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† PILON- MAJOR
- Age : 94
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Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Voici une ancienne vue de Hanoi, petit lac, près de l'avenue Beauchamp dit la légende ; mais je ne connais pas.
Cette carte postale a été écrite le 3 avril 1940 par le légionnaire René Parent pour ma mère, sa soeur.
Il lui dit, bien sûr, que tout va bien au 5ème Etranger : et qu'il est en subsistance au 9ème RIC.
Il mourra du côté de Saigon deux ans plus tard.
André Pilon
Cette carte postale a été écrite le 3 avril 1940 par le légionnaire René Parent pour ma mère, sa soeur.
Il lui dit, bien sûr, que tout va bien au 5ème Etranger : et qu'il est en subsistance au 9ème RIC.
Il mourra du côté de Saigon deux ans plus tard.
André Pilon
"... Rompre avec toutes ses habitudes et s'en aller, errer, d'île en île, au pays de lumière."
Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
coutil- QM 2
- Age : 94
- Message n°903
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Tu as raison Lulupam je suis entièrement de ton avis
Parlons plutôt des bonnes soupe chinoises que l'on dégustaient sur le bord des trottoirs et que l'on ne trouve pas en France
avec un peu de sauce Maggie
Il y avait aussi les soupes chinoises de luxe au Pékin de Dakao .Quels bons souvenirs les anciens ça donne envie d'y retourner
Amicalement à tous Coutil
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°904
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
suite canard .de Cholon
A Reao en 1967, j'avais un jeune ami météo qui n'avait pas fait l'Indochine mais qui avait entendu parler des canards de Cholon, alors qu'on arrive un soir chez le Mutoi (il avait des filles aguichantes), et c'était dans les premiers temps de notre séjour.
Mon météo observe qu'il y avait, au fond de la cour trois ou quatre canards de Barbarie :
Oh ! qu'il dit alors, en montrant qu'il connaissait déjà quelques mots de Tahitien : ya bon boum boum mora !
MORA veut dire : canard, et disons que les canards qui ont besoin de beaucoup d'eau c'est rare dans ce pays, aux Tuamotu.
Je ne traduirai pas toute la phrase prononcée, mais mon jeune ami fut surnommé d'emblée : BOUM BOUM MORA par ceux qui se trouvaient là et ne fut connu que sous ce nom-là par la suite, et puis bientôt en abrégeant, tout simplement par : MORA
A Reao en 1967, j'avais un jeune ami météo qui n'avait pas fait l'Indochine mais qui avait entendu parler des canards de Cholon, alors qu'on arrive un soir chez le Mutoi (il avait des filles aguichantes), et c'était dans les premiers temps de notre séjour.
Mon météo observe qu'il y avait, au fond de la cour trois ou quatre canards de Barbarie :
Oh ! qu'il dit alors, en montrant qu'il connaissait déjà quelques mots de Tahitien : ya bon boum boum mora !
MORA veut dire : canard, et disons que les canards qui ont besoin de beaucoup d'eau c'est rare dans ce pays, aux Tuamotu.
Je ne traduirai pas toute la phrase prononcée, mais mon jeune ami fut surnommé d'emblée : BOUM BOUM MORA par ceux qui se trouvaient là et ne fut connu que sous ce nom-là par la suite, et puis bientôt en abrégeant, tout simplement par : MORA
"... Rompre avec toutes ses habitudes et s'en aller, errer, d'île en île, au pays de lumière."
Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
Timonier Belladone- PREMIER MAÎTRE
- Age : 90
- Message n°906
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
A PILON,
Bravo pour ta photo des dragueurs à leur appontement, face à l'UMS ! Mais quelque chose me chagrine : Celui qui fait face présente une coque dans un état lamentable, coulures de rouille ou de saleté quelconque, en tout cas pas nette du tout ! Jamais je n'ai vu les dragueurs à l'époque, Géranium, Digitale, Capucine, Aubépine et Belladone, dans un état pareil ! Au pire, dans les retours de patrouille, les tims et les boscos qui n'étaient pas de quart s'activaient à la propreté, dès que le Cap St Jacques était passé, coque y compris. Jeune matelot, j'ai même pris une engueulade sur l'Aubépine, par Popoff, pour avoir décapé les cuivres de la passerelle supérieure, alors qu'ils étaient peints exprès, pour que les viets ne voient pas les reflets la nuit sur le fleuve. De plus, on voit une sorte d'ancre à jas pendre sur ce dragueur, rien qui ne ressemble aux ancres d'origine. Enfin, je suis perplexe sur les hublots de la passerelle de navigation, ou alors il y a eu des modifications ?
En résumé mon cher PILON est ce que ta photo est datée ? Si elle est prise longtemps après le passage à la marine vietnamienne, ça reste plausible, mais quand même ils sont dégueus ces barlus , non ?
Quand à l'histoire des canards, je suis désolé mais c'est bel et bien une légende ! J'ai fait une étude là-dessus et je ne suis pas le seul. Pas l'ombre d'une vérité prouvée. Il y a une certaine ressemblance avec la chèvre qui mettait ses pattes arrières dans les poches de vareuse du légionnaire, si vous voyez ce que je veux dire....
Mais il ne faut pas détruire les légendes. C'est ce qui sert à forger l'Histoire d'un pays. Comme Bara, le petit tambour, ou le vase de Soissons...
Noyeux Joël à tous les anciens ! Et aux autres.
Bravo pour ta photo des dragueurs à leur appontement, face à l'UMS ! Mais quelque chose me chagrine : Celui qui fait face présente une coque dans un état lamentable, coulures de rouille ou de saleté quelconque, en tout cas pas nette du tout ! Jamais je n'ai vu les dragueurs à l'époque, Géranium, Digitale, Capucine, Aubépine et Belladone, dans un état pareil ! Au pire, dans les retours de patrouille, les tims et les boscos qui n'étaient pas de quart s'activaient à la propreté, dès que le Cap St Jacques était passé, coque y compris. Jeune matelot, j'ai même pris une engueulade sur l'Aubépine, par Popoff, pour avoir décapé les cuivres de la passerelle supérieure, alors qu'ils étaient peints exprès, pour que les viets ne voient pas les reflets la nuit sur le fleuve. De plus, on voit une sorte d'ancre à jas pendre sur ce dragueur, rien qui ne ressemble aux ancres d'origine. Enfin, je suis perplexe sur les hublots de la passerelle de navigation, ou alors il y a eu des modifications ?
