donc contre le retour au pouvoir de Philippe, l'allié militaire du pape.
En Angleterre, Philippe avait été roi consort de Marie I. Depuis le décès de celle ci en 1558, il y avait également perdu son pouvoir et fut déçu de ne pas avoir un fils d'elle pour gouverner ce pays sous son ordonnance. Au contraire, la demie sœur de Marie avait rétablie l'Anglicanisme, fait qui ne rendait ni Philippe ni le pape heureux.
Des marins des Provinces Unies dites les Gueux de la mer en référence à la Révolte des gueux faisaient un blocus sur les ports de Dunkerque et de Nieuport sur la côte de Flandre ou se trouvaient des unités de l'armée espagnole. Ce qui allait devenir important parce qu'au large de la côte il existe de bancs répandus desquelles les Hollandais avaient enlevés les balises. En conséquence il serait trop dangereux pour les vaisseaux de l'Armada d'allonger la côte parmi les hauts-fonds pour ouvrir les ports flamands.
Gravelines était alors, le port espagnol à la fois le plus proche à l'Angleterre et le seul de la côte flandrienne, accessible sans naviguer entre les bancs de sable et les plages.
Ces événements concernaient la France diplomatiquement car:
les routes directes des courriers espagnols entre l'Espagne et les Pays Bas traversaient la France.
Lorsqu'il s'agissait d'une flotte aussi grande que l'Armada, la rade de Gravelines ne se distingua pas nettement de celle de Calais.
Stratégie
Du point de vue espagnol il s'agissait de faire rendez-vous avec une armée espagnole embarquée en bateaux en Flandre, pour l'emmener en Angleterre pour la débarquer avec des soldats armés de canons apportés par l'Armada, directement de l'Espagne.
Du point de vue anglais, il fallait empêcher le rendez-vous et de chasser la flotte espagnole de la région, sinon la détruire.
Du point de vue des néerlandais indépendants, il s'agissait de gêner les efforts des espagnols de reconquérir les provinces des Pays Bas du nord.
Les néerlandais du nord et les anglais se trouvaient donc, des alliés; contre les espagnols qui gouvernaient les Pays Bas du sud, la Flandre y comprise.
Note: Les dates des événements varient selon leur source. L'Angleterre et les Pays-Bas protestants adhéraient toujours au calendrier julien tandis que les pays catholiques tels que l'Espagne, la France et les Pays-Bas espagnols avaient suivi depuis 1582 le calendrier grégorien. Ici on se sert de celui ci.
Victoire remportée le 8 août 1588 par la flotte anglaise commandée par l'amiral Howard sur l'Invincible Armada.
En mai 1588, les 130 navires de l'Invincible Armada quittent Lisbonne avec 30 000 hommes à bord dont 18 000 soldats, en direction de l'Angleterre. A l'origine un grand marin devait en prendre le commandement: le marquis de Santa Cruz, vainqueur de la flotte française de Strozzi à la bataille des Açores. Hélas pour l'Espagne, il mourut prématurément et le roi Philippe II lui désigna comme successeur le Duc de Médina Sidonia. C'était un choix malheureux car ce dernier, pour être un homme de guerre accompli, n'était nullement un marin et il allait avoir en face de lui la crème des navigateurs anglais: Lord Howard, John Hawkins, Francis Drake, Martin Frobisher ....
Dans un premier temps, la flotte espagnole devait rejoindre les côtes flamandes pour embarquer les 18 000 vétérans du Duc de Parme, puis cingler vers l'Angleterre. Après trois engagements dans la Manche avec la flotte anglaise, qui certes n'avaient pas été décisifs mais avaient néanmoins montré la supériorité des navires anglais, tant sur la plan de la vitesse et de la manœuvre que celui de l'artillerie, l'Invincible Armada arrive le 7 août devant Calais et y jette l'ancre pour attendre Parme et son armée.
Dans la nuit du 7 au 8, les Anglais attaquent avec des brûlots les navires espagnols attachés les uns aux autres sans aucune protection puisque Calais ne dispose pas de défense côtière. Il s'ensuit une panique indescriptible, chaque bateau essayant de rompre ses attaches pour fuir, sans ordre ni souci tactique et le matin voit le jour se lever sur une flotte désorganisée et démoralisée que Médina Sidonia tente par tous les moyens de rassembler. C'est le moment que choisissent les Anglais pour attaquer en force. Le combat qui se déroula devant Gravelines, dura toute la journée. Les navires espagnols tentèrent vainement des manœuvres d'abordage contre les vaisseaux ennemis qui les esquivaient sans difficultés et les mitraillaient du feu de tous leurs canons. Le soir venu la défaite était consommée.
Le lendemain, le vent soufflant au Nord, Médina Sidonia décida de retourner en Espagne en passant par l'Écosse. Sa flotte quoique vaincue, restait encore redoutable; les éléments se chargèrent de terminer l'œuvre de destruction commencée par les Anglais. Affrontant tempêtes sur tempêtes, de nombreux navires firent naufrage et une soixantaine de vaisseaux seulement réussirent à regagner leurs ports.
L'Invincible Armada (La Felicísima Armada) est le nom de la flotte d'invasion armée par Philippe II d'Espagne pour conquérir l'Angleterre en 1588, et initialement prévue pour établir Marie Stuart sur le trône d'Angleterre et de la rétablir sur celui d'Écosse. Dans le déroulement des événements elle fut mise à mort le 18 février 1587 (grégorien) à la suite de sa complicité dans le complot.
La flotte espagnole se composait de 130 navires, transportant 30 000 hommes dont environ 20 000 soldats.
Elle fut vaincue par la flotte anglaise en août 1588 et par la suite elle fut, en grande partie, détruite sous la force des éléments. Une tempête mit à mal l'armada et plusieurs de ses équipages, pour la plupart inexpérimentés et mal équipés. D'autre part, la flotte anglaise bénéficiait d'un avantage technique : ses canons étaient nettement plus précis et fiables que ceux de la flotte espagnole. Dans cette bataille, l'officier anglais Sir Francis Drake s'est illustré par son habileté.
Contexte
Aux Pays Bas et en Angleterre le pape et Philippe II d'Espagne étaient en train de perdre leurs pouvoirs. Aux Provinces-Unies, les protestants menés par des marchands qui craignaient la perte de leurs entreprises en conséquence des impôts espagnols, avaient été tous condamnés à mort par le pape. Ils se battaient donc contre le retour au pouvoir de Philippe, l'allié militaire du pape.
En Angleterre, Philippe avait été roi consort de Marie I. Depuis le décès de celle ci en 1558, il y avait également perdu son pouvoir et fut déçu de ne pas avoir un fils d'elle pour gouverner ce pays sous son ordonnance. Au contraire, la demie sœur de Marie avait rétablie l'Anglicanisme, fait qui ne rendait ni Philippe ni le pape heureux.
Des marins des Provinces Unies dites les Gueux de la mer en référence à la Révolte des gueux faisaient un blocus sur les ports de Dunkerque et de Nieuport sur la côte de Flandre ou se trouvaient des unités de l'armée espagnole. Ce qui allait devenir important parce qu'au large de la côte il existe de bancs répandus desquelles les Hollandais avaient enlevés les balises. En conséquence il serait trop dangereux pour les vaisseaux de l'Armada d'allonger la côte parmi les hauts-fonds pour ouvrir les ports flamands.
Gravelines était alors, le port espagnol à la fois le plus proche à l'Angleterre et le seul de la côte flandrienne, accessible sans naviguer entre les bancs de sable et les plages.
Ces événements concernaient la France diplomatiquement car:
les routes directes des courriers espagnols entre l'Espagne et les Pays Bas traversaient la France.
Lorsqu'il s'agissait d'une flotte aussi grande que l'Armada, la rade de Gravelines ne se distingua pas nettement de celle de Calais.
Stratégie
Du point de vue espagnol il s'agissait de faire rendez-vous avec une armée espagnole embarquée en bateaux en Flandre, pour l'emmener en Angleterre pour la débarquer avec des soldats armés de canons apportés par l'Armada, directement de l'Espagne.
Du point de vue anglais, il fallait empêcher le rendez-vous et de chasser la flotte espagnole de la région, sinon la détruire.
Du point de vue des néerlandais indépendants, il s'agissait de gêner les efforts des espagnols de reconquérir les provinces des Pays Bas du nord.
Les néerlandais du nord et les anglais se trouvaient donc, des alliés; contre les espagnols qui gouvernaient les Pays Bas du sud, la Flandre y comprise.
Note: Les dates des événements varient selon leur source. L'Angleterre et les Pays-Bas protestants adhéraient toujours au calendrier julien tandis que les pays catholiques tels que l'Espagne, la France et les Pays-Bas espagnols avaient suivi depuis 1582 le calendrier grégorien. Ici on se sert de celui ci.
Victoire remportée le 8 août 1588 par la flotte anglaise commandée par l'amiral Howard sur l'Invincible Armada.
En mai 1588, les 130 navires de l'Invincible Armada quittent Lisbonne avec 30 000 hommes à bord dont 18 000 soldats, en direction de l'Angleterre. A l'origine un grand marin devait en prendre le commandement: le marquis de Santa Cruz, vainqueur de la flotte française de Strozzi à la bataille des Açores. Hélas pour l'Espagne, il mourut prématurément et le roi Philippe II lui désigna comme successeur le Duc de Médina Sidonia. C'était un choix malheureux car ce dernier, pour être un homme de guerre accompli, n'était nullement un marin et il allait avoir en face de lui la crème des navigateurs anglais: Lord Howard, John Hawkins, Francis Drake, Martin Frobisher ....
Dans un premier temps, la flotte espagnole devait rejoindre les côtes flamandes pour embarquer les 18 000 vétérans du Duc de Parme, puis cingler vers l'Angleterre. Après trois engagements dans la Manche avec la flotte anglaise, qui certes n'avaient pas été décisifs mais avaient néanmoins montré la supériorité des navires anglais, tant sur la plan de la vitesse et de la manœuvre que celui de l'artillerie, l'Invincible Armada arrive le 7 août devant Calais et y jette l'ancre pour attendre Parme et son armée.
Dans la nuit du 7 au 8, les Anglais attaquent avec des brûlots les navires espagnols attachés les uns aux autres sans aucune protection puisque Calais ne dispose pas de défense côtière. Il s'ensuit une panique indescriptible, chaque bateau essayant de rompre ses attaches pour fuir, sans ordre ni souci tactique et le matin voit le jour se lever sur une flotte désorganisée et démoralisée que Médina Sidonia tente par tous les moyens de rassembler. C'est le moment que choisissent les Anglais pour attaquer en force. Le combat qui se déroula devant Gravelines, dura toute la journée. Les navires espagnols tentèrent vainement des manœuvres d'abordage contre les vaisseaux ennemis qui les esquivaient sans difficultés et les mitraillaient du feu de tous leurs canons. Le soir venu la défaite était consommée.
Le lendemain, le vent soufflant au Nord, Médina Sidonia décida de retourner en Espagne en passant par l'Écosse. Sa flotte quoique vaincue, restait encore redoutable; les éléments se chargèrent de terminer l'œuvre de destruction commencée par les Anglais. Affrontant tempêtes sur tempêtes, de nombreux navires firent naufrage et une soixantaine de vaisseaux seulement réussirent à regagner leurs ports.
Mousse, que le vent te pousse !
Chouf un jour, chouf toujours !
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Bataille d'Aboukir (1798)
La bataille à 10 heures du soir
Date 1er et 2 août 1798
Lieu Baie d'Aboukir (Égypte)
Issue Victoire britannique décisive
Armées en présence
Français Britannique
Commandants
François Paul de Brueys d'Aigalliers , Horatio Nelson
Forces en présence
13 navires de ligne
4 frégates 14 navires de ligne
Pertes
1 700 morts
600 blessés
3 000 prisonniers 218 morts
677 blessés
La bataille d'Aboukir, aussi connue comme la bataille du Nil fut une défaite navale importante des guerres de la Révolution française, défaite subie par la France face à la Grande-Bretagne les 1er et 2 août 1798 à Aboukir.
La flotte commandée par François Paul de Brueys d'Aigalliers fut presque complètement détruite et capturée avec 1 700 morts et 3000 prisonniers par celle d'Horatio Nelson qui ne souffrit que de 218 tués.
Ce fait d'armes a été rendu célèbre par le poème « Casabianca » de Felicia D. Hemans qui évoque la mort du fils de Luc-Julien-Joseph Casabianca, commandant de l'Orient.
Contexte historique
Explosion de l’Orien : Napoléon Bonaparte voulait menacer le contrôle des Britanniques sur l'Inde par la conquête de l'Égypte. Trois semaines après son débarquement une flotte britannique de 14 navires qui cherchait son homologue la trouva à l'ancre sur des hauts-fonds, dans la baie d'Aboukir.
Déroulement
De Brueys estimait que la flotte britannique ne se risquerait pas de nuit dans ces eaux peu profondes et non reconnues. De plus, ayant étudié la tactique britannique qui consistait à traverser la ligne adverse, il avait disposé sa flotte parallèlement au rivage, en enchaînant ses navires. Il espérait ainsi repousser la bataille jusqu'au lendemain, et récupérer les nombreux membres de ses équipages descendus à terre pour ravitailler. Mais Horatio Nelson s'était aperçu que la ligne française était trop éloignée des haut fonds, il divisa donc sa flotte en deux divisions, une attaquant les français du côté du large, l'autre se glissant entre le rivage et la ligne de De Brueys, pour la prendre entre deux feux. Au cours de la manœuvre, le HMS Culloden s'échoua mais les autres réussirent à passer.
Les bâtiments britanniques jetèrent l'ancre autour des français croisant leurs tirs à plusieurs, sur chaque vaisseau français. Le HMS Zealous se plaça sur l'avant du Guerrier, pendant que Le HMS Audacious s'intercalait entre lui et le Conquérant que le Goliath l'engageait côté rivage. Le HMS Theseus et le HMS Vanguard encadrèrent le Spartiate, et le HMS Orion et le HMS Defence firent de même sur le Peuple Souverain. Le HMS Leander trouva une faiblesse dans le réseau de chaînes français et put se placer entre le Peuple Souverain et le Franklin. L'Orient, engagé par le HMS Bellerophon, prit feu vers 21h30 et l'amiral de Brueys fut grièvement blessé. Vers 22h00, l'Orient explosa, ne laissant qu'une centaine de survivants qui s'étaient enfuis à la nage.
L'arrière garde française, commandée par Pierre Villeneuve, sans ordres et face au vent, ne peut porter secours au reste de l'escadre. Les navires britanniques descendent progressivement la ligne en écrasant en surnombre des navires déjà partiellement armés. Vers minuit, le combat inégal prend fin. Villeneuve profite de l'obscurité pour appareiller avec les deux vaisseaux encore intacts, le Généreux et Guillaume Tell, et deux frégates restantes, la Diane et la Justice, il fait voile en direction de Malte. Le matin suivant, les navires français restant désemparés, sont capturés sans coup férir par la Royal Navy. Le HMS Leander, détaché par Nelson pour avertir l'amirauté, fut par la suite capturé par le Généreux, après un dur combat.
