Une photo de la Charente, prise depuis la Jeanne d'Arc dans l'océan indien pendant la campagne 75/76. A ce moment, je ne pouvais pas imaginer que j'allais y embarquer quelques temps plus tard!

Merci Titus je vois ou était ton poste collectif certain Q/M avait la chance d'être dans des chambres à deux c'est le Bidel qui était chargé de la répartition.
A+

Oui Joel, je me souviens tres bien de toutes ces chambres de deux; j'en avais occupé une pendant le carénage de 9 mois, avec le QM1 Dore qui lui, y est resté!


Changement de brûleur par le matelot Laurent

La Charente au mouillage à Bandar Abbas en Mai 78

Ah cette Charente ! Je ne me souviens pas si j’ai eu droit à la diffus générale, mais j’ai eu droit à l’assemblée de tout mon service man à la coupée, au gabier siffleur et le Csd Tardiveau a salué militairement mon débarquement.

Moi qui t'ai bien connu tu étais tout à fait dans les critères que J'ai donné surtout de la part de Tardiveau (un Csd exceptionnel) cela vaut une diffusion générale

Ah! la Charente! je suis bien d'accord! alors je ne résiste pas:

Sympas aussi ces nouvelles photos.

Merci Dominique "Bill"! c'etait il y a exactement ...40 ans!! bigre!!

Titus
Avais tu tout comme moi à la cargaison des notices rédigées en Anglais (voir en norvégien) pour les installations électriques. A part la pompe à Keroséne (qui tombait toujours en panne mais que mon adjoint le Mtre Boisselier remettait en fonction) qui était alimentée par l'electricité mes pompes (alternatives) c'est à la vapeur qu'elles fonctionnaient

Mr Charly. Je suis effectivement ravi d'apporter mes témoignages d'il y a plus de 40 ans désormais!
Joël! je n'ai pas réellement souvenir des notices que j'utilisais; j'etais affecté à la réparation des airwells du bord et des petits appareillages electriques; j'etais elect "exterieur", ce qui ne m'empechait pas de faire le quart à la machine (il y faisait toujours tres bon!!! 41°!).

Sacrée Charente et que de souvenirs ; j'ai tout relu ! alors voici 4 photos datant du 19 mai 78, passage de l’Équateur avant l'arrivée aux Seychelles ; si besoin, j'ai les noms de protagonistes.

Bonjour Titus,
Es tu sûr de ta date de passage de la ligne entre Djibouti et les Seychelles ?...
Sur la deuxième photo j'y vois mon ami Provost (SM Mécanicien, alias "la puce") déguisé en sauvage, derrière lui (le moustachu roux) qui devait être SM manoeu.
L'infirmier était le SM Jorelle.
L’évêque était un SM elec (je ne me rappelle plus le nom...).
Pour moi ce passage devait être en mai 77...

Bonjour bernard83
j'ai embarqué sur ce glorieux navire à son retour de Djibouti en Aout 77 pour un carénage de 9 mois; s'en est suivi un départ de Toulon le 16 Avril 78 pour une arrivée à Djibouti vers le 23 Avril, ayant franchi e canal de Suez le 21 Avril; s'en est rapidement suivi notre 1ere croisière et le franchissement de la ligne en Mai 78; il s'agit bien de pupuce Provost, ainsi que le SM Francheteau manoeuvrier; la personne de dos et donnant la mixture au néophyte est le PM Mecano Felix; sur la 4 eme photo, l'homme au carcan est le néophyte Fonty accompagné par le SM Elect Caublot; je ne sais pas si tu veux parler de lui; sinon j'avais un SM elect du nom de Jagu, blessé serieusement à un oeil la veille de notre arrivée en Malaisie; j'avais un autre SM Elect du nom de Bonnard (de mémoire). cela t'eclaire t'il mieux?

Bonsoir Titus
Je ne savais pas que "pupuce" et Francheteau étaient encore sur ce bateau en mai 78. Bonnard aussi était avec moi en 76/77 (un grand costaud avec une belle barbe). Quand je serais rentré à la maison je mettrais sa photo déguisé en evêque lors du passage de la ligne entre Djibouti et Les Seychelles en mai 1977.
J'ai embarqué sur La Charente le 15 juin 1976 et débarqué le jour ou le lendemain de l'indépendance (27 juin 1977)...
Ce qui m'a étonné c'est qu'il y ait eu un passage de ligne au même endroit et avec des copains qui étaient avec moi un an avant...
Bonne soirée

Bonsoir Bernard; cela s'explique par les 9 mois de carénage à Toulon, qui ont donc mis en suspend l'année de campagne de ces personnes; elles auront donc fait n mois de campagne (avec toi), puis 9 mois de carénage puis le n restant de campagne (avec moi); ah cette Charente! que de litres de sueurs versés à la chaufferie, puis sous les airwels, ainsi que son cortège d'incidents!!

Re
Pour moi c'était en plus du quart à la chaufferie des litres de sueur pour l'entretien des DA, surtout le DA 3 qui était au dessus du tableau eléctrique et pas trés loin de la SAA...je ne parle pas du DA 5 coincé entre les TA.....

Deux raretés philatéliques.
Deux plis oblitérés du 17 janvier 1974 à Saint-Paul & Amsterdam lors du passage de La Charente.
Souvenirs réalisés pour un collectionneur de Cape Town en Afrique du Sud.


Collection Jean-Léon.