En résumé mon cher PILON est ce que ta photo est datée ? Si elle est prise longtemps après le passage à la marine vietnamienne, ça reste plausible, mais quand même ils sont dégueus ces barlus , non ?
Quand à l'histoire des canards, je suis désolé mais c'est bel et bien une légende ! J'ai fait une étude là-dessus et je ne suis pas le seul. Pas l'ombre d'une vérité prouvée. Il y a une certaine ressemblance avec la chèvre qui mettait ses pattes arrières dans les poches de vareuse du légionnaire, si vous voyez ce que je veux dire....
Mais il ne faut pas détruire les légendes. C'est ce qui sert à forger l'Histoire d'un pays. Comme Bara, le petit tambour, ou le vase de Soissons...
Noyeux Joël à tous les anciens ! Et aux autres.
Timonier Belladone- PREMIER MAÎTRE
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- Message n°907
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
A PILON (bis)
Autant pour moi, en ce qui concerne les hublots des dragueurs. Je viens de vérifier, ce sont bien les hublots d'origine. Mais pour renforcer les propos de mon message précédent, quand on voit l'état de la plage avant, il est difficile d'imaginer qu'il s'agit d'un bateau encore en exercice. Donc la date de ta photo serait intéressante à connaître.
Autant pour moi, en ce qui concerne les hublots des dragueurs. Je viens de vérifier, ce sont bien les hublots d'origine. Mais pour renforcer les propos de mon message précédent, quand on voit l'état de la plage avant, il est difficile d'imaginer qu'il s'agit d'un bateau encore en exercice. Donc la date de ta photo serait intéressante à connaître.
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°908
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Comme la photo nous vient de Claude Coutil, c'est à lui de jouer, de nous donner de quand date cette photo.
Tiens, tu vois, c'est tellement loin tout ça, je n'avais pas pensé aux pattes de la bique dans les poches du légionnaire. Remarque que sur la Tarentule, cela ne pouvait pas arriver puisque eux, ils avaient un bouc comme mascotte.
A. P.
Tiens, tu vois, c'est tellement loin tout ça, je n'avais pas pensé aux pattes de la bique dans les poches du légionnaire. Remarque que sur la Tarentule, cela ne pouvait pas arriver puisque eux, ils avaient un bouc comme mascotte.
A. P.
"... Rompre avec toutes ses habitudes et s'en aller, errer, d'île en île, au pays de lumière."
Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°909
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Souvenirs de Christian le Piller
Parcours du L.S.S.L. Oriflamme , ex- LSSL 65. qui arrivera... après la bataille.
Le 22 mars 1954, le lieutenant de vaisseau Gloriès prend le commandement du navire de l’U.S. Navy
Le 27 mars, le bâtiment destiné à renforcer le groupe des dinassauts d’Indochine part d’Algiers, à l’embouchure du Mississipi ,accompagné du L.S.S.L. 35 (futur Etendard). Ensemble ils gagnent le Golfe du Mexique puis le Canal de Panama, non sans encombre car on note une avarie du groupe électrogène le 28 mars. Epaulé du 35, la réparation est effectuée et les deux bâtiments poursuivent leur route.
Quelques jours plus tard ils passent l’écluse Pedro Miguel et arrivent à Balboa à la sortie du canal de Panama.
Après avoir fait le plein de carburant (37 tonnes au total) et à peu près le même tonnage en eau douce, les L.S.S.L. piquent sur les Iles Cocos, au large du Costa Rica. Ils vont y parvenir le 5 avril après que le 65 ait noté une nouvelle avarie, cette fois c’est le giro. Et la barre (ce qui est plutôt gênant !..)
Le 20 avril les deux navires croisent au large de l’Ile San-Bénito ( à l’horizon de la Californie …) . Enfin ils gagnent le port de guerre de San-Diégo. Durant cinq semaines les deux L.S.S.L. vont effectuer diverses rotations : en exercices de prise en main et essais machines le long des côtes du Mexique .
Le 24 mai les deux bateaux quittent San-Diégo et gagnent Pearl Harbor. Durant le trajet des exercices de tirs des 76m/m et 40 bofors sont le lot quotidien des « boums » du bord .
Pour sa part le 65 devenu 0riflamme, va devoir séjourner à Pearl Harbor pour révision et remplacement d’éléments défectueux.
Le 12 juin, escorté par un bâtiment de l’U.S. Navy il appareille pour l’Ile de Guam ayant fait au préalable le plein en carburant, en eau et en vivres. De là, il va gagner Subic-Bay puis le cap Padaran (sud-Annam ) et enfin, Saigon où il arrive le 16 juillet 1954 à quelques jours de la fin des combats (convention signée à Genève) .
Depuis son départ le 22 mars l’Oriflamme aura parcouru près de 12.500 milles soit un total d’environ 23.000 kms.
En conclusion : Les trois derniers L.S.S.L. : Oriflamme, Etendard et Framée venus renforcer les 6 premiers du début des années 50 arriveront après la bataille ! avec pour seule mission : constituer le Groupement des Bâtiments de Réserve .
Ah, j’allais oublier un détail…Le 20 juillet affecté au G.B.R./2 il gagne l’appontement G.5 où il sera accosté au D.E. Sénégalais .
Après une courte campagne, où il participera a de la figuration sur le Bassac (bras du Mékong ) le L.S.S.L. sera rendu à l’ U.S. Navy en 1956.
Son armement : 1 canon de 76 sur la plage avant, 2 affuts doubles de 40 bofors, avantt.et arrière. et quatre.
6 L.S.S.L., compris : la Rapière ,9026 et la Pertuisane 9025 vont participer aux opérations au Tonkin, dont la bataille de Dong- Trieu sur le fleuve Rouge, auprès des commandos, Monfort et Jaubert en avril 51 et la bataille du Day, mai de la même année auprès du commando François, lequel sera en partie décimé à Ninh Binh. 4 L.S.S.L. seront incorporés dans des dinassauts dites "occasionnelles", 2 autres feront une brève apparition dans le sud, sur les Vaîcos, avant d'êtres envoyés dans le nord.
