Mon propos d'aujourd'hui intéresse le commerce. Le Port de CAEN-OUISTREHAM se classe à la dixième place nationale; avec 3,2 millions de tonnes de fret et près d'un million de passagers.
Hier après-midi, avec mon épouse, nous sommes allés marcher sur la "voie verte" sur la commune de Blainville sur Orne. Nous avons vu deux cargos en cours de chargement.
1) Le "BOC SPIRIT" amarré au terminal de contenaires; créé voici quelques années.

Son port d'attache est Madère.

Les panneaux de cales sont ouverts.
2) Le GOLD DUST amarré au terminal céréalier de la société AGRIAL.


La présence du pavillon français m'a ravis. Sentiment utopiste, contrarié par la mémoire de la formation reçue à Hourtin. A moins que je me trompe, corrigez moi si tel est le cas, un pavillon fixé au dessus de la timonerie correspond au pays d'accueil et non à la nationalité du bateau. Puis j'ai lu son port d'attache: MAJURO.

Là, mes illusions se sont envolées. D'après Wikipédia, MAJURO serait un des atolls des îles Marshall dans l'océan Pacifique.

Ci-dessus, nous voyons le bassin d'évitage; avec, en arrière plan, l'usine "Renault Véhicules Industriels" du groupe Volvo.
Au retour, nous avons eu cette vue très portuaire avec ce nuage et cette pellicule de céréales sur l'eau;

mais aussi ces canards, très petits à coté de ces géants, mais qui semblaient s'accommoder de ce milieu envahi de milliers de petites graines.

A la fin de ce post, je pense à ceux qui ont navigué au long court; notamment à mon ami Jean-Louis. Demain je vous posterai quelques photos d'oiseaux prises sur le canal et sur le Dan. Amicalement.

En 2012, j'appartenais à l'équipage de la SNSM, nous avions hiverné notre semi rigide dans cette enceinte. Nous nous sommes faits voler notre moteur. Normalement, la vidéo surveillance aurait dû nous aider à identifier les voleurs. Elle était en panne. Sur les autres photos, nous voyons la capitainerie. Comme le grand SAS, elle a été restructurée dernièrement.
Voici quelques photos prises l'année dernière avec mon ancien appareil. Elles ne sont pas de bonne qualité.

Un coup de vent est annoncé. Tout le monde est resté à quai.
Amicalement.

Présent, semble-t-il pour le commerce du bois.




Le Sea Harmony dont le port d'attache est Bridgetown également en Angleterre.


Présent lui, de façon certaine, dans le cadre du commerce des céréales.


Avec une ambiance Marine Marchande que j'aime bien.

Le canal de Caen à la mer est un formidable plan d'eau favorable aux activités nautiques.

Tel que l'aviron.

Le bassin Saint-Pierre est, désormais, un lieu de plaisance. Il abrite un grand nombre de voiliers. dont ce joli dériveur de course aux couleurs de la Normandie et du département du Calvados.



A ce moment là le skipper ou l'équipier nous gratifie d'un sympathique signe de la main.

Puis cet autre voilier entraperçu au travers de la végétation. A ce moment là, le pont de Colombelle est ouvert... au grand désagrément des automobilistes.
Alors que quelques instants plus tôt c'était celui de Bénouville... à la grande joie des touristes...

Sans parler des oiseaux qui font trempette.

Mais, ça, c'est du déjà vu...

Nous sommes bien dans un port normand.


Pour le moins marin.

Avec ses "anges gardiens". Rappelez-vous mes "copains" les jars.
Mais où est solidement implanté, depuis 1892, le Yacht Club de Caen Ouistreham; dénommé: Société des Régates de Caen Ouistreham (SRCO).
La SRCO, créée en 1892, c'est un des premiers yacht club de FRANCE. Elle comptait en 2021 une centaine de membres.
Cette association a pour objet la promotion, l’initiation, le perfectionnement, le développement et la pratique des activités physiques à caractère sportif, ou toutes autres activités liées au vent, à la mer et à son environnement, sous toutes ses formes, d’organiser des manifestations nautiques et toutes les activités connexes ou annexes s’y rapportant en général, en particulier : la voile, le char à voile, sous toutes ses formes, dont les activités dérivées : le cerf-volant, le surf, le canoë-kayak, le motonautisme, la pêche, la découverte de l’environnement et l’aviron de mer. L’association a aussi pour objet la gestion des moyens nécessaires à la mise en œuvre de ces activités



Toutes les indications réglementaires sont données aux plaisanciers.