Très orignaux (et rares ) ces timbres
Tu pourrais aussi les poster dans le sujet "insectes"

Marsouin

Je ne connaissais pas le sujet (insectes) Bon, je vais aller voir...
PS: je viens de voir le sujet mais il est réservé à la photo.

De jolis souvenirs philatélique effectivement! je profite de l'occasion pour dire qu'il y a 40 ans , la Charente etait en mer, de retour de Singapour et de Port keylang, pour une arrivée à djibouti le 22 Septembre après 10 jours de mer; s'en suivra un prochain départ avorté suite au pb de ligne d'arbre; ce sera le Kersaint qui nous ramenera à Bijouti

Belles pièces effectivement....

Humm humm Max!! La Charente = bateau fayot? J'ai passé 21 mois sur ce bateau sans jamais avoir eu cette impression; peut-etre à cause des 3 bateaux pointus que j'ai fait avant (Colbert, Jeanne d'Arc, Detroyat) là oui!! et à divers degrés; la Charente avait ceci de particuliers que c'etait avant tout un pétrolier, un pétrolier civil Norvégien repeint en gris, et navire amiral, je te l'accorde. J'avais ecrit quelque part que la grande majorité de l'équipage etait composée de QM1, il y avait bien une raison à cela. Sur mes précedents embarquements, je me souciais peu de l'état éthylique dans lequel je serais aux appareillages après escale et donc dans quel état je prendrais mes quarts. Sur la Charente, il en etait tout autrement, le professionnalisme l'emportait sur la discipline, on ne savait jamais ce qu'allait nous reserver la prochaine traversée en matière d'incidents, voire d'accidents, il fallait donc des hommes frais et dispos, le pacha choisissait l'équipage pour cela, tout simplement, et il avait raison!

La Charente, le bateau ventouse, très souvent en avarie. Voici un extrait tiré de mes "Souvenirs Bleu Marine" concernant la virée vers l'Océan Indien:

« Mardi 29. L'inquiétude a grandi sur l'escorteur Bouvet qui doit se rendre à Mombassa avec nous, son appareillage est conditionné par notre disponibilité. De nombreux membres de ce bâtiment doivent faire venir leurs épouses et l'idée de l'annulation de cette croisière les fait enrager, alors que peut être certaines sont sur le point de quitter la France. Toutefois à 17h nous larguons pour prendre la mer, les avisos ont quitté le port quelques heures avant nous. Le lendemain mercredi 30, durant la sieste, mon regard est attiré par un rayon de soleil qui entre par le hublot. Il quitte le bureau sur lequel il dansait, glisse le long du petit frigo, joue sur les pales du ventilateur, puis disparaît avant d'atteindre la penderie : pas de doute la Charente change de cap. Le pétrolier doit probablement évoluer pour parer un boutre. Ils manœuvrent rarement, ou au dernier moment. Mais je note également une légère modification dans les vibrations du bateau, l'allure vient d'être réduite. Je saute de ma couchette et écarte le rideau sensé retenir à la fois le soleil et la chaleur et vois le timonier hisser les deux boules noires : le navire n'est plus maître de sa manœuvre. C'est la consternation. Je grimpe à la passerelle où le Chéqua m'apprend que la salinité est remontée brutalement. Le Chef machines vient de demander de stopper ! Après un court arrêt la Charente reprend sa route, ouf !…
A 19h30 coup de théâtre: nous faisons demi-tour, cap sur Djibouti, les mécaniciens se voient confronté à de nouveaux problèmes, nous rebroussons chemin à 7 nœuds, vitesse lente comme si le pétrolier rechigne à retourner au port. Les visages s'allongent, certains s'inquiètent de la situation des épouses qui vont attendre inutilement. Un message sera peut-être adressé à l'ambassade de France pour les contacter, mais le seront-elles toutes ?
Le 31 mai je suis réveillé par un vigoureux soleil qui, malgré l'heure matinale, inonde déjà ma couchette. Par la petite ouverture du rideau mal tiré je peux l'apercevoir. S'il se lève toujours à l'est, cela veut dire que la Charente a à nouveau fait demi-tour. Je monte à la passerelle et accueille avec joie la bonne nouvelle: le pétrolier a effectivement fait demi-tour, nous faisons route sur les deux machines, elles nous font avaler les milles de retard à 12 nœuds.
Hélas avant 10h, la vitesse commence à diminuer. Je me trouve sur la plage avant lorsque je vois monter à nouveau les fatidiques boules noires de mauvais présage. Le pétrolier court sur son erre, stoppe et vient lentement en travers de la houle qui, maintenant que nous avons franchi Bab el Mandeb, commence grossir. Nous avons mis "bas les feux" sur une chaudière, un condenseur est percé, l'eau de mer entre à nouveau dans le circuit d'eau distillée. Avec beaucoup de courage et de détermination, les mécaniciens vont encore réparer. Plusieurs lignes de pêche se tendent sous le vent mais sans succès. Vendredi 1er juin, agréable surprise, le pétrolier a repris sa route et, à petite vitesse vogue vers le Kénia. Vers 11h, le moral et la vitesse remontent, nous sommes à 12 nœuds. Soudain le sillage jusqu'alors bien rectiligne amorce une majestueuse giration. Qu'arrive-t-il encore ? Un cargo est bien sur notre avant mais si éloigné qu'il ne représente aucun risque d'abordage, sommes-nous encore en avarie ? Non, la Charente reprend sa route, un simple exercice de barre. Malgré l'inquiétude de l'ingénieur mécanicien, le cap est maintenu vers notre port d'escale ».