Pour la petite histoire : Au moment où je débarquais à Saigon j'y retrouvais un copain d'école (rue Daviel dans le 13° arr.) qui terminait sa campagne dans le commando Jaubert. Nous eûmes tout juste le temps de faire une virée à Cholon avant qu'il n'embarque pour la métropole.
A.P.
Parcours du L.S.S.L. Oriflamme , ex- LSSL 65. qui arrivera... après la bataille.
Le 22 mars 1954, le lieutenant de vaisseau Gloriès prend le commandement du navire de l’U.S. Navy
Le 27 mars, le bâtiment destiné à renforcer le groupe des dinassauts d’Indochine part d’Algiers, à l’embouchure du Mississipi ,accompagné du L.S.S.L. 35 (futur Etendard). Ensemble ils gagnent le Golfe du Mexique puis le Canal de Panama, non sans encombre car on note une avarie du groupe électrogène le 28 mars. Epaulé du 35, la réparation est effectuée et les deux bâtiments poursuivent leur route.
Quelques jours plus tard ils passent l’écluse Pedro Miguel et arrivent à Balboa à la sortie du canal de Panama.
Après avoir fait le plein de carburant (37 tonnes au total) et à peu près le même tonnage en eau douce, les L.S.S.L. piquent sur les Iles Cocos, au large du Costa Rica. Ils vont y parvenir le 5 avril après que le 65 ait noté une nouvelle avarie, cette fois c’est le giro. Et la barre (ce qui est plutôt gênant !..)
Le 20 avril les deux navires croisent au large de l’Ile San-Bénito ( à l’horizon de la Californie …) . Enfin ils gagnent le port de guerre de San-Diégo. Durant cinq semaines les deux L.S.S.L. vont effectuer diverses rotations : en exercices de prise en main et essais machines le long des côtes du Mexique .
Le 24 mai les deux bateaux quittent San-Diégo et gagnent Pearl Harbor. Durant le trajet des exercices de tirs des 76m/m et 40 bofors sont le lot quotidien des « boums » du bord .
Pour sa part le 65 devenu 0riflamme, va devoir séjourner à Pearl Harbor pour révision et remplacement d’éléments défectueux.
Le 12 juin, escorté par un bâtiment de l’U.S. Navy il appareille pour l’Ile de Guam ayant fait au préalable le plein en carburant, en eau et en vivres. De là, il va gagner Subic-Bay puis le cap Padaran (sud-Annam ) et enfin, Saigon où il arrive le 16 juillet 1954 à quelques jours de la fin des combats (convention signée à Genève) .
Depuis son départ le 22 mars l’Oriflamme aura parcouru près de 12.500 milles soit un total d’environ 23.000 kms.
En conclusion : Les trois derniers L.S.S.L. : Oriflamme, Etendard et Framée venus renforcer les 6 premiers du début des années 50 arriveront après la bataille ! avec pour seule mission : constituer le Groupement des Bâtiments de Réserve .
Ah, j’allais oublier un détail…Le 20 juillet affecté au G.B.R./2 il gagne l’appontement G.5 où il sera accosté au D.E. Sénégalais .
Après une courte campagne, où il participera a de la figuration sur le Bassac (bras du Mékong ) le L.S.S.L. sera rendu à l’ U.S. Navy en 1956.
Son armement : 1 canon de 76 sur la plage avant, 2 affuts doubles de 40 bofors, avantt.et arrière. et quatre.
6 L.S.S.L., compris : la Rapière ,9026 et la Pertuisane 9025 vont participer aux opérations au Tonkin, dont la bataille de Dong- Trieu sur le fleuve Rouge, auprès des commandos, Monfort et Jaubert en avril 51 et la bataille du Day, mai de la même année auprès du commando François, lequel sera en partie décimé à Ninh Binh. 4 L.S.S.L. seront incorporés dans des dinassauts dites "occasionnelles", 2 autres feront une brève apparition dans le sud, sur les Vaîcos, avant d'êtres envoyés dans le nord.
Pour la petite histoire : Au moment où je débarquais à Saigon j'y retrouvais un copain d'école (rue Daviel dans le 13° arr.) qui terminait sa campagne dans le commando Jaubert. Nous eûmes tout juste le temps de faire une virée à Cholon avant qu'il n'embarque pour la métropole.
A.P.
"... Rompre avec toutes ses habitudes et s'en aller, errer, d'île en île, au pays de lumière."
Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°910
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Suite des souvenirs de Chistian Lepiller
- Spoiler:
Affectation au G.B.R.2 (Groupement des bâtiments de réserve. Le cessez-le-feu ayant eu lieu.
( suite anecdotique )
Notre mission au G.B.R. étais réduite à la surveillance de cette flottille désarmée regroupée sur la rive opposée à la Base « Courbet », gonflée d’engins des dinassauts descendues récemment du Tonkin, qui n’avaient plus rien à y faire depuis les accords d’armistice.
Afin d’en empêcher le pillage, nous allions quotidiennement y monter la garde armés d’un vieux Enfield 303 et quelques cartouches. Je me souviens d’une anecdote qui m’avait fait « voyager » sur un de ces bateaux fantômes. La nuit tombe vite dans cette région du globe.
Pour couper à l’ennui, enjambant le bastingage d’engins, j’avais procédé à une visite systématique du bord et des structures intérieures : postes équipages, de pilotage, salles des machines, etc… Une odeur de rouille, de vielle huile, de mazout montait des locaux désertés. je pouvais m’imaginer, la connaissant, la vie du bord, son effervescence. Monter les ordres, les discussions, les rires… bref, ressentir l’âme du bateau !
J’y découvrais des casiers et placards ouverts, comme une plaie, encore jonchés d’objets, une intimité répandue offerte à ma curiosité : pages de notes, de comptes rendus. De lettres familiales et sentimentales où je pouvais lire : l’amour, l’espoir, parfois le découragement d’une séparation, longue, trop longue … 24 mois. Ou encore, placardées sur les portes des caissons des photos de filles de magazines aux charmes dévoilés.
Puis, armé de mon « Enfield » serré contre moi et de ma lampe torche, je m’aventurais
prudemment de pont en pont à la découverte d’autres mystères. Là un poste, qui avait dû être le carré d’officier « Pacha du bord ». Ma crainte de me trouver au coin d’un de ces endroits sombres avec un pilleur de rafiots, disparut lorsque je tombais sur un coffre - fort de petite taille dont la porte largement ouverte laissait apparaître une cascade de billets de banque, des liasses de piastres, se rependant sur le pont du poste .
