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DERNIERS SUJETS
TUREIA - REAO...
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
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- Message n°276
Re: TUREIA - REAO...
Deux très belles photos..
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"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°277
Re: TUREIA - REAO...
1966 TUREIA, PHOTOS DE René lECONTE.
Nuage du 1er tir Aldébaran 2 juillet .
Nuage du 1er tir Aldébaran 2 juillet .
- Spoiler:
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Distractions entre les sondages météo.Patia te heke- harponner le poulpe-
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Je ne sais pas si la pêche à la tortue (onu)est encore autorisée...
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Crabes de cocotiers au casse croute..(kaveu?)
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"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°278
Re: TUREIA - REAO...
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"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
Joël Chandelier- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 80
- Message n°279
Re: TUREIA - REAO...
C'est bien Jean Claude de se rappeler au souvenir des "baleiniers" car si nos "boscos" et "mecanos" connaissaient bien leur métier faut pas oublier qu'un récif cela ne se passe pas comme un quelconque passage. Il fallait connaitre l'état de la mer et surveiller au loin les vagues et qui mieux que les Polynésiens pouvaient connaitre ça. Je trouve qu'on les oublie un peu mais heureusement il y a quelques photos.
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°280
Re: TUREIA - REAO...
Bonsoir
Je viens de voir les dernières photos de Tureia que tu as mises Jean-Claude
compliments pour le fournisseur.
Effectivement ce sont bien des KAVEU les crabes qui sont attablés avec chacun une demie noix de coco, ouverte exprès pour eux.
Mais je me demande si cette photo est bien de Tureia, car en un an et demi de séjour sur cet atoll, je n’en ai jamais vu un.
Tomana Vahiné saura nous répondre : dis-nous, y a-t-il des Kaveu à Tureia ?
Merci d’avance
A. P.
Je viens de voir les dernières photos de Tureia que tu as mises Jean-Claude
compliments pour le fournisseur.
Effectivement ce sont bien des KAVEU les crabes qui sont attablés avec chacun une demie noix de coco, ouverte exprès pour eux.
Mais je me demande si cette photo est bien de Tureia, car en un an et demi de séjour sur cet atoll, je n’en ai jamais vu un.
Tomana Vahiné saura nous répondre : dis-nous, y a-t-il des Kaveu à Tureia ?
Merci d’avance
A. P.
Le Paulois- MATELOT
- Age : 87
- Message n°281
Re: TUREIA - REAO...
Pour Jean-Claude
Sur la photo où le poulpe se fait harponner on distingue un rocher préfigurant déjà les temps modernes !!!!!
Sur la photo où le poulpe se fait harponner on distingue un rocher préfigurant déjà les temps modernes !!!!!
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°282
Re: TUREIA - REAO...
Tout a changé en quelques quarante ans sur nos atolls Polynésiens, une quarantaine sont munis d'un aérodrome qui les désenclave et surtout qui sauve des vies en cas d'accident grave. Tureia à son aérodrome, Reao aussi, comme il ont leur petit aéroport riquiqui.Pour faciliter de débarquement du gros matériel, il a été creusé un petit port, une petite rade abri dans le béton du récif et que vous pouvez voir avec les photos du satellite. Oui, quel changement ! en bien; et tant mieux pour nos chers Pomotu.
Auparavant, pour débarquer sur ces îles basses à fleur d'eau, il n'y avait que le moyen décrit ci-dessous.
Débarquement sur le récif d'un Atoll
La Polynésie Française compte 78 atolls, 44 seulement possèdent une ou plusieurs passes par où peuvent y pénétrer des navires d’importances différentes. Sur les autres îles de ce genre, comme Reao, on ne peut aborder qu’en baleinière.
Pour arriver par mer sur un atoll sans passes, les baleiniers jonglent chaque fois avec la houle, avec les vagues ; c'est le même exercice toujours renouvelé car sur ces rivages, il est bien rare que la mer soit totalement calme. De tous les secteurs de l'horizon, autant de l'hémisphère Nord que de celui du Sud, des houles se font sentir en permanence. Arrivant du fond de l'Océan Pacifique, elles viennent déferler sur les rochers bordant ces îles, en s'y brisant pour s'amortir et y mourir.
Les barreurs savent bien, et en font leur profit, que les trains de houle comportent presque toujours le même nombre de vagues selon l'état de la mer ; que les vagues du milieu de la série sont les plus grosses et les plus rapides, avec une dominante de vitesse en plein centre du train. Nous verrons la baleinière chevaucher la crête de l'une de cette vague centrale qui la déposera sur la partie aplanie du récif.
le mot baleinière est une appellation impropre ; ce sont en fait de gros canots très solides, aptes à encaisser des coups sans broncher. Ce sont des baleiniières de récifs.
