par Roger Tanguy Mer 25 Sep - 20:42
Vous êtes vous déjà posé la question pourquoi les lettres sur les touches des machines à écrire semblent être dans un ordre qui n'a ni queue ni tête ?
Ce n'est pas le cas, c'est le résultat d'une grande réflexion (ou étude).
Laissez trainer une machine à écrire, sur un étal de brocante, par exemple, les gens, les enfants, vont immanquablement taper sur les touches. Résultat : en un rien de temps, toutes les tiges qui portent les lettres se chevauchent, se coincent, la machine est bloquée.
A l'origine les lettres fréquemment utilisées en combinaison, par exemple Q et U que l'on retrouve pratiquement systématiquement associées (que, qu'il, qu'elle, qu'...) étaient côte à côte. Les secrétaires tapaient trop rapidement, la tige de la première lettre n'avait pas le temps de retourner à sa place. Elle était bloquée par sa voisine, et ainsi de suite. Le chaos !
Alors pour éviter cela , les lettres qui marchaient souvent par paires ont été séparées, éloignées l'une de l'autre. Les lettres les plus utilisées (comme dans ce dernier mot, le S, le T, le E) sont confiées à la main gauche (supposée moins véloce – chez le droitier) . Pour le A, très fréquent, on doit aller le chercher avec le petit doigt de la main gauche.
Des têtes pensantes se sont penchées sur le problème et de leur réflexion sont sortis le clavier AZERTY pour les francophones et QWERTY pour les anglophones ( à chacun ses difficultés). La frappe est désormais fluide.
Aujourd'hui qu'il n'y a plus de panier de tiges de lettres, on pourrait peut être créer un nouveau clavier, mais ce sera peut-être pour les générations futures. Pas sûr que pour autant les doigts aillent plus vite.