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    Message par BONNERUE Daniel Sam 25 Aoû 2007 - 17:01

    Tiré de NEWS.fr l’actualité du changement (http://news.fr/actualite/societe/)

    C'est le défi des grands constructeurs automobiles : développer un moteur qui consomme moins, mais plus efficace. Le bureau d'étude MCE-5 Development, à Lyon, a mis au point ce qui sera peut-être le standard de demain.

    MCE-5, un nom de code à retenir pour deux raisons. D'une part, parce qu'il équipera probablement nos berlines d'ici à quelques années. Et d'autre part, parce qu'il divisera du même coup notre facture d'essence de plus d'un tiers ! Et ce, quelque soit le type de carburant choisi.

    Le MCE-5 est un principe de compression variable, appelée aussi VCR, pour Variable Compression Ratio en anglais. Il s'agit en fait d'une "vieille" innovation qui fait une première apparition dans les années vingt, pour ressurgir dans les années quatre-vingt, mais sans jamais vraiment parvenir à maturité. Et ils sont nombreux les constructeurs automobiles à s'être essayés à la mise au point d'un moteur exploitant le principe du MCE-5. Ce que Volvo, Voklswagen ou Nissan n'a pas réussi à développer, un bureau d'études lyonnais, MCE5 Dévelopment, est en passe de le réaliser.

    Adapter le volume de la chambre de combustion

    Pour bien comprendre, un rappel des principes mécaniques s'imposent. Dans un moteur, meilleure est la compression du mélange air/carburant dans la chambre de combustion, meilleur est le rendement. Cet optimum est atteint sur autoroute, à vitesse stabilisée. Trop compressé, le mélange s'enflamme et entraîne un phénomène de cliquetis. Lorsqu'il ne l'est pas assez, en ville par exemple, le moteur fonctionne au ralenti, loin de sa charge optimale. Le rendement est mauvais et la consommation élevée. D'où l'intérêt d'adapter le volume de la chambre de combustion, entre faible charge et fortes sollicitations.

    C'est là toute la justification des recherches faites autour du VCR. Le dispositif fait varier le volume de la chambre à combustion qui entraîne donc une variation du taux de compression. À tous les régimes, le moteur reste efficient, combinant le maximum du couple et de la puissance. Si le principe est simple, et logique, la mise en oeuvre reste plus délicate comme l'a démontrée une étude approfondie de Porsche en 1979. Toute la difficulté réside dans le fait de trouver des solutions techniques qui n'induisent pas plus de défauts par ailleurs.

    Une économie de carburant d'au moins 30%

    La proposition du bureau d'études MCE-5 Development rompt avec les pistes de recherche déjà explorées. La solution apportée se résume à deux éléments : une roue dentée et une crémaillère. C'est cet engrenage qui permet de contrôler le taux de compression. Il fait varier la taille de la chambre à combustion, raccourcit la course du piston et réduit les frottements.
    Pour Vianney Rahbi, le concepteur du bloc moteur, « il s'agit d'un nouveau seuil technologique dans le développement du moteur à essence ». Les avantages annoncés sont énormes : une économie de carburant d'au moins 30% pour un véhicule de 150 à 200 CV et une réduction d'un tiers des gaz polluants.

    Le MCE-5 peut aussi apparemment intégrer toutes les améliorations actuelles des moteurs, en particulier la multi-carburation gaz / essence / biocarburant. Aujourd'hui, de nombreux constructeurs automobiles semblent intéressés. Le Suèdois SAAB a présenté un premier prototype VCR en 2000, au salon de Genève. En France, Peugeot compte entamer les tests du moteur MCE-5 à l'automne 2007 sur son modèle 407. Cinq véhicules seront équipés du dispositif dès janvier 2008. Une adaptation en série pourrait intervenir à l'horizon 2015, selon les décisions des différents constructeurs.



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    Message par andrem Sam 25 Aoû 2007 - 18:14

    Merci Bonnerue.
    Je suis allé voir sur le web, et j'ai trouvé de nombreux sites qui parlaient de ce projet. Tous avaient l'air de considérer qu'il y avait là un réel espoir d'amélioration qui soit industrialisable.
    Par contre l'horizon visé 2015 pour son implantation dans les véhicules commercialisables, quoique assez proche, est cependant assez éloigné pour qu'éventuellemnt apparaissent des solutions concurrentes.
    Je ne suis pas assez au fait des recherches qui sont effectuées dans le domaine de la propulsion automobile pour en juger.
    Etant donné l'intérêt constant que tu portes au sujet, peut-être as-tu des infos notamment sur d'autres modes de propulsion.



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    Message par BONNERUE Daniel Sam 25 Aoû 2007 - 22:29

    J'ai déjà abordé le projet de QUASITURBINE, moteur rotatif sans transformation de mouvement linéaire alternatif en mouvement circulaire continu. C'est une famille de Canadiens qui a inventé ce concept. Il est prometteur car relativement simple à construire et il procurera une rotation fluide, sans à-coups, et pourra utiliser toutes sortes de carburants pour fonctionner (air comprimé, vapeur, hydrocarbures issus du pétrole ou carburants verts, gaz divers dont l'hydrogène). Cependant, le prototype n'est pas autant avancé sur le plan industriel que l'est le VCR MCE-5. Il va falloir suivre son développement. Remontez quelques pages en arrière et vous en trouverez une description.