Je pus m’imaginer d’être riche ! de passer cette campagne confortablement ? hélas, ces piastres frappées à l’effigie d’Hô-Chi-Minh ne valaient pas plus d’une « sapèque » (ancienne monnaie vietnamienne ) .
Il arriva qu’au cours d’un arraisonnement de jonques, des armes et des piastres (n’ayant de valeur que pour le Tonkin, édité par le vietminh) soient saisies. Seule une valeur symbolique, frappée du sceau du Président Viêt, permettait à la population du Nord de s’en servir.
Revenu à la réalité, je retrouvais mes vieux démons. La nuit noire et le lieu avait quelque chose d’inquiétant. Les coques s’entrechoquant et les eaux noires du fleuve apportaient une note lugubre à l’endroit. Sorti de l’obscurité, il arrivait qu’un sampan mené par une congaï (jeune femme ) s’approcha pour vendre de la bière ou une soupe chinoise , mais la consigne était de tenir à distance ces embarcations. Après deux ou trois rondes, l’ennui gagnant je finis par me réfugier dans un recoin d’engin, protégé par ma moustiquaire, mon Enfield serré contre moi, je finis par m’endormir.
Si bien qu’un matin , planqué dans un endroit le plus reculé d’un rafiot, profondément endormi, je n’entendis pas le matelot, venu me chercher pour me ramener au G.B.R. , crier les mains en porte-voix, mon nom à tue-tête. Remontant des profondeurs où, Morphée me gardait bien au chaud auprès d’elle…, je finis par remonter des abysses et par me faire mollement reconnaître :
« Ouais , j’ suis là !… »
- Ben, quoi ! j’te cherche partout… Tu m’as foutu une de ces trouilles j’te croyais disparu ! enlevé !.. »
Quelques jours auparavant on avait recherché un camarade disparu ne laissant aucun indice. on avait fini par le retrouver coincé entre deux bâtiments de la réserve, sa tête émergeant de « luc bins » (mottes de végétation que charrient les fleuves lors de fortes crues) qui étaient venus s’agglutiner entre les bateaux. Armés de gaffes, il fallut faire appel à tout notre courage et ravaler de fortes nausées pour le ramener sur la porte abaissée d’un L.C.M. , prenant mille précautions pour ne pas déchirer le corps gonflé d’eau et de vase à demi-dévêtu, de notre camarade .
C’est dans cette atmosphère peu réjouissante que, quelques jours plus tard, je fêtais, mi-figue, mi-raisin mes vingt ans. En rentrant de permission, la démarche hasardeuse, je dus faire attention, en montant la coupée, de ne pas moi-même verser à la baille .
*******
Saigon et ses banlieues proches : Cholon , Gia Dinh , Phu-My
Au cours des quelques mois passés à Saigon (nommée la perle du Sud-Est asiatique) et comme tout permissionnaire, j’eus souvent l’occasion de trimballer mes guêtres dans les faubourgs de cette merveilleuse ville de Cochinchine. Tout d’abord, comme tout bleu-b…,
bleusaille arrivé fraichement de métropol , j’allais découvrir les quartiers chauds. Direction obligée pour parfaire au dépucelage du matelot en recherche d’épanchement de besoins devenus plus que pressants. J’avais connu le quartier « Chicago » à Toulon , j’allais m’imprégner de celui de Cholon aux antipodes de la méditerranée .
D’ailleurs il n’avait pas été nécessaire à la sortie de la caserne Francis Garnier, d’indiquer au « pousse-pousse » mon désir d’un quelconque endroit… sitôt assis dans le cyclo-pousse son propriétaire m’avais gratifié d’un énigmatique sourire jaunis par le bétel et, arc-bouté sur les pédales de l’engin, enfilé le boulevard Gallieni, tout en m’en annonçant la note : « chêp payer moi nam pia’tes ! » une piastre du kilomètre au compteur si mes calculs étaient exactes ! .
A mon attitude gauche, il avait tout de suite remarqué que je venais de débarquer dans le paysage et que par ma tenue je n’étais pas un habitué du Continental Palace, bref, les portes de l’empire des sens venait de s’ouvrir à moi .
Cela, c’était le jour qui suivait la solde ! les permissions suivantes, les « poches retournées » il nous restait les flâneries dans les quartiers plus huppés, où, désargenté, le sous-fifre de l’empire colonial français se sentait honteusement étranger. Mais, cependant j’en retirais une surprenante fascination. Loin d’un égoïste mercantilisme, la France et ses gouvernements de la fin 19 ème et première moitié du 20 ème avait œuvré pour ramener la paix dans un pays écartelé par des invasions à ses frontières, des luttes intestines ; batailles de mandarins, de dynasties, de bandes mafieuses (ex. les Pavillons Noirs). Ses scientifiques ; en matière de recherche médicales éradiquèrent des maladies et affections parasitaires en créant des « Instituts Pasteur ». Elle construisit des chef-d’œuvre d’architecture, développa des voies de communications , un réseau ferroviaire important plus de :1700 km du sud au nord, créa des milliers de canaux : 1200 au total en Cochinchin, pour ne citer que le sud, bref ! La présence de la France dans cette partie du globe n’a pas été qu’attirée par « appâts de richesses » , mais également et surtout d’y établir un Etat moderne, n’en déplaise à ses détracteurs !
On verra que par la suite , après le départ des français en 1956, le pays sera à nouveau ravagé par une guerre encore plus meurtrière, inhumaine, menée en longueu r(malgré les énormes moyens) par ceux qui avaient dénoncé son colonialisme totalitaire et mercantile .
* batiments à l'appontementde la Base Courbet (photo R.Scelles- 1954 )
A cette époque Cholon jumelée à Saigon, de superficie plus petite, offre une population en nombre d’habitants supérieure à celle de Saigon. Une concentration d’environ : 1.500.000 âmes contre 1.000.000 pour la capitale de la Cochinchine. Cholon est bordée par l’Arroyo chinois, qui se jette dans la rivière de Saigon, et le canal de Contournement (à l’est) qui rejoint l’Arroyo de l’Avalanche au nord de Saigon. Disons en gros, qu’elle est composée de commerçants chinois souvent gros propriétaires et d’une faune d’individus refoulés de Saigon, que les héritiers de Macao emploient comme coolies.
