A la SL Mad il y avait 2 pilotes-2 radios et 2 mecanos- l'ensemble du personnel (volants et non volants) était d'environ 14 ou 15 personnes

A Mimille

Comment ça !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un trafic de whisky sur la base !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et après, on voudrait que je fasse la distinction entre un T6 et un Sky !!!!!!!!!!!!!!!!!

A Roger, Alain etc...

Je viens de vérifier le programme du bourdais en 1973.
L'exercice avec le "Tsky6" a pu se dérouler en juin lors d'un transit vers les Comores ou alors en juillet pendant un exercice Franco-Anglo-Hollandais.

Ce qui colle avec la présence des Sky encore présents à Mada à cette période.

:bien1:bonjour à tous ceux qui s'intéressent à la s l m andrakaka je faisais parti du dernier équipage lors de la dissolution en juin 1975 et ramené le c 47 n° 771 à nimes garons
je suis depuis retourné à diego en octobre 2003 et j'ai pu visiter la base évidemment il n'y a plus rien sinon la piste qui semble en état mais les infrastructures des ruines

veloma

pour roger 56
il n'y a pas eu de cérémonie lors de la dissolution de la s l m et pour cause les événements de février 75 à tana nous interdisaient de se poser à andrakaka nous avons pu faire escale entre le 10 et 15 avril juste prendre nos affaires et le lot de dépannage et stationner aux comores jusqu'au 15 mai date du voyage retour sur nîmes garons
ce fut bien regrettable cette fin car l'ensemble de l'équipe se plaisait bien à diégo
véloma

bonjour,-à tous les amoureux de madagascar il existe un TRES TRES BEAU MUSEE
malgache dans la drome près de CHABEUIL entre VALENCE et ROMANS - avenue de provence à MONTELIER 26120 - www.museedemadagascar.com - la présidente de l'association est suzy cerezo- je vous assure que ça vos vaut vraiment( le déplacement

A Mimille

Faut-il être membre adhérent pour visiter ce musée ?

bonjour,
ce musée est ouvert à tout le monde - il y a un droit d'entrée pour la visite guidée - l'argent collecté sert d'une part pour la vie du musée entretien et location du local et une partie va à l'association présidée par mme suzy cerezo - un centime gagné c'est un centime qui va la bas pour les oeuvres de l'association: écoles et hopitaux - mme cerezo va personnellement controler le bon usage de l'argent
beaucoup de visiteurs arrivent en voyages organisés par cars complets
tél:04 75 59 97 61

A Mimille

Merci Mimille, j'en déduis que la "Drome adhère"

Bonjour à tous,
tiens voila le fantôme du SkyT6 qui refait une apparition

Beau jeu de mot Jean Léon

Merci Mimille de tes informations

bonjour j'essaie de te répondre sur ton adresse air france cela ne passe pas donne moi une autre adresse
j'ai pas mal de photos à te tarnsmettre
cordialement
rené

j'ai bien connu jean teillet elbor qui hélas est décédé fin 2007 effectivement il était malade depuis longtemps
j'ai pris la suite dans la villa qu'il occupait à diégo près du consulat
d'aout 73 à aout 74 nous avons travaillé ensemble
ce fut un bon copain

Petit insigne.

bonjour j'ai été affecté a la BAN Andrakaka de 1955 à au 1er janvier 1957 jy suis arrivé avec le
SO30P dont on retrouve la relation dans le livre du CV Martini le lancaster blanc le Cdt était le capitaine de corvette Durival également Cdt Aéro pour l'océan indien nous logions à L'unité marine à Diégo réveil à 5 heures pour partir à 6 et être à pied oeuvre à 7 jusqu'à 13 haures permanence sur place chaque jour 2 métro et un malgache liaison avec le cap diégo par la route c'est à cette époque que la route direct pat la terre à été ouverte mais cela faisait une trentaine de Km à parcourir donc la liaison par mer a été conservée.Je souviens qu'un des appareils avait eu une citation avec croix de guerre durant les évènement de 1947
comme personnel il Y avait comme pilote le 1er maître Dumont le SM Toussaint comme patron mécano volant Raphaelli

Bonjour à tous,

Un salut particulier à un grand ancien de la BAN Andrakaka, OGIER DE BAULNY.