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    Message par Laurent Mar 28 Aoû 2007 - 18:52

    Toutes ces informations techniques sont interressantes.
    il faut, il est vrai, lire et relire pour apréhender.
    Merci Daniel



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    Message par andrem Mer 29 Aoû 2007 - 18:50

    A la lecture des infos que l'on peut trouver sur le web, il ne semble pas qu'aussi bien le moteur quasiturbine que le MRCC soient à un stade de développement tel qu'ils puissent apparaître sur le marché dans un avenir assez proche.
    Le MRCC semble plus simple, mais le site du constructeur ne donne pas beaucoup de détails.



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    Message par BONNERUE Daniel Mer 28 Nov 2007 - 16:02

    LA LUBRIFICATION

    Comme cela avait été évoqué et dans le but d’intéresser le plus grand nombre de camarades, mais plus particulièrement les «bouchons gras», je vais tenter de décrire le plus simplement possible les raisons pour lesquelles il est nécessaire de graisser et les solutions adoptées pour la lubrification des pièces en mouvement.

    Pour débuter :

    Introduction à la « Théorie du graissage »

    Depuis le plus loin que puisse remonter la mémoire humaine, et avant que la roue soit inventée, les hommes souhaitant déplacer des masses importantes sur des distances significatives, qu’il s’agisse des monolithes, des mégalithes, des blocs de pierres destinés à la construction de statues ou de bâtiments monumentaux, ont été confrontés aux forces qu’il fallait mettre en œuvre pour la réalisation de ces travaux.

    Ils se sont rendu compte qu’il était plus difficile de progresser sur un terrain au revêtement inégal que sur une surface «lissée». C’était la première notion «d’état de surface». Comme exemples je pourrais citer le niveau de difficulté de progression sur une route mal pavée et sur une autre revêtue d’un enrobé bitumeux de dernière génération, avec comme intermédiaire celle qui est constituée de pavés parfaitement disposés. Ils ont également constaté que lorsqu’il y avait nécessité de traverser une étendue d’eau, la progression était plus rapide que sur terre. Il fallait simplement disposer la charge sur un support pourvu d’une flottabilité (radeau ou bateau). Ceux qui se sont trouvé confrontés à une surface enneigée ont également pu voir qu’elle aidait à la progression des charges importantes. De ce fait, ils purent commencer à se faire une idée des meilleures méthodes à utiliser pour faciliter leur travail. On peut dire que l’idée de ce qui pouvait être considéré comme de la «lubrification» était née.

    En progressant dans le temps, il devint évident que les solutions visqueuses (boue, feuilles d’arbre, variétés de fruits), facilitaient le glissement entre les charges et le sol ou les unes par rapport aux autres. Celui ou celle qui à malencontreusement un jour marché sur une peau de banane ne pourra que confirmer. La notion de lubrifiant faisait là une timide apparition.

    Puis quelqu’un eut l’idée d’interposer des rouleaux (des rondins de bois à l’origine) entre les charges à transporter et le sol. C’est ce qui aboutira à l’invention de la roue. Là également, il devint évident que pour faciliter la rotation du moyeu sur son axe, il était préférable d’interposer entre eux un produit facilitant le glissement. A partir de ce moment on va utiliser des «graisses» d’origine végétale (huiles de toutes sortes) ou animale (saindoux ou suif). Nous entrons à ce moment-là dans l’ère de la lubrification.

    Par la suite, avec la construction de «mécanismes» sophistiqués de toutes sortes (machines de guerre ou industrielles), pourvues d’axes tournants ou d’articulations, on va théoriser le graissage en examinant toutes les manières possibles d’améliorer les conditions de fonctionnement de ces mécanismes, notamment en diminuant les forces à mettre en œuvre pour les animer. Il va falloir commencer à étudier des produits de graissage performants.



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    Message par BONNERUE Daniel Mer 28 Nov 2007 - 16:30

    Théorie du graissage

    Le mouvement de deux pièces en contact produit un frottement évalué par un coefficient compris entre 0 et 1. Ce frottement qui se transforme en chaleur provoque une perte d'énergie. Cet échauffement peut entraîner une fusion localisée de la matière que l’on nomme « grippage ». Le graissage est donc nécessaire pour empêcher le contact direct des pièces en mouvement.

    Le but de la lubrification est de diminuer l'usure et la détérioration des organes, d’évacuer et de répartir la chaleur, notamment par une circulation d'huile. Il est aussi de préserver les pièces contre la corrosion, éliminer les déchets (résidus carbonés de combustion dans les moteurs et particules métalliques).

    A • Déplacement sur un plan

    Le déplacement d’une masse par glissement sur une surface est tributaire de plusieurs grandeurs :

    a) • l’état de surface (la rugosité des différentes surfaces en cause) ;

    b) • le poids de la masse à faire glisser ;

    c) • la nature des matériaux mis en œuvre ;

    d) • le coefficient de frottement, conséquence de «a», «b» et «c» ;

    e) • la force de déplacement, conséquence des grandeurs précédentes.

    Il existe trois cas de frottements qui induisent le «coefficient de frottement» :

    1) • Le frottement sec
    2) • Le frottement onctueux
    3) • Le frottement hydrodynamique ou « parfait »


    1 - il n'y a pas de lubrifiant entre les surfaces de contact. Glissement difficile et usure rapide.