Et aux promeneurs... Je suis allé sur un ponton pour deux ou trois prises, au grand dam de Madame, mais rien ne m'est arrivé...

Comme dans tous les ports organisés, les navigateurs disposent de tous les équipements nécessaires à leurs nefs.







Voici le bateau école du Centre de Formation et d'Instruction de CAEN-OUISTREHAM.


J'ouvre une parenthèse sur la SNSM.
A Ouistreham, existent deux structure distinctes de cette association.
La plus connue est la station de sauvetage dont le Canot est amarré dans l'avant port.

La station, à proprement parlé, est installée à la place de l'ancien office du tourisme à coté de la poissonnerie.
Le centre de Formation et d'Intervention du Calvados est implanté dans le bâtiment "Sauvetages" à coté des SAS.

Le rôle de cette structure est de former tous les membres de la SNSM; notamment les jeunes sauveteurs que nous voyons sur les plages l'été. Leur formation, assez lourde, démarre au mois de septembre pour s'achever au mois de juin. Elle est sanctionnée par des épreuves de haut niveau. Voici dix ans, alors âgé de 56 ans, au grand étonnement des plus jeunes, j'ai suivi cette formation. Ainsi, en plein hivers nous nous sommes retrouvés à de multiples reprises dans des eaux à environ 5°; équipés de combinaisons bien sur. J'ai été leur trésorier durant trois ans. Le tout en plus de mon appartenance à l'équipage du Canot. L'immatriculation de celui-ci 091 et sa coque verte signifient que nous avons à faire à un Canot Tous Temps; donc qui est apte à sortir par tous les temps. L'immatriculation de la vedette du centre de formation, SNS 322, indique qu'il s'agit d'une vedette de troisième classe. Elle est apte à sortir jusqu'à la force 5 - 6. En fait, les stations qui disposent de ce type de moyen risquent d'être confrontés à un dilemme. Une intervention se présente par gros temps à la sortie du port. Que faisons nous? La liberté de manœuvre est laissée au patron et à son équipage. Très souvent ils prennent le risque d'y aller.
Je vais clore le post d'aujourd'hui par la première partie de ce port de plaisance: coté canal.







A suivre.

Le joli voilier bleu a attiré mon attention. En terme de navigation, je préfère les voiliers. Elle est plus douce. Un voilier attaque la lame d'une manière plus confortable qu'un bateau à moteur. Nous avons le privilège de n'entendre que le bruit du vent et celui de l'eau qui glisse sous la coque. En somme que du confort. Bien sur, il faut connaître les manœuvres; notamment tirer des bords. Mais si l'équipage est bon, notamment son skipper, pas de soucis. Il convient de respecter la mer et les conditions météorologiques en consultant, au préalable, le bulletin qui va bien.


Une vue coté "Presqu'ile" avec l'arrivée des canards.

Même si j'ai un faible pour les voiliers, j'apprécie les lignes de ce joli bateau rapide.

Accostage "très optimiste" d'apprentis marins de l'école de voiles de Lion sur Mer. Je les ai regardés et écoutés. Ils ont déjà le parlé et certaines techniques de leurs ainés. La voile est une excellente école de la vie. Je précise que, localement, cet apprentissage se fait sur le canal; donc à un endroit non exposé aux aléas de la mer.

En troisième position, un joli catamaran.



Mon objectif s'est porté sur le voilier jaune. Tout y semble clair. Son propriétaire en prend soin. Règle essentielle et rassénérante préalable à tout éventuel embarquement puis navigation.


Le bateau du placeur. Belle petite unité d'un entretien irréprochable.

Tout est "clair"
A suivre.

Voici un joli petit yacht apte à de belles navigations.


Sur les quatre photos qui arrivent, "l'esthétique" change.




Pour l'entretien
Lorsque j'étais à l'équipage de la SNSM à Royan, j'ai connu un équipier propriétaire d'un chantier naval. Un jour il m'a dit que la mécanique est à l'image de la coque. Pour ces deux embarcations, elle n'est surement au mieux de sa forme. L'anti fooling, sur la première, a été totalement négligé. Il évident qu'il est plus prudent de refuser un embarquement sur de tels bateaux; si aimables puissent être les propriétaires.

Lors de la prise de cette photo, ce semi rigide était en cours d'accostage. Avec ce bateau, d'origine Britannique, nous sommes dans une autre dimension. Il me semble bien motorisé. Contrairement aux deux précédents, tout paraît clair.

Lors de ma promenade j'ai vu qu'Hervé veillait au grain.


Et qu'Henri nous arrivait de Lorient.


J'espère que cette promenade photographique vous a plu.
Amicalement à tous.