Le chef baleinier emploie donc la force liée à la vitesse de déplacement de cette lame centrale, afin que celle-ci transporte l'embarcation en surf, jusqu'au rivage, après l'avoir juchée, de main de maître sur celle qui lui semble propice. La notion de vague propice étant vraiment liée à l'évaluation du pilote ; liée au seul jugement hautement professionnel de celui qui tient la barre en main.
Pour opérer avec la plus grande chance de succès, le marin qui a repéré cette vague-là oriente sa baleinière perpendiculairement à la direction d'où vient la houle, cap vers le point où il a prévu atterrir et s'échouer. En actionnant souplement la poignée du moteur, il lui fait prendre en direction de la côte, la même vitesse que ces vagues. Mais celle qu'il a jugée propice arrive sur son arrière et de plus en plus vite, il accélère tout juste ce qu'il faut pour se laisser rattraper par elle.
Au moment ou il se sent soulever de l'arrière, il augmente la puissance de son moteur du strict nécessaire lui permettant de rester sur l'avant de l'onde. Celle-ci se rue de plus en plus vite vers le rivage en augmentant sa cambrure, parfois à la limite du déferlement et l'embarcation est ainsi portée à dos de vague vers son lieu d'échouage, le moteur devenu inutile étant ramené au ralenti, mais tout prêt à accélérer s'il le faut. Elle est maintenue en direction du passage qui, à Reao, avant quelques travaux d’aménagement qui ont eu lieu, était bordé de deux rochers menaçants et réellement dangereux.
Cette manœuvre délicate ne doit pas être manquée ; il est trop tard pour faire demi-tour ou marche arrière. Alors, plus d'hésitation, on fonce ! Une opération manquée se solde par une baleinière en travers du train de houle et avant trois secondes, elle sera renversée et roulée dans les déferlantes. Cet accident arrive parfois, alors tout le chargement, matériel et personnel est précipité dans l'océan, avec les risques graves qui en découlent, au vu de la proximité du mur de roches. Il y a parfois mort d’homme. Mais le chef baleinier, aussi à l'aise dans son canot que les surfeurs sur leurs planches à la plage de Waikiki, à Hawai, sait qu'il à réussi, un sourire de satisfaction, pendant tout le temps de l'ultime manoeuvre se dessine sur son visage d'artiste.
Pendant cette ultime manœuvre d'échouage, les passagers qui sont tous installés tant bien que mal, grimpés et casés sur les marchandises : sacs, fûts, caisses ou emballages divers, sont tendus, principalement les européens qui franchissent le récif pour la première fois ; il y a bien de quoi car c'est vraiment impressionnant ! Plus personne ne parle et chacun abaisse son centre de gravité et pose instinctivement les mains sur un de ces colis - excepté les loups de mer qui forment l'équipage - pensant se préserver ainsi d'une chute à la mer.
Aussitôt que la baleinière commence à racler le rocher de son fond renforcé, le freinage est brutal, elle est stoppée en quelques mètres. A l'imitation des hommes de l'équipage, les passagers sautent à l'eau, immergés jusqu’au haut des cuisses, parfois jusqu’au ventre, afin de prêter main-forte pour la retenir pendant que la lame s'étale sur le platier et que l'eau s'en retourne à l'océan. L'embarcation non fixée pourrait être attirée vers le large par le reflux parfois violent.
Avec un puissant moteur hors-bord installé sur un tableau fixé à l'arrière de solides canots, ce travail en surf sur les grosses vagues est un jeu pour les marins polynésiens ; la mer qui est leur environnement naturel en a fait un peuple d'amphibies. Il y a quelques années encore, ces débarquements étaient réalisés à la rame et à la force des bras et des poignets des hommes composant l'armement. De nos jours, les avirons sont disposés à portée de la main, en secours et tout prêt pour l'emploi, parés à pallier une possible défaillance du moteur. Cela arrive parfois, les hommes toujours en alerte y remédieront promptement, écartant le danger de chavirage.
Cette fois-ci, la manœuvre vient de réussir ; toujours immergé jusqu'à mi-jambes, équipage et passagers maintiennent la baleinière dans sa position d'échouage, alors que l’eau ayant envahi le récif reflue vers le l’océan. Une partie des villageois présents s'approche et tous ensemble, dans un effort coordonné par le pilote, ils la poussent par à-coups sur le platier, sur lequel demeureront quelques centimètres d'eau, et de façon à l'amener au rivage, à proximité de la zone caillouteuse. Les vagues qui continueront d'arriver du large et qui se répandront comme la précédente l'allègeront de temps à autre et faciliteront ce travail de ripage.
André Pilon
Auparavant, pour débarquer sur ces îles basses à fleur d'eau, il n'y avait que le moyen décrit ci-dessous.
Débarquement sur le récif d'un Atoll
La Polynésie Française compte 78 atolls, 44 seulement possèdent une ou plusieurs passes par où peuvent y pénétrer des navires d’importances différentes. Sur les autres îles de ce genre, comme Reao, on ne peut aborder qu’en baleinière.