Coté Ouest, Cholon est quadrillé de petits canaux, enjambés de ponts et bordés de quais.
On y trouve dans la partie sud : le canal des Poteries ou encore Canal de Doublement, parallèle à l’Arroyo Chinois, qui rejoint le Canal de Dérivation et va se jeter dans la rivière de Saigon.
Dans la partie nord ouest on trouve le Canal Bonnara, lequel rejoint l’Arroyo Chinois. Les Ponts : le pont du sel, le Pont des Chettys, le Pont en « Y » le fief de Lê-Van-Vien dit « Bay Vien (on y reviendra). Les quais : Quai des Jonques, Quai de la distillerie, Quai de Mytho , etc. Les quais de Belgique, de Cho Quan (nom donné à l’asile de fous) et de la Marne, bordent l’Arroyo chinois dans sa partie Est. Arroyos et canaux pullulent de sampans de jonques et autres barges flottantes. On a peine à s’imaginer cette population de mariniers , d’un autre âge : se croisant, se frôlant, s’abordant, chargés à flot d’eau, tant ç’à grouille de monde ! et parmi tout cela des nhos ( enfants ) qui nagent et s’ébrouent dans cette eau de rach polluée d’immondices rejetées par des sampans, où s’entassent des familles entières , agglutinés aux quais. Une véritable ville-dortoir flottante .
Le jour chaque ilot s’anime : d’entreprises, de petits commerces plus ou moins licites. Le marché aux poissons (près du canal Bonnara) quand à lui, draine une flottille de sampaniers lesquels remontent des pêcheries qui longent la Rivière de Saigon. La nuit les quartiers s’illuminent d’enseignes : de restaurants, de tripots, de dancings . A lui seul le Grand Mond, un « empire du jeux » bâti par des chinois de Macao et racheté par le Binh-Xuyen Lê-Van-Vien, un protégé de Bao-Daï, inonde de ses lumières la rue des Marins.
Pénétrons dans ce « paradis du jeux et de la prostitution ». Passé le grand portail du mur d’enceinte qui entoure le Palace, on pénètre dans un immense parc où se trouvent dressés des stands de tables à jeux appelées « tables populaires ». Dans une ambiance de foire du trône on a accès en terrasse à un restaurant, un dancing, un ou deux cinémas, un théâtre, des salles de jeux « casinos » au premier et salons particuliers aux étages supérieurs. Comme dans tous ces endroits, le lucre n’a pas de clientèle choisie. Une faune bigarrée s’y côtoie .
L’établissement fut ouvert en 1948. Mr. Bollaert, alors Haut-commissaire en signa la décision. Avant lui l’amiral Thierry-d’Argenlieu avait donné son accord à l’ouverture du projet
La secte mafieuse Binh-Xuyen et son chef d’alors ; Bay Vien en détenait le monopole jusqu’en avril 1956 lorsque le Président Ngo Dinh Diem en décida autrement et que la secte dut abandonner son « paradis monétaire ». Je peux témoigner de l’évènement étant présent à Saigon à cette date. Du débarcadère de la Marine Nationale nous assistâmes aux violents combats qui opposèrent les Binh-Xuyen et les forces gouvernementales.
*****************
A côté, Saigon offre une image plus « sélect ». Avec de larges boulevards, de magnifiques édifices : son palais Norodom, sa cathédrale, ses lycées, sa Gare Centrale, son Grand Marché, son grand port de commerce, ses quartiers d’affaires, sans oublier la Banque d’Indochine, un imposant bâtiment blanc situé à la hauteur du Pont Tournant et du bâtiment des douanes, à l’entrée de l’Arroyo Chinois.
En remontant la Rivière de Saigon à l’embranchement de l’Arroyo de l’Avalanche, on y trouve les ateliers navals (la D.C.A.N.) et la Base « Courbet ». En longeant l’Arroyo, derrière la base navale on trouve le Jardin Botanique, le Musée du Souvenir et l’ancien camp de l’Infanterie de Coloniale. Le Pont de l’Avalanche, en prolongement de la rue Chasseloup-Laubat, enjambe l’Arroyo et débouche côté droit sur un petit village paillotte de réfugiés descendus du Tonkin : Phu-My, et côté gauche sur deux localités : Thi-Nghé et Gia-Dinh .
A quelques localités près, dont Dakao, voila un petit voyage autour de Saigon bouclé.
L’homme cochinchinois, vietnamien du sud, d’origine annamite, est physiquement plus élancé et de teint plus clair que le Tonkinois, Vietnamien du nord. Travailleur, il est néanmoins plus lymphatique, avec une tendance à la rêverie , à la contemplation en quête de plaisir, de fête. Son éducation de religion bouddhique et le climat du sud influent en grande partie sur son mode de vie. Le travail dans la campagne rizicole y est également moins pénible que dans le delta du Fleuve Rouge au Tonkin, où d’énormes crues balaient fréquemment les digues qui protègent les rizières (1).
Le Tonkinois, quand à lui, est plus robust. Le pays , en grande partie couvert de montagnes et de forêts, l’initie très jeune à de durs travaux et de longues et pénibles marches pour se rendre aux points d’approvisionnement. Le delta du Fleuve Rouge, grenier à riz du nord Viêt nam et les eaux très poissonneuses de la prestigieuse baie de Ha long lui fournissent la principale source de ses revenus.
En Cochinchine, les femmes portaient une longue robe flottante de satin, blanche ou de couleur, fendue sur le côté, découvrant un pantalon (quê-Quân) de satin également, coiffées du traditionnel chapeau conique ( non là ) en paille de latanie , à mentonnière .
Au nord, si la tenue vestimentaire étaient à peu de chose près la même, elle était souvent
de couleur plus sombre et la coiffe des femmes en forme de galette noire.
Les premiers temps, comme tout nouvel arrivant, j’ avais été surpris par la force et la souplesse déployée chez ce petit peuple. Dans un panier pendu à chaque extrémité d’une longue lame de bois de bambou, les femmes pouvaient porter de lourdes charges. Les deux paniers étant censés représenter, symboliquement, les deux greniers à riz du Vietnam : le Nord et le Sud. Il n’était pas rare de voir dans un des paniers, un enfant en bas âge. La charge étant portée dans un équilibre parfait. Tout comme cette façon des sampaniers, de manœuvrer leur embarcation, à l’aide d’une longue pagaie, debou , en équilibre sur le rebord à l’arrière du bateau (2).
