Le sujet s'étoffe avec photos et commentaires, Youpi !
On apprend une foultitude de choses, j'ignorais qu'il y avait eu des rennes, des mouflons. Eradication pour préserver les espèces endémiques sans doute.
En tout cas , continuez et merci.

Bien amicalement TUR2

Ce n'est pas tant la faune, mais surtout la flore en particulier une espèce endémique "Le chou des Kerguelen".
La faune a surtout à craindre des rats et des chats qui ont proliféré sur les iles.

Chasse aux mouflons

De passage aux KER fin 70, le bord avait organisé une chasse aux mouflons.
Gros carton au MAS et découpe de la viande plage arrière, le canon de 100 ayant servi de portique.
Magnifiquement cuisinés ensuite par nos top chefs.
Un régal.

Extrait de mon journal de bord 1969: ( Réponse nette et précise sur les cochons, langoustes et chasse au Famas)

Lundi 03 nov. 07h30 Accostage à Port Louis de l’île Maurice

Mercredi 05 nov. 12h30 Appareillage, cap sur les Terres Australes et Antarctiques Françaises.

Mardi 11 nov. 07h00 Mouillage au large de Port aux Français des îles Kerguelen. Avons essuyé quelques bons « coups de tabacs » au passage des 40éme rugissants et au niveau des 50éme hurlants.

Anecdote : À la passerelle, l’officier de quart, après avoir fait le point, a été surpris de ne pas avoir d’écho radar indiquant les îles Kerguelen ; après plusieurs mises au point, les îles devaient apparaître sur l’écran radar de navigation ! Mystère très inquiétant, pourtant nous sommes très loin du triangle des Bermudes. Panique au PC ! Ce n’est que lorsque les îles furent visibles aux jumelles, que les radaristes décelèrent une panne technique. Ouf !


Les missionnaires, d’environ 80 civils et militaires dont 07 marins, 1 PM, 1 Mtre, 5 SM mécanos, électriciens et manœuvriers restent un an sur site. N’ayant pas eu de visite depuis décembre 1968, ils nous attendaient de pieds fermes.
A notre arrivée, une vingtaine de civils et militaires est montée à bord. Après la minute de silence imposée par le 11 novembre, apéritif dans les différant postes
Nous avons débarqué des vivres, du courrier. Le soir, une petite fête à terre, bien arrosée (ils avaient préparé un alcool maison, un « tord boyaux »de 60 ou 65°), dont beaucoup en ont subi les con séquences en se levant le lendemain !
Visite de la base avec les deux collègues autochtones mécanos. Un potager, cultivé par un ingénieur agronome. Une ferme, avec volaille, élevage de porcs etc…(J’avais mal refermé la porte du box du verrat de 250 à 300 kg, et ce fut le cirque ! ).Toutes les installations mécaniques et électriques, dont les marins ont la charge.
La température moyenne de l’île n’est pas très basse, mais les vents violents obligent les habitants à vivre souvent sous abri. Notre séjour s’effectuant en été, T° +5°C. Aucun arbre, pratiquement pas végétation, le fameux chou des Kerguelen étant anéanti par les lapins (un ancien missionnaire ayant eu la mauvaise idée d’en débarquer un couple) qui se sont proliférés.
Visite aux éléphants de mer, pas de trop prés pour les mâles de plus d’une tonne.
Une chasse aux rennes a été acceptée par les autorités. Nous avons tué deux rennes (notre quota), que notre cuisinier a cuisinés de mains de maître. Excellent !
D’autres, ont tué quelques manchots royaux. Après les avoir vidés et tendu leur peau, ils étaient stockés sur des claies au niveau du plafond de la chambre froide de mes frigos vivres (on en reparlera en Nouvelle Zélande !!)
Mercredi 12 17h30 Appareillage
Vendredi 14 Mouillage à l’île de St Paul. Ile déserte. Un canot y accoste avec une délégation pour sceller une plaque du Cdt Rivière dans la roche, comme tous les bateaux le font.
Nous avons patrouillé tout autour de l’île à la recherche d’éventuels bâtiments pêcheurs pirates. En effet, cette zone regorge de poissons et de langoustes. Beaucoup de navires s’y rendent pour la pêche miraculeuse assurée. Ils ont tout loisir de le faire, puisque, rares sont les bâtiments de la marine pouvant patrouiller dans cet endroit, et les appréhender. Seul, l’AE « Cdt Bory » basé à Diégo, pouvant le faire.
Anecdote (à confirmer !) : Quelques mois auparavant, le Cdt Bory avait appréhendé un chalutier étranger avec 500 casiers à langoustes, ces casiers ont donc été confisqués. Il s’est avéré que ces casiers avaient été volés sur un autre bateau pris à l’abordage, et que ces pirates avaient encore 300 casiers en cale.
N’ayant donc pu récupérer des casiers tout faits, nous nous en sommes fabriqué avec les moyens du bord pour la future pêche à l’île d’Amsterdam
Samedi 15 Mouillage à l’île d’Amsterdam de 06h30 à 17h20.
Pendant qu’un canot ravitaille en vivres et courrier cette mission de 20 hommes, l’équipage s’adonne à la pêche le long du bord. De 09h à 11h, prise de plus de 500 kg de poissons et 200 à 300 langoustes (le plus gros poisson faisait environ 50 kg).Le commis a fait des économies.

