Bonsoir.
Le CIOA d'ARZEW, c'était aussi le long de la cote Algérienne (même jusqu'a Suez) dans plusieurs secteurs.
Celui de Collo, c’était un logement très rustique, trop chaud ou trop froid, à deux pas de nos engins.
Pas de toilette ni de douche, il fallait se rendre dans des locaux aussi rustiques, de l'armée de terre, des navigations de nuit, des opérations, des débarquements et réembarquements sur les rochers, des repas froids pris sur le pont brûlant ou sous la pluie ou simplement mouillé par les vagues.
En revanche, si nous étions à terre nous avions nos repas au restaurant.
Le restaurateur nous préparait les repas froids quand nous étions en mer pour, parfois deux, exceptionnellement pour trois jours.
Marine Arzew payait la facture.
Le ravitaillement en gasoil de nos LCM se faisait où l’on pouvait.
Nous avions liberté de manœuvre.
Nous stoppions un aviso, un DE, un BDC tout ce qui passait ou se trouvait de passage au port.
C’était pour nous aussi l’ouverture particulière pour quelques minutes de la coopérative du bord.
Les commandants ont toujours étaient plus que compréhensifs.
En cas de réservoirs presque vides il nous ait arrivé de devoir demander à l’armée de terre qui nous emmenait des bidons de 200 litres.
Il nous fallait faire le transfert à la petite pompe « Japy » ça fait les bras...
Tout ceci est la source d’inépuisables souvenirs, d’une fraternité sans faille, d’un travail fait de notre mieux et en toute liberté.
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