Salut dominique, je pense que tu m' as couper les tifs lorsque je suis arrivée en septembre. :afro:
Moi pour les corvées, c' était dans la chambrée.

En ce qui concerne l' inauguration de la stèle en souvenir de l' école de LORIENT, elle a été célébrée le 17 Septembre 2000, lors du congrès annuel de l' amicale des Arpètes en présence de quelques anciens de l' école, des autorités régionales et des participants au congrès dont je faisais partie.
La stèle a été dévoilée par Jean Louis LEGOFF doyen présent.
Je possède une photo de cette cérémonie.

Mon cher Gabriel, si tu souhaite publier cette photo sur le forum, fais-moi là parvenir par la procédure que tu connais.

Pour faire suite aux deux messages précédents, Gilbert DUFRÊCHE m' a fait parvenir la photo suivante pour publication.
Elle concerne l' inauguration à Lorient en 2000, lors du congrès des "Arpètes", de la stèle commémorative pour l' école des mécaniciens de Lorient, dont notre camarade GROUFUMACO avait publié une photo :

Daniel et mes amis du gem, j' étais dans le salon à L' Ébauche, la finition était faite par le coiffeur civil, ( j' ai oublie son nom ).
Je peux vous dirent, que le travail était rapide, mais peut être pas très soigné.
Pour toute coupe, je suis à votre disposition.
Amicalement.

On appellait pas ce coin, " Les frères Jacques ". :?:

La Marine à supprimé l' école de formation des apprentis mécaniciens de la Flotte ; elle a eu tort.
Nous étons tous tellement bons sur le plan professionnel et animés des meilleures intentions pour l' avenir de notre spécialité, que même l' insigne de l' école l' était lui aussi.


Vous pouvez tendre l' oreille, pas le moindre grincement pouvant faire craindre un grippage de la mécanique.
La lubrification était au top.
Elle l' est toujours d' ailleurs ...
Il faudra un jour que je vous développe la théorie du graissage dans "les histoires de Bonnerue".

Bonjour à Daniel, Gilbert, et tous les autres bien sur !
Inauguration de la Stèle à LORIENT, exact, j' y étais à ce congrès des Arpètes étant au C.A, et représentant le Sud Ouest .
Quand à Daniel, il se propose de faire une Démo, on peut lui faire confiance !
Il a d' ailleurs bien arrangé le Logo, qui tourne bien.
Rendez-vous fin septembre, à Paray Vieille Poste pour le prochain congrès Arpètes.

Bel essai de style logographique :!:
Je suis très intéressé par ta théorie du graissage.
Il n' y a pas très longtemps, la tendance était de supprimer les points de graissage pour mettre des systèmes lubrifié à vie.
Depuis, la tendance est à l' inverse.
Certains ingénieurs ont dû remarquer que rien ne valait un bon graissage classique :!:
C' est peut-être plus lourd à l' entretien, mais sur le temps, on y retrouve largement son compte encore faut-il que cette lubrification soit bien faite. ;)

Bravo Daniel ... pas un bruit ... un nectar !!! :cheers: :bball:
Les mécanos y' a que ça de bien !!! :oops:

Bernard GIRAUDEAU vient de publier son dernier livre titré : " Les dames de nage ".
Il a reçu le prix de l' Express, avec cet éloge : " Il sème des grains de sagesse dans un tourbillon d' aventures ".
Un paragraphe désopilant décrit la récupération d' un livre de Marcel PROUST dans les chiottes de l' équipage de la "Jeanne" lieu dans lequel il avait son poste de lavage.
Cela m' a rappelé mon poste de lavage aux Arpètes qui se situait aux chiottes de la compagnie où 120 apprentis déféquaient joyeusement, et tous azimuts dans des canalisation récalcitrantes.
Je supposais qu' étant au dernier étage, la production fécale des étages inférieurs avaient une priorité de passage.
Le refoulement "des matières" attestaient d' un encombrement dans le circuit et bien entendu la ventouse, même bien appliquée pour exercer une pression salvatrice, était inopérante.

Dans son livre, et dans un autre sujet, il ajoute : "A quinze ans, il y avait une escale obligatoire pour apprendre cette p...... de mécanique qui devait être mon avenir alors que j' étais bon en rédaction et récitation mais nul en math, physique et chimie.
Des têtes bien pensantes, au collège, avaient décidé que j' étais destiné aux travaux manuels, notamment, ceux de l' ajustage et de la chaudronnerie".

Là encore, un souvenir m' assaille.
Au collège j' étais bon en français et nul en math.
Un jour, mon prof, dans les matières idoines, s' arrêta près de mon pupitre et me dit :
- " Demichelis, que comptes tu faire ? ".
Je répondis ou plutôt, je balbutiais :
- " Je vais entrer à l' École de St Mandrier ".
Alors il se retourna, et face à la classe, attentive au dialogue, bref mais concis, il déclama d' une voix de stentor dans un accent provençal à la Raimu, digne de la scène des joueurs de belote :
- " Saint Mandrier, priez pour nous ".
La classe pliée de rire, faillit périr d' un arrêt cardiaque.