Tout aussi étonnante cette manière de se tenir accroupi dans une position de relâchement, les bras étendus sur les genoux, profitant d’un moment de répit, n’importe où ; sur le trottoir comme à chaque coin de rue ; marchand à une échoppe ou client dégustant là une soupe chinoise. J’étais étonné de voir aussi ces femmes d’un âge avancé découvrant lorsqu’elles riaient des dents d’un noir nacré, résultat d’un mâchouillage quasi-perpétuel de chique de bétel (mélange de chaux, de noix d’arec enroulé dans une feuille de bétel) Elles en crachaient le jus d’un long jet noir, qui finissait par joncher les sols.
Pour la petite anecdote : Je me souviens qu’un jour de sortie permissionnaire avec des camarades aux abords du marché de Saigon , en tenue blanche réglementaire, nous étions passés à proximité d’un groupe de femmes accroupies, quand un de ces jets noirs vint atterrir sur le bas de mon pantalon. De dépit j’en fis la remarque un peu sèchement à la responsable qui d’abord interloquée me répliqua en nha-què, vociférant dans une langue qui m’était étrangère. J’avais dû rentrer mon dégoût et ma colère .
(1) l’administration française fera de gros travaux de construction et de consolidation dans le Delta du Fleuve Rouge pour endiguer les rizières .
(2) Ce mouvement répétitif du sampanier provoque une déformation de la jambe et l’orteil ( giao-chi en chinois).
André Pilon pour Christian le Piller
Dernière édition par PILON le Sam 18 Déc 2010 - 21:16, édité 1 fois
"... Rompre avec toutes ses habitudes et s'en aller, errer, d'île en île, au pays de lumière."
Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
coutil- QM 2
- Age : 94
- Message n°911
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Bonjour Timonier Belladonne
Quelle chance pour toi j'ai trouvé la date des dragueurs pris à Saïgon fevrier 1951 c'est ce qui était marqué derriere la photo
Tu sais j'était le dingue de la photo j'en est à peu près 400 sur l'ordinateur
amitié Coutil Claude
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°912
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Suite souvenirs Christian Lepiller
De Marine blanche à Marine Kaki .
De Marine blanche à Marine Kaki .
Au fil des jours, j’avais fini par m’adapter au climat et à la population. Bourbouille et pieds de buffle avaient disparu. Cependant bien que le moral soit meilleur, nous nous languissions le plus souvent à l’appontement de l’Avalanche, ce qui se traduisait par des moment de cafard voir d’agressivité. Seul changement de ces derniers mois de l’année 54 ; je fus débarqué de l’Oriflamme pour être affecter sur le L.S.S.L. Etendard, même appontement même mission. (même punition !….)
Enfin un jour je fus appelé au B.S.I. ( Bureau du Service Intérieur ), où le capitaine d’armes, le « Bidel », me remis : ordre de mission et feuille de route, signifiant mon affectation à la base fluviale de Cantho sur le Bassac ( bras du Mékong ). Je sautais de joie ! et ne fus pas long à me mettre en route…
A bord du Trans-indochinois, la « Rafale » ( 1 ), j’eus tout loisir de découvrir un paysage intérieur et la platitude de cette région du sud Vietnam. J’étais au cœur même de ce que j’avais pu imaginer alors que je me trouvais encore en métropole. Un vert uniforme, sillonné de canaux et de mangroves. Etendue de rizières et de terres marécageuses séparées par des diguettes. Une beauté mystérieuse, inquiétante. Pourtant je me sentais rempli d’un sentiment de liberté « d’une âme de globe-trotter », heureux de découvrir et de partager, pour quelques heures, ce rustique moyen de locomotion avec la population vietnamienne.
Dans le wagon régnait une ambiance de « retour de grand marché ». Bagages, marchandises diverses et volailles encombraient l’allée centrale de deux rangées de sièges en bois d’un modèle qui avait disparu de notre campagne de France. Le caquètement des volatiles se mêlait au piaillement des nhos et aux conversations des adultes. Le parler vietnamien a quelque chose de particulier , que je situe entre : intonation mélodieuse et voix de « crécelle » - non péjoratif - surtout chez la femme, qui est un vrai moulin à parole.
Après quelques heures d’un voyage, à la lenteur parfois exaspérante, nous avions gagné Mytho et enfin Cantho où j’arrivais en fin d’après-midi. Au premier abord la ville, d’environ 20 à 30.000 habitants (nous sommes en 1955…), me parue sympathique. Située sur le Bassac (bras postérieur du Mékong) Cantho offrait, par la largeur du fleuve, ses jardins et sa végétation une température supportable. Arrivé à la Base fluviale, je présentais ma feuille de route au B.S.I. , où on me signifia sans attendre mon affectation sur le 9.137, un L.C.M. de commandement .
André Pilon
Dernière édition par PILON le Sam 18 Déc 2010 - 21:16, édité 1 fois
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coutil- QM 2
- Age : 94
- Message n°913
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Bravo André
Je ne savais pas que tu avais fais Cantho surnommé la Perle de l'ouest .Est-ce que les sampangs fleuris étaient encore la,moi j'allais casser la croute chez Monique la patronne très sympa mariée à un officier Viet namien .Il y avais aussi le BMC à coté de la prévoté .Un jour j'était de garde au bar du BMC et d'un seul coup une femme est sortie en hurlent ( moi tiet ) je suis allé au bout du couloir en dégainant mon 11 ;43 quand j'ai vu le gars un légionnaire de plus de 100 kilos il s'est levé en me disant je vais te crevé je suis sorti en criant SOS 4 prévots sont sortis ils on eu du mal à le maitriser et le gars m'a dis on se retrouveras quelle histoire
Amicalement Claude
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°915
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Pour Claude Coutil, erreur de ta part, ce n'est pas moi qui ai fait Cantho, mais Christian Lepiller pour qui je poste ce texte.