Pour arriver par mer sur un atoll sans passes, les baleiniers jonglent chaque fois avec la houle, avec les vagues ; c'est le même exercice toujours renouvelé car sur ces rivages, il est bien rare que la mer soit totalement calme. De tous les secteurs de l'horizon, autant de l'hémisphère Nord que de celui du Sud, des houles se font sentir en permanence. Arrivant du fond de l'Océan Pacifique, elles viennent déferler sur les rochers bordant ces îles, en s'y brisant pour s'amortir et y mourir.
Les barreurs savent bien, et en font leur profit, que les trains de houle comportent presque toujours le même nombre de vagues selon l'état de la mer ; que les vagues du milieu de la série sont les plus grosses et les plus rapides, avec une dominante de vitesse en plein centre du train. Nous verrons la baleinière chevaucher la crête de l'une de cette vague centrale qui la déposera sur la partie aplanie du récif.
le mot baleinière est une appellation impropre ; ce sont en fait de gros canots très solides, aptes à encaisser des coups sans broncher. Ce sont des baleiniières de récifs.
Le chef baleinier emploie donc la force liée à la vitesse de déplacement de cette lame centrale, afin que celle-ci transporte l'embarcation en surf, jusqu'au rivage, après l'avoir juchée, de main de maître sur celle qui lui semble propice. La notion de vague propice étant vraiment liée à l'évaluation du pilote ; liée au seul jugement hautement professionnel de celui qui tient la barre en main.
Pour opérer avec la plus grande chance de succès, le marin qui a repéré cette vague-là oriente sa baleinière perpendiculairement à la direction d'où vient la houle, cap vers le point où il a prévu atterrir et s'échouer. En actionnant souplement la poignée du moteur, il lui fait prendre en direction de la côte, la même vitesse que ces vagues. Mais celle qu'il a jugée propice arrive sur son arrière et de plus en plus vite, il accélère tout juste ce qu'il faut pour se laisser rattraper par elle.
Au moment ou il se sent soulever de l'arrière, il augmente la puissance de son moteur du strict nécessaire lui permettant de rester sur l'avant de l'onde. Celle-ci se rue de plus en plus vite vers le rivage en augmentant sa cambrure, parfois à la limite du déferlement et l'embarcation est ainsi portée à dos de vague vers son lieu d'échouage, le moteur devenu inutile étant ramené au ralenti, mais tout prêt à accélérer s'il le faut. Elle est maintenue en direction du passage qui, à Reao, avant quelques travaux d’aménagement qui ont eu lieu, était bordé de deux rochers menaçants et réellement dangereux.
Cette manœuvre délicate ne doit pas être manquée ; il est trop tard pour faire demi-tour ou marche arrière. Alors, plus d'hésitation, on fonce ! Une opération manquée se solde par une baleinière en travers du train de houle et avant trois secondes, elle sera renversée et roulée dans les déferlantes. Cet accident arrive parfois, alors tout le chargement, matériel et personnel est précipité dans l'océan, avec les risques graves qui en découlent, au vu de la proximité du mur de roches. Il y a parfois mort d’homme. Mais le chef baleinier, aussi à l'aise dans son canot que les surfeurs sur leurs planches à la plage de Waikiki, à Hawai, sait qu'il à réussi, un sourire de satisfaction, pendant tout le temps de l'ultime manoeuvre se dessine sur son visage d'artiste.
Pendant cette ultime manœuvre d'échouage, les passagers qui sont tous installés tant bien que mal, grimpés et casés sur les marchandises : sacs, fûts, caisses ou emballages divers, sont tendus, principalement les européens qui franchissent le récif pour la première fois ; il y a bien de quoi car c'est vraiment impressionnant ! Plus personne ne parle et chacun abaisse son centre de gravité et pose instinctivement les mains sur un de ces colis - excepté les loups de mer qui forment l'équipage - pensant se préserver ainsi d'une chute à la mer.
Aussitôt que la baleinière commence à racler le rocher de son fond renforcé, le freinage est brutal, elle est stoppée en quelques mètres. A l'imitation des hommes de l'équipage, les passagers sautent à l'eau, immergés jusqu’au haut des cuisses, parfois jusqu’au ventre, afin de prêter main-forte pour la retenir pendant que la lame s'étale sur le platier et que l'eau s'en retourne à l'océan. L'embarcation non fixée pourrait être attirée vers le large par le reflux parfois violent.
Avec un puissant moteur hors-bord installé sur un tableau fixé à l'arrière de solides canots, ce travail en surf sur les grosses vagues est un jeu pour les marins polynésiens ; la mer qui est leur environnement naturel en a fait un peuple d'amphibies. Il y a quelques années encore, ces débarquements étaient réalisés à la rame et à la force des bras et des poignets des hommes composant l'armement. De nos jours, les avirons sont disposés à portée de la main, en secours et tout prêt pour l'emploi, parés à pallier une possible défaillance du moteur. Cela arrive parfois, les hommes toujours en alerte y remédieront promptement, écartant le danger de chavirage.