    2 - un film de lubrifiant recouvre les surfaces en contact sous la forme d'un épilamen (très fine couche). Le frottement est diminué et le glissement favorisé. C'est ce qu'on trouve dans les moteurs au niveau des contacts segments-cylindres.

    3 - il n'y a plus aucun contact entre les surfaces. Elles sont toujours séparées par une couche de lubrifiant d'épaisseur de 0.02 à 0.008 mm. L'usure est presque nulle. C'est ce qu'on trouve au niveau du contact entre le vilebrequin et les coussinets du bloc moteur.

    Le frottement onctueux est mis en œuvre lorsque deux surfaces en mouvement se déplacent sur de faibles distances et souvent d’une manière alternative. Comme écrit plus haut, c’est le cas des pistons dans les chemises des cylindres moteurs ou des queues de soupapes dans leur guide.

    Certains matériaux ont naturellement des coefficients de frottement plus favorables. On peut citer les couples : acier sur régule (alliage de plomb avec 15 à 25 % d’antimoine), bronze sur acier, fonte sur acier, fonte sur fonte.

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Cofficientdefrottementeyp3

    Lorsque la force F est égale à la poussée P, le coefficient de frottement est maximum (mu = 1). Par contre, si la force nécessaire au déplacement est inférieure, voire nettement inférieure à la poussée, le coefficient de frottement mu est minimum, il tend vers 0, mais ne l'atteindra jamais.


    Dans le cas d'un frottement sans lubrification, on constate que si la rugosité des surfaces en présence est élevée, le frottement est très important (coefficient élevé) et la force (flêche rouge) nécessaire au déplacement est grande

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Ripageavk7

    Lorsque que la rugosité des surfaces diminue, la force nécessaire au déplacement est moindre

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Ripagebdu9

    Si l'état de surface ne présente plus que de très légères irrégularités, la force nécessaire au déplacement est beaucoup moins forte et celui-ci est grandement facilité

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Ripagecgt3

    En règle générale, il existe trois types de frottements présentés dans la figures ci-dessous

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Typesdefrottementsnk1


    Dernière édition par le Mer 28 Nov 2007 - 21:24, édité 2 fois



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    Message par BONNERUE Daniel Mer 28 Nov 2007 - 16:52

    B • Rotation

    Dans le cas le plus favorable du frottement hydrodynamique, la vitesse relative des surfaces entre elles, entraîne le lubrifiant à s’interposer comme en «coin» entre les éléments en mouvement, formant ainsi l’éfficace «sandwich» épilamen/film/épilamen. Les deux couches fines (appelées «épilamen») qui adhèrent fortement à chacune des surfaces, se déplacent à la même vitesse que ces dernières et les molécules situées à leur interface «s’enroulent» en formant un «film» que nous pouvons assimiler à une couche de billes. Ce «frottement idéal», car proche d’un coefficient de valeur = 0, est concrétisé dans les paliers de ligne d’arbre, coussinets de vilebrequins et d’arbres à cames, coussinets de bielles, mais également dans les moyeux de roues par rapport à leur essieu.

    Cependant, le frottement hydrodynamique lors du déplacement sur un plan est observé, notamment dans le cas des patins sur le plateau de poussée de la butée de ligne d’arbre d’hélice des navires. La vitesse de rotation est suffisamment rapide pour que se forme un coin d’huile entre patins et plateau. A ce moment, à l’interface entre l’épilamen qui adhère à la surface des patins et celui qui adhère au plateau apparaît le film qui va rendre la lubrification très efficace, compte tenu de la forte pression qui règne entre les éléments mécaniques.

    Chacun a remarqué que les charrettes tirées par des animaux étaient équipées de roues de grand diamètre. C’est dû au fait que pour une distance donnée, les grandes roues font moins de tours que les petites roues et sollicitent donc moins leur essieu, provocant ainsi un «frottement onctueux». Leur faible vitesse de rotation ne favorisant pas la constitution d’un film à l’interface des épilamens. Il suffit donc d’une lubrification moins performante basée sur de la graisse consistante. Cependant, au temps des carrosses et diligences, on s’était aperçu que les petites roues, située généralement à l’avant, posaient moins de problème de graissage que les grandes roues arrière. L’explication se trouve dans le fait que ces véhicules se déplaçant à des vitesses nettement plus élevées que les simples charrettes des paysans, la vitesse de rotation des petites roues était favorable à la formation d’un «coin» de lubrifiant correspondant ainsi à un frottement hydrodynamique ; mais le savait-on à cette époque ?



    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Lefilmdelubrifiantfl5



    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Lalubrificationduncoussuc5

    Représentation animée d'une rotation lente d'un arbre dans son coussinet. L'arbre est légèrement décentré et le film de lubrifiant est sensiblement "écrasé"

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Rotationlenteal3

    Zoom sur le film d'huile entre arbre et coussinet lors d'une rotation rapide.
    Il faut noter que les surfaces montrant le meilleur état de surface possible, même polies "miroir", recèlent sur le plan microscopique une très grande quantité d'anfranctuosités, ou micro-cavernes, dans lesquelles le lubrifiant va s'insinuer d'autant mieux qu'il est plus chaud. C'est ce qui explique en grande partie le pouvoir adhérant de l'épilamen sur une surface. Ces micro-cavernes apparaissent sur l'animation, mais dans la réalité elles sont beaucoup plus petites et ne peuvent se distinguer à l'oeil nu.