André Pilon
André Pilon
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JLG- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 91
- Message n°916
INDOCHINE -TOME 2Merci
Merci à toi Pilon de nous faire profiter des talents de conteur de Christian Lepiller. J'ai littéralement dévoré son récit.
coutil- QM 2
- Age : 94
- Message n°917
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Excuse moi André
Avec la molette de l'ordinateur j'avais mal cadré le texte et croyais que c'était toi ,et en ce moment il y a beaucoup de choses à lire sur le Forum ce que je trouve très interessant
Continu comme ça et je pense que beaucoup sont interessés par tout ses récits
Amicalement Claude
† COLIN yves- QM 2
- Age : 91
- Message n°918
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
a pilon dans le message 920 tu parle du lssl 6 a la bataille de ninh binh je pense a une erreur on paticiper la dna 3 le lci +2 lcm le 52et45+les ea 221 222 212 et le commando vandenbghe mais pas vu de lssl mes excuses pour ce rectificatif j etait sur le 221 colin
Jean-Léon- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 77
- Message n°919
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
A Pilon
Récit passionnant
Merci d'en assurer la diffusion.
Récit passionnant
Merci d'en assurer la diffusion.
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°920
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Pour Yves Colin
Le texte ce n'est pas moi qui l'ai écrit, je l'ai posté seulement
A. P
Le texte ce n'est pas moi qui l'ai écrit, je l'ai posté seulement
A. P
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Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
† papijacq- QUARTIER-MAÎTRE CS
- Age : 93
- Message n°921
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
suite au message de Pilon sur le dragueur amarré à saigon, on s'aperçoit que c' est le D15.
A cette époque j'étais sur la jonquille soit le D20. Ensuite les numérotations ont été changée
el la jonquille de vint le M660. ce changement est intervenu je pense en 50 ou 51.
Si la logique a prévalue le D15 devint donc le M655. Les hublots sont bien d'origine.
Il faut se souvenir que durant cette période les dragueurs effectuaient des missions en mer
de 45 jours pour l'Annam et le Tonkin et de trente jours pour le golf du Siam à cause des
maladies dues au climat.Donc si ce dragueur arrivait de mission et devait certainement
subir des réparations il ne faut pas s'étonner de son état.
Bons souvenirs à tous les anciens d'indochine.
A cette époque j'étais sur la jonquille soit le D20. Ensuite les numérotations ont été changée
el la jonquille de vint le M660. ce changement est intervenu je pense en 50 ou 51.
Si la logique a prévalue le D15 devint donc le M655. Les hublots sont bien d'origine.
Il faut se souvenir que durant cette période les dragueurs effectuaient des missions en mer
de 45 jours pour l'Annam et le Tonkin et de trente jours pour le golf du Siam à cause des
maladies dues au climat.Donc si ce dragueur arrivait de mission et devait certainement
subir des réparations il ne faut pas s'étonner de son état.
Bons souvenirs à tous les anciens d'indochine.
coutil- QM 2
- Age : 94
- Message n°922
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
Bravo Papijack
Comme je l'avais dit précédement j'ai pris cette photo depuis la FAIS en février 1951 ,as tu remonté le mékong ? là attention aux bancs de sable ,car déja avec les LSSL ça raclait déja le fond
Amicalement Saco Coutil Claude Le Boum
† REY- QM 2
- Age : 94
- Message n°923
REY à timonier BELLADONE,
Bonjour timonier BELLADONE,la photo montrant un des trois dragueurs équipé d'une ancre à jas est peut-être la DIGITALE.
J'ai embarqué sur ce dragueur au début de l'année 1952,la peinture de coque n'était pas plus propre que sur la photo publiée par PILON.Je pense que cela tient aux missions fluviales rapprochées qui lui ont été confiées,d'autre part les postes de lavages étaient très épisodiques!
Février 1952 nous appareillons de SAÏGON pour patrouiller sur le MÉKONG et le BASSAC.Durant une dizaine de jours;navigation parmi une multitude de rhizomes,de plaque de nénuphars et diverses plantes aquatiques,ce qui ne contribue pas à la propreté de la coque!
Rappel:Consigne principale en cas de coup dur voir même d'évacuation,ne jamais nager vers les rives;attendre les secours en essayant de se maintenir plutôt sur le milieu de la rivière où du fleuve,IMPÉRATIF.Voilà qui vous met dans l'ambiance! il faut dire que les disparitions de la GLYCINE et du MYOSOTIS ont laissé quelques traces à bord de nos YMS.
Au poste de combat:descente de la rivière de SAÏGON(le Song),essais des 12/7 tribord et babord arrière,de même pour les 20m/m oerlikon passerelle!Tout est OK.
Ensuite navigation côtière jusqu'à l'embouchure du mékong,nous voilà sur la zone de notre mission.
De nouveau "l'équipage au poste de combat"nous allons embouquer le Bassac.
L'ancre à jas plus petite et plus légère que l'ancre articulée est plus facile et plus rapide à manoeuvrer soit à mouiller ou à relever.en tous cas bien adaptée pour nous
embosser dès le soir dans un des méandres du fleuve où nous allons rester pour la nuit;à surveiller,épier et écouter tous les bruits et bruissements de notre environnement,amplifiés par le silence de la nuit.
Au petit matin nous reprenons le cours de notre patrouille en remontant sur Cantho et Vinh-long.
J'ai embarqué sur ce dragueur au début de l'année 1952,la peinture de coque n'était pas plus propre que sur la photo publiée par PILON.Je pense que cela tient aux missions fluviales rapprochées qui lui ont été confiées,d'autre part les postes de lavages étaient très épisodiques!
Février 1952 nous appareillons de SAÏGON pour patrouiller sur le MÉKONG et le BASSAC.Durant une dizaine de jours;navigation parmi une multitude de rhizomes,de plaque de nénuphars et diverses plantes aquatiques,ce qui ne contribue pas à la propreté de la coque!
Rappel:Consigne principale en cas de coup dur voir même d'évacuation,ne jamais nager vers les rives;attendre les secours en essayant de se maintenir plutôt sur le milieu de la rivière où du fleuve,IMPÉRATIF.Voilà qui vous met dans l'ambiance! il faut dire que les disparitions de la GLYCINE et du MYOSOTIS ont laissé quelques traces à bord de nos YMS.
Au poste de combat:descente de la rivière de SAÏGON(le Song),essais des 12/7 tribord et babord arrière,de même pour les 20m/m oerlikon passerelle!Tout est OK.
Ensuite navigation côtière jusqu'à l'embouchure du mékong,nous voilà sur la zone de notre mission.
De nouveau "l'équipage au poste de combat"nous allons embouquer le Bassac.