Cette fois-ci, la manœuvre vient de réussir ; toujours immergé jusqu'à mi-jambes, équipage et passagers maintiennent la baleinière dans sa position d'échouage, alors que l’eau ayant envahi le récif reflue vers le l’océan. Une partie des villageois présents s'approche et tous ensemble, dans un effort coordonné par le pilote, ils la poussent par à-coups sur le platier, sur lequel demeureront quelques centimètres d'eau, et de façon à l'amener au rivage, à proximité de la zone caillouteuse. Les vagues qui continueront d'arriver du large et qui se répandront comme la précédente l'allègeront de temps à autre et faciliteront ce travail de ripage.
André Pilon
tomana- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 57
- Message n°283
KAVEU A TUREIA
Bonjour André et bonjour à tous
Il y avait pourtant beaucoup de kaveu à une certaine époque à Tureia, mais aujourd'hui ils se font rares, les nettoyages quotidiens des cocoteraies ont contribué à leur disparition, les kahaia (arbres aux larges feuilles) et les gapata (plantes au ras du sol)ont été éliminés massivement.
Aujourd'hui la végétation à plutôt tendance à revenir, et espérons que les quelques Kaveu qui restent, puissent se reproduire et coloniser à nouveau les terres du secteur.
Nous avons habité pendant 4 semaines à 3 kms du village, et un matin qu'elle joie de voir ce beau kaveu venir nous rendre visite, il doit être malheureusement un des derniers survivants de son espèce sur l'atoll de Tureia, espérons qu'il nous fasse beaucoup de petits.
:
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Il y avait pourtant beaucoup de kaveu à une certaine époque à Tureia, mais aujourd'hui ils se font rares, les nettoyages quotidiens des cocoteraies ont contribué à leur disparition, les kahaia (arbres aux larges feuilles) et les gapata (plantes au ras du sol)ont été éliminés massivement.
Aujourd'hui la végétation à plutôt tendance à revenir, et espérons que les quelques Kaveu qui restent, puissent se reproduire et coloniser à nouveau les terres du secteur.
Nous avons habité pendant 4 semaines à 3 kms du village, et un matin qu'elle joie de voir ce beau kaveu venir nous rendre visite, il doit être malheureusement un des derniers survivants de son espèce sur l'atoll de Tureia, espérons qu'il nous fasse beaucoup de petits.
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† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°284
Re: TUREIA - REAO...
voici une chanson que je fredonnais quand j'avais 17 ans. Elle est probablement encore dans mon grenier " rangée " avec tout le reste.
Elle m'avait interessée, car elle était dans la lignée de mes romans d'aventures d'enfance et je la connaissais presque de mémoire.
je l'ai retrouvée sur internet
les paroles ou la musique, peut-être les deux sont du nommé Guy Berry.
mais enfin, de la façon dont il mélange tout : je crois qu'il n'est passé ni à Tureia, ni a Reao, ni sur le moindre atoll.
Une fleur sur l'oreille :
Suivant un très ancien usage,
Aux îles de la Société
Les filles, quand elles en ont l'âge
S'occup'ent de se marier,
C'est pourquoi un' fillette en quête;
En quête d'un homme à épouser
Faisait gentiment la coquette,
La coquette sous les cocotiers.
[Refrain:]
Une fleur sur l'oreille, une guirlande autour du cou,
Elle était le merveille
Des filles de Tuamotu
Une fleur sur l'oreille, une guirlande et rien en d'sous
Elle troublait les veilles
De tous les jeunes Papous
Au bord de l'eau oh !
Toutes les nuits oui
Talimao, oh !
Cherchait mari
Sur les coraux, oh !
Elle courait - ait
Offrant son corps, au
Premier qu'en voulait
Une fleur sur l'oreille, une guirlande autour du cou,
Elle était le merveille
Des filles de Tuamotu.
Le mariage quand on y songe
Ne doit pas être improvisé
Après un p'tit pêcheur d'éponges
Elle séduisit cinq, six guerriers
Puis cette fille démoniaque
Alla par les champs de manioc
Ensorceler des chefs Canaques
Des sorciers et de gros maîtres-coq.
[Refrain]
Dans ses recherches inlassables
De l'époux qu'elle avait rêvé
Elle essaya tous les notables
Des îles de la Société
Finalement cette chipotière
Trouva que c'était le premier
Qui faisait encore l'mieux son affaire
Et c'est lui qu'elle a épousé
Une fleur sur l'oreille, une guirlande autour du cou,
Quelle noce sans pareille,
Quelle noce à Tuamotou
Des îles de la Sonde aux îles Marquises et Sous l'vent
De tous les coins des ondes
On vit venir ses amants
Pour acclamer, hé !
Talimao oh oh !
Quand le sorcier hé !
Lui passa l'anneau
Et pour souhaiter hé !
Bonheur charmant
A la mariée et
A ses quinze enfants.