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Fimlubrifiantrn9


    Dernière édition par le Mer 28 Nov 2007 - 18:14, édité 3 fois



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    Message par BONNERUE Daniel Mer 28 Nov 2007 - 17:04

    Les recherches destinées à améliorer la qualité de la lubrification se concentrent dans un premier temps vers le renforcement du pouvoir d’adhérence de l’épilamen à la surface de l’élément, ensuite pour rendre le film très résistant à la pression et surtout indéchirable, dans le but d’éviter, même très localement et durant un temps très bref, le contact néfaste métal contre métal.

    Les différents modes de lubrification

    Dans les mécanismes modernes, particulièrement dans les moteurs et selon leur usage, différents modes de graissage sont mis en œuvre.

    A • Par projection.
    Le lubrifiant est mélangé au carburant. Cette méthode est utilisée dans certains moteurs 2 temps monocylindre de petite cylindrée monté sur les cyclomoteurs qui fonctionnent à carter sec. Il se dépose sur les parois des pièces en mouvement et par gravité vient s’insinuer dans les articulations. Il faut noter que dans ce type de moteur la tête de bielle est généralement équipée d’un roulement à aiguilles au lieu d’un coussinet.

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Moteur2tempsbisyu0

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Graissageparprojectionqb2


    B • Par barbotage.

    La tête de bielle est munie d’une sorte de cuillère qui va écoper l’huile contenu dans la partie inférieure du carter et la projeter vers le haut du bloc moteur et vers la partie inférieure du cylindre, d’où elle redescend par gravité vers les articulations de tête de bielle. Cette méthode était couramment utilisée dans les moteurs anciens, mais l’est très peu à l’heure actuelle car elle n’est pas spécialement performante.


    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Graissageparbarbotagesx1


    C • Par distribution sous pression.

    Elle fait appel à un circuit dédié comportant une pompe à huile, un filtre et parfois un radiateur de refroidissement. Certaines installations, notamment navales, font appel à des épurateurs centrifuges, du même type que les écrémeuses, pour séparer l’eau et les particules solides en suspension dans l’huile.

    Répartition du lubrifiant sous pression dans un moteur

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Graissagemoteurhd8

    Circuit de graissage sous pression d'un moteur

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Circuitdegraissagedunmorr2

    Récupération des vapeurs d'huile moteur


    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Rcuprationdesvapeursdhuik2

    Schéma d'une pompe à huile à engrenages :

    Ce type de pompe n'a pas un grand pouvoir d'aspiration et doit être immergée dand la réserve d'huile. L'huile est entraînée en périphérie par la denture des engrenages. Elle ne peut revenir en arrière car elle est "pressée" par les dentures qui s'engrènent au centre. Le schéma animé la représente avec son clapet de décharge.

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Pompehuileengrenageste7

    Schéma d'une pompe à huile à palettes :

    Cette pompe à un plus grand pouvoir d'aspiration et peut s'auto-amorcer. Elle est en mesure de distribuer un plus grand débit et une pression plus importante. L'inconvenient est qu'elle à un degré d'usure plus élevé qu'une pompe à engrenage.


    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Pompehuilepaletteskj8


    Schéma d'une pompe à huile à rotor :

    Ce type de pompe cumule les avantages d'une pompe à engrenages (usure moindre) et d'une pompe à palettes concernant le débit et la pression. Elle peut également s'auto-amorcer.

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Pompehuilerotorce2

    Schéma de principe d'un filtre à cartouche de l'huile moteur.


    L'huile arrive en périphérie dans le réservoir de la cartouche, traverse ensuite l'élément filtrant qui va retenir les impuretés, puis ressort "nettoyée" par le tube central. La cartouche comporte un clapet de sécurité qui va permettre à l'huile de graissage de continuer à circuler (non filtrée) en cas de colmatage de l'élément filtrant.

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Filtrehuilecartouchexj7


    Schéma d'un épurateur centrifuge (séparateur) utilisé pour éliminer l'eau et les particules solides contenues dans l'huile qui auraient réussi à traverser le filtre.


    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Epurateurcentrifugeld3


    Nous verrons par la suite les diverses caractéristiques des lubrifiants en fonction des contraintes qui leur sont imposées. Nous évoquerons les types d’additifs spécifiques qui, globalement, représentent 25 % de leur composition.





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    Message par BONNERUE Daniel Sam 22 Déc 2007 - 15:17

    Pour compléter l’exposé précédent traitant de la manière dont se comporte un lubrifiant durant la phase de graissage, qu’il s’agisse d’huile ou de graisse, nous allons aborder maintenant la composition des produits utilisés pour la lubrification. Lorsque vous aurez passé en revue tous les produits entrant dans la formulation des différents types d’huiles, il deviendra inutile de vous recommander "chaudement" de ne jamais les utiliser dans la vinaigrette de vos salades…

    Formulation des huiles utilisées pour la lubrification des moteurs

    La première fonction de l'huile de base, est d'assurer la viscosité du grade SAE sur la plage de température.

    La résistance à la variation de viscosité en fonction de la température s'exprime par un nombre empirique appelé indice de viscosité (VI). Les huiles minérales pures ont généralement des indices de viscosité de 0 à 110, tandis que des huiles multigrades ont des indices de viscosité supérieurs à 110. Par exemple une 10W 40 doit avoir un VI d'au moins 169.

    Les huiles minérales sont extraites de pétroles bruts sélectionnés par plusieurs procédés successifs. Les bruts paraffiniques donnent des huiles de VI élevés mais avec des paraffines qui élèvent le point d'écoulement, tandis que des bruts naphténiques produisent des huiles à VI moyen à faible mais avec peu de paraffines donc à bas point d'écoulement.

    Les bases minérales utilisées dans les huiles moteur ont un VI de 90 à 100.

    Les bases synthétiques sont des assemblages de molécules visant à obtenir des propriétés requises. Elles ont des VI très élevés pouvant dépasser 140 et un point d'écoulement très bas. Ce sont des bases de choix pour formuler des huiles avec des propriétés de service extrêmes à la fois à hautes et basses températures.

    Les produits utilisés sont les polyalphaoléfines, les acides d'ester dibasiques, les polyols esters, les aromatiques alkiylés.

    Caractéristiques des huiles :

    FLUIDITÉ / VISCOSITÉ : caractérise la vitesse d'écoulement.
    ONCTUOSITÉ : pouvoir d'adhérence aux surfaces.
    POINT ÉCLAIR : température d'ébullition.
    POINT DE FEU : température de combustion.
    POINT DE CONGÉLATION : température de cristallisation.
    FIXITÉ : conservation des caractéristiques quand t° augmente.
    STABILITÉ : conservation des caractéristiques dans le temps.
    DISPENSIBILITÉ : maintien des résidus en suspension.
    DÉTERGENCE : évite l'agglomération des résidus.
    NEUTRALITÉ : n'attaque pas les métaux et les plastiques.

    VISCOSITÉ : Force de cohésion des molécules entre elles (formation et continuité du film)

    FLUIDITÉ : Propriété qui permet à l'huile de s'écouler plus ou moins facilement (c'est l'inverse de la viscosité).

    ONCTUOSITÉ : Pouvoir mouillant de l'huile qui permet d'adhérer aux surfaces (épilamens)

    FIXITÉ : C'est l'endurance de l'huile à conserver ses qualités à l'usage

    Différents types d’huiles

    Les huiles de graissage : Huile d'origine minérale avec additifs pour en améliorer les caractéristiques

    L'huile compound : Huile minérale + huile végétale (ricin) augmente l'onctuosité

    Les huiles graphitées : Huile minérale+graphite (augmente le poli des surfaces)

    Les huiles détergentes : Huile minérale + additifs (dopes) qui ont la propriété de dissoudre les goudrons et les produits issus de l'oxydation

    Remarques : les huiles employées actuellement sont des huiles minérales détergentes, une huile détergente ne peut être utilisée après une huile non détergente (l'inverse est possible)
    Les graisses : Huiles minérale+savon (graisse animale)
    • graisse d'usage général,
    • graisse pour pompe à eau ( résiste à l'eau chaude),
    • graisse graphitée ( résiste aux températures élevées)
    • graisse filante ( joint de transmission)

    Spécification des huiles : Les huiles sont caractérisées par leur viscosité suivant un code normalisé:

    Exemple :
    SAE 10: extra fluide
    SAE 20: fluide
    SAE 30: demi fluide
    SAE 40: demi épaisse


    Pour tenter d'illustrer la fluidité de l'huile, voici un gif animé montrant la manière dont s'écoulent : une huile "fluide" SAE 20, une "semi-fluide" SAE 30 et une "semi-épaisse" SAE 40 :

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Viscohuileol3

    Le gif animé ci-dessous illustre l'onctuosité de l'huile, c'est à dire son pouvoir mouillant qui en recouvrant toute la surface métallique, engendre la fine couche de lubrifiant appelée "épilamen" :

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Onctuositxx4


    Dernière édition par le Sam 22 Déc 2007 - 21:42, édité 3 fois



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    Message par BONNERUE Daniel Sam 22 Déc 2007 - 15:38

    Il existe essentiellement deux systèmes de classement des huiles moteur, l'un américain par l'API, l'autre européen par l'ACEA. L'API indique le classement des huiles moteur au moyen de deux lettres. La première désigne le type de moteur : S pour essence et C pour diesel. La seconde lettre désigne le niveau de performance depuis A jusqu'à J actuellement. La lettre désignant la catégorie de performances est incrémentée chaque fois qu'apparaît un nouveau niveau de performances. Les catégories SA à SG sont maintenant obsolètes. Les homologations se font pour les catégories SH établies pour les moteurs de 1994 et SJ pour les moteurs de 1997.

    Le classement API étant établi sur la base d'essais avec des moteurs américains, les constructeurs européens sous l'égide du CCMC puis de l'ACEA ont établi un système de performances répondant à leurs exigences au moyen d'essais sur des moteurs européens. L'ACEA désigne ses séquences de performances au moyen d'une lettre, A pour les moteurs a essence, B pour les moteurs diesels de voitures et E pour les moteurs diesels de camions, puis d'un chiffre de 1 à 3 pour les moteurs à essence, et de l'indice de la version des spécifications. Il est à noter que la suite numérique ne suit pas un niveau de performances croissant. Notamment, une huile A3 est bien supérieure à une huile A2, mais une huile A1 correspond à une huile A3 dotée de propriétés d'économies d'énergie. La mise à niveau des spécifications pour répondre aux besoins de nouveaux moteurs se fait par le changement de l'indice de révision ; les versions en cours sont A1-98, A2-96 et A3-98.


    Les paramètres pris en compte pour le classement ACEA sont : l'accroissement de viscosité, les vernis sur les pistons, les dépôts sur les cordons de pistons, le gommage de segments, les boues, l'usure et le gommage came-poussoir, la consommation d'huile, les vernis dans le moteur, la stabilité de la viscosité, les pertes par évaporation, les cendres sulfatées, le moussage, la compatibilité avec les élastomères, et la réduction de la consommation d'essence pour la classe A1.

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Classificationdeshuilesvi6

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    Message par BONNERUE Daniel Sam 22 Déc 2007 - 15:43

    VISCOSITE DES LUBRIFIANTS

    De toutes les propriétés physiques et chimiques à considérer en lubrification, la viscosité est l’une des plus importantes. Dans les paliers, les engrenages et les systèmes hydrauliques où le régime de fonctionnement est hydrodynamique, c’est la viscosité qui détermine les pertes par frottement, la capacité de charge et l’épaisseur du film d’huile.

    La viscosité est véritablement une mesure de l’aptitude physique d’un fluide à assurer la lubrification par film complet sous des conditions définies de vitesse, de charge et de température.

    LES HUILES LUBRIFIANTES

    Les huiles lubrifiantes actuellement utilisées sont généralement constituées d’un fluide de base appelé «base de lubrifiant» qui peut être synthétique ou d’origine minérale, auquel sont ajoutés de nombreux additifs dont la nature varie avec la destination du produit.

    HUILES DE BASE

    Selon l’origine du lubrifiant les bases minérales peuvent être classées en deux grandes catégories :

    • Les bases à structures paraffiniques formées d’hydrocarbures saturés à chaîne droite. Ces bases présentent une grande stabilité à l’oxydation et possèdent un indice de viscosité élevé (de l’ordre de 100) ; elles sont par ailleurs peu agressives vis à vis des élastomères habituellement utilisés pour les joints d’étanchéité. Cependant le haut poids moléculaire de certaines chaînes peut entraîner la cristallisation de l’huile dès la température ambiante. Les isoparaffiniques qui possèdent un indice de viscosité moins élevée ne présentent pas cet inconvénient.

    • Les bases à structures naphténique, formées de noyaux cycliques. Ces bases sont moins stables à l’oxydation, et présentent un indice de viscosité plus faible (de l’ordre de 50) ; elles sont par ailleurs relativement agressives vis à vis des élastomères. Elles possèdent par contre d’excellentes caractéristiques à basse température. Ces différentes bases sont généralement obtenues par distillation et raffinage de pétrole brut ; cependant pour des applications plus particulières, les procédés d’hydrocraquage permettent d’obtenir des huiles de base à faible teneur en aromatiques (produits à structure benzénique), à haut indice de viscosité et de très bonne résistance à l’oxydation après additivation.

    De nombreux produits synthétiques ont été développés ces 30 dernières années pour résoudre des problèmes de lubrification particulièrement difficiles. On peut citer comme exemple les fluides de haute stabilité thermique, les fluides difficilement inflammables et les lubrifiants pour l’aviation.

    Parmi les principales familles de produits utilisés on mentionnera :

    • Les esters aliphatiques qui se caractérisent par un indice de viscosité élevé, une faible volatilité et des propriétés lubrifiantes excellentes,

    • les esters phosphoriques utilisés souvent comme additifs anti-usure, qui présentent un indice de viscosité élevé et sont difficilement inflammables,

    • les silicones et silicates qui ont un excellent indice de viscosité et un point d’écoulement très bas ; cependant leurs propriétés lubrifiantes ne sont pas très bonnes,

    • les polyphényléthers qui présentent une remarquable stabilité à haute température (jusqu’à 450° C environ) et qui sont d’excellents lubrifiants. Ils ont cependant un indice de viscosité faible et reviennent très cher,

    • les polypropylènes glycols qui se caractérisent par un indice de viscosité élevé, un point d’écoulement très bas et de bonnes propriétés anti-usure, cependant ils ont une stabilité thermique et une résistance à l’oxydation assez moyenne et certains ne sont pas miscibles aux bases minérales,

    • les polyoléfines qui présentent un indice de viscosité assez élevé et un point d’écoulement très bas.

    Tous ces produits sont utilisés soit purs soit en mélange avec d’autres bases synthétiques ou minérales.



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    Message par BONNERUE Daniel Sam 22 Déc 2007 - 15:50

    ADDITIFS (OU DOPES)

    Les propriétés des bases utilisées sont généralement modifiées par des composés de structures chimiques très variées, appelés additifs (ou dopes) que nous allons examiner succinctement.

    ADDITIFS "AMÉLIORANT D’INDICE DE VISCOSITÉ"

    Ce sont des polymères qui introduits à faible concentration dans une base lubrifiante entraînent une augmentation relative de la viscosité plus importante à haute qu’à basse température et qui par conséquent augmentent l’indice de viscosité du lubrifiant sans modifier défavorablement les autres propriétés essentielles. Les produits généralement utilisés sont des polyméthacrylates, des polyacrylates et des polymères d’oléfine. Il faut cependant mentionner que ces polymères, utilisés comme additifs, ont des masses moléculaires élevées et sont relativement «fragiles». Ils peuvent se dégrader d’une part sous l’effet de sollicitations mécaniques telles que les contraintes de cisaillement, par rupture de la molécule et d’autre part sous l’effet de la température, soit par thermo-oxydation soit par dépolymérisation.

    Par ailleurs, le comportement de ces solutions de polymères n’est pas exactement newtonien. En effet, lorsque le lubrifiant est soumis à des contraintes de cisaillement très élevées, on observe au-delà d’un certain seuil une chute de viscosité réversible qui correspondrait à un allongement des molécules dans la direction de l’écoulement. Lorsque la contrainte de cisaillement augmente, la viscosité effective de la solution tend asymptotiquement par valeur supérieure vers celle de l’huile de base.

    ADDITIFS DE POINT D’ÉCOULEMENT

    A basse température la cristallisation des paraffines modifie les propriétés rhéologiques du lubrifiant qui tend à se solidifier. Les additifs de point d’écoulement sont donc utilisés pour lutter contre cette solidification. Ils agissent sans doute par absorption en diminuant la taille des cristaux de paraffine, ou en modifiant la forme cristalline qui évolue vers une structure en aiguilles et en réduisant l’adhésion entre les cristaux.

    Les produits utilisés appartiennent aux quatre familles suivantes : les alkyl-aromatiques, les polyesters, les polyamides et les polyoléfines.

    ADDITIFS DÉTERGENTS ET DISPERSANTS

    Ces additifs permettent d’une part de maintenir les parties les plus chaudes d’un moteur en bon état de propreté en évitant les dépôts, c’est l’effet détergent et d’autre part, de maintenir en suspension les impuretés solides formées au cours du fonctionnement du moteur afin d’éviter la formation d’agglomérats, c’est l’effet dispersant. Par ailleurs ces additifs généralement basiques neutralisent les composés acides formés par la combustion. L’action de ces additifs s’effectue essentiellement par absorption sur les surfaces métalliques afin d’éviter l’adhérence des dépôts et par absorption sur les particules en suspension dans l’huile pour maintenir leur dispersion.

    Les produits utilisés sont soit des organo-sels de métaux alcalino-terreux tels que les sulfonates, les thiophosphates et les phénates, soit des succinimides plutôt utilisées comme dispersants.

    ADDITIFS ANTI-USURE ET EXTRÊME PRESSION

    Les additifs anti-usure et extrême pression agissent de façon sensiblement identique : un film protecteur se forme sur les surfaces du contact par réaction de l’additif ou de ses produits de décomposition, avec le métal. La distinction entre ces additifs est basée essentiellement sur la température à laquelle ils réagissent et qui dépend directement des conditions de charge et de vitesse au contact. Les additifs anti-usure agissent dès la température ambiante ou à moyenne température alors que les additifs extrême pression sont actifs à température élevée.

    Les additifs anti-usure sont essentiellement des esters phosphoriques et des dithiophosphates. Les mécanismes d’action de ces différents produits ont fait l’objet de nombreuses études mais n’ont pas encore été totalement élucidés. L’activité des esters phosphoriques semble directement liée au degré d’acidité des acides correspondants ; par contre ce sont les produits de décomposition thermique des dithiophosphates qui réagissent à la surface du métal, le phosphore joue alors un rôle essentiel dans la protection anti-usure.

    Les additifs extrême pression sont des composés soufrés, chlorés et des dérivés phosphore-soufre :

    • Les produits soufrés tels que les esters gras soufrés à forte concentration de soufre réagissent à haute température pour former une couche protectrice de sulfure de fer. Les sulfures organiques agiraient de la façon suivante : les disulfures initialement absorbés sur les surfaces métalliques se transforment en monosulfures organiques qui présentent des propriétés antiusure. Ces sulfures organiques, sous l’effet des pressions, des contraintes de cisaillement et des températures, sont détruits ; les sulfures inorganiques alors formés réagissent avec le métal et présentent des propriétés extrême pression.

    • Les composés chlorés sont principalement des esters gras chlorés, des paraffines chlorées et des acides gras chlorés. Ces produits se décomposent à haute température en libérant du chlore très actif qui réagit avec les surfaces métalliques pour former probablement des chlorures de fer. Ces produits peuvent dans certains cas être très corrosifs et sont de ce fait plutôt utilisés pour les huiles d’usinage.

    • Les dérivés phosphore-soufre sont des produits mis au point plus récemment, dont la composition et les mécanismes d’action sont encore peu connus. Ces composés ont d’excellentes propriétés extrême pression, ils sont encore stables à des températures de l’ordre de 120° C et sont peu réactifs vis à vis des métaux cuivreux. Pour ces différentes raisons ils sont très largement utilisés dans les huiles industrielles.

    ADDITIFS ANTI-OXYDANTS

    Ces produits ont pour rôle de ralentir et si possible de supprimer les phénomènes d’oxydation du lubrifiant. Ils agissent de trois façons différentes :

    • par blocage du processus de destruction en captant les radicaux libres des chaînes moléculaires. Ces produits sont généralement des phénols et des amines;

    • par destruction des peroxydes qui se forment lors des phénomènes de détérioration. Ces composés sont des dithiophosphates et des dithiocarbamates;

    • par désactivation des ions métalliques et par formation d’un film protecteur sur les surfaces afin d’éliminer l’action catalytique des métaux. Ces additifs sont des phénols et des phénates.

    ADDITIFS DIVERS

    D’autres produits sont encore utilisés comme additifs ; on peut citer :

    • Les additifs d’onctuosité qui agissent par absorption sur les surfaces du contact et qui sont destinés à diminuer les frottements dans le cas de contact métal sur métal. Ce sont des esters gras, alcools gras, amines grasses et acides gras.

    • Les additifs antirouille qui agissent par absorption sur le métal et formation d’une couche protectrice quasi-imperméable à l’air, à l’eau et aux composés corrosifs. Ces produits qui sont des sulfonates, naphténates, des sels d’amines et des acides gras, sont parfois incompatibles avec les additifs anti-usure.

    • Les additifs anti-émulsionnants dont le rôle est d’éviter la formation de mousse.



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    Message par BONNERUE Daniel Sam 22 Déc 2007 - 16:08

    HUILE VÉGÉTALE

    Nous terminerons par le composant d’origine végétale particulièrement performant utilisé dans les moteurs de compétition et dans les mécanismes soumis à des sollicitations extrêmes, qu’il s’agisse de pression ou de température : l’huile de Ricin. En effet, lesquels d’entre nous ayant fréquenté les circuits automobiles, n’ont pas gardé le souvenir de l’odeur particulière que dégage l’huile de ricin utilisée dans le graissage des moteurs de course ?

    L’huile de Ricin et son extraction

    L'huile de ricin est extraite de la graine d'un arbrisseau appelé scientifiquement Ricinus L. qui grandit dans les régions tropicales ou subtropicales en Asie Centrale, Tanzanie, Brésil, et Kazakhstan par exemple. C'est une plante perpétuelle ou annuelle selon les variétés qui est considéré comme résistante aux fortes sécheresses. Les graines de ricin contiennent de 50 à 55% d'huile, L'un des plus importants producteurs de ricin était les USA. En 1972, les circonstances économiques ont mené aux États-Unis à perdre le leadership de la production d'huile de ricin et ils sont devenus dépendants de l'étranger tant pour la graine de ricin et pour l'huile qui en est extraite. La France ne produit pas, à ma connaissance de graines de ricin. L'extraction de l'huile de cette graine est semblable à celle de la plupart des autres graines oléagineuses. Les fruits sont cueillis après mûrissement. Lorsque les gangues sont sèchent, elles libèrent leurs graines. Elles sont nettoyées, débarrassées des restes de gangues et de certaines peaux résiduelles, mises à cuire et séchées antérieurement à la phase d'extraction de l'huile. Cette cuisson permet la coagulation de certaines protéines, ce qui est nécessaire pour permettre une extraction efficace de l'huile.. Elle s'effectue à une température de 80°C, en autoclave. Après avoir cuit, la matière est séchée à 100°C pour atteindre une humidité de 4 % environ.

    L'extraction de l'huile se fait par pressage des graines dans une presse de type vis sans fin. L'huile est ensuite filtrée. C'est l'huile de première pressée. Le gâteau composé des pulpes qui est déchargé de la presse contient encore une dizaine de pourcents d'huile. On lui additionne un solvant (généralement de l'heptane ou de l'hexane) puis on le presse à nouveau pour en tirer les restes d'huiles. Le solvant est ôté par distillation. C'est l'huile de seconde pressée.

    L'arbrisseau appelé RICIN :
    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Ricingh5

    Fleurs et graînes de Ricin
    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Fleursetgrainesdericinvz4

    La purification

    L'huile une fois extraite des graines contient encore des impuretés qu'il faut éliminer. Nous avons rapidement vu que cette huile est essentiellement composée de triglycérides et certaines en contiennent plus de 90%. C'est ce composant qui confère à cette huile les qualités que n'ont pas les autres huiles végétales.

    Pour ses utilisations classiques l'huile subit plusieurs opérations, le dégommage, l'éclaircissement, la neutralisation et la désodorisation. Le dégommage est nécessaire pour éliminer les phospholipides de l'huile. D'autres se reforment avec le temps et vous pouvez les voir au fond d'une bouteille de ricin qui aurait séjourné plusieurs années sans être remuée. Elle dépose une substance plus visqueuse, c'est ce que l'on appelle communément la gomme (à ne pas confondre avec le vernis résiduel sur les moteurs). La décoloration de l'huile consiste à enlever certains pigments, d'autres phospholipides et les résidus d'oxydation. La neutralisation sert à éliminer les acides gras libres. Cette opération se fait sous deux formes : l'une chimique consiste à traiter l'huile avec une base généralement l'alkali, l'autre plus généralement utilisée consiste à chauffer l'huile à la vapeur sous vide partiel. Cette opération contribue également à éliminer acides gras libres, odeurs et impuretés résiduelles. Comme vous le constatez c'est un produit élaboré qui est issu d'une chaîne de fabrication complexe. De