Le bilan pour les français est néanmoins très lourd. À part l'Orient, Le Timoléon et la frégate Artémise ont brulé, et la Sérieuse a coulé. Les autres vaisseaux sont capturés, et certains connaîtront d'ailleurs une riche carrière dans la Royal Navy.
Nelson n'a pas reçu d'ordres autres que détruire la flotte française, non plus que de troupes pour conduire une expédition sur la terre ferme. Une fois sa mission de destruction de la flotte française accomplie, il rentre donc simplement en Grande-Bretagne avec ses prises de guerre, sans interférer avec les opérations françaises.
Ordre de bataille
Britannique
13 vaisseaux de 3e rang avec 74 canons : les HMS Vanguard, (navire amiral), HMS Zealous, HMS Audacious, HMS Orion, HMS Theseus, HMS Minotaur, HMS Goliath, HMS Defence, HMS Bellerophon, HMS Majestic, HMS Swifture, HMS Alexander et HMS Culloden.
1 vaisseau de 4e rang avec 50 canons : le HMS Leander
Français
1 vaisseau de 1er rang à 120 canons: L'Orient
3 vaisseaux de 1er rang à 80 canons de la classe Tonnant : le Tonnant, le Guillaume Tell, le Franklin.
9 vaisseaux de 2e rang à 74 canons, dont 3 de la classe Téméraire : l'Aquillon, le Spartiate et le Généreux. les autres sont, le Mercure, le Peuple Souverain, le Guerrier, l'Heureux, le Conquérant et le Timoléon.
4 frégates: La Justice, la Diane, l'Artémise et la Sérieuse
3 bombes: l'Oranger, la Portugaise et le Hercule
2 bricks: la Salamine, et le Railleur avec 18 canons, chacun.
La bataille à 10 heures du soir
Date 1er et 2 août 1798
Lieu Baie d'Aboukir (Égypte)
Issue Victoire britannique décisive
Armées en présence
Français Britannique
Commandants
François Paul de Brueys d'Aigalliers , Horatio Nelson
Forces en présence
13 navires de ligne
4 frégates 14 navires de ligne
Pertes
1 700 morts
600 blessés
3 000 prisonniers 218 morts
677 blessés
La bataille d'Aboukir, aussi connue comme la bataille du Nil fut une défaite navale importante des guerres de la Révolution française, défaite subie par la France face à la Grande-Bretagne les 1er et 2 août 1798 à Aboukir.
La flotte commandée par François Paul de Brueys d'Aigalliers fut presque complètement détruite et capturée avec 1 700 morts et 3000 prisonniers par celle d'Horatio Nelson qui ne souffrit que de 218 tués.
Ce fait d'armes a été rendu célèbre par le poème « Casabianca » de Felicia D. Hemans qui évoque la mort du fils de Luc-Julien-Joseph Casabianca, commandant de l'Orient.
Contexte historique
Explosion de l’Orien : Napoléon Bonaparte voulait menacer le contrôle des Britanniques sur l'Inde par la conquête de l'Égypte. Trois semaines après son débarquement une flotte britannique de 14 navires qui cherchait son homologue la trouva à l'ancre sur des hauts-fonds, dans la baie d'Aboukir.
Déroulement
De Brueys estimait que la flotte britannique ne se risquerait pas de nuit dans ces eaux peu profondes et non reconnues. De plus, ayant étudié la tactique britannique qui consistait à traverser la ligne adverse, il avait disposé sa flotte parallèlement au rivage, en enchaînant ses navires. Il espérait ainsi repousser la bataille jusqu'au lendemain, et récupérer les nombreux membres de ses équipages descendus à terre pour ravitailler. Mais Horatio Nelson s'était aperçu que la ligne française était trop éloignée des haut fonds, il divisa donc sa flotte en deux divisions, une attaquant les français du côté du large, l'autre se glissant entre le rivage et la ligne de De Brueys, pour la prendre entre deux feux. Au cours de la manœuvre, le HMS Culloden s'échoua mais les autres réussirent à passer.
Les bâtiments britanniques jetèrent l'ancre autour des français croisant leurs tirs à plusieurs, sur chaque vaisseau français. Le HMS Zealous se plaça sur l'avant du Guerrier, pendant que Le HMS Audacious s'intercalait entre lui et le Conquérant que le Goliath l'engageait côté rivage. Le HMS Theseus et le HMS Vanguard encadrèrent le Spartiate, et le HMS Orion et le HMS Defence firent de même sur le Peuple Souverain. Le HMS Leander trouva une faiblesse dans le réseau de chaînes français et put se placer entre le Peuple Souverain et le Franklin. L'Orient, engagé par le HMS Bellerophon, prit feu vers 21h30 et l'amiral de Brueys fut grièvement blessé. Vers 22h00, l'Orient explosa, ne laissant qu'une centaine de survivants qui s'étaient enfuis à la nage.
L'arrière garde française, commandée par Pierre Villeneuve, sans ordres et face au vent, ne peut porter secours au reste de l'escadre. Les navires britanniques descendent progressivement la ligne en écrasant en surnombre des navires déjà partiellement armés. Vers minuit, le combat inégal prend fin. Villeneuve profite de l'obscurité pour appareiller avec les deux vaisseaux encore intacts, le Généreux et Guillaume Tell, et deux frégates restantes, la Diane et la Justice, il fait voile en direction de Malte. Le matin suivant, les navires français restant désemparés, sont capturés sans coup férir par la Royal Navy. Le HMS Leander, détaché par Nelson pour avertir l'amirauté, fut par la suite capturé par le Généreux, après un dur combat.
Le bilan pour les français est néanmoins très lourd. À part l'Orient, Le Timoléon et la frégate Artémise ont brulé, et la Sérieuse a coulé. Les autres vaisseaux sont capturés, et certains connaîtront d'ailleurs une riche carrière dans la Royal Navy.
Nelson n'a pas reçu d'ordres autres que détruire la flotte française, non plus que de troupes pour conduire une expédition sur la terre ferme. Une fois sa mission de destruction de la flotte française accomplie, il rentre donc simplement en Grande-Bretagne avec ses prises de guerre, sans interférer avec les opérations françaises.
Ordre de bataille
Britannique
13 vaisseaux de 3e rang avec 74 canons : les HMS Vanguard, (navire amiral), HMS Zealous, HMS Audacious, HMS Orion, HMS Theseus, HMS Minotaur, HMS Goliath, HMS Defence, HMS Bellerophon, HMS Majestic, HMS Swifture, HMS Alexander et HMS Culloden.
1 vaisseau de 4e rang avec 50 canons : le HMS Leander
Français
1 vaisseau de 1er rang à 120 canons: L'Orient
3 vaisseaux de 1er rang à 80 canons de la classe Tonnant : le Tonnant, le Guillaume Tell, le Franklin.
9 vaisseaux de 2e rang à 74 canons, dont 3 de la classe Téméraire : l'Aquillon, le Spartiate et le Généreux. les autres sont, le Mercure, le Peuple Souverain, le Guerrier, l'Heureux, le Conquérant et le Timoléon.
4 frégates: La Justice, la Diane, l'Artémise et la Sérieuse
3 bombes: l'Oranger, la Portugaise et le Hercule
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LE LIBAN
Comment comprendre les déchirements qui pourrissent un état grand comme deux départements français depuis plus de 30 ans...
Prommis juré, vous aurez des photos assez rapidement, pour vous montrer cette "suisse du moyen orient" sous un autre visage...
En attendant, le pack de biere ou l'aspirine...au choix...
LE LIBAN DES EMIRS: LES MAAN
Apparition des émirs Maan
Depuis le XIe siècle, les peuples venus du cœur de l'Asie déferlaient sur le Proche-Orient par vagues successives. L'une d'elles le submergea : en 1453, les Turcs Ottomans prenaient Constantinople, mettant fin à l'Empire byzantin qui avait jusque-là contenu l'expansion de l'Islam vers le nord.
Entre les Ottomans de Constantinople et les Mamelouke du Caire s'étendait la Syrie, cette proie qui avait suscité la convoitise de tous les souverains de l'Orient. Les Ottomans ne firent pas exception à la règle. au début du XVIe siècle, sous le prétexte d'assurer la sécurité de la route du grand pèlerinage, leur sultan, Selim 1er, attaqua l'Empire du Mamelouk Ghoûri. Les deux souverains se rencontrèrent à la tête de leurs armées à Dâbiq, près d'Alep, en 1516. Les Mamelouks furent écrasés dans une bataille où Ghoûri trouve la mort, et qui livra la Syrie tout entière à leurs ennemis. Alep, Hama, Homs, Tripoli, Jérusalem, se rendirent à la première sommation, Damas fut enlevée en quelques jours. Maîtres du pays, les Turcs Ottomans devaient le conserver jusqu'en 1918.
Ces grands événements devaient avoir dans la montagne libanaise des répercussions importantes. Cette région était alors partagée en un grand nombre de principautés semi-autonomes : les Kesrouan et le pays de Jbail étaient l'apanage de la famille turcomane des Bano Assaf. Les Banou Saifa - Kurdes ou Turcomans - étaient installés dans la région de Tripoli, d'où ils surveillaient les tribus turbulentes de l'Akkar et de la montagne Nosaïri. L'Akkar et la Békaa étaient occupés par les Chiites, Hamada et Harfouch. Dans la Vallée Sainte, que tenaient solidement les Maronites, ceux-ci dépendaient de chefs locaux, les mokaddem, seuls responsables devant le pacha de Tripoli. Dans le Sud, le Wadi Taym était partagé entre des chefs druzes, chiites et sunnites ; ces derniers, les émirs Chehab, alliés et apparentés aux Maan. En bref, chacun des replis du Liban était l'apanage d'une petite dynastie. Naturellement, ces composantes passaient leur temps à guerroyer. Non seulement les questions de face, de religion, et les querelles de voisinage les opposaient, mais encore les Ottomans les employaient à faire leur propre police en les jetant les uns contre les autres. La petite histoire du Liban au XVIe siècle est le récit d'une longue suite de batailles, de pillages et d'assassinats.
De la mosaïque des principautés émergeait cependant l'une d'entre elles, celle que gouvernaient les Tanoûkh, dont l'influence s'étendait bien au-delà du Gharb, leur fief originel. Les Tanoûkh paraissaient avoir vocation de fédérateurs. Malheureusement, dans la guerre qui opposa Mamelouks d'Egypte et Ottomans, ils ne firent pas preuve de la même habileté que leurs ancêtres: non seulement ils ne surent pas se partager entre les deux camps, mais encore ils choisirent le perdant, celui des Mamelouks. Les Ottomans victorieux les chassèrent de leurs fiefs et choisirent pour les remplacer les Banoû Maan, qui apparaissaient à ce moment sur le devant de la scène libanaise.
Installés depuis longtemps dans le Chouf, les Maan étaient des Druzes d'origine kurde, comme beaucoup d'autres grandes familles druzes : les Arslan et les Joumblat (Jamboulad) en particulier.
Les Maan devinrent alors les plus puissants seigneurs du Liban central, en la personne de Fakhreddin 1er, puis de son fils Korkmaz. Ni l'un ni l'autre ne surent conserver la faveur des Ottomans tous deux périrent assassinés.
Fakhreddin II - Le fils de Korkmaz, qui succéda à son père sous le nom de Fakhreddin II à l'âge de 18 ans, en 1590, devait en revanche connaître un grand destin : « Du milieu des luttes mesquines où s'épuisait la vitalité du Liban, un homme allait surgir, lequel fixerait sur son énergique personnalité, pendant près d'un demi-siècle, l’attention de la Syrie et du monde chrétien. Animé d'une haine farouche contre les Ottomans, qui avaient fait périr son grand-père et son père, le jeune émir, tout au long de son règne, consacra son énergie à les combattre, par la force et par la ruse.
Mais un simple émir du Chouf ne pouvait espérer résister à la puissance ottomane. Fakhreddin commença donc par élargir son domaine. II n’hésita pas à attaquer d'abord ses plus puissants voisins :les Banoû Saifa, qui, après avoir éliminé les Assaf, étendaient leur domination sur tout le Liban nord et au-delà. A la tête de ses cavaliers et de ses arquebusiers druzes, il les battit et s'empara de leurs domaines. Puis il soumit les Harfouch, s'assurant la possession de la riche Békaa, et une voie de communication avec ses alliés druzes du Waditaym. Se tournant ensuite vers les Bédouins et les Métoualis du Sud. il conquit la Galilée, étendant ses possessions jusqu'à Safed, Banias et Ajloun, et s'assurant le contrôle des routes de Jérusalem et de la Palestine.
L'émir ne se contentait pas d'élargir son territoire. Il s'employait à développer son commerce extérieur, et cherchait des alliances en Europe. Ces deux préoccupations l'amenèrent à engager des négociations avec les Florentins, qui, de leur côté, tentaient désespérément d'aborder au Levant, d’où les avaient jusqu'alors repoussés leurs rivaux Vénitiens. Ces négociations aboutirent à la signature entre l'émir et le grand-duc de Toscane d'un accord de commerce assorti de clauses militaires secrètes, évidemment dirigées contre la Turquie. Fakhreddin agissait comme un souverain indépendant et, qui plus est, comme un souverain hostile. Son audace avait cette fois dépassé les limites que Stamboul jugeait tolérables ; le sultan ordonna au gouverneur de Damas de marcher contre l'émir séparatiste et envoya une escadre de 60 galères croiser dans les eaux libanaises pour y soutenir ses troupes.
Le malheur de Fakhreddin voulut que le gouvernement de Damas fût alors passé aux mains de Ahmed Hafez, un pacha habile, énergique et impitoyable. Hafez-pacha n'avait pas attendu les ordres de la Porte pour exciter contre Fakhreddin un certain nombre d'émirs, qui supportaient mal son autoritarisme et ses exigences financières. Aussi, lorsque les troupes turques se mirent en marche, Fakhreddin vit-il un certain nombre de ses indociles vassaux druzes se joindre aux janissaires du pacha ; au Wâditaym, quelques-uns des émirs Chehab, qui avaient été jusque-là ses plus fidèles alliés, se tournèrent contre lui. Hafez-pacha envahit le Liban et y commit de terribles dévastations; l'année 1613, pendant laquelle se déroulèrent ces événements, demeura tristement célèbre sous le nom de « année de Hafez ».
Pour éviter la ruine complète du pays, Fakhreddin résolut d'abandonner le pouvoir. Il chargea son fils aîné, Ali, aidé de son frère Younis, de gérer ce qui restait de ses domaines, et, s'embarquant sur un navire français, il gagna la Toscane. Chaleureusement accueilli par les grands-ducs Médicis, l'émir voyagea dans toute l'Italie. Il séjourna à Florence, à Pise, à Messine, à Palerme, à Malte. Il visita des arsenaux, des hôpitaux, des musées, il s'initia aux méthodes bancaires des Florentins, étudia les méthodes agricoles italiennes, rencontra à Rome les érudits; maronites que protégeait le Pape.