Une fleur sur l'oreille, une guirlande autour du cou,
Maintenant elle surveille
Son époux d'un air jaloux
Une fleur sur l'oreille, une guirlande et rien en d'ssous
C'est elle la merveille
Des femmes de Tuamotu.
ce que je retiens, dans le dernier refrain, c'est que pour son mariage, ils ont fait une noce sans pareille où toute la populationn devait être invitée : un tamaaraa gargantuesque, donc et comme celui que vous pouvez lire dans le post de Reao, l'écho d'un loitain lagon, qui commence en page 51.
A Pilon
Elle m'avait interessée, car elle était dans la lignée de mes romans d'aventures d'enfance et je la connaissais presque de mémoire.
je l'ai retrouvée sur internet
les paroles ou la musique, peut-être les deux sont du nommé Guy Berry.
mais enfin, de la façon dont il mélange tout : je crois qu'il n'est passé ni à Tureia, ni a Reao, ni sur le moindre atoll.
Une fleur sur l'oreille :
Suivant un très ancien usage,
Aux îles de la Société
Les filles, quand elles en ont l'âge
S'occup'ent de se marier,
C'est pourquoi un' fillette en quête;
En quête d'un homme à épouser
Faisait gentiment la coquette,
La coquette sous les cocotiers.
[Refrain:]
Une fleur sur l'oreille, une guirlande autour du cou,
Elle était le merveille
Des filles de Tuamotu
Une fleur sur l'oreille, une guirlande et rien en d'sous
Elle troublait les veilles
De tous les jeunes Papous
Au bord de l'eau oh !
Toutes les nuits oui
Talimao, oh !
Cherchait mari
Sur les coraux, oh !
Elle courait - ait
Offrant son corps, au
Premier qu'en voulait
Une fleur sur l'oreille, une guirlande autour du cou,
Elle était le merveille
Des filles de Tuamotu.
Le mariage quand on y songe
Ne doit pas être improvisé
Après un p'tit pêcheur d'éponges
Elle séduisit cinq, six guerriers
Puis cette fille démoniaque
Alla par les champs de manioc
Ensorceler des chefs Canaques
Des sorciers et de gros maîtres-coq.
[Refrain]
Dans ses recherches inlassables
De l'époux qu'elle avait rêvé
Elle essaya tous les notables
Des îles de la Société
Finalement cette chipotière
Trouva que c'était le premier
Qui faisait encore l'mieux son affaire
Et c'est lui qu'elle a épousé
Une fleur sur l'oreille, une guirlande autour du cou,
Quelle noce sans pareille,
Quelle noce à Tuamotou
Des îles de la Sonde aux îles Marquises et Sous l'vent
De tous les coins des ondes
On vit venir ses amants
Pour acclamer, hé !
Talimao oh oh !
Quand le sorcier hé !
Lui passa l'anneau
Et pour souhaiter hé !
Bonheur charmant
A la mariée et
A ses quinze enfants.
Une fleur sur l'oreille, une guirlande autour du cou,
Maintenant elle surveille
Son époux d'un air jaloux
Une fleur sur l'oreille, une guirlande et rien en d'ssous
C'est elle la merveille
Des femmes de Tuamotu.
ce que je retiens, dans le dernier refrain, c'est que pour son mariage, ils ont fait une noce sans pareille où toute la populationn devait être invitée : un tamaaraa gargantuesque, donc et comme celui que vous pouvez lire dans le post de Reao, l'écho d'un loitain lagon, qui commence en page 51.
A Pilon
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"... Rompre avec toutes ses habitudes et s'en aller, errer, d'île en île, au pays de lumière."
Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
Invité- Invité
- Message n°285
Re: TUREIA - REAO...
Bonjour de "THEO", j'étais Sergent météo de l'armée de l'air, j'ai passé un an à TUREIA de février 1977 à février 1978, avec Serge SOEUR, DAO, un Chef dont j'ai oublié le nom, notre "Taote" (infirmier de l'armée de terre) s'appelait MARCOTTE de QUIVIERE (je ne sais plus son prénom). Le chef de poste, l'ADC de légion WOCKENFUS, il y avait aussi les légionnaires HUBERT et FRANZ, tous trois Allemands comme leurs noms l'indiquent....Le cuisinier , légionnaire aussi , enfin "cuisinier" est un grand mot....était Polonais.
Il y avait un appelé du contingent dont j'ai oublié le nom.Le chef météo, un PM de la marine, dont le nom m'échappe aussi.......
C'était vraiment une expérience INOUBLIABLE,c'est sûr, j'ai eu mes 20 ans là-bas, ça compte dans une vie !
Je reconnais bien la station météo où on travaillait, devant laquelle les enfants, à 10h le matin venaient nous voir car c'était l'heure du casse-croûte et qu'on leur donnait un petit quelque chose. On avait un chien , tout galeux, nommé CHIFFON.Les tahitiens l'on tué pour le manger, pourtant c'était un vieux chien. Notre ami HUBERT voulait raser le village en rétorsion, le chef de poste a dû l'en dissuader......