Je profite de l'occase et de ses connaissances pour tenter d'éclaircir certains points, les archives consultées jusqu'à présent n'ayant été guère locaces.

A cette date, la Section Liaison Madagascar (SLM) existait-elle ?
Si oui, qu'elle était son organisation générale ? Avec un chef de section ? Personnel ? Etc...

Et puis la grande incertitude sur le ou les "avions" en service à l'époque sur la base OU à la SLM... Type et nombre...
Pour mémoire : Le registre des vols de la SLM le plus ancien conservé dans les archives débute courant 1958...

Si tu avais la grande chance de posséder quelques photos prise sur la base à cette époque, tu ferais des heureux...
Par exemple, sur les plans de la base de ces années, il y a une tour de contrôle (à priori construite par les Anglais...), disparue lors des travaux de création d'un grand parking bétonné.

Je ne veux pas trop charger et en reste là (pour l'instant...sans doute...).

A bientôt.

PS : Sur la "route" Diégo-Andrakaka, les archives parlent d'une remise en état de la piste dans les années 62/64 et d'un "goudronage" Andrakaka-Cap Diégo un peu plus tard (dates à confirmer). Mais toujours apparait l'utilisation prioritaire pour le personnel et petits matériels de la voie maritime DP Diégo-Cap Diégo (plus rapide et sure...).

Bonsoir il semble que la BAN Diégo était dans un premier temps sur le terrain d'Arrachart le partageant avec l'aviation civile il n'y avait alors pas d'aviateur à Diégo l'instalation sur la base d'Andrakaka a du se faire en 1954 ceci sous toute réserve donc à confirmer. 0 lépoque on ne parlait de SL?comme appareil il y avait 3 JU52 le DC3 n'est arrivé qu'en 1956 comme beaucoup de matériel venant d'Indo. Il n'y avait pas de tour de controle quand un avion arrivait nous étions averti par le service trans de marine Madagascar il lui arrivait souvent de se poser sur le terrain d'Arrachart et de rejoindre Andrakaka le lendemain. La citerne qui se trouvait enterée à proximité du hangar a été enterrée en 1956 elle avait été récupérée à Arrachart transportée par la route ainsi que celle qui se trouve dans le batiment à côté du charpentage pour les photos je n'en ai pas qui soit très parlantes si on peut dire si ce petit texte ne vous a pas ennuyé j'en serai heureux bon courage et bonne lecture à une autre fois

Bonsoir,

Bien reçu tes info. Cela va me permettre d'orienter mes recherches au SHD - Marine Lorient qui possède les archives de Diégo-Suarez.
Effectivement, 1954 semble être "un tournant" dans la mise en place de l'aéronavale à Diégo Suarez et par contre coup, le "repli" (recentrage ?)de l'AA vers Ivato/Tananarive.
Par contre, jusqu'à présent c'était assez le grand vide quand aux types d'avions utilisés... Heureux de savoir qu'il y avait 3 (trois) JU 52 puis de pouvoir dater l'arrivée des C 47 en 56...

Pour info (journal des vols), en mars 1958, il n'y avait plus en ligne qu'un Ju 52 - N° 220 et un C47 - N° 23411.

Trois ou quatre avions en ligne, cela sous entend du personnel relativement nombreux... Certainement plus que les 17/18 (dont 6 volants OM + 1 Off Pilote à l'EM-Chef SLM) qu'il y avait à partir des années 68/69... Chiffre à peu près constant jusqu'en fin 74(dissolution officielle le 30 mai 1975).

Merci encore pour tous ces renseignements et je suis toujours preneur pour d'autres infos qui pourraient te revenir(tant pis pour les photos et la tour de contrôle, certainement "bouffée" par les termites...).