Aux Arpètes je fus également nul, sortis dernier ou dans les derniers.
Giraudeau, bien plus tard, brillant sortit major de sa promotion.
J' ai aussi une pensée pour mon camarade J.C. F ... à bord de notre petit landing, dans le Pacifique et sur les fleuves indochinois, ancien de la vieille "Jeanne" donc bien classé à la sortie des Arpètes féru de littérature qui dissertait brillamment sur la "Faute de l' abbé Mouret ".
Nous faisions équipe dans la petite machine où tournait 8 moteurs Gray Marine générant un bruit apocalyptique, et une chaleur luciferienne.
Il fumait tranquillement une cigarette assis sur le pupitre de commande, et moi j' agonisais appuyé au pilier central.
Évidemment je n' étais pas taillé pour faire une carrière dans la Marine.

Il y a quelques années, Monsieur BAZIN, ancien Professeur puis Censeur à St Mandrier, m' écrivait : - "C' est avec un vif intérêt et d' une seule traite que j' ai lu votre récit, si dense en évènements dans le bulletin de l' AEMEF.
Lecteur attentif, appréciant le style délié de votre propos servi par une plume alerte, soutenu par un vocabulaire technique qualifié, je suis passé aisément par la pensée etc ....".
Je me suis dit, modestement, que je m' étais, peut être, amélioré avec le temps.
J' ai revu, il a quelques années, quarante ans plus tard, l' École et, comme tout un chacun je fus très ému.

Il me l' a vendu en 74.

Je l' ai rachetée ensuite en 76, avec Georges et Jean :pirat: .

Pour DEMICHELIS :

En commençant la lecture de ton post je me suis demandé vers quoi tu nous menais.
Mais j'ai bien aimé la suite et ta manière de nous la raconter.

Pour KERISIT :

Ta photo de l' école vue de la darse est superbe.
L' entrée actuelle ouvre clairement vers un avenir studieux.
A mon époque la porte était étroite, surmontée d' un fronton en fer forgé, (voir la photo publiée plus haut).
Lorsque pour la première fois, venant du civil, nous pénétrions dans l' EAMF, l' impression d' entrer dans un bagne était presque angoissante.
Les arches les plus excentrées étaient munies de grilles au travers desquelles des "anciens" prenaient un malin plaisir à faire passer leurs crânes rasés.
Par la suite, avec la prise de possession des lieux, les choses se sont singulièrement arrangées.

A BONNERUE.

Ayant quitté la Marine il y a cinquante ans, (Octobre 1957), à l' âge de 22 ans, peut être n' ai je pas le cheminement rédactionnel adapté, l' essentiel étant toutefois d'arriver à la conclusion souhaitée.
Déjà, lorqu' il m' arrivait d' émettre des souvenirs de Marine à certains de mes collègues de la Direction des Affaires Internationales du Groupe PSA, je remarquais que leur expression de visage reflétait parfois l' incrédulité.
Il n' y a pas de marins à la DAI/PSA, deux exceptions, excellents camarades, par ailleurs : un réserviste issu de HEC s' appelant d' AUMALE, qui avait fait son service sur le Clémenceau.
Un autre issu de l' ECP, nommé DEVERRE qui avait un oncle amiral du même nom et qui avait commandé, selon ses dires, en son temps, le CIN.
Une chose est certaine, l' EAMF, surtout à mon époque, ça marque pour la vie.
En terme de bilan, je dirais que la colonne "passif" peut être passée par pertes et profits, ( je suis devenu très bon en mathématiques financières).
Salut.

Bonsoir à tous.
Voici une photo de la promotion PM L' Her de septembre 1983.
Je suis au deuxième rang, 4ème en partant de la droite.



A bientôt.

Surnom dans la Marine : " LeSki " !!
École des mécaniciens " meuh meuh " du 15 mars au 28 juin 1969.
Adjudant de compagnie, (1ère Cie, 110ème section).
Premier Maître GRAS ... beaucoup doivent se souvenir de lui !!
Et cette année là, on a battu les arpètes aux joutes de baleinières !! :cheers: :cheers: :cheers: :cheers:

Si mes souvenir son encore bons, je me rappelle bien des journées passé sur les baleinières à apprendre à ramer.
Il est vrais que certaine fois, on faisait des concours entre nous !!

Magnifique, félicitation ... pour ce logo.

Tiens je me demandais, qui a connu le Major mécanicien BOCHET au GEM St Mandrier ?

Il était responsable de la blanchisserie, et je crois qu' il a fait de longue années au GEM voir pratiquement toute sa carrière, car après mon BAT je l' ai retrouvé sur le PR VAR en tant que "patron" du service cargaison où j' était affecté d' ailleurs.

Il a passé la ligne en même temps que moi, lorsque nous étions à Djibouti avec le Clem, (opération PROMETHEE 1987/1988) en tant que néophyte !!
Fin de carrière et peut être même premier bateau pour lui !
C' était le plus ancien néophyte du bord.

Bonjours à tous, après quelques mois d' absence dû a mon nouveau métier, je repars avec vous
A+++

Pour ton sigle, Daniel, il est très beau, bravo.