Je reviendrai raconter mes souvenirs un de ces jours....
Merci MILLE fois à TOMANA pour ses photos de 2009 ......
Nostalgie quand tu nous tiens......
Il y avait un appelé du contingent dont j'ai oublié le nom.Le chef météo, un PM de la marine, dont le nom m'échappe aussi.......
C'était vraiment une expérience INOUBLIABLE,c'est sûr, j'ai eu mes 20 ans là-bas, ça compte dans une vie !
Je reconnais bien la station météo où on travaillait, devant laquelle les enfants, à 10h le matin venaient nous voir car c'était l'heure du casse-croûte et qu'on leur donnait un petit quelque chose. On avait un chien , tout galeux, nommé CHIFFON.Les tahitiens l'on tué pour le manger, pourtant c'était un vieux chien. Notre ami HUBERT voulait raser le village en rétorsion, le chef de poste a dû l'en dissuader......
Je reviendrai raconter mes souvenirs un de ces jours....
Merci MILLE fois à TOMANA pour ses photos de 2009 ......
Nostalgie quand tu nous tiens......
marsouin- MATELOT D' HONNEUR
- Age : 69
- Message n°286
Re: TUREIA - REAO...
Ia ora Tomana, Theo et Pilon pour vos écrits et souvenirs de ces atolls isolés où rarent les popa'a sont allés et plus rares encore y ont séjourné !
Invité- Invité
- Message n°287
Re: TUREIA - REAO...
de "THEO" météo air de 1977 à 1978 à Tureia : le légionnaire à droite de la photo, en arrière plan, était le chef de poste pendant mon séjour, l'ADC Wokenfus
† tataio- PREMIER MAÎTRE
- Age : 76
- Message n°288
Re: TUREIA - REAO...
lu ce matin dans la Dépêche de Tahiti
TUREIA – Déchargement risqué par mauvais temps
La baleinière de la goélette Nuku Hau, qui effectuait par mauvais temps le déchargement du navire, a chaviré, hier vers 6h, à proximité de la cale de l’île de Tureia. Sur la dizaine de personnes qui se trouvaient à bord, deux souffrent de blessures qui ont nécessité leur évacuation en direction des urgences de Mamao, les autres occupants de l’embarcation ne souffrant, quant à eux, que de contusions légères. P.M.
TUREIA – Déchargement risqué par mauvais temps
La baleinière de la goélette Nuku Hau, qui effectuait par mauvais temps le déchargement du navire, a chaviré, hier vers 6h, à proximité de la cale de l’île de Tureia. Sur la dizaine de personnes qui se trouvaient à bord, deux souffrent de blessures qui ont nécessité leur évacuation en direction des urgences de Mamao, les autres occupants de l’embarcation ne souffrant, quant à eux, que de contusions légères. P.M.
A FA'A HEIMOE TO OE ORA, E HA'A MAU TEIE MOE -
Fais de ta vie un rêve, et de ce rêve une réalité - citation de St Exupery
KRAUSSE- INVITÉ
- Age : 83
- Message n°289
Re: TUREIA - REAO...
Beau coin Réao . Les choses qui m'ont le plus frappées dans ce lieu paradisiaques , ce sont les méga crabes , l'abondance des cocotiers et le lagon fermé . J'y serai bien resté plus longtemps .
Bonjours à tous
Bonjours à tous
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°290
Re: TUREIA - REAO...
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"... Rompre avec toutes ses habitudes et s'en aller, errer, d'île en île, au pays de lumière."
Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
jean-louis herkens- INVITÉ
- Age : 77
- Message n°291
Re: TUREIA - REAO...
Bonsoir à tous !
Après Rapa quelques petites photos de Tureïa juillet/aoüt 1969 (4) et Matureï Vavao entre mars et mai 1970 (2). Vous le constaterez la définition n'est pas extraordinaire.
Pour Tureïa, il y a d'abord trois photos du transfert d'un engin pour la construction du ponton sur le lagon. Même principe que lorsque je suis arrivé. La méthode des baleinières jumellées à été appliquée. Pour ce qui est de mon souvenir de l'arrivée à Tureïa, le pilote attend la grosse vague et actionne la manette des gaz, c'était très agréable de surfer sur ces deux baleinières "siamoises", puis d'un seul coup un choc à l'avant, le cul du tandem qui se soulève. Grosse frayeur à bord. Le binôme ayant été légèrement freiné, la vague à soulevé l'avant et tout est rentré dans l'ordre, nous sommes tous arrivés à bon port, hommes et matériel. . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La quatrième photo de Tureïa vous montre quelques personnes que vous reconnaîtrez certainement, j'ai constaté qu'il y a dans l'assemblé de très bonnes mémoires. Par contre j'ai encore en mémoire le nom d'un des trois sous-off trans de Tureïa (mai/juillet 1969) , c'est un nom charmant, bien de chez nous et bien approprié. C'était L'adjudant Poirecuite. Il avait le bras et l'avant bras, droit il me semble, marqué au fer rouge par un demi fut qui servait à faire les braises pour le BBC, parce qu'il était tombé dessus.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Maintenant deux photos de la mission de désarmement de la Station Météo Automatique de Matureï Vavao.