A+

Roger

Bonjour;
J'ai embarqué à la BAN Diègo en octobre 1954.
Jusqu'en 1953/54 les 3 avions JU 52 étaient stationnés à Arrachart. Les pingouins étaient hébergés à la station radio du Caméléon.
A Andrakaka il y avait une piste en terre,une tour de contrôle délabrée,trois hangars en tôle,deux bâtiments,un parking bétonné.
Après remise en état et aménagement du premier bâtiment par la DCN les avions, fin 1953, début 1954 ont rejoint Andrakaka, les pingouins l'Unité Marine Diègo.
Fin 1954,début 1955 le deuxième bâtiment a été remis en état.
Le premier bâtiment est devenu bureau du Commandant, secrétariat. Dans le deuxième une pièce avec cuisinette,frigo à pétrole était consacrée au personnel. Elle servait,en dehors des heures de travail de poste de garde. Une autre était l'atelier électricité instruments. La troisième ?? Comme il n'y avait pas d'électricité sur la base. Ce dernier bâtiment avait été équipé d'un petit,tout petit, groupe électrogène qui n'était utilisé que le soir par l'équipe de garde.
Les hangars.
Au nombre de trois. Le plus grand, le seul qui donnait sur le parking bétonné, était utilisé pour les avions. Le deuxième, situé à coté du bâtiment commandant, secrétariat, n' avait plus d'accès au parking béton et n'était pas utilisé pour les avions. Il servait de garage. Le troisième situé en bout de piste dans le bouzak n'était pas utilisé. A la fin de mon séjour il abritait un JU52 qui avait été réformé sur place.

Les avions.
En 54 55 56. Trois JU52. Mais pas tous les même. Certains made in Germany étaient équipés d'instruments de contrôle de vol, d'un pilote automatique (sur la direction seulement) électrique, (Siemens ? )Un seul instrument était à dépression, l'horizon peut être ? qui était alimenté par un venturi installé sur la couronne (collecteur)d'échappement du moteur central.
Les autres fabriqués en France série 1000 et au delà? étaient équipés d'instruments et d'un pilote automatique à dépression alimentés par une/des pompes à vide ? installées sur le moteur central.
Les moteurs pouvaient être démarrés à la manivelle,les démarreurs étant à volant d'inertie. Par curiosité nous avons essayés. Cela fonctionnait. Pour le moteur central c'était un peu acrobatique. Un d'entre nous juché sur l'échappement tournait la manivelle. Les autres, au sol, aidaient la rotation de la manivelle en tirant sur un bout.
En 1956 est arrivé le DC 3 N° 23411 provenant d'Indochine où il servait d'avion amiral. Le progrès. Vrais fauteuils passagers, cuisine...Pour nous le problème était l'entretien. La cellule n'était pas peinte. Régulièrement il fallait la passer au miraflore pour la maintenir brillante. Sacrée corvée. Mon premier vol sur cet appareil le 29 octobre 1956.