Bonne opération pour le commis.....

Superbes photos souvenirs.....

De belles photos et des reportages très intéressants

Etonnant cette Notre-Dame-des-Vents sous ces latitudes extrêmes !
C'est sans doute la sculpture la plus australe du monde ?

La plus australe du monde ?



Cela reste à vérifier Marsouin
Les Malouines sont légèrement plus sud...

L'église Notre-Dame-des-Vents est l'église de Port-aux-Français dans les îles Kerguelen. Elle est considérée comme l'église française la plus australe (Wikipédia)

Merci Jacquez

Le Marion Dufresne au secours du Vendée Globe



Le navigateur Kito de Pavant, en grande difficulté, a été secouru au larges des Kerguelen dans la nuit du mardi au mercredi dernier par le Marion Dufresne.

Crozet 85/86 - Restes humains dans le jardin japonais à Pointe Basse - Centrale électrique - Du coté de la baie US.
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Oui, très intéressant en effet.
Peux-tu nous en dire plus Menou sur ce jardin japonais, sur cette baie US (United States ?) et cette sépulture (anonyme ?).

J'ai eu l'occasion de faire une EVASAN alors que j'étais sur le Victor SCHOELCHER, hier, en 1974 je crois, mais je n'ai pas mis le pied à terre, seuls ceux qui ont emmenés les vivres frais sont allés à terre, nous avons récupéré le malade (adjudant chef de l'armée de l'air) et repartis aussitôt vers St Denis.
Lui, l'aviateur direction l'aéroport et le Val de Grasse.

Je n'ai donc vu que des nuages au dessus du cailloux.
Et... le mouton que l'on nous a offert, vivant... mais pas longtemps, égorgé et débité par un patron électricien et son acolyte mécanicien.
Ils ont voulu nous donner également des lapins, mais....

Un méchoui entre les 40e rugissants et les 50e hurlants... pas banal

Salut Marsouin,
Le jardin japonais est situé à l'opposé de la base Alfred Faure (tu peux tout voir sur Google Earth), il faut compter une journée pour y accéder ; pourtant pas très loin, environ douze km mais le terrain n'est pas facile.
Jardin Japonais à cause de sa forme ; les ossements datent de l'époque des phoquiers, il aurait été retrouvé dans le sable de la plage.
La baie US (américaine) à quatre heures de route environ de la base, on y trouve des ruines d'abri et de fours.
L'ile ne possédant pas de combustible, les phoquiers décapitaient les manchots à la faux, les laissaient sécher et ainsi servaient de "buches" pour les fours : ceci nous a été raconté par M. Bonnet chef des services techniques de l'époque.
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Merci Menou de ces souvenirs et photos

Photos rares de Menou



Merci de poster ces photos, et anecdotes, sur une partie de l'île que les visiteurs de passage n'ont pas l'occasion de voir.

Je crois que Jean-Leon avait raison !

Les églises des îles MalouinesEglise catholique St. Marie (St Mary’s).

Construite en 1899, est un excellent exemple de l’architecture Victorienne construire en Kit. Située sur Ross road, face à la banque Standard Chartered. Ses vitres colorées donnent une ambiance pacifique et sereine à l’intérieur. A l’arrière du bâtiment principal se trouve la salle de l’église dans laquelle se donne régulièrement des expositions.

A Le Paulois



Voici des précisions intéressantes

belles photos.. merci pour le partage JACQUEZ et menou

Dis moi menou, n'étions nous pas ensemble sur le TOTOR lors de ce passage pour l'EVASAN ?