Manoeuvre d' hélitreuillage du premier "paquet" vers l'Orage[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tout le matériel a été ramené, c'est maintenant au tour des hommes. Nous sommes en approche de l'Orage. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ensuite, avec l'Orage nous irons faire une petite visite à Totegegi et à ses îles. J'y reviendrai un peu plus tard par avion pour la campagne de calibration Tacan
Bonne soirée
Jean-Louis
Après Rapa quelques petites photos de Tureïa juillet/aoüt 1969 (4) et Matureï Vavao entre mars et mai 1970 (2). Vous le constaterez la définition n'est pas extraordinaire.
Pour Tureïa, il y a d'abord trois photos du transfert d'un engin pour la construction du ponton sur le lagon. Même principe que lorsque je suis arrivé. La méthode des baleinières jumellées à été appliquée. Pour ce qui est de mon souvenir de l'arrivée à Tureïa, le pilote attend la grosse vague et actionne la manette des gaz, c'était très agréable de surfer sur ces deux baleinières "siamoises", puis d'un seul coup un choc à l'avant, le cul du tandem qui se soulève. Grosse frayeur à bord. Le binôme ayant été légèrement freiné, la vague à soulevé l'avant et tout est rentré dans l'ordre, nous sommes tous arrivés à bon port, hommes et matériel. . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La quatrième photo de Tureïa vous montre quelques personnes que vous reconnaîtrez certainement, j'ai constaté qu'il y a dans l'assemblé de très bonnes mémoires. Par contre j'ai encore en mémoire le nom d'un des trois sous-off trans de Tureïa (mai/juillet 1969) , c'est un nom charmant, bien de chez nous et bien approprié. C'était L'adjudant Poirecuite. Il avait le bras et l'avant bras, droit il me semble, marqué au fer rouge par un demi fut qui servait à faire les braises pour le BBC, parce qu'il était tombé dessus.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Maintenant deux photos de la mission de désarmement de la Station Météo Automatique de Matureï Vavao.
Manoeuvre d' hélitreuillage du premier "paquet" vers l'Orage[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tout le matériel a été ramené, c'est maintenant au tour des hommes. Nous sommes en approche de l'Orage. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ensuite, avec l'Orage nous irons faire une petite visite à Totegegi et à ses îles. J'y reviendrai un peu plus tard par avion pour la campagne de calibration Tacan
Bonne soirée
Jean-Louis
marsouin- MATELOT D' HONNEUR
- Age : 69
- Message n°292
Re: TUREIA - REAO...
Belle opération sportive avec les baleinières doubles
L'Alouette 444 a fait aussi de belles "manip" dans les îles et avec les TCD et tous les autres bâtiments sans plateforme
L'Alouette 444 a fait aussi de belles "manip" dans les îles et avec les TCD et tous les autres bâtiments sans plateforme
byu30- PREMIER MAÎTRE
- Age : 69
- Message n°293
Re: TUREIA - REAO...
Je voudrai juste apporter une petite rectification (oh c'est juste pour les puristes que nous sommes dans l'Aéro) au sujet du commentaire pour la photo de l'Alouette III, on ne dit pas dans ces cas là Hélitreuillage mais Héliportage (sling), transport de charge sous élingue, fixer sous ou dans le gargo de l'hélico, l'hélitreuillage se fesant avec le treuil fixé sur le côté de l'hélico au dessus de la porte latérale, et servant le plus souvent pour le sauvetage de personnes .......
Remarquez aussi qu'il n'y a que le pilote à Bord, pas même de Mecbo ou de treuilliste, allègement maxi pour prise de charges maxi et surement carburant minimun ......
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Remarquez aussi qu'il n'y a que le pilote à Bord, pas même de Mecbo ou de treuilliste, allègement maxi pour prise de charges maxi et surement carburant minimun ......
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jean-louis herkens- INVITÉ
- Age : 77
- Message n°294
Re: TUREIA - REAO...
Merci pour cette précision. Peux tu me dire ce qu'est le "gargo" ?.
Jean-Louis.
Jean-Louis.
byu30- PREMIER MAÎTRE
- Age : 69
- Message n°295
Re: TUREIA - REAO...
Le cargo est la partie "centrale" de l'hélico , partie ou l'on peut mettre, les passagers, le frêt , les réservoirs sup.etc ...sur cette photo, je suis (à gauche) dans le "cargo" d'un Super Frelon .....
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j'espère avoir été assez clair ...