L'ancre à jas plus petite et plus légère que l'ancre articulée est plus facile et plus rapide à manoeuvrer soit à mouiller ou à relever.en tous cas bien adaptée pour nous
embosser dès le soir dans un des méandres du fleuve où nous allons rester pour la nuit;à surveiller,épier et écouter tous les bruits et bruissements de notre environnement,amplifiés par le silence de la nuit.
Au petit matin nous reprenons le cours de notre patrouille en remontant sur Cantho et Vinh-long.
Timonier Belladone- PREMIER MAÎTRE
- Age : 90
- Message n°924
Re: [Opérations de guerre] INDOCHINE - TOME 3
A REY, COUTIL, PAPIJACK, et autres Anciens, Salut !
Bravo pour avoir retrouvé la date, 1951 ! L'honneur est sauf, je n'ai embarqué qu'au début 1952, donc la propreté c'est pas moi ! (Lol !). Blague à part, c'est peut-être un dragueur en grand carénage avec immobilisation de plusieurs mois, ce qui expliquerait l'état et de la plage avant et de la coque.
En tout cas sur l'Aubépine, l'ami POPOFF (A. WASSILIEFF) ne supportait pas les taches de rouille, j'ai même vu les boscos faire la peinture de coque en mer, pendant les retours de patrouille, suspendus à des chaises bricolées, le long de la coque ! Mais il est vrai que POPOFF pouvait nous demander n'importe quoi !
Ta patrouille, l'ami REY, j'ai l'impression d'y être, c'est bien ça ! On l'a fait maintes fois, avant d'être basés à Haïphong, fin 1953. A partir de là, ça a été la baie d'Along et la frontière Chinoise. Une autre paire de manches !
Quant à la numérotation, pour compléter, voilà ce que je relève sur mes photos (moi aussi j'en ai des centaines, mais je ne suis pas foutu de les mettre sur l'ordi pour les transmettre et les didacticiels pour les nuls m'emm... profondément ! Trop nul).
Donc, la CAPUCINE avait le numéro M 654. La DIGITALE, M 655. L'AUBEPINE, M 657 et la BELLADONE, M 658. J'ai oublié le numéro du GERANIUM, qui était Chef de la 70ème Division de Dragueurs, et donc commandé par un quatre galons. (Les autres par des Lieut. de Vaisseau).
Le 11 Février 1954, trois dragueurs sont passés sous pavillon vietnamien. La DIGITALE est devenue le CHUONG-DUONG, l'AUBEPINE est devenue le HAM-TU et ma bonne vieille BELLADONE le BACH-DANG, avec le numéro HQ 13. Le tout en la présence (j'allais dire avec la complicité) de René PLEVEN, Ministre de la Défense de l'époque. J'ai les photos de tout ça. Mais ça intéresse encore qui ? Au moins cinq personnes... Misère !
Joyeux Noël quand même ! Et tenez bon l'échelle de coupée !
Bravo pour avoir retrouvé la date, 1951 ! L'honneur est sauf, je n'ai embarqué qu'au début 1952, donc la propreté c'est pas moi ! (Lol !). Blague à part, c'est peut-être un dragueur en grand carénage avec immobilisation de plusieurs mois, ce qui expliquerait l'état et de la plage avant et de la coque.
En tout cas sur l'Aubépine, l'ami POPOFF (A. WASSILIEFF) ne supportait pas les taches de rouille, j'ai même vu les boscos faire la peinture de coque en mer, pendant les retours de patrouille, suspendus à des chaises bricolées, le long de la coque ! Mais il est vrai que POPOFF pouvait nous demander n'importe quoi !
Ta patrouille, l'ami REY, j'ai l'impression d'y être, c'est bien ça ! On l'a fait maintes fois, avant d'être basés à Haïphong, fin 1953. A partir de là, ça a été la baie d'Along et la frontière Chinoise. Une autre paire de manches !
Quant à la numérotation, pour compléter, voilà ce que je relève sur mes photos (moi aussi j'en ai des centaines, mais je ne suis pas foutu de les mettre sur l'ordi pour les transmettre et les didacticiels pour les nuls m'emm... profondément ! Trop nul).
Donc, la CAPUCINE avait le numéro M 654. La DIGITALE, M 655. L'AUBEPINE, M 657 et la BELLADONE, M 658. J'ai oublié le numéro du GERANIUM, qui était Chef de la 70ème Division de Dragueurs, et donc commandé par un quatre galons. (Les autres par des Lieut. de Vaisseau).
Le 11 Février 1954, trois dragueurs sont passés sous pavillon vietnamien. La DIGITALE est devenue le CHUONG-DUONG, l'AUBEPINE est devenue le HAM-TU et ma bonne vieille BELLADONE le BACH-DANG, avec le numéro HQ 13. Le tout en la présence (j'allais dire avec la complicité) de René PLEVEN, Ministre de la Défense de l'époque. J'ai les photos de tout ça. Mais ça intéresse encore qui ? Au moins cinq personnes... Misère !
Joyeux Noël quand même ! Et tenez bon l'échelle de coupée !
† REY- QM 2
- Age : 94
- Message n°925
Re INDOCHINE-TOME 2.
Au retour de patrouille,après avoir passé des jours et des nuits sur le Mékong,le Bassac et le cochien à intercepter et contrôler barges,jonques et sampans (à CANTHO,une visite au marchè fleuri flottant de CAI-RANG s'impose
n'est ce pas Claude COUTIL)
J'ai laissé la DIGITALE sur le dock flottant de l'arsenal de SAÏGON,un grand carènage s'avérait indispensable!!Désigné par l'État major de la 32eme division,j'ai embarqué sur la BELLADONE 33ème division des dragueurs de mines ,pour une durée de trois mois avant d'embarquer une nouvelle fois sur le GÉRANIUM chef de la 39 ème division,pour de prochaines missions dans le golf du Tonkin.
n'est ce pas Claude COUTIL)
J'ai laissé la DIGITALE sur le dock flottant de l'arsenal de SAÏGON,un grand carènage s'avérait indispensable!!Désigné par l'État major de la 32eme division,j'ai embarqué sur la BELLADONE 33ème division des dragueurs de mines ,pour une durée de trois mois avant d'embarquer une nouvelle fois sur le GÉRANIUM chef de la 39 ème division,pour de prochaines missions dans le golf du Tonkin.