par jla_lyon Mer 28 Jan - 22:46
Bonjour,
Question carrière, oui il y a eu un coup d'arrêt, 7 ans plus tard il a fallu que je quitte le SHOM pour aller à la DGA.
Finalement, par rapport à mes copains de promotion (Sauvage, Fichant et Goffinet) ou ceux de la promotion suivante on se tient à deux ans !
Pas de quoi, renoncer à ses convictions.
Pour le corps des IETA il comprend actuellement 3 généraux, sur 1500 actifs, c'est mieux que rien.
Pour le commandant Celly il a fait son trou, mais d'après mes informations il n'a jamais perdu sa réputation.
Son successeur EchoLima avait plus de classe en tant que marin.
Je me souviens de tes distributions de capotes à la coupée.
Cela se fait-il toujours ?
Je suis contant qu'Almeras ai eu un bon commandement avant de quitter l'institution.
A mon souvenir il m'a accueilli en Sicile, on a même partagé la même cabine : moi collé au plafond lui dans sa bannette normale. Qu'est-ce qu'il ronflait, plusieurs années plus tard c'est moi qui m'y suis mis.
Pour l'Origny je me suis posé des questions, pendant un moment : est-ce que j'étais la bête aux longues oreilles ?
Vu le nombre de pépins de ce sabot : les bouilleurs étaient toujours en panne dès que le cap Cepet était passé, les hélices se déréglaient régulièrement (Sicile), on consommait plus l'huile que de gros rouge !, les baleinières arrachaient leur bossoir (inspection à Cassis), les hydro recevaient les palans dans le dos (golfe du Lyon/Sète), les sondeurs Edgerton se prenaient dans les émissaires sous-marins (cassis), ou tombaient à l'eau (La Ciotat), ou on perdait les courantomètres (Sète), tout l'équipage étaient intoxiqué par la dératisation (Nice) etc...
Durant plus d'un an on a trainé des incidents sur les hélices.
Je me souviens qu'on rentrait de l'huile spéciale par futs de 200L, (pas pour les frites !).
Alors le port de Sète devait bien en profiter.
A Sète, on entrait par la passe à gauche pour accoster sur le môle.