Les infrastructures.
Piste en terre raclée régulièrement par un engin de la DCN.
La citerne essence décrite par Jean Ogier de Baulny. Un progrès. Au début le plein des avions était effectué avec des fûts de 200 litres. Il fallait allait les chercher par camion à la DCN. Les débarquer en les faisant rouler sur des bastings jusqu'au lieu de stockage. Pour les pleins les reprendre et les rouler jusqu'à l'avion. Vides les recharger sur camion pour les retourner à la DCN. Quelque fois quand le moteur de la pompe ne voulait pas démarrer il fallait utiliser une pompe à main Japy. Le plein demandait un "certain temps".
Après l'installation de la citerne il fallait toujours aller chercher les fûts mais plus besoin de les décharger du camion Ils étaient dépotés directement depuis le camion dans la citerne. Le progrès.
La tour de contrôle.
Trop délabrée ,dangereuse elle n'était pas utilisée. La base n'était pas clôturées. Nous avions installés des panneaux "Terrain militaire. Défense d'entrer". Des zébus qui apparemment ne savaient pas lire persistaient à se balader sur la base. En saison des pluies leurs gardiens s'abritaient sous la tour.
Pour éviter les accidents il a été demandé au détachement de le Coloniale qui était, avant la Légion, à Cap Diègo, de la faire sauter.
L'eau.
Une station de pompage a été, en 1955, installée à Cap Diègo. Si mes souvenirs sont exactes nous allions chercher l'eau à cette station avec une citerne tirée par un camion. Il n'y avait donc pas d'eau courante sur la base.
L'électricité.
Il y avait bien un bâtiment centrale électrique qui datait des Anglais mais les groupes avaient disparus. Pas d'électricité sur la base. Pour les vols de nuit nous devions installer des pots à feu (gouznec)à l'entrée et le long de la piste. Les allumer avec une lampe à souder, puis, après la séance, les éteindre et les récupérer avant que les gardiens de zébus, qui les trouvaient très pratiques pour leur case, ne s'en emparent.
Après la séance nous, les exécutants au sol,étions bien parfumés au pétrole.
Le téléphone et autres moyens de transmission.
Autant que je m'en souvienne ils étaient inexistants. Quand des avions devaient se poser sur la base les communications se faisaient avec la radio d'un des avions au sol. De même lors des deux ou trois alertes SAR que j'ai connu pendant mon séjour.
Nous avons vu, durant mon séjour,une fois des Nord Atlas de l'armée de l'air qui convoyaient en pièces détachées une Alouette 2 destinée à être embarquée sur le navire qui assurait le ravitaillement de la base des Kerguelenes. Trois Lancasters venus de Lann Bihoué pour un exercice. Au retour,l'un des trois s'est craché à Mogadiscio sans faire, à ma connaissance, de victime. En décembre 1956, alors qu'avec le DC3 nous conduisions l'amiral Ortoli à Djibouti, nous avons fait escale à Mogadiscio, son épave était toujours en bordure de piste.
C'est à l'occasion de ce voyage que nous avons trouvé, à Djibouti, le LV Guillaume "le crabe tambour" qui rentrant d'Indo avec sa jonque venait de faire naufrage aux alentours du Cap Gardafui. Après avoir embarqué filins, poulies... l'équipage du DC3 a décollé pour un terrain en Somalie pour aider à la remise à flot de la jonque. La tentative a été infructueuse.
Les routes.
Au début, de Diègo à Cap Diègo, piste en terre. Tôle ondulée et ravines particulièrement en saison des pluies.
La théorie était que, plus grande était la vitesse moins la tôle ondulée et les bosses n'étaient ressenties dans les véhicules. Le Commandant n'était pas d'accord.
En 55/56 la Coloniale aménagea et goudronna la route depuis Diègo jusqu'à proximité de la base. Le tronçon base-Cap Diègo resta en piste.

Le personnel. Ceux dont je me souvient.
Commandant la base. Capitaine de Corvette J. Durival.
Pilotes. PM Dumont, SM Armand Mazière puis PM Brial et SM Louis Toussaint dit Loulou.
Mécaniciens volant. PM Antoine Rafaelli dit Tonton puis PM Charlès.
Radio volant.?? puis Mt Legrand.
Mécaniciens moteur. Mt Boizard, SM Thibault-Lemaitre qui décédera en Algerie dans le crache d'un hélico, QM1 Goret, QM Fernandez, QM Fulvi, QM Hubert, QM Nicolas, QM Michel, QM Braie, QM Chartier dit Billy que j'ai retrouvé plus tard assistant de foyer à Rochefort.
Mécaniciens avion. Mtr Queré, SM Charles Gimbert, QM Yvan Tritsch.
Mécaniciens électricien d'équipement. QM Toselli, QM Sourdon.
Service Général. Mécanicien: QM Esnard. Électricien: Qm Jean Ogier de Baulny. Secrétaire: QM1 Brunet .Pompier: QM Job ?
Marins malgaches. Paul, Jean de Dieu, Manamilla.... Patron de la chaloupe: QM1 Alexandre.
Véhicules.
A l'unité marine, un Citroën U 23 qui nous transportait aller retour en semaine vers/de l'arsenal. Nous traversions la rade vers/de Cap Diègo sur une chaloupe. L'U23 nous servait parfois le dimanche pour aller à la plage de Ramène. Mais la piste était tellement mauvaise que nous hésitions. En 1956 nous avons vu arriver d'Indochine, avec satisfaction, un LCT. Tous les dimanches il assurera le transport vers Ramène.
A Andrakaka. Une 11 CV Citroën pour le Commandant. Une Jeep. Un tube CitroËn, comme celui de Louis la Brocante, baptisé évidement "le Junker". Bien que surbaissé il passait très bien sur piste. Deux ou trois 2,5 tonnes Renault.
En 1956 nous avons récupérés en provenance d'Indochine divers véhicules dont un camion incendie. Ils ne furent pas mis en service durant mon séjour.