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jean-louis herkens- INVITÉ
- Age : 77
- Message n°296
Re: TUREIA - REAO...
Très clair. Cela confirme qu'une petite image vaut mieux qu'un long discours.
Joël Chandelier- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 80
- Message n°297
Re: TUREIA - REAO...
En tous les cas Jean Louis pour tes photos d'époque qui si elles ne montrent pas l'entièreté qu'était une vie retirée sur ce type d'atoll montrent bien les difficultés d'appro.
Et oui servir sur atoll n'était pas forcément (en tous les cas toujours) synonyme de vacances. Respects aux "exilés"
Et oui servir sur atoll n'était pas forcément (en tous les cas toujours) synonyme de vacances. Respects aux "exilés"
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°298
Re: TUREIA - REAO...
Comme tu le dis Joël, dans ton message ci-dessus, aux Tuamotu, et je rajoute de l’Est des Tuamotu, ce n’était pas toujours synonyme de vacances et particulièrement sans eau. Et l’on sait que le mot EAU, MER et SOLEIL sont le symbole et les mots-clés des vacances. Ah ! pour ça, nous avions la mer et le soleil, quant à l’eau douce, nada ; ce que la majeure partie des membres du CEP, ne savaient pas et particulièrement ceux de Tahiti où l’eau coule de partout, à profusion et gratuitement à cette époque (et maintenant ?).
Sur un atoll il n’y a pas d’eau douce. Seule demeure sur la dalle de corail qui court d’un bout à l’autre de l’atoll, en long et en large, sous les cailloutis du sol, les eaux de pluies qui y stagnent, des pluies qui peuvent être fortes, violentes, qui peuvent donc donner beaucoup de liquide, ce qui arrive une ou deux fois l’an, voir trois, pendant l’été australe. Mais ces eaux sont plus ou moins saumâtres par leur contact avec l’eau de mer et sont polluées par les déjection humaines et animales, chiens et cochons principalement ; on ne la boit pas, elle peut servir pour la cuisine.
A Reao, en tant que chef de poste, je me suis trouvé à deux reprises deux semaines sans une goutte d’eau dans notre citerne. A Puka Puka alors que le chef de poste était l’adjudant Dupré, nous avons eu un mois sans eau. Quand la pluie est arrivée, le 1er septembre 1970, ce fut le déluge, en deux heures la citerne dégueulait et le précieux liquide se perdait dans les cailloutis du sol corallien. Dans les deux cas, après avoir vidé avec parcimonie les fûts d’eau reçus de Mururoa, nous avons « emprunté » de l’eau au village.
Mais nous étions des gaspilleurs, surtout les nouveaux arrivés, qui pensaient bien qu’ils étaient là « en vacances ». Selon la quantité d’eau recueillie lors d’une perturbation, pour prendre une douche, le chef de poste ordonnait de donner un certain nombre de coups de pompe Japy pour monter l’eau dans le bac qui servait de château d’eau : 15 20 ou 25, pas plus, on apprend à l’économiser ainsi. Nous avons aussi appris sur les atolls à se laver à l’eau de mer, sur le récif ou au lagon avec du savon spécial, mais ce n’est vraiment pas l’opulence et au rinçage on reste salé. Le mécanicien chargé des groupes électrogènes, plus ou mois sali de cambouis ou d’huile était bien obligé d’en passer par-là.
Les Pomotu, eux, ne gaspillent pas d’eau comme les popaa, il n’y a pas de robinet qui restent ouverts, puiqu’il n’y a pas de robinet ( à Reao et à Puka Puka) ; ils ne prennent pas deux ou trois douches par jour, matin, midi et soir, mais une seule le soir avec un demi-seau d’eau et non pas la pomme de douche qui coule pour des prunes.
Merci pour ton salut aux « exilés », mais moi pezrsonnellement, j’étais éxilé volontaire et sachant très bien ce que j’allais trouver une fois en place.
André Pilon
Dernière édition par PILON le Mer 19 Jan 2011 - 17:54, édité 1 fois
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"... Rompre avec toutes ses habitudes et s'en aller, errer, d'île en île, au pays de lumière."
Charmian Kitteredge London, la femme de Jack London.
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°299
Re: TUREIA - REAO...
Même aux Gambier l'eau venait à manquer dans les années 60..
L'eau couleur terre rouge après les pluies et on la buvait..
L'eau couleur terre rouge après les pluies et on la buvait..
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"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
[James Dean]
facilelavie- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 70
- Message n°300
Re: TUREIA - REAO...
Lol BUY ce ne sont que des termes employer par la France qui veut se demarquer, les anglo-saxons et autres marines ne font que du "VERTREP" ce terme (Vertical resplenishment) regroupe le treuillage pax, le sling, le treuillage civiere (strecher) et tout le restepour ma part je prefere quand meme notre methode qui a le merite d'etre claire on sait ce que l'on fait
Souvenirs souvenirs ... que de bons souvenirs.
École des Mousses, puis 36 ans...