par msg 296 de marsouin :
bien qu'étant en campagne 12 mois sur 12 et malgré la fermeture de l'arsenal de Diégo, le Bourdais était-il bien entretenu par son équipage ?
Sans hésitation, je réponds oui !
Surtout quand je vois certains bâtiments d'aujourd'hui qui "pissent la rouille" de partout.
Et certains ont même deux équipages !!
Vieillissement de la coque, tôles de la coque enfoncées par endroits :
évidemment, les bâtiments du genre "reine des quais" et qui, par ailleurs, n'ont jamais affronté les 40èmes Rugissants et les 50èmes Hurlants ne risquent pas d'abimer leur coque.
En un an, du 10 novembre 1977 au 15 novembre 1978, le Commandant Bourdais totalisait 210 jours de mer (moyenne en métropole à l'époque : 90 jours par an, restrictions budgétaires obligent) et avait parcouru plus de 50 000 nautiques, c'est-à-dire près de 100 000 km, deux fois et demi le tour de la Terre.
Voilà l'explication pour les tôles enfoncées le long de la coque.
Photo Max Péron
A noter, un détail peut-être mais un détail révélateur : dès l'apparition de traces de rouille sur certains boulons, cette rouille a été brossée. Ensuite, une couche de minium avant le gris réglementaire.
Un bâtiment de la Marine Nationale en escale à l'étranger, qu'on le veuille ou non, c'est un ambassadeur de la France.
En ce qui concerne son aspect extérieur, Le Commandant Bourdais a toujours fait honneur à son pavillon.
bien qu'étant en campagne 12 mois sur 12 et malgré la fermeture de l'arsenal de Diégo, le Bourdais était-il bien entretenu par son équipage ?
Sans hésitation, je réponds oui !
Surtout quand je vois certains bâtiments d'aujourd'hui qui "pissent la rouille" de partout.
Et certains ont même deux équipages !!
Vieillissement de la coque, tôles de la coque enfoncées par endroits :
évidemment, les bâtiments du genre "reine des quais" et qui, par ailleurs, n'ont jamais affronté les 40èmes Rugissants et les 50èmes Hurlants ne risquent pas d'abimer leur coque.
En un an, du 10 novembre 1977 au 15 novembre 1978, le Commandant Bourdais totalisait 210 jours de mer (moyenne en métropole à l'époque : 90 jours par an, restrictions budgétaires obligent) et avait parcouru plus de 50 000 nautiques, c'est-à-dire près de 100 000 km, deux fois et demi le tour de la Terre.
Voilà l'explication pour les tôles enfoncées le long de la coque.
Photo Max Péron
A noter, un détail peut-être mais un détail révélateur : dès l'apparition de traces de rouille sur certains boulons, cette rouille a été brossée. Ensuite, une couche de minium avant le gris réglementaire.
Un bâtiment de la Marine Nationale en escale à l'étranger, qu'on le veuille ou non, c'est un ambassadeur de la France.
En ce qui concerne son aspect extérieur, Le Commandant Bourdais a toujours fait honneur à son pavillon.
- Spoiler:
Photo Max Péron
Le Bourdais à quai à Djibouti : tôles enfoncées, oui, mais très peu de rouille.
Photo Max Péron
Là, on voit bien le vieillissement de la coque mais que faire ?
Photo Max Péron
A l'avant aussi ...
Photo Max Péron
Le Bourdais à l'Ile Maurice pour le 10èmme anniversaire de l'indépendance.
Vu son âge, plutôt fière allure, non ?
Photo Max Péron
Le Bourdais au mouillage pour la nuit dans une des nombreuses baies abritées des Kerguelen
Aucune trace de rouille sur la coque.
Certains bâtiments d'aujourd'hui ne peuvent pas en dire autant.
Photo Max Péron
Un autre photo du Bourdais au mouillage quelque part aux Kerguelen
Malgré une navigation intensive, il a une belle gueule, non ?
Photo Max Péron
En vingt-sept mois de campagne, un seul carénage. C'était à l'Ile Maurice.
une médaille pour l'entretien du matériel appartenant à l'état. 