Vie à la base.
Départ matinal de L'U.M vers l'arsenal. Traversée de la rade vers Cap Diègo sur une chaloupe. Cap Diègo Andrakaka par la piste en camion. Retour à l'inverse en début d'après midi.
Sur la base travail normal, entretien des avions. Chacun ses occupations.
Le trajet Cap Diègo Andrakaka demandait deux rotations de camion. Au retour, pour accélérer, le mouvement les passagers de la première rotations étaient débarqués en haut de Cap Diègo. Chacun devait regagner l'appontement à pied. Certains faisaient escale chez le chinois de Cap Diègo qui avait toujours de la bière au frais et faisait "taratas"(paiement contre un bout de papier à régulariser en fin de mois ou quand moyens permettant). D'autres en profitaient pour aller piquer une tête dans le mer, sous l'appontement. Le maillot de bain n'était pas obligatoire. Suite à recommandation médicale, pour éviter la bourbouille, la plus part d' entre nous ne portaient pas, sous leur short, de slip. Le bain se prenait dans le plus simple appareil. Les ramatous qui attendaient, assises le long du rocher de Cap Diègo, faisaient des commentaires admiratifs ou sur notre plastique ou sur l'élégance de nos plongeons???
Sur la base pas de repas, mais un solide casse-croûte en milieu de mâtiné. Mission importante pour celui qui devait prendre la garde à la base après le travail jusqu'au lendemain,ne pas oublier de passer à la cambuse de l'U.M récupérer la caisse "sacaf"(casse-croûte) qui contenait ses repas et le casse-croûte de l'équipage.
Marine Diègo et l'Unité Marine.
Commandant marine Diègo: CV Richard Evnou puis Amiral Baudoin.
L'Amiral Baudoin qui avait sa résidence derrière l'U.M avait pour habitude de traverser l'U.M à pied. En temps ordinaire il portait une casquette sans parure. Cela lui à valu à plusieurs reprises de se faire interpeler par de nouveaux embarqués qui ne le connaissant pas, le prenant pour quelqu'un de la DP ou autre "et dis donc tu peux me dire où est..."
Chef d'état major: CF Mangin d'Ouince.Grand connaisseur et amateur de papillons.
Commandant l'unité Marine: LV Van Den Bogaert.
Suite photos au prochain numéro.

Bonjour Sourdon c'est sur que la BAN a changé depuis 57 moi j'y étais en 70 on partait du port avec un chaland pour aller à Cap-Diégo où le camion nous attendait pour vacquer à nos occupations auxquelles on était tenu de s'y conformer.Pour la ravitaillement quand on était de service on allait à la légion à Cap-Diégo prendre la gamelle.Pour le C47 on partait avec le Saviem citerne chercher dans le bouzac chez Esso l'essence necéssaire que l'on redépotait dans la citerne enterrée près du hangar avion.Il y avait la station de pompage à Cap-Diégo qui envoyait l'eau dans une citerne cadenassée pour éviter le vol des autochtones .On avait un petit groupe électrogène situé dans un batiment à l'entrée de la base sur la gauche que l'on démarrait le soir pendant le service un mono-cylindre donc je ne connais pas la marque. On voit le batiment sur la deuxième photo.