L'exil de Fakhreddin dura cinq ans. En 1618, son ennemi Hafez-pacha ayant quitté le gouvernement de Damas, il obtint du sultan l'autorisation de rentrer dans son pays et la restitution de ses domaines. Pendant les 17 ans que durera cette seconde partie de son gouvernement, il portera sa puissance à des sommets où il apparaît comme un prince de légende, mais d’où la chute sera tragique.
A peine a-t-il repris; en main l'administration de ses domaines qu'il entreprend de les étendre à nouveau. Les Turcs le font attaquer derechef par les troupes du pacha de Damas. Mais ce n'est plus le redoutable Hafez qui commande les Ottomans. C'est un nouveau pacha, qui est vaincu à la bataille d'Anjar et fait prisonnier. Fakhreddin a l'habileté de traiter le pacha avec des égards et de le renvoyer à son gouvernement comblé de présents ; si bien que la Porte feint d'oublier cet épisode. Quelques années plus tard, c'est le gouverneur de Tripoli que l'émir met à la raison. Puis il déborde ses frontières, envahit la Palestine et parait à Naplouse et à Gaza, sur les routes de Jérusalem et de I'Egypte. Ces incursions laissent présager des ambitions qui inquiètent le sultan ; tout en reconnaissant à son vassal le titre étonnant de soltan el barr - sultan du continent - il se prépare à l'abattre. Le point de rupture est atteint une nouvelle fois en 1634, après que l'émir a accompli une action vraiment étonnante : il refuse à l'armée ottomane rentrant de Perse de tenir ses quartiers sur ses domaines. Les Turcs ayant passé outre et s'étant arrêtés dans la région de Tripoli, il va les attaquer, et, après une sanglante bataille, il les reconduit jusque sous les murs de Damas.
On ouvrit à Stamboul le dossier de l'émir, " lequel - écrit l'historien Mohibbi - avait atteint un tel degré de puissance qu'il ne lui restait plus qu’à prétendre au sultanat ". Fakhreddin II, contempteur de la loi coranique, protecteur des Chrétiens, bâtisseur de monastères, accusé d'entretenir des intelligences coupables avec la Toscane, l'Espagne, et les chevaliers de Malte, fut condamné. Une puissante armée fut envoyée contre lui, tandis que la flotte allait bloquer le port de Saida.
Cette fois, les moyens mis en oeuvre étaient tels que l'émir ne pouvait vaincre. L'élite de son armée, et parmi elle ses deux fils Ali et Younès, périt dans la bataille de Waditayn. Finalement, Fakhreddin fut capturé par les Turcs. Emmené à Stamboul, il y fut exécuté le 13 avril 1635.
Le prestige de l'émir était tel que, pour éviter un embrasement général de la montagne libanaise, le sultan dut confier sa succession à son neveu Melhem, puis au fils de celui-ci, Ahmed, qui mourut sans postérité male en 1697.
L'étroite surveillance à laquelle la Porte soumit ces émirs ne leur permit pas d'accomplir de brillantes actions ; mais ils gouvernèrent sagement, dans la tradition libérale de leurs grands ancêtres.
Prommis juré, vous aurez des photos assez rapidement, pour vous montrer cette "suisse du moyen orient" sous un autre visage...
En attendant, le pack de biere ou l'aspirine...au choix...
LE LIBAN DES EMIRS: LES MAAN
Apparition des émirs Maan
Depuis le XIe siècle, les peuples venus du cœur de l'Asie déferlaient sur le Proche-Orient par vagues successives. L'une d'elles le submergea : en 1453, les Turcs Ottomans prenaient Constantinople, mettant fin à l'Empire byzantin qui avait jusque-là contenu l'expansion de l'Islam vers le nord.
Entre les Ottomans de Constantinople et les Mamelouke du Caire s'étendait la Syrie, cette proie qui avait suscité la convoitise de tous les souverains de l'Orient. Les Ottomans ne firent pas exception à la règle. au début du XVIe siècle, sous le prétexte d'assurer la sécurité de la route du grand pèlerinage, leur sultan, Selim 1er, attaqua l'Empire du Mamelouk Ghoûri. Les deux souverains se rencontrèrent à la tête de leurs armées à Dâbiq, près d'Alep, en 1516. Les Mamelouks furent écrasés dans une bataille où Ghoûri trouve la mort, et qui livra la Syrie tout entière à leurs ennemis. Alep, Hama, Homs, Tripoli, Jérusalem, se rendirent à la première sommation, Damas fut enlevée en quelques jours. Maîtres du pays, les Turcs Ottomans devaient le conserver jusqu'en 1918.
Ces grands événements devaient avoir dans la montagne libanaise des répercussions importantes. Cette région était alors partagée en un grand nombre de principautés semi-autonomes : les Kesrouan et le pays de Jbail étaient l'apanage de la famille turcomane des Bano Assaf. Les Banou Saifa - Kurdes ou Turcomans - étaient installés dans la région de Tripoli, d'où ils surveillaient les tribus turbulentes de l'Akkar et de la montagne Nosaïri. L'Akkar et la Békaa étaient occupés par les Chiites, Hamada et Harfouch. Dans la Vallée Sainte, que tenaient solidement les Maronites, ceux-ci dépendaient de chefs locaux, les mokaddem, seuls responsables devant le pacha de Tripoli. Dans le Sud, le Wadi Taym était partagé entre des chefs druzes, chiites et sunnites ; ces derniers, les émirs Chehab, alliés et apparentés aux Maan. En bref, chacun des replis du Liban était l'apanage d'une petite dynastie. Naturellement, ces composantes passaient leur temps à guerroyer. Non seulement les questions de face, de religion, et les querelles de voisinage les opposaient, mais encore les Ottomans les employaient à faire leur propre police en les jetant les uns contre les autres. La petite histoire du Liban au XVIe siècle est le récit d'une longue suite de batailles, de pillages et d'assassinats.
De la mosaïque des principautés émergeait cependant l'une d'entre elles, celle que gouvernaient les Tanoûkh, dont l'influence s'étendait bien au-delà du Gharb, leur fief originel. Les Tanoûkh paraissaient avoir vocation de fédérateurs. Malheureusement, dans la guerre qui opposa Mamelouks d'Egypte et Ottomans, ils ne firent pas preuve de la même habileté que leurs ancêtres: non seulement ils ne surent pas se partager entre les deux camps, mais encore ils choisirent le perdant, celui des Mamelouks. Les Ottomans victorieux les chassèrent de leurs fiefs et choisirent pour les remplacer les Banoû Maan, qui apparaissaient à ce moment sur le devant de la scène libanaise.
Installés depuis longtemps dans le Chouf, les Maan étaient des Druzes d'origine kurde, comme beaucoup d'autres grandes familles druzes : les Arslan et les Joumblat (Jamboulad) en particulier.
Les Maan devinrent alors les plus puissants seigneurs du Liban central, en la personne de Fakhreddin 1er, puis de son fils Korkmaz. Ni l'un ni l'autre ne surent conserver la faveur des Ottomans tous deux périrent assassinés.
Fakhreddin II - Le fils de Korkmaz, qui succéda à son père sous le nom de Fakhreddin II à l'âge de 18 ans, en 1590, devait en revanche connaître un grand destin : « Du milieu des luttes mesquines où s'épuisait la vitalité du Liban, un homme allait surgir, lequel fixerait sur son énergique personnalité, pendant près d'un demi-siècle, l’attention de la Syrie et du monde chrétien. Animé d'une haine farouche contre les Ottomans, qui avaient fait périr son grand-père et son père, le jeune émir, tout au long de son règne, consacra son énergie à les combattre, par la force et par la ruse.
Mais un simple émir du Chouf ne pouvait espérer résister à la puissance ottomane. Fakhreddin commença donc par élargir son domaine. II n’hésita pas à attaquer d'abord ses plus puissants voisins :les Banoû Saifa, qui, après avoir éliminé les Assaf, étendaient leur domination sur tout le Liban nord et au-delà. A la tête de ses cavaliers et de ses arquebusiers druzes, il les battit et s'empara de leurs domaines. Puis il soumit les Harfouch, s'assurant la possession de la riche Békaa, et une voie de communication avec ses alliés druzes du Waditaym. Se tournant ensuite vers les Bédouins et les Métoualis du Sud. il conquit la Galilée, étendant ses possessions jusqu'à Safed, Banias et Ajloun, et s'assurant le contrôle des routes de Jérusalem et de la Palestine.
L'émir ne se contentait pas d'élargir son territoire. Il s'employait à développer son commerce extérieur, et cherchait des alliances en Europe. Ces deux préoccupations l'amenèrent à engager des négociations avec les Florentins, qui, de leur côté, tentaient désespérément d'aborder au Levant, d’où les avaient jusqu'alors repoussés leurs rivaux Vénitiens. Ces négociations aboutirent à la signature entre l'émir et le grand-duc de Toscane d'un accord de commerce assorti de clauses militaires secrètes, évidemment dirigées contre la Turquie. Fakhreddin agissait comme un souverain indépendant et, qui plus est, comme un souverain hostile. Son audace avait cette fois dépassé les limites que Stamboul jugeait tolérables ; le sultan ordonna au gouverneur de Damas de marcher contre l'émir séparatiste et envoya une escadre de 60 galères croiser dans les eaux libanaises pour y soutenir ses troupes.
Le malheur de Fakhreddin voulut que le gouvernement de Damas fût alors passé aux mains de Ahmed Hafez, un pacha habile, énergique et impitoyable. Hafez-pacha n'avait pas attendu les ordres de la Porte pour exciter contre Fakhreddin un certain nombre d'émirs, qui supportaient mal son autoritarisme et ses exigences financières. Aussi, lorsque les troupes turques se mirent en marche, Fakhreddin vit-il un certain nombre de ses indociles vassaux druzes se joindre aux janissaires du pacha ; au Wâditaym, quelques-uns des émirs Chehab, qui avaient été jusque-là ses plus fidèles alliés, se tournèrent contre lui. Hafez-pacha envahit le Liban et y commit de terribles dévastations; l'année 1613, pendant laquelle se déroulèrent ces événements, demeura tristement célèbre sous le nom de « année de Hafez ».
Pour éviter la ruine complète du pays, Fakhreddin résolut d'abandonner le pouvoir. Il chargea son fils aîné, Ali, aidé de son frère Younis, de gérer ce qui restait de ses domaines, et, s'embarquant sur un navire français, il gagna la Toscane. Chaleureusement accueilli par les grands-ducs Médicis, l'émir voyagea dans toute l'Italie. Il séjourna à Florence, à Pise, à Messine, à Palerme, à Malte. Il visita des arsenaux, des hôpitaux, des musées, il s'initia aux méthodes bancaires des Florentins, étudia les méthodes agricoles italiennes, rencontra à Rome les érudits; maronites que protégeait le Pape.
L'exil de Fakhreddin dura cinq ans. En 1618, son ennemi Hafez-pacha ayant quitté le gouvernement de Damas, il obtint du sultan l'autorisation de rentrer dans son pays et la restitution de ses domaines. Pendant les 17 ans que durera cette seconde partie de son gouvernement, il portera sa puissance à des sommets où il apparaît comme un prince de légende, mais d’où la chute sera tragique.
A peine a-t-il repris; en main l'administration de ses domaines qu'il entreprend de les étendre à nouveau. Les Turcs le font attaquer derechef par les troupes du pacha de Damas. Mais ce n'est plus le redoutable Hafez qui commande les Ottomans. C'est un nouveau pacha, qui est vaincu à la bataille d'Anjar et fait prisonnier. Fakhreddin a l'habileté de traiter le pacha avec des égards et de le renvoyer à son gouvernement comblé de présents ; si bien que la Porte feint d'oublier cet épisode. Quelques années plus tard, c'est le gouverneur de Tripoli que l'émir met à la raison. Puis il déborde ses frontières, envahit la Palestine et parait à Naplouse et à Gaza, sur les routes de Jérusalem et de I'Egypte. Ces incursions laissent présager des ambitions qui inquiètent le sultan ; tout en reconnaissant à son vassal le titre étonnant de soltan el barr - sultan du continent - il se prépare à l'abattre. Le point de rupture est atteint une nouvelle fois en 1634, après que l'émir a accompli une action vraiment étonnante : il refuse à l'armée ottomane rentrant de Perse de tenir ses quartiers sur ses domaines. Les Turcs ayant passé outre et s'étant arrêtés dans la région de Tripoli, il va les attaquer, et, après une sanglante bataille, il les reconduit jusque sous les murs de Damas.
On ouvrit à Stamboul le dossier de l'émir, " lequel - écrit l'historien Mohibbi - avait atteint un tel degré de puissance qu'il ne lui restait plus qu’à prétendre au sultanat ". Fakhreddin II, contempteur de la loi coranique, protecteur des Chrétiens, bâtisseur de monastères, accusé d'entretenir des intelligences coupables avec la Toscane, l'Espagne, et les chevaliers de Malte, fut condamné. Une puissante armée fut envoyée contre lui, tandis que la flotte allait bloquer le port de Saida.
Cette fois, les moyens mis en oeuvre étaient tels que l'émir ne pouvait vaincre. L'élite de son armée, et parmi elle ses deux fils Ali et Younès, périt dans la bataille de Waditayn. Finalement, Fakhreddin fut capturé par les Turcs. Emmené à Stamboul, il y fut exécuté le 13 avril 1635.
Le prestige de l'émir était tel que, pour éviter un embrasement général de la montagne libanaise, le sultan dut confier sa succession à son neveu Melhem, puis au fils de celui-ci, Ahmed, qui mourut sans postérité male en 1697.
L'étroite surveillance à laquelle la Porte soumit ces émirs ne leur permit pas d'accomplir de brillantes actions ; mais ils gouvernèrent sagement, dans la tradition libérale de leurs grands ancêtres.
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ecofousec- QM 1
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
L'antiquité
Periode:-3000 au Ier siècle La région est habitée depuis l'Antiquité, elle est décrite dans la Bible comme « la terre du lait et du miel ». Culture de la montagne et culture des villes se sont combinées pour façonner l'identité libanaise : sociabilité et tolérance, esprit d'entreprise et individualisme, hédonisme...
L'apparition du français
C'est la langue italienne qui s 'implante d 'abord dans les ports libanais, l'influence commerciale des républiques de Venise et de Gènes étant déterminante entre les XIIIème et XVIIème siècles. Cependant, les capitulations signées entre François Ier puis ses successeurs et la Sublime Porte font du Roi de France le protecteur officiel des chrétiens d'orient et permettent aux missions religieuses de se développer. Les congrégations (Jésuites, Capucins, Lazaristes, la Sainte Famille, les frères des Ecoles chrétiennes, les Maristes, les Filles de la Charité) fondent des écoles qui permettront l'implantation du français au Liban, pendant la période ottomane.
La présence française va permettre, avec la création du Grand Liban par la SDN après la premiere guerre mondiale (voir plus loin), d'étendre l'enseignement du français tant dans le privé que dans le public. Le français et l'arabe sont reconnus comme langues officielles (1926). Si à l'indépendance l'arabe est seul reconnu comme langue officielle, le français garde une place privilégiée tant dans la réalité que dans les textes puisque, par exemple, les étudiants peuvent étudier les sciences et les mathématiques en français ou en arabe, au choix. Le français s'est donc implanté hors du cadre colonial, il n'est jamais apparu comme colonisateur, mais comme libérateur de la pensée. C'est ce qui en fait sa force encore aujourd'hui.
L'apparition du christianisme
Periode:Ier siècle au VIIeme siècle
L'apparition de l'islam
Periode : VIIème siècle jusqu'au XIXème siècle
L'islam arrive au 7ème siècle en provenance de la péninsule arabique : il est véhiculé par les bédouins qui entreprennent de multiples successions de razzias (symbole de puissance à l'époque) et devient la religion prédominante de toute la péninsule. En effet, il apparaît à un moment où un incroyable manque culturel se fait sentir, c'est la période de l'ignorance (en arabe : al jahiliyya) et il gagne ainsi le Liban (à l'époque jabbal loubnan) au 7ème siècle, en étant adopté par les différents peuples et tribus locales en quête de philosophies existentielles qui combleraient le vide présent à cette époque. Précisons qu'à cette période, jamais l'islam n'a été imposé mais qu'il a toujours été adopté en respectant les autres croyances religieuses, ainsi que le droit à tout un chacun de disposer comme il l'entend de sa liberté de religion.
Le début de l'influence occidentale
Periode : 1830 à 1918
1861-1915: La province (mutasarrifiya) autonome du Mont-Liban
Suite à la poursuite des massacres entre Druzes et Maronites de 1840 à 1860, qui reçurent une certaine publicité en Europe et provoquèrent par ailleurs une vague d'émigration vers les Amériques, les Grandes Puissances de l'époque (la France, la Grande-Bretagne, l'Autriche-Hongrie, la Russie, la Prusse) envoyèrent un corps expéditionnaire et obligèrent l'Empire ottoman à créer une province (mutasarrifiya) autonome du Mont-Liban en 1861. Elle devait être dirigée par un gouverneur, sujet ottoman chrétien, sous la surveillance des consuls européens. Un conseil consultatif central, majoritairement composé de chrétiens, fut également mis en place sur une base communautaire proportionnelle. C'est pendant cette période d'autonomie que furent créés les premiers conseils municipaux élus au Liban, en 1879 à Jounieh par exemple.
liste des gouverneurs ottomans chrétiens du Mont-Liban
1861-1868: Garabet Artin dit "Daoud Pacha" (+/-1816-1873) - Arménien catholique d'Istanbul - Ambassadeur à Vienne (1856-1857)/ Gouverneur du Liban (1861)/ Directeur des PTT et des Travaux Publics (1868) [1]
1868-1873: Nasri Franco Coussa dit "Franco Pacha" (1814-1873) - Syrien grec-catholique ("Levantin") d'Alep
1873-1883: Rustem Pacha (1810-1885) - Italien catholique (aristocrate exilé)
1883-1892: Pashko Vasa Shkodrani dit "Vasa Pacha" (1824-1892) - Albanais catholique de Shkodër (auteur de poèmes - publiés à titre posthume - prônant l'unité nationale albanaise au-delà des différences religieuses)
1892-1902: Naum Coussa, dit "Naum Pasha" (1846-1911) - beau-fils de Nasri Franco Coussa
1902-1907: Muzaffar Pasha (1837/1840-1907) - d'origine polonaise
1907-1912: Youssef Coussa, dit "Yusuf Pacha" (1856-?) - fils de Nasri Franco Coussa
1912-1915: Ohannès Kouyoumdjian dit "Ohannes Pacha" (1852-?) - Arménien catholique (auteur de: Le Liban. A la veille et au début de la guerre. Mémoire d'un Gouverneur, 1913-1915, publié en 2003)
Periode:-3000 au Ier siècle La région est habitée depuis l'Antiquité, elle est décrite dans la Bible comme « la terre du lait et du miel ». Culture de la montagne et culture des villes se sont combinées pour façonner l'identité libanaise : sociabilité et tolérance, esprit d'entreprise et individualisme, hédonisme...
L'apparition du français
C'est la langue italienne qui s 'implante d 'abord dans les ports libanais, l'influence commerciale des républiques de Venise et de Gènes étant déterminante entre les XIIIème et XVIIème siècles. Cependant, les capitulations signées entre François Ier puis ses successeurs et la Sublime Porte font du Roi de France le protecteur officiel des chrétiens d'orient et permettent aux missions religieuses de se développer. Les congrégations (Jésuites, Capucins, Lazaristes, la Sainte Famille, les frères des Ecoles chrétiennes, les Maristes, les Filles de la Charité) fondent des écoles qui permettront l'implantation du français au Liban, pendant la période ottomane.
La présence française va permettre, avec la création du Grand Liban par la SDN après la premiere guerre mondiale (voir plus loin), d'étendre l'enseignement du français tant dans le privé que dans le public. Le français et l'arabe sont reconnus comme langues officielles (1926). Si à l'indépendance l'arabe est seul reconnu comme langue officielle, le français garde une place privilégiée tant dans la réalité que dans les textes puisque, par exemple, les étudiants peuvent étudier les sciences et les mathématiques en français ou en arabe, au choix. Le français s'est donc implanté hors du cadre colonial, il n'est jamais apparu comme colonisateur, mais comme libérateur de la pensée. C'est ce qui en fait sa force encore aujourd'hui.
L'apparition du christianisme
Periode:Ier siècle au VIIeme siècle
L'apparition de l'islam
Periode : VIIème siècle jusqu'au XIXème siècle
L'islam arrive au 7ème siècle en provenance de la péninsule arabique : il est véhiculé par les bédouins qui entreprennent de multiples successions de razzias (symbole de puissance à l'époque) et devient la religion prédominante de toute la péninsule. En effet, il apparaît à un moment où un incroyable manque culturel se fait sentir, c'est la période de l'ignorance (en arabe : al jahiliyya) et il gagne ainsi le Liban (à l'époque jabbal loubnan) au 7ème siècle, en étant adopté par les différents peuples et tribus locales en quête de philosophies existentielles qui combleraient le vide présent à cette époque. Précisons qu'à cette période, jamais l'islam n'a été imposé mais qu'il a toujours été adopté en respectant les autres croyances religieuses, ainsi que le droit à tout un chacun de disposer comme il l'entend de sa liberté de religion.
Le début de l'influence occidentale
Periode : 1830 à 1918
1861-1915: La province (mutasarrifiya) autonome du Mont-Liban
Suite à la poursuite des massacres entre Druzes et Maronites de 1840 à 1860, qui reçurent une certaine publicité en Europe et provoquèrent par ailleurs une vague d'émigration vers les Amériques, les Grandes Puissances de l'époque (la France, la Grande-Bretagne, l'Autriche-Hongrie, la Russie, la Prusse) envoyèrent un corps expéditionnaire et obligèrent l'Empire ottoman à créer une province (mutasarrifiya) autonome du Mont-Liban en 1861. Elle devait être dirigée par un gouverneur, sujet ottoman chrétien, sous la surveillance des consuls européens. Un conseil consultatif central, majoritairement composé de chrétiens, fut également mis en place sur une base communautaire proportionnelle. C'est pendant cette période d'autonomie que furent créés les premiers conseils municipaux élus au Liban, en 1879 à Jounieh par exemple.
liste des gouverneurs ottomans chrétiens du Mont-Liban
1861-1868: Garabet Artin dit "Daoud Pacha" (+/-1816-1873) - Arménien catholique d'Istanbul - Ambassadeur à Vienne (1856-1857)/ Gouverneur du Liban (1861)/ Directeur des PTT et des Travaux Publics (1868) [1]
1868-1873: Nasri Franco Coussa dit "Franco Pacha" (1814-1873) - Syrien grec-catholique ("Levantin") d'Alep
1873-1883: Rustem Pacha (1810-1885) - Italien catholique (aristocrate exilé)
1883-1892: Pashko Vasa Shkodrani dit "Vasa Pacha" (1824-1892) - Albanais catholique de Shkodër (auteur de poèmes - publiés à titre posthume - prônant l'unité nationale albanaise au-delà des différences religieuses)
1892-1902: Naum Coussa, dit "Naum Pasha" (1846-1911) - beau-fils de Nasri Franco Coussa
1902-1907: Muzaffar Pasha (1837/1840-1907) - d'origine polonaise
1907-1912: Youssef Coussa, dit "Yusuf Pacha" (1856-?) - fils de Nasri Franco Coussa
1912-1915: Ohannès Kouyoumdjian dit "Ohannes Pacha" (1852-?) - Arménien catholique (auteur de: Le Liban. A la veille et au début de la guerre. Mémoire d'un Gouverneur, 1913-1915, publié en 2003)
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Peu après la Première Guerre mondiale en 1920, la France obtient de la Société des Nations un mandat sur les régions syriennes du Levant. Le royaume de Syrie est proclamé, tout en réservant au Mont-Liban le statut de région autonome. Mais progressivement, un mouvement nationaliste arabe mobilise des intellectuels de Beyrouth et du Mont-Liban qui aspirent à l'indépendance de la Syrie, sous la direction d'un souverain arabe, tandis que d'autres, parmi lesquels les maronites sont majoritaires, pensent à un État libanais indépendant, protégé par ses liens privilégiés avec la France.
En 1920, sous la pression de ces derniers, le gouverneur français défait les nationalistes syriens, proclame l'État du Grand Liban et fixe ses frontières.
Les clivages rendaient improbable la naissance d'une entité politique libanaise unifiée, d'autant que chaque communauté gardait en mémoire sa version bien particulière de l'histoire, rarement en accord avec celle des autres.
Le début de l'indépendance
La France Libre accorde l'indépendance au Liban en 1943.
Développement et démocratie
En 1952, Camille Chamoun accède à la présidence. Son mandat est marqué par le manque de respect du président pour la convention nationale. Chamoun renforce les prérogatives présidentielles, et malgré le contexte régional et national pro-arabe, il infléchit la politique extérieure du Liban dans un sens pro-occidental, négligeant totalement les sentiments des libanais des classes pauvres. Il adhère même à la doctrine Eisenhower de coordination des forces anti-soviétiques au Moyen-Orient sèchement rejetée par tous les autres pays arabes.
La crise de 1958
Le contexte régional des nations arabes qui se soulèvent et la frustration devant les élections manipulées de juin 1957 -- Camille Chamoun bénéficie du soutien de la CIA -- se conjuguent pour faire monter la tension. Bombes et assassinats précèdent de vastes manifestations de rue. À partir de mai 1958 éclate une guérilla dans la montagne entre loyalistes et insurgés.
Devant cette agitation, Chamoun obtient le débarquement de 15000 marines américains qui assurent le triomphe de la contre-révolution menée par les Kataëb. Dès la fin du mandat de Chamoun en septembre, un nouveau président unanimement respecté, le général Fouad Chehab est élu, et l'opposition impose la nomination du leader de l'insurrection, Rachid Karamé, au poste de Premier ministre.
Le chehabisme
Le nouveau président inaugure de meilleures relations avec Nasser, et le Liban joue à plein son rôle de médiateur entre Arabes, apaisant du coup les revendications internes des musulmans et des druzes.
Chehab ouvre une période de stabilité durant laquelle la prospérité libanaise semblait revenue. L'économie est en plein boom mais malheureusement, la croissance est marquée par une importante inégalité régionale et communautaire.
Le coup d'état de 1961
Dans la nuit du 30 au 31 décembre 1961, le PSNS dirigé par Abdallah Saadé et Assaad el Achkar tente un putsch. Une vingtaine de chars de la garnison de Tyr rejoignent les putschistes et tentent sans succès un assaut sur le ministère de la défense. Le chef de l'état-major (Youssef Chemayet), le directeur de la Sûreté générale (Tawfic Jalbout), le commandant de la gendarmerie et le commandant militaire de Beyrouth sont faits prisonniers. Prévenu Fouad Chehab envoie la troupe et capture les putschistes. Les otages seront délivrés dans la même journée.
La montée des périls (1966-1975), le problème palestinien
À partir de la fin des années 1960, la vie politique libanaise est entachée d'affaires de corruption généralisée des fonctionnaires, contraints de démissionner par dizaines, et par les désaccords sur les thèmes de politique extérieure et de traitement de la résistance palestinienne. La classe dirigeante subit des conflits internes, l'enjeu de cette agitation étant le partage des positions de pouvoir. Les mouvements se radicalisent, et la tension grimpe.
Les libanistes conservateurs chrétiens craignent pour la cohésion nationale, alors que les islamo-palestino-progressistes sont solidaires de la résistance. Les milices commencent à s'armer massivement, le clan pro-arabe étant soutenu par les Palestiniens, alors que les libanistes se tournent vers l'Occident. Des vagues d'affrontements commencent, elles opposent la phalange aux Palestiniens, et la phalange au mouvement national.
Le problème palestinien
Les camps de réfugiés servent en effet de bases de données et d'entraînement militaire, et plusieurs centaines de fedayins lancent des opérations commando contre la frontière nord d'Israël, ou même des actions terroristes à l'étranger. Devant la résistance qui s'organise, Israël attend du Liban qu'il assure sa sécurité en contrôlant l'activité des Palestiniens sur son territoire, mais le Liban est trop faible pour résoudre le problème.
Après la guerre des Six Jours et l'occupation de la Cisjordanie et de Gaza par Israël en 1967, puis surtout la terrible répression jordanienne contre les fedayins palestiniens en septembre 1970 — connu sous le nom de Septembre noir —, la cause palestinienne s'enlise.
L'armée libanaise tente en 1969 de reprendre le contrôle des camps, mais elle est trop faible. Un compromis est trouvé avec la signature au Caire sous l'égide de Nasser, en 1969, d'un accord entre Yasser Arafat — commandant de l'OLP — et le commandant en chef de l'armée. L'extraterritorialité des camps des fedayins est reconnue. Cet accord est tenu secret, car il est contraire au plein exercice de la souveraineté libanaise.
À la différence des États arabes voisins, au pouvoir fort, qui n'hésitent pas à traiter le problème palestinien de manière radicale, la présence des réfugiés palestiniens au Liban et surtout la lutte de l'OLP contre Israël deviennent le point principal de désaccord entre les deux grands blocs.
Pour se défendre contre les fedayins, l'armée israélienne lance de nombreuses opérations de représailles dans le Sud et jusqu'à Beyrouth. La population libanaise subit de plein fouet cette violence..
En 1920, sous la pression de ces derniers, le gouverneur français défait les nationalistes syriens, proclame l'État du Grand Liban et fixe ses frontières.
Les clivages rendaient improbable la naissance d'une entité politique libanaise unifiée, d'autant que chaque communauté gardait en mémoire sa version bien particulière de l'histoire, rarement en accord avec celle des autres.
Le début de l'indépendance
La France Libre accorde l'indépendance au Liban en 1943.
Développement et démocratie
En 1952, Camille Chamoun accède à la présidence. Son mandat est marqué par le manque de respect du président pour la convention nationale. Chamoun renforce les prérogatives présidentielles, et malgré le contexte régional et national pro-arabe, il infléchit la politique extérieure du Liban dans un sens pro-occidental, négligeant totalement les sentiments des libanais des classes pauvres. Il adhère même à la doctrine Eisenhower de coordination des forces anti-soviétiques au Moyen-Orient sèchement rejetée par tous les autres pays arabes.
La crise de 1958
Le contexte régional des nations arabes qui se soulèvent et la frustration devant les élections manipulées de juin 1957 -- Camille Chamoun bénéficie du soutien de la CIA -- se conjuguent pour faire monter la tension. Bombes et assassinats précèdent de vastes manifestations de rue. À partir de mai 1958 éclate une guérilla dans la montagne entre loyalistes et insurgés.
Devant cette agitation, Chamoun obtient le débarquement de 15000 marines américains qui assurent le triomphe de la contre-révolution menée par les Kataëb. Dès la fin du mandat de Chamoun en septembre, un nouveau président unanimement respecté, le général Fouad Chehab est élu, et l'opposition impose la nomination du leader de l'insurrection, Rachid Karamé, au poste de Premier ministre.
Le chehabisme
Le nouveau président inaugure de meilleures relations avec Nasser, et le Liban joue à plein son rôle de médiateur entre Arabes, apaisant du coup les revendications internes des musulmans et des druzes.
Chehab ouvre une période de stabilité durant laquelle la prospérité libanaise semblait revenue. L'économie est en plein boom mais malheureusement, la croissance est marquée par une importante inégalité régionale et communautaire.
Le coup d'état de 1961
Dans la nuit du 30 au 31 décembre 1961, le PSNS dirigé par Abdallah Saadé et Assaad el Achkar tente un putsch. Une vingtaine de chars de la garnison de Tyr rejoignent les putschistes et tentent sans succès un assaut sur le ministère de la défense. Le chef de l'état-major (Youssef Chemayet), le directeur de la Sûreté générale (Tawfic Jalbout), le commandant de la gendarmerie et le commandant militaire de Beyrouth sont faits prisonniers. Prévenu Fouad Chehab envoie la troupe et capture les putschistes. Les otages seront délivrés dans la même journée.
La montée des périls (1966-1975), le problème palestinien
À partir de la fin des années 1960, la vie politique libanaise est entachée d'affaires de corruption généralisée des fonctionnaires, contraints de démissionner par dizaines, et par les désaccords sur les thèmes de politique extérieure et de traitement de la résistance palestinienne. La classe dirigeante subit des conflits internes, l'enjeu de cette agitation étant le partage des positions de pouvoir. Les mouvements se radicalisent, et la tension grimpe.
Les libanistes conservateurs chrétiens craignent pour la cohésion nationale, alors que les islamo-palestino-progressistes sont solidaires de la résistance. Les milices commencent à s'armer massivement, le clan pro-arabe étant soutenu par les Palestiniens, alors que les libanistes se tournent vers l'Occident. Des vagues d'affrontements commencent, elles opposent la phalange aux Palestiniens, et la phalange au mouvement national.
Le problème palestinien
Les camps de réfugiés servent en effet de bases de données et d'entraînement militaire, et plusieurs centaines de fedayins lancent des opérations commando contre la frontière nord d'Israël, ou même des actions terroristes à l'étranger. Devant la résistance qui s'organise, Israël attend du Liban qu'il assure sa sécurité en contrôlant l'activité des Palestiniens sur son territoire, mais le Liban est trop faible pour résoudre le problème.
Après la guerre des Six Jours et l'occupation de la Cisjordanie et de Gaza par Israël en 1967, puis surtout la terrible répression jordanienne contre les fedayins palestiniens en septembre 1970 — connu sous le nom de Septembre noir —, la cause palestinienne s'enlise.
L'armée libanaise tente en 1969 de reprendre le contrôle des camps, mais elle est trop faible. Un compromis est trouvé avec la signature au Caire sous l'égide de Nasser, en 1969, d'un accord entre Yasser Arafat — commandant de l'OLP — et le commandant en chef de l'armée. L'extraterritorialité des camps des fedayins est reconnue. Cet accord est tenu secret, car il est contraire au plein exercice de la souveraineté libanaise.
À la différence des États arabes voisins, au pouvoir fort, qui n'hésitent pas à traiter le problème palestinien de manière radicale, la présence des réfugiés palestiniens au Liban et surtout la lutte de l'OLP contre Israël deviennent le point principal de désaccord entre les deux grands blocs.
Pour se défendre contre les fedayins, l'armée israélienne lance de nombreuses opérations de représailles dans le Sud et jusqu'à Beyrouth. La population libanaise subit de plein fouet cette violence..
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
La guerre du Liban
Periode:1975-1990
La « guerre des deux ans » (1975-1976)
Le matin du 13 avril 1975, des tirs font un mort lors de l'inauguration d'une église par Pierre Gemayel. L'après-midi, des mitrailleurs phalangistes attaquent un bus passant dans la même rue, et massacrent une partie de ses passagers palestiniens. La spirale vers l'anarchie s'amplifie, c'est le début de la guerre civile.
1976: Les milices chrétiennes assiègent et détruisent les camps palestiniens de Quarantina et Tell el Zaatar. Les milices palestiniennes assiègent et tuent les habitants de la ville de Damour. Intervention syrienne.
Note perso : Les palestiniens ont bénéficiés d'une aide des Druzes
L'intervention syrienne
En 1976, des dirigeants maronites réclament du secours et avalisent l'intervention syrienne.
Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Ils sont invités par l'Arabie saoudite et l'Égypte à reconnaître la légitimité de la présence des troupes syriennes au Liban, et l'officialisent par la mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD).
« Ni guerre ni paix » (1977-1981)
Cette présence militaire souffle sur les braises et enferme les Libanais dans des luttes internes. En 1978, dans le Sud, les dirigeants israéliens du Likoud appliquent la nouvelle « stratégie préventive » contre les attaques palestiniennes et multiplient les incursions armées. Ils provoquent l'exode de 200 000 Libanais. En se retirant en juillet, l'armée israélienne fait obstacle au déploiement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Elle confie le contrôle d'une « ceinture de sécurité » d'une dizaine de kilomètres de profondeur à l'« armée du Liban libre », une fraction de l'armée régulière isolée, pour empêcher l'avancée des forces palestiniennes dans l'extrême Sud.
Opération « Paix en Galilée » (juin 1982)
Juin 1982: après un échange de petites attaques avec les Palestiniens, l'armée israélienne lance une offensive terrestre, assiégent Beyrouth-Ouest et affrontent les forces syriennes dans la Bekaa.
Août 1982: élection de Béchir Gemayel à la présidence de la république. Le 14 septembre, il est tué par une bombe placée par un membre du parti socialiste national syrien.
16 et 17 septembre: des partisans de Béchir perpètrent un massacre dans les camps de Sabra et Chatila.
Note perso: La loi du Talion en souvenir de Damour
21 septembre: élection de Amine Gemayel, frère de Bachir, à la présidence.
Le mandat d'Amin 1982-1988
Il succède à son frère à la tête de l'État en plein invasion israélienne et rappelle la force multinationale à Beyrouth.
Les États-Unis offrent un soutien financier pour la reconstruction de l'administration, des infrastructures et de l'armée. Un accord est signé stipulant la fin de l'état de guerre et un retrait israélien conditionné par un retrait simultané des forces palestiniennes et syriennes. Amine Gemayel dissout le commandement de la Force Arabe de Dissuasion qui servait de couverture aux troupes syriennes, le 31 mars 1982.
Le gouvernement du président Gemayel ouvre des négociations de paix avec Israël qui aboutiront à l'accord du 17 Mai qui ne rentrera jamais en vigueur. Le chef de l'OLP, Yasser Arafat, revient au Liban avec un petit groupe de combattants, et s'engage dans des affrontements contre des Libanais soutenus par la Syrie, mais il doit quitter le Liban en décembre 1983.
La « guerre de la montagne » (1983-1984)
Habitée par des druzes et des chrétiens, la région du Shouf relativement épargnée par la guerre connaît un regain de tension après le retrait israélien. Elle fait l'objet d'un conflit entre le PSP druze et les Forces Libanaises à la fin de l'été 1983. Walid Joumblatt remporte la victoire et force les habitants chrétiens à l'exode.
La montée en puissance chiite
Les forces internationales arrivent à Beyrouth en 1982 en pleine invasion israélienne et font face à un climat hostile. En avril 1983, un attentat contre l'ambassade américaine tue 63 personnes et laisse 100 blessés. Le 23 octobre 1983, des attentats suicides causent la mort de 241 marines et 58 militaires français (IMMEUBLE DRAKAR ).
Ces attentats sont revendiqués par une mystérieuse organisation chiite, le Jihad islamique.
Le Hezbollah, apparu en 1982 sous l'instigation de l'Iran khomeiniste, est accusé par les États-Unis d'être responsable des attaques (ce que le Hezbollah conteste). L'organisation monte en puissance et se bat principalement contre l'armée israélienne. Les enlèvements d'occidentaux se multiplient à Beyrouth.
Janvier 1986 : Elie Hobeika est destitué par Samir Geagea de la tête des Forces libanaises pour avoir signé un accord tripartite considéré comme favorable à la Syrie.
1985-1988 : le parti Amal de Nabih Berry, avec le soutien de Damas, essaie sans succès de s'emparer de Beyrouth-Ouest et affronte les autres partis du camp musulman (le PSP, le Hezbollah et les Palestiniens).
Juin 1987 : le premier ministre Rachid Karamé, favorable à la Syrie, est assassiné.
L'enlèvement du colonel américain Higgins
Le 17 février 1988, le colonel américain Higgins, commandant en chef de l'ONUST (Organisation des Nations-Unies pour la surveillance de la trêve en Palestine), est enlevé au Liban par le Hezbollah.
Le 28 juillet 1989, un commando israélien enlève au Sud-Liban le cheikh Abdel Karim Obeid, chef spirituel et militaire du Hezbollah. Il connaît les tenants et les aboutissants des opérations de prises d'otages occidentaux depuis 1982, dont une quinzaine sont encore entre les mains de l'organisation terroriste.
Le 31 juillet 1989, le Hezbollah diffuse un film-vidéo de la pendaison du colonel américain Higgins, mais d'après des sources américains le colonel aurait été torturé puis exécuté dès le mois de décembre 1988.
Le président George Bush envoie des émissaires à Damas et à Beyrouth auprès des dignitaires chiites, et donne l'ordre à deux forces aéronavales, comprenant 46 navires de guerre, de prendre en étau l'axe terroriste Beyrouth-Damas-Téhéran en se positionnant en Méditerranée orientale et à l'entrée du golfe Persique.
La surenchère militaire américaine conduit le nouveau président iranien Hachemi Rafsandjani, élu le 28 juillet 1989, à ordonner au Hezbollah de suspendre toute exécution d'otage. De son côté, le président syrien Hafez el-Assad menace ses alliés chiites libanais.
La Guerre de libération contre la Syrie (1988-1989)
En septembre 1988, le mandat d'Amine Gemayel arrive à son terme et le parlement ne parvient pas à se réunir et à élire un nouveau président. Gemayel nomme son chef d'état major, Michel Aoun à la tête d'un gouvernement militaire intérimaire. Aoun se lance dans une guerre de libération contre la Syrie. La Syrie établit un autre gouvernement, plus favorable à sa politique, dirigé par Salim El-Hoss.
La Syrie fait parvenir à ses alliés par convois routiers au Liban de très nombreux stocks de munitions d'origine soviétique. Les milices chrétiennes et l'armée libanaise sous le contrôle du général Aoun reçoivent également du gouvernement irakien quelques envois de munitions qui parviennent à percer le blocus.
En juillet et août 1989, les troupes chiites et l'armée d'occupation syrienne font pleuvoir des centaines de milliers d'obus et d'explosifs sur les zones chrétiennes qui abritent plus d'un million de personnes, mais bien protégée dans ses abris, la population ne subit que peu de pertes. Depuis les caves du palais présidentiel de Baabda, le général Aoun appelle au secours la communauté internationale, et le 15 août 1989, le pape Jean-Paul II dénonce le génocide perpétré au Liban et annonce son intention de se rendre à Beyrouth. De son côté, la Ligue arabe condamne fermement la Syrie mais n'envisage pas d'intervenir directement.
Le 19 août 1989, le général Aoun réclame à la France une intervention militaire et Paris dépêche le porte-avion Foch, deux frégates lance-missiles, un transport de chalands de débarquement. Le président François Mitterrand parle de force humanitaire et de sauvegarde. Finalement la résistance de l'Armée libanaise et la plus forte et l'offensive générale des Syriens et de leurs alliés chiites est arrêtée.
L'accord de Taëf (1989)
Voir l'article détaillé Accord de Taëf
L'accord de Taëf fut présenté comme une tentative de restaurer la paix, due aux efforts politiques d'un comité composé du roi Hussein de Jordanie, du roi Fahd d'Arabie saoudite, et du président Chadli d'Algérie. 62 députés — chrétiens et musulmans — de l'ancienne Assemblée nationale libanaise réunit à Taëf, adoptent un document consacrant de fait la mainmise de la Syrie sur le Liban à qui cet accord donne une base légale.
Le général Michel Aoun tente d'étendre son contrôle aux régions chrétiennes contrôlées par les Forces Libanaises, mais L'invasion du Koweit par l'Irak précipite sa fin : les États-Unis donnent le feu vert à la Syrie en échange de son soutien à la guerre du golfe.
Periode:1975-1990
La « guerre des deux ans » (1975-1976)
Le matin du 13 avril 1975, des tirs font un mort lors de l'inauguration d'une église par Pierre Gemayel. L'après-midi, des mitrailleurs phalangistes attaquent un bus passant dans la même rue, et massacrent une partie de ses passagers palestiniens. La spirale vers l'anarchie s'amplifie, c'est le début de la guerre civile.
1976: Les milices chrétiennes assiègent et détruisent les camps palestiniens de Quarantina et Tell el Zaatar. Les milices palestiniennes assiègent et tuent les habitants de la ville de Damour. Intervention syrienne.
Note perso : Les palestiniens ont bénéficiés d'une aide des Druzes
L'intervention syrienne
En 1976, des dirigeants maronites réclament du secours et avalisent l'intervention syrienne.
Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Ils sont invités par l'Arabie saoudite et l'Égypte à reconnaître la légitimité de la présence des troupes syriennes au Liban, et l'officialisent par la mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD).
« Ni guerre ni paix » (1977-1981)
Cette présence militaire souffle sur les braises et enferme les Libanais dans des luttes internes. En 1978, dans le Sud, les dirigeants israéliens du Likoud appliquent la nouvelle « stratégie préventive » contre les attaques palestiniennes et multiplient les incursions armées. Ils provoquent l'exode de 200 000 Libanais. En se retirant en juillet, l'armée israélienne fait obstacle au déploiement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Elle confie le contrôle d'une « ceinture de sécurité » d'une dizaine de kilomètres de profondeur à l'« armée du Liban libre », une fraction de l'armée régulière isolée, pour empêcher l'avancée des forces palestiniennes dans l'extrême Sud.
Opération « Paix en Galilée » (juin 1982)
Juin 1982: après un échange de petites attaques avec les Palestiniens, l'armée israélienne lance une offensive terrestre, assiégent Beyrouth-Ouest et affrontent les forces syriennes dans la Bekaa.
Août 1982: élection de Béchir Gemayel à la présidence de la république. Le 14 septembre, il est tué par une bombe placée par un membre du parti socialiste national syrien.
16 et 17 septembre: des partisans de Béchir perpètrent un massacre dans les camps de Sabra et Chatila.
Note perso: La loi du Talion en souvenir de Damour
21 septembre: élection de Amine Gemayel, frère de Bachir, à la présidence.
Le mandat d'Amin 1982-1988
Il succède à son frère à la tête de l'État en plein invasion israélienne et rappelle la force multinationale à Beyrouth.
Les États-Unis offrent un soutien financier pour la reconstruction de l'administration, des infrastructures et de l'armée. Un accord est signé stipulant la fin de l'état de guerre et un retrait israélien conditionné par un retrait simultané des forces palestiniennes et syriennes. Amine Gemayel dissout le commandement de la Force Arabe de Dissuasion qui servait de couverture aux troupes syriennes, le 31 mars 1982.
Le gouvernement du président Gemayel ouvre des négociations de paix avec Israël qui aboutiront à l'accord du 17 Mai qui ne rentrera jamais en vigueur. Le chef de l'OLP, Yasser Arafat, revient au Liban avec un petit groupe de combattants, et s'engage dans des affrontements contre des Libanais soutenus par la Syrie, mais il doit quitter le Liban en décembre 1983.
La « guerre de la montagne » (1983-1984)
Habitée par des druzes et des chrétiens, la région du Shouf relativement épargnée par la guerre connaît un regain de tension après le retrait israélien. Elle fait l'objet d'un conflit entre le PSP druze et les Forces Libanaises à la fin de l'été 1983. Walid Joumblatt remporte la victoire et force les habitants chrétiens à l'exode.
La montée en puissance chiite
Les forces internationales arrivent à Beyrouth en 1982 en pleine invasion israélienne et font face à un climat hostile. En avril 1983, un attentat contre l'ambassade américaine tue 63 personnes et laisse 100 blessés. Le 23 octobre 1983, des attentats suicides causent la mort de 241 marines et 58 militaires français (IMMEUBLE DRAKAR ).
Ces attentats sont revendiqués par une mystérieuse organisation chiite, le Jihad islamique.
Le Hezbollah, apparu en 1982 sous l'instigation de l'Iran khomeiniste, est accusé par les États-Unis d'être responsable des attaques (ce que le Hezbollah conteste). L'organisation monte en puissance et se bat principalement contre l'armée israélienne. Les enlèvements d'occidentaux se multiplient à Beyrouth.
Janvier 1986 : Elie Hobeika est destitué par Samir Geagea de la tête des Forces libanaises pour avoir signé un accord tripartite considéré comme favorable à la Syrie.
1985-1988 : le parti Amal de Nabih Berry, avec le soutien de Damas, essaie sans succès de s'emparer de Beyrouth-Ouest et affronte les autres partis du camp musulman (le PSP, le Hezbollah et les Palestiniens).
Juin 1987 : le premier ministre Rachid Karamé, favorable à la Syrie, est assassiné.
L'enlèvement du colonel américain Higgins
Le 17 février 1988, le colonel américain Higgins, commandant en chef de l'ONUST (Organisation des Nations-Unies pour la surveillance de la trêve en Palestine), est enlevé au Liban par le Hezbollah.
Le 28 juillet 1989, un commando israélien enlève au Sud-Liban le cheikh Abdel Karim Obeid, chef spirituel et militaire du Hezbollah. Il connaît les tenants et les aboutissants des opérations de prises d'otages occidentaux depuis 1982, dont une quinzaine sont encore entre les mains de l'organisation terroriste.
Le 31 juillet 1989, le Hezbollah diffuse un film-vidéo de la pendaison du colonel américain Higgins, mais d'après des sources américains le colonel aurait été torturé puis exécuté dès le mois de décembre 1988.
Le président George Bush envoie des émissaires à Damas et à Beyrouth auprès des dignitaires chiites, et donne l'ordre à deux forces aéronavales, comprenant 46 navires de guerre, de prendre en étau l'axe terroriste Beyrouth-Damas-Téhéran en se positionnant en Méditerranée orientale et à l'entrée du golfe Persique.
La surenchère militaire américaine conduit le nouveau président iranien Hachemi Rafsandjani, élu le 28 juillet 1989, à ordonner au Hezbollah de suspendre toute exécution d'otage. De son côté, le président syrien Hafez el-Assad menace ses alliés chiites libanais.
La Guerre de libération contre la Syrie (1988-1989)
En septembre 1988, le mandat d'Amine Gemayel arrive à son terme et le parlement ne parvient pas à se réunir et à élire un nouveau président. Gemayel nomme son chef d'état major, Michel Aoun à la tête d'un gouvernement militaire intérimaire. Aoun se lance dans une guerre de libération contre la Syrie. La Syrie établit un autre gouvernement, plus favorable à sa politique, dirigé par Salim El-Hoss.
La Syrie fait parvenir à ses alliés par convois routiers au Liban de très nombreux stocks de munitions d'origine soviétique. Les milices chrétiennes et l'armée libanaise sous le contrôle du général Aoun reçoivent également du gouvernement irakien quelques envois de munitions qui parviennent à percer le blocus.
En juillet et août 1989, les troupes chiites et l'armée d'occupation syrienne font pleuvoir des centaines de milliers d'obus et d'explosifs sur les zones chrétiennes qui abritent plus d'un million de personnes, mais bien protégée dans ses abris, la population ne subit que peu de pertes. Depuis les caves du palais présidentiel de Baabda, le général Aoun appelle au secours la communauté internationale, et le 15 août 1989, le pape Jean-Paul II dénonce le génocide perpétré au Liban et annonce son intention de se rendre à Beyrouth. De son côté, la Ligue arabe condamne fermement la Syrie mais n'envisage pas d'intervenir directement.
Le 19 août 1989, le général Aoun réclame à la France une intervention militaire et Paris dépêche le porte-avion Foch, deux frégates lance-missiles, un transport de chalands de débarquement. Le président François Mitterrand parle de force humanitaire et de sauvegarde. Finalement la résistance de l'Armée libanaise et la plus forte et l'offensive générale des Syriens et de leurs alliés chiites est arrêtée.
L'accord de Taëf (1989)
Voir l'article détaillé Accord de Taëf
L'accord de Taëf fut présenté comme une tentative de restaurer la paix, due aux efforts politiques d'un comité composé du roi Hussein de Jordanie, du roi Fahd d'Arabie saoudite, et du président Chadli d'Algérie. 62 députés — chrétiens et musulmans — de l'ancienne Assemblée nationale libanaise réunit à Taëf, adoptent un document consacrant de fait la mainmise de la Syrie sur le Liban à qui cet accord donne une base légale.
Le général Michel Aoun tente d'étendre son contrôle aux régions chrétiennes contrôlées par les Forces Libanaises, mais L'invasion du Koweit par l'Irak précipite sa fin : les États-Unis donnent le feu vert à la Syrie en échange de son soutien à la guerre du golfe.
Mousse, que le vent te pousse !
Chouf un jour, chouf toujours !
ecofousec- QM 1
- Age : 60
- Message n°95
Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
La reconstruction
Le Liban sous tutelle syrienne
Période: 1990 à 2005
La scène politique
En 1992, ont lieu les premières élections législatives depuis 1972, dans une atmosphère de manipulation, de frustration et de boycott des électeurs chrétiens. Rafic Hariri est élu premier ministre et commence à étudier la reconstruction du pays. Il tente également de restaurer l'équilibre rompu par le boycott des élections par les chrétiens en incluant plus de chrétiens dans le gouvernement. La Syrie le dissuade alors de s'allier à l'opposition chrétienne.
Démarrage de la reconstruction
Le gouvernement de Rafic Hariri établit un plan de redressement économique et parvient à stabiliser la livre libanaise. Son projet prévoit de restaurer l'infrastructure sociale et économique et d'effacer les séquelles de la guerre.
La pierre angulaire de cette vaste opération, dont les besoins sont évalués à 10 milliards de dollars, est la reconstruction du centre-ville de Beyrouth. La capitale est un symbole particulièrement mobilisateur de la restauration de l'État et de sa souveraineté et Hariri veut restaurer sa position de plaque tournante du business arabe.
Le plan de reconstruction des 160 hectares du centre-ville est confié à une société privée appelée SOLIDERE (Société LIbanaise de Reconstruction). Le plan du gouvernement était de faire financer la reconstruction par des investisseurs privés, libanais et arabes.
Le projet soulève une forte contestation. M. Hariri est accusé d'utiliser sa position privilégiée pour obtenir une partie importante des contrats de BTP et les propriétaires des immeubles du centre-ville sont expulsés et payés en actions SOLIDERE d'une valeur très inférieure à leur bien.
Le conséquence sociales de la guerre
La guerre a conduit à l'effondrement de la classe moyenne et à une forte paupérisation de la population. Les infrastructures (transports, réseaux de destribution d'eau, d'électricité, téléphonie) ont été fortement endommagées. Les combats ont contraint à l'exil une partie de la bourgeoisie, privant le pays de ressources humaines et financières importantes. Entre 100 et 300 000 personnes sont mortes dans un pays de 3 millions et demi d'habitants et environ 900 000 personnes ont été déplacées.
Le Liban a perdu sa position de métropole économique du Moyen-Orient d'avant 1975, principalement au profit de Dubai et des pays du golfe.
Le Liban sous tutelle syrienne
Période: 1990 à 2005
La scène politique
En 1992, ont lieu les premières élections législatives depuis 1972, dans une atmosphère de manipulation, de frustration et de boycott des électeurs chrétiens. Rafic Hariri est élu premier ministre et commence à étudier la reconstruction du pays. Il tente également de restaurer l'équilibre rompu par le boycott des élections par les chrétiens en incluant plus de chrétiens dans le gouvernement. La Syrie le dissuade alors de s'allier à l'opposition chrétienne.
Démarrage de la reconstruction
Le gouvernement de Rafic Hariri établit un plan de redressement économique et parvient à stabiliser la livre libanaise. Son projet prévoit de restaurer l'infrastructure sociale et économique et d'effacer les séquelles de la guerre.
La pierre angulaire de cette vaste opération, dont les besoins sont évalués à 10 milliards de dollars, est la reconstruction du centre-ville de Beyrouth. La capitale est un symbole particulièrement mobilisateur de la restauration de l'État et de sa souveraineté et Hariri veut restaurer sa position de plaque tournante du business arabe.
Le plan de reconstruction des 160 hectares du centre-ville est confié à une société privée appelée SOLIDERE (Société LIbanaise de Reconstruction). Le plan du gouvernement était de faire financer la reconstruction par des investisseurs privés, libanais et arabes.
Le projet soulève une forte contestation. M. Hariri est accusé d'utiliser sa position privilégiée pour obtenir une partie importante des contrats de BTP et les propriétaires des immeubles du centre-ville sont expulsés et payés en actions SOLIDERE d'une valeur très inférieure à leur bien.
Le conséquence sociales de la guerre
La guerre a conduit à l'effondrement de la classe moyenne et à une forte paupérisation de la population. Les infrastructures (transports, réseaux de destribution d'eau, d'électricité, téléphonie) ont été fortement endommagées. Les combats ont contraint à l'exil une partie de la bourgeoisie, privant le pays de ressources humaines et financières importantes. Entre 100 et 300 000 personnes sont mortes dans un pays de 3 millions et demi d'habitants et environ 900 000 personnes ont été déplacées.
Le Liban a perdu sa position de métropole économique du Moyen-Orient d'avant 1975, principalement au profit de Dubai et des pays du golfe.
Mousse, que le vent te pousse !
Chouf un jour, chouf toujours !
Patrick GOUDARD- MATELOT
- Age : 66
- Message n°96
Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Je n'étais jamais venu dans cette rubrique et je ne m'attendais pas à avoir autant de données sur ces trois générations de marins. On va se mettre au travail pour ton grand père Alain !
Michel47- QM 1
- Age : 65
- Message n°97
Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Bravo pour cette tranche d'histoire que je viens de relire
Mais le plus dingue dans l'histoire de ton Père, c'est que sans le voir je l'ai connu et ce, grace à un garçon que tu connais bien et qui est certainement le meilleur des bonhommes : JMB .... (un granb blond sans chaussure noire ;) )
Mais le plus dingue dans l'histoire de ton Père, c'est que sans le voir je l'ai connu et ce, grace à un garçon que tu connais bien et qui est certainement le meilleur des bonhommes : JMB .... (un granb blond sans chaussure noire ;) )
ecofousec- QM 1
- Age : 60
- Message n°98
instruments de navigation
source wiki
Boussole
Pour les articles homonymes, voir Boussole (homonymie).
Une boussole est un outil de navigation qui se constitue d'une aiguille magnétisée qui s'aligne avec le champ magnétique de la Terre. Elle indique ainsi le nord magnétique à ne pas confondre avec le nord géographique.
Les plus anciennes boussoles connues étaient utilisées par les Chinois au IIe siècle, chez qui elle est très utilisée en géomancie. Leurs boussoles ressemblaient alors à leurs cuillères à soupe.
Les Européens ne commencèrent à utiliser la boussole qu'à partir de la fin du XIIIe siècle, lors des grandes expéditions maritimes.
Une boussole fournit une direction de référence connue qui aide à la navigation. Les points cardinaux sont du nord, sud, est et ouest. Une boussole peut être utilisée en même temps qu’une horloge et un sextant pour fournir une navigation très précise. Ce dispositif a amélioré considérablement le commerce maritime en rendant le voyage plus sûr et plus efficace.
Une boussole peut être n'importe quel dispositif magnétique utilisant une aiguille pour indiquer la direction du nord magnétique de la magnétosphère d'une planète. N'importe quel instrument avec une barre ou une aiguille magnétisée tournant librement sur un pivot et se dirigeant dans vers le nord ou le sud peut être considéré une boussole.
Un cadran de boussole est une petite boussole de poche avec un cadran solaire.
Une boussole de variation est un instrument spécialise de construction assez délicate; elle est employée en observant les variations de l'aiguille.
Une boussole gyroscopique peut également être employée pour trouver le vrai nord géographique.
[
Histoire de la boussole de navigation
Des boussoles ont été initialement utilisées dans le mysticisme en Chine ancienne. L'utilisation du champ magnétique de la terre de cette façon s'est produite comme spectacle. Des flèches ont été fabriques comme les dés. Ces flèches magnétisées se sont aligné au nord, impressionnant les assistances. Curieusement, cela a pris un certain temps pour ce phénomène soit utilisé par les Chinois pour la navigation navale, mais au XIe ou XIIe siècle il était devenu commun.
Une boussole dans une boîte en bois.La connaissance de la boussole arrivait en Europe plus tard au XIIe siècle. Les marins arabes ont apparemment appris d'elle des Européens, adoptant son utilisation dans la première moitié du XIIIe siècle. Environ 1358, il y a une histoire au sujet d'un moine anglais sous le nom de Nicholas de Lynne, qui a servi comme navigateur dû à sa compétence et connaissance de « la boussole magnétique » (voir Inventio Fortunata).
Avant l'introduction de la boussole, la navigation en mer a été faite principalement par la navigation célestielle, complétée dans quelques endroits par l'utilisation des sondages. Les difficultés arrivaient où la mer était trop profonde pour des sondages et les conditions étaient continuellement obscurcies ou brumeuses.
Ainsi la boussole n'était pas de la même utilité partout. Par exemple, les Arabes pourraient généralement compter sur les cieux clairs pour naviguer au golfe Persique et à l'Océan indien (avec aussi la nature prévisible des moussons). Ceci peut expliquer en partie leur adoption relativement tardive de la boussole. Les marins en mer Baltique relativement peu profonde ont fait l'utilisation étendue des sondages.
Dans le bassin méditerranéen, cependant, la pratique des périodes antiques avait dû raccourcir la saison de voyage de mer d'être entre octobre et avril, dû en partie du manque de cieux clairs sûrs pendant l'hiver méditerranéen (et la mer est beaucoup trop profonde pour des sondages).
Avec des améliorations des méthodes de « dead reckoning » et le développement de meilleurs cartes, ceci a changé pendant la deuxième moitié du XIIIe siècle. Environ 1290, la saison de navigation a pu commencer en janvier ou février et terminer en décembre. Les mois additionnels étaient d'importance économique considérable; elles ont permis aux convois vénitiens, par exemple, de faire deux voyages aller-retour par année au méditerranéen oriental au lieu d'une.
En même temps le trafic entre l'Europe méditerranéenne et nordique était accru et un facteur peut être que la boussole a rendu la traversée du Golfe de Gascogne plus sûre et plus facile.
Construction d'une boussole simple
Une tige magnétique est exigée. Ceci peut être créé en alignant une tige de fer ou d'acier avec le champ magnétique de la terre et puis la gâchant ou la frappant. Cependant, cette méthode produit seulement un aimant faible; ainsi d'autres méthodes sont préférées.
Cette tige magnétisée (ou aiguille magnétique) est alors placée sur une surface de basse friction pour lui permettre de pivoter librement pour s'aligner avec le champ magnétique. Il est marqué alors ainsi l'utilisateur peut distinguer l'extrémité de pointage nord de l'extrémité de pointage sud. En convention moderne l'extrémité du nord est typiquement marquée d'une manière quelconque, souvent étant en peinture rouge.
Boussoles de navigation modernes
Une boussole moderneLes boussoles de navigation modernes tiennent une aiguille magnétisée à l'intérieur d'une capsule remplie de fluide; le fluide cause l'aiguille d'arrêter rapidement plutôt que d'osciller dans les deux sens autour du nord magnétique. Autres atouts communs aux boussoles modernes de main sont une plaque de base avec des lignes pour mesurer des distances sur les cartes, une monture tournante pour la mesure de la direction des objets éloignés et un miroir qui laisse l'utilisateur voir l'aiguille de boussole et un objet éloigné en même temps.
Les boussoles du marin peuvent avoir deux aiguilles magnétiques ou plus attachées de manière permanente à une carte de boussole. Celles-ci se bougent librement sur un pivot. Une ligne de lourdaud, qui peut être une inscription sur la cuvette de boussole ou une petite aiguille fixe, indique l’orientation du bateau à la carte de boussole.
Traditionnellement la carte est divisée en trente-deux orientations (connu comme « rhumbs ») bien que les boussoles modernes soient marquées en degrés plutôt que points cardinaux. La boîte couverte de verre (ou la cuvette) contient un cardan suspendu dans un « binnacle ». Ceci préserve la position horizontale.
Les grands bateaux se fient typiquement au compas gyroscopique plutôt qu’une boussole magnétique pour la navigation et des boussoles électroniques de vanne de flux sont utilisées de plus en plus aux plus petits navires.
Correction de boussole
La boussole d'un bateau doit être corrigée pour des erreurs, appelées déviation de boussole, provoquées par le fer et l'acier dans sa structure et équipement. Le bateau est tourné autour d'un point fixe tandis que son orientation est notée utilisant l'alignement avec les points fixes sur le rivage. Une carte de déviation de boussole est préparée de sorte que le navigateur puisse convertir entre la boussole et les orientations magnétiques.
La boussole peut être corrigée de trois manières. D'abord la ligne de lourdaud peut être ajustée de sorte qu'elle soit alignée avec la direction dans laquelle le bateau voyage, alors les effets des aimants permanents puissent être corrigés par des petits aimants insérés dans la boîte à boussole. L'effet des matériaux non ferromagnétiques peut être corrigé par deux boules de fer montées de chaque côté du binnacle de boussole. Le graphique de la déviation de boussole peut être compris en utilisant la série de Fourier. Le coefficient a0 représentant l'erreur dans la ligne de lourdaud, tandis qu' a1, b1 représentant les effets ferromagnétiques et a2, b2 le composant non ferromagnétique.
Des boussoles de vanne de flux peuvent être calibrées automatiquement et peuvent également être programmées avec la variation locale de boussole correcte afin d'indiquer l’orientation géographique.
Points de la boussole
La carte de boussole du marin est divisée en trente-deux points équidistants. Quatre de ces derniers - est, ouest, nord et sud - sont les points cardinaux et les noms des autres sont dérivés de ces derniers.
Boussole
Pour les articles homonymes, voir Boussole (homonymie).
Une boussole est un outil de navigation qui se constitue d'une aiguille magnétisée qui s'aligne avec le champ magnétique de la Terre. Elle indique ainsi le nord magnétique à ne pas confondre avec le nord géographique.
Les plus anciennes boussoles connues étaient utilisées par les Chinois au IIe siècle, chez qui elle est très utilisée en géomancie. Leurs boussoles ressemblaient alors à leurs cuillères à soupe.
Les Européens ne commencèrent à utiliser la boussole qu'à partir de la fin du XIIIe siècle, lors des grandes expéditions maritimes.
Une boussole fournit une direction de référence connue qui aide à la navigation. Les points cardinaux sont du nord, sud, est et ouest. Une boussole peut être utilisée en même temps qu’une horloge et un sextant pour fournir une navigation très précise. Ce dispositif a amélioré considérablement le commerce maritime en rendant le voyage plus sûr et plus efficace.
Une boussole peut être n'importe quel dispositif magnétique utilisant une aiguille pour indiquer la direction du nord magnétique de la magnétosphère d'une planète. N'importe quel instrument avec une barre ou une aiguille magnétisée tournant librement sur un pivot et se dirigeant dans vers le nord ou le sud peut être considéré une boussole.
Un cadran de boussole est une petite boussole de poche avec un cadran solaire.
Une boussole de variation est un instrument spécialise de construction assez délicate; elle est employée en observant les variations de l'aiguille.
Une boussole gyroscopique peut également être employée pour trouver le vrai nord géographique.
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Histoire de la boussole de navigation
Des boussoles ont été initialement utilisées dans le mysticisme en Chine ancienne. L'utilisation du champ magnétique de la terre de cette façon s'est produite comme spectacle. Des flèches ont été fabriques comme les dés. Ces flèches magnétisées se sont aligné au nord, impressionnant les assistances. Curieusement, cela a pris un certain temps pour ce phénomène soit utilisé par les Chinois pour la navigation navale, mais au XIe ou XIIe siècle il était devenu commun.
Une boussole dans une boîte en bois.La connaissance de la boussole arrivait en Europe plus tard au XIIe siècle. Les marins arabes ont apparemment appris d'elle des Européens, adoptant son utilisation dans la première moitié du XIIIe siècle. Environ 1358, il y a une histoire au sujet d'un moine anglais sous le nom de Nicholas de Lynne, qui a servi comme navigateur dû à sa compétence et connaissance de « la boussole magnétique » (voir Inventio Fortunata).
Avant l'introduction de la boussole, la navigation en mer a été faite principalement par la navigation célestielle, complétée dans quelques endroits par l'utilisation des sondages. Les difficultés arrivaient où la mer était trop profonde pour des sondages et les conditions étaient continuellement obscurcies ou brumeuses.
Ainsi la boussole n'était pas de la même utilité partout. Par exemple, les Arabes pourraient généralement compter sur les cieux clairs pour naviguer au golfe Persique et à l'Océan indien (avec aussi la nature prévisible des moussons). Ceci peut expliquer en partie leur adoption relativement tardive de la boussole. Les marins en mer Baltique relativement peu profonde ont fait l'utilisation étendue des sondages.
Dans le bassin méditerranéen, cependant, la pratique des périodes antiques avait dû raccourcir la saison de voyage de mer d'être entre octobre et avril, dû en partie du manque de cieux clairs sûrs pendant l'hiver méditerranéen (et la mer est beaucoup trop profonde pour des sondages).
Avec des améliorations des méthodes de « dead reckoning » et le développement de meilleurs cartes, ceci a changé pendant la deuxième moitié du XIIIe siècle. Environ 1290, la saison de navigation a pu commencer en janvier ou février et terminer en décembre. Les mois additionnels étaient d'importance économique considérable; elles ont permis aux convois vénitiens, par exemple, de faire deux voyages aller-retour par année au méditerranéen oriental au lieu d'une.
En même temps le trafic entre l'Europe méditerranéenne et nordique était accru et un facteur peut être que la boussole a rendu la traversée du Golfe de Gascogne plus sûre et plus facile.
Construction d'une boussole simple
Une tige magnétique est exigée. Ceci peut être créé en alignant une tige de fer ou d'acier avec le champ magnétique de la terre et puis la gâchant ou la frappant. Cependant, cette méthode produit seulement un aimant faible; ainsi d'autres méthodes sont préférées.
Cette tige magnétisée (ou aiguille magnétique) est alors placée sur une surface de basse friction pour lui permettre de pivoter librement pour s'aligner avec le champ magnétique. Il est marqué alors ainsi l'utilisateur peut distinguer l'extrémité de pointage nord de l'extrémité de pointage sud. En convention moderne l'extrémité du nord est typiquement marquée d'une manière quelconque, souvent étant en peinture rouge.
Boussoles de navigation modernes
Une boussole moderneLes boussoles de navigation modernes tiennent une aiguille magnétisée à l'intérieur d'une capsule remplie de fluide; le fluide cause l'aiguille d'arrêter rapidement plutôt que d'osciller dans les deux sens autour du nord magnétique. Autres atouts communs aux boussoles modernes de main sont une plaque de base avec des lignes pour mesurer des distances sur les cartes, une monture tournante pour la mesure de la direction des objets éloignés et un miroir qui laisse l'utilisateur voir l'aiguille de boussole et un objet éloigné en même temps.
Les boussoles du marin peuvent avoir deux aiguilles magnétiques ou plus attachées de manière permanente à une carte de boussole. Celles-ci se bougent librement sur un pivot. Une ligne de lourdaud, qui peut être une inscription sur la cuvette de boussole ou une petite aiguille fixe, indique l’orientation du bateau à la carte de boussole.
Traditionnellement la carte est divisée en trente-deux orientations (connu comme « rhumbs ») bien que les boussoles modernes soient marquées en degrés plutôt que points cardinaux. La boîte couverte de verre (ou la cuvette) contient un cardan suspendu dans un « binnacle ». Ceci préserve la position horizontale.
Les grands bateaux se fient typiquement au compas gyroscopique plutôt qu’une boussole magnétique pour la navigation et des boussoles électroniques de vanne de flux sont utilisées de plus en plus aux plus petits navires.
Correction de boussole
La boussole d'un bateau doit être corrigée pour des erreurs, appelées déviation de boussole, provoquées par le fer et l'acier dans sa structure et équipement. Le bateau est tourné autour d'un point fixe tandis que son orientation est notée utilisant l'alignement avec les points fixes sur le rivage. Une carte de déviation de boussole est préparée de sorte que le navigateur puisse convertir entre la boussole et les orientations magnétiques.
La boussole peut être corrigée de trois manières. D'abord la ligne de lourdaud peut être ajustée de sorte qu'elle soit alignée avec la direction dans laquelle le bateau voyage, alors les effets des aimants permanents puissent être corrigés par des petits aimants insérés dans la boîte à boussole. L'effet des matériaux non ferromagnétiques peut être corrigé par deux boules de fer montées de chaque côté du binnacle de boussole. Le graphique de la déviation de boussole peut être compris en utilisant la série de Fourier. Le coefficient a0 représentant l'erreur dans la ligne de lourdaud, tandis qu' a1, b1 représentant les effets ferromagnétiques et a2, b2 le composant non ferromagnétique.
Des boussoles de vanne de flux peuvent être calibrées automatiquement et peuvent également être programmées avec la variation locale de boussole correcte afin d'indiquer l’orientation géographique.
Points de la boussole
La carte de boussole du marin est divisée en trente-deux points équidistants. Quatre de ces derniers - est, ouest, nord et sud - sont les points cardinaux et les noms des autres sont dérivés de ces derniers.
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Sextant
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un sextant.Un sextant est un instrument de navigation permettant de relever la hauteur angulaire d'un astre au-dessus de l'horizon. Il est utilisé pour faire le point hors de vue de terre (voir l'article : navigation astronomique). Le sextant est toujours utilisé dans l'aéronautique, la marine, les raids terrestres, etc. bien que son usage se restreigne en raison du développement des systèmes de positionnement par satellites.
Sommaire
1 Histoire
2 Précision des mesures et réglage
3 Mesure de la hauteur d'un astre au sextant
4 Autres usages
4.1 Distance d'un amer
4.2 Angles horizontaux
Histoire
Le sextant fut inventé dans les années 1730 par deux personnes indépendamment l'une de l'autre : John Hadley (1682-1744), un mathématicien anglais, et Thomas Godfrey (1704-1749), un inventeur américain. Il remplaça rapidement l'astrolabe et l'octant comme instrument principal pour la navigation.
La spécificité du sextant par rapport à l'astrolabe est que les objets sont mesurés relativement à l'horizon. Une autre différence est que l'angle est mesuré directement alors qu'un astrolabe ne mesure que le sinus de l'angle en question. Ces deux caractéristiques permettent d'obtenir une meilleure précision.
Avec un sextant, l'horizon et l'objet à relever restent stables, même sur un bateau en mouvement. Ceci est possible car l'horizon est visé directement et l'objet est vu par un jeu de miroirs qui permettent de soustraire le mouvement du sextant de la mesure.
Précision des mesures et réglage
La lecture d'un sextant bien réglé permet une précision de 0,2' d'arc. En théorie, un observateur pourrait donc déterminer sa position avec une précision de 0,2 milles marins (puisque 1 mille correspond à 1' d'arc de grand cercle), soit environ 350 mètres. Dans la pratique, les navigateurs obtiennent une précision de l'ordre de 1 ou 2 milles marins (mouvements du navire, houle, horizon plus ou moins net, imprécisions de l'heure).
Les erreurs instrumentales du sextant sont l'excentricité et la collimation.
l'excentricité est une donnée propre du sextant à la construction et ne peut être corrigée. Elle est fonction de la hauteur mesurée et est inscrite dans la boîte du sextant ;
la collimation peut être réglée et il y a lieu de la vérifier avant chaque observation en superposant l'image directe d'un astre et son image réfléchie et inversement, la collimation étant égale à la moyenne de ces deux mesures.
Si la collimation dépasse 3', il faut vérifier et rectifier :
l'axe optique (vieux sextants), qui doit être parallèle au plan du limbe, en comparant les visées d'une mire à 30 m. par la lunette et par des cavaliers posés sur le limbe. On agit ensuite sur les vis de réglage du collier porte-lunette ;
le grand miroir, qui doit être , en comparant la visée directe d'un cavalier avec la visée réflèchie par le grand miroir d'un second cavalier. on agit ensuite sur la vis de réglage du grand miroir ;
le petit miroir, qui doit être perpendiculaire au plan du limbe et parallèle au grand miroir, en visant un point éloigné ou l'horizon : les deux images doivent être confondues et le rester en inclinant le sextant. On agit sur les vis de réglage du petit miroir.
Mesure de la hauteur d'un astre au sextant
L'observation consiste à «faire descendre» l'image réfléchie de l'astre sur l'horizon et la faire tangenter l'horizon (d'où le mouvement de balancier de la main qui tient le sextant). Si il s'agit du soleil ou de la lune, on fait tangenter son bord inférieur ou supérieur. Pour les étoiles et les planètes, il est conseillé de «monter l'horizon» au voisinage de l'astre en retournant le sextant, puis d'observer normalement.
La hauteur mesurée au sextant doit être corrigée des erreurs instrumentales et d'un certain nombre de paramètres propres à la hauteur de l'observateur au-dessus de l'eau, à la réfraction astronomique et à l'astre visé.
La hauteur vraie est déduite de la hauteur mesurée par la formule :
avec :
, l'excentricité du sextant ;
, la collimation du sextant ;
, la dépression de l'horizon, fonction de la hauteur de l'œil de l'observateur, donné par les éphémérides ;
, la réfraction astronomique ;
, la parallaxe (négligeable pour les étoiles et les planètes) ;
, le demi-diamètre (apparent) de la lune ou du soleil, affecté du signe + si on a visé le bord inférieur, du signe - si on visé le bord supérieur.
Pour le soleil, les éphémérides donnent la valeur journalière de ainsi que la somme ; étant le demi-diamètre moyen et on applique une deuxième correction : pour le bord inférieur et pour le bord supérieur.
Pour la lune on applique une formule analogue avec des valeurs données par les éphémérides.
Pour les étoiles et planètes : est négligeable ; est négligeable, sauf pour Mars et Vénus. La somme est fournie par les éphémérides ainsi que la valeur de pour Mars et Vénus.
Autres usages
Distance d'un amer
On mesure au sextant la hauteur angulaire d'un amer dont on connait la hauteur. Il convient toutefois d'être prudent :
l'édifice doit être complétement visible : il ne doit pas avoir les pieds dans l'eau et ne pas être en partie derrière l'horizon ;
il ne faut pas confondre la hauteur de l'édifice avec l'élévation du foyer d'un phare ou d'un feu, qui seule est mentionnée sur les cartes marines et comptée depuis le niveau des hautes mers de vives-eaux (coefficient 95).
La distance en nautiques : avec la hauteur de l'édifice en m. et la hauteur instrumentale en degrés.
Angles horizontaux
En utilisant le sextant dans le plan horizontal, il est possible de mesurer l'angle entre deux objets. Cette méthode permet de faire un point par arcs capables ; voir l'article : Navigation côtière.
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Un sextant.Un sextant est un instrument de navigation permettant de relever la hauteur angulaire d'un astre au-dessus de l'horizon. Il est utilisé pour faire le point hors de vue de terre (voir l'article : navigation astronomique). Le sextant est toujours utilisé dans l'aéronautique, la marine, les raids terrestres, etc. bien que son usage se restreigne en raison du développement des systèmes de positionnement par satellites.
Sommaire
1 Histoire
2 Précision des mesures et réglage
3 Mesure de la hauteur d'un astre au sextant
4 Autres usages
4.1 Distance d'un amer
4.2 Angles horizontaux
Histoire
Le sextant fut inventé dans les années 1730 par deux personnes indépendamment l'une de l'autre : John Hadley (1682-1744), un mathématicien anglais, et Thomas Godfrey (1704-1749), un inventeur américain. Il remplaça rapidement l'astrolabe et l'octant comme instrument principal pour la navigation.
La spécificité du sextant par rapport à l'astrolabe est que les objets sont mesurés relativement à l'horizon. Une autre différence est que l'angle est mesuré directement alors qu'un astrolabe ne mesure que le sinus de l'angle en question. Ces deux caractéristiques permettent d'obtenir une meilleure précision.
Avec un sextant, l'horizon et l'objet à relever restent stables, même sur un bateau en mouvement. Ceci est possible car l'horizon est visé directement et l'objet est vu par un jeu de miroirs qui permettent de soustraire le mouvement du sextant de la mesure.
Précision des mesures et réglage
La lecture d'un sextant bien réglé permet une précision de 0,2' d'arc. En théorie, un observateur pourrait donc déterminer sa position avec une précision de 0,2 milles marins (puisque 1 mille correspond à 1' d'arc de grand cercle), soit environ 350 mètres. Dans la pratique, les navigateurs obtiennent une précision de l'ordre de 1 ou 2 milles marins (mouvements du navire, houle, horizon plus ou moins net, imprécisions de l'heure).
Les erreurs instrumentales du sextant sont l'excentricité et la collimation.
l'excentricité est une donnée propre du sextant à la construction et ne peut être corrigée. Elle est fonction de la hauteur mesurée et est inscrite dans la boîte du sextant ;
la collimation peut être réglée et il y a lieu de la vérifier avant chaque observation en superposant l'image directe d'un astre et son image réfléchie et inversement, la collimation étant égale à la moyenne de ces deux mesures.
Si la collimation dépasse 3', il faut vérifier et rectifier :
l'axe optique (vieux sextants), qui doit être parallèle au plan du limbe, en comparant les visées d'une mire à 30 m. par la lunette et par des cavaliers posés sur le limbe. On agit ensuite sur les vis de réglage du collier porte-lunette ;
le grand miroir, qui doit être , en comparant la visée directe d'un cavalier avec la visée réflèchie par le grand miroir d'un second cavalier. on agit ensuite sur la vis de réglage du grand miroir ;
le petit miroir, qui doit être perpendiculaire au plan du limbe et parallèle au grand miroir, en visant un point éloigné ou l'horizon : les deux images doivent être confondues et le rester en inclinant le sextant. On agit sur les vis de réglage du petit miroir.
Mesure de la hauteur d'un astre au sextant
L'observation consiste à «faire descendre» l'image réfléchie de l'astre sur l'horizon et la faire tangenter l'horizon (d'où le mouvement de balancier de la main qui tient le sextant). Si il s'agit du soleil ou de la lune, on fait tangenter son bord inférieur ou supérieur. Pour les étoiles et les planètes, il est conseillé de «monter l'horizon» au voisinage de l'astre en retournant le sextant, puis d'observer normalement.
La hauteur mesurée au sextant doit être corrigée des erreurs instrumentales et d'un certain nombre de paramètres propres à la hauteur de l'observateur au-dessus de l'eau, à la réfraction astronomique et à l'astre visé.
La hauteur vraie est déduite de la hauteur mesurée par la formule :
avec :
, l'excentricité du sextant ;
, la collimation du sextant ;
, la dépression de l'horizon, fonction de la hauteur de l'œil de l'observateur, donné par les éphémérides ;
, la réfraction astronomique ;
, la parallaxe (négligeable pour les étoiles et les planètes) ;
, le demi-diamètre (apparent) de la lune ou du soleil, affecté du signe + si on a visé le bord inférieur, du signe - si on visé le bord supérieur.
Pour le soleil, les éphémérides donnent la valeur journalière de ainsi que la somme ; étant le demi-diamètre moyen et on applique une deuxième correction : pour le bord inférieur et pour le bord supérieur.
Pour la lune on applique une formule analogue avec des valeurs données par les éphémérides.
Pour les étoiles et planètes : est négligeable ; est négligeable, sauf pour Mars et Vénus. La somme est fournie par les éphémérides ainsi que la valeur de pour Mars et Vénus.
Autres usages
Distance d'un amer
On mesure au sextant la hauteur angulaire d'un amer dont on connait la hauteur. Il convient toutefois d'être prudent :
l'édifice doit être complétement visible : il ne doit pas avoir les pieds dans l'eau et ne pas être en partie derrière l'horizon ;
il ne faut pas confondre la hauteur de l'édifice avec l'élévation du foyer d'un phare ou d'un feu, qui seule est mentionnée sur les cartes marines et comptée depuis le niveau des hautes mers de vives-eaux (coefficient 95).
La distance en nautiques : avec la hauteur de l'édifice en m. et la hauteur instrumentale en degrés.
Angles horizontaux
En utilisant le sextant dans le plan horizontal, il est possible de mesurer l'angle entre deux objets. Cette méthode permet de faire un point par arcs capables ; voir l'article : Navigation côtière.
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Re: LES HISTOIRES D' ECOFOUSEC
Octant
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--------------------------------------------------------------------------------
Octant
Nom latin Octans
Génitif Octantis
Abréviation Oct
Ascension droite 21 h 18,6 min
Déclinaison -83° 45,6'
Taille 291 degrés carrés
50e rang
Visibilité 5° nord à 90° sud
Méridien 20 septembre, 21h00
Étoile la plus brillante
- magnitude apparente ν Oct
3,73
Étoiles de magnitude
apparente ≤ à 3 0
Étoiles de magnitude
apparente ≤ à 5.5 16
Constellations
limitrophes Caméléon
Hydre mâle
Indien
Oiseau de paradis
Paon
Table
Toucan
L'Octant est une constellation de l'hémisphère sud sans grande importance, si ce n'est que l'une des ses étoiles, Polaris Australis (σ Octantis), est l'étoile visible à l'œil nu la plus proche du pôle sud céleste.
Sommaire
1 Étoiles principales
1.1 Polaris Australis (σ Octantis)
1.2 Autres étoiles
2 Objets célestes
3 Tableau récapitulatif
4 Histoire
Étoiles principales
Polaris Australis (σ Octantis)
Polaris Australis (σ Octantis), une étoile géante rouge, est éloignée à l'heure actuelle du pôle sud céleste de 1°2'24''. Elle a une magnitude apparente de 5,45 et est donc à peine visible à l'œil nu. Elle n'est donc pratiquement d'aucune utilité pour déterminer le pôle sud céleste (la constellation de la Croix du sud remplit bien mieux cet office).
Autres étoiles
L'étoile la plus brillante de la constellation est ν Octantis, une géante rouge de magnitude apparente de 3,73.
Objets célestes
La constellation de l'Octant contient l'amas ouvert Mel 227 et les galaxies IC 4333, IC 4864, IC 4912, NGC 2573, NGC 6438 et NGC 7098.
Tableau récapitulatif
Étoile Magnitude apparente Magnitude absolue Distance
(années lumière) Type spectral
ν Oct 3,73 2,1 69 K0III
β Oct 4,13 0,96 140 A9IV/V
δ Oct 4,31 -0,35 279 K2III
θ Oct 4,78 0,63 221 K2III
ε Oct 5,09 0,51 268 M6III
γ1 Oct 5,10 0,53 267 G7III
α Oct 5,13 1,85 148 F4III
λ Oct 5,27 -0,36 436 G8/K0III+...
γ2 Oct 5,29 0,93 243 K1/K2III
ξ Oct 5,32 -0,35 444 B6IV
ζ Oct 5,43 2,01 157 F0III
ι Oct 5,45 0,17 371 K0III
Polaris Australis (σ Oct) 5,45 0,86 270 F0III
φ Oct 5,47 1,57 197 A0V
ψ Oct 5,49 2,56 125 F3III
τ Oct 5,50 -0,52 523 K2III
N.B. : Les valeurs numériques proviennent des données mesurées par le satellite Hipparcos [1]
Histoire
La constellation de l'Octant fut créée par Nicolas-Louis de Lacaille en 1752 avec 13 autres constellations afin de remplir les derniers pans de ciel austral sans dénomination. Elle est nommée comme les autres d'après un appareil scientifique : l'octant est un instrument de navigation permettant de connaître sa position.
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Octant
Nom latin Octans
Génitif Octantis
Abréviation Oct
Ascension droite 21 h 18,6 min
Déclinaison -83° 45,6'
Taille 291 degrés carrés
50e rang
Visibilité 5° nord à 90° sud
Méridien 20 septembre, 21h00
Étoile la plus brillante
- magnitude apparente ν Oct
3,73
Étoiles de magnitude
apparente ≤ à 3 0
Étoiles de magnitude
apparente ≤ à 5.5 16
Constellations
limitrophes Caméléon
Hydre mâle
Indien
Oiseau de paradis
Paon
Table
Toucan
L'Octant est une constellation de l'hémisphère sud sans grande importance, si ce n'est que l'une des ses étoiles, Polaris Australis (σ Octantis), est l'étoile visible à l'œil nu la plus proche du pôle sud céleste.
Sommaire
1 Étoiles principales
1.1 Polaris Australis (σ Octantis)
1.2 Autres étoiles
2 Objets célestes
3 Tableau récapitulatif
4 Histoire
Étoiles principales
Polaris Australis (σ Octantis)
Polaris Australis (σ Octantis), une étoile géante rouge, est éloignée à l'heure actuelle du pôle sud céleste de 1°2'24''. Elle a une magnitude apparente de 5,45 et est donc à peine visible à l'œil nu. Elle n'est donc pratiquement d'aucune utilité pour déterminer le pôle sud céleste (la constellation de la Croix du sud remplit bien mieux cet office).
Autres étoiles
L'étoile la plus brillante de la constellation est ν Octantis, une géante rouge de magnitude apparente de 3,73.
Objets célestes
La constellation de l'Octant contient l'amas ouvert Mel 227 et les galaxies IC 4333, IC 4864, IC 4912, NGC 2573, NGC 6438 et NGC 7098.
Tableau récapitulatif
Étoile Magnitude apparente Magnitude absolue Distance
(années lumière) Type spectral
ν Oct 3,73 2,1 69 K0III
β Oct 4,13 0,96 140 A9IV/V
δ Oct 4,31 -0,35 279 K2III
θ Oct 4,78 0,63 221 K2III
ε Oct 5,09 0,51 268 M6III
γ1 Oct 5,10 0,53 267 G7III
α Oct 5,13 1,85 148 F4III
λ Oct 5,27 -0,36 436 G8/K0III+...
γ2 Oct 5,29 0,93 243 K1/K2III
ξ Oct 5,32 -0,35 444 B6IV
ζ Oct 5,43 2,01 157 F0III
ι Oct 5,45 0,17 371 K0III
Polaris Australis (σ Oct) 5,45 0,86 270 F0III
φ Oct 5,47 1,57 197 A0V
ψ Oct 5,49 2,56 125 F3III
τ Oct 5,50 -0,52 523 K2III
N.B. : Les valeurs numériques proviennent des données mesurées par le satellite Hipparcos [1]
Histoire
La constellation de l'Octant fut créée par Nicolas-Louis de Lacaille en 1752 avec 13 autres constellations afin de remplir les derniers pans de ciel austral sans dénomination. Elle est nommée comme les autres d'après un appareil scientifique : l'octant est un instrument de navigation permettant de connaître sa position.
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