j'étais en convalescence a joffreville aprés une intervention a l'hopitale de diégo suarez en 1947 j'étais Q:M de Manoeuvre mon bateau le Lapérouse se trouvant a Tuléar et ayant besoin de moi a demandé a L'amiral AMANRICH ('je ne suis pas sur de l'hotographe ) qui venait en inspection de me prendre a bord de son JU 52 j'ai donc pris place a bord en me tenant bien timidement a l'arriére de l'appareil aprés une escale a majunga et un faut départ pour un problème sur l'un des moteurs nous sommes partis pour Tuléar a l'heure du déjeuner l'amiral ayant constatè que le repas froid que m'avait délivré l'UM diégo une 1/2 boule de pain une boite de sardines allait me poser des problèmes il m'a fait porter par un membre de l'équipage un morceau de poulet froid qui composait son menu .J'avais 18 ans et j'ai compris que les amiraux peuvent eux aussi avoir du coeur.
Jean

Beau souvenir Jean et mon plus respectueux salut d'ancien de ce fier aviso que fut le La Pérouse.
Timonier dans la période 63/65, nous l'avons ramené en France en février 65.
Amitiés
Michel :B1: :banane2: .

Bonsoir michel Heureux de savoir que tu as accompagné ce fier navire vers sa derniére demeure c'est avec lui et avec l'Astrolabe que nous avons en Avril 1948 cellé sur un socle en maçonnerie une plaque avec la date et le nom de ces deux navires au coté de la paque de la jeanne d'arc confirmant ainsi la souveraineté de la FRANCE sur ce petit ilot du bout du monde qui fait partie des iles Eparses dans le canal de Mozambique qui se nomme Europa c'est moi qui est débarqué sur l'ile un petit détachement avec un lieutenant de vaisseau dont j'ai oublié le nom qui a déposé cette plaque et hissé le drapeau Français avec un clairon pour envoyer nos couleurs. Aprés une petite escursion dans l'ile et en attendant le retour de la marée pour rejoindre le Lapérouse nous avons été attaqués par des oiseaux mécontents d'étre dérengés par des intrus.Je n'avais plus entendu parler de cette ile depuis cette époque et c'est un article dans Match et a la Télé qui sont venus réveiller ma mémoire je suis heureux de rappeler le role de notre marine au dela de la métropole
bien amicalement a toi Jean

Salut Jean,
Oui, des iles du bout du monde.
Avec le La Pérouse nous sommes allés à Europa, les Glorieuses et Juan de Nova. A part cette dernière, je ne me souviens pas être descendu à terre, mais ça n'avait pas du changer beaucoup par rapport à ce que tu as connu quelques 15 ans auparavant
Toute mon amitié respectueuse l'Ancien
Véloma
michel :B1: :banane2:

Bonjour à tous, Europa j'ai eu la chance d'y aborder en 70. J'étais à bord du LCT et le commandant s'était fait réserver une énorme tortue par les quelques 3 ou 4 résidents de la station météo qui y séjournaient à l'époque. Pas eu le temps de visiter, des déferlantes de plus de 2 mètres sur la plage, panne de moteur le zodiac s'est mis en travers bien sûr et nous avons capoté style hawaiens mais sans le surf. Heureusement j'avais emporté un fusil lance amarre et le second zodiac du bord a pu nous récupérer au premier essai(un beau tir). Moralité une tortue sauvée, elle venait de pondre sur la plage et attendait sur le dos le sacrifice, grosse comme une table de campagne la bête et elle soufflait comme une loco. Nous l'avons remise sur ses pattes et elle a pu avec moins de mal que nous regagner le large. Pas de photo bien entendu avec le soleil que nous avons fait l'appareil ne s'en serait pas remis!!!

Salut Pécos,
merci pour ce souvenir.
Grâce à Europa tu as ta place au royaume des tortues
Véloma
Michel :B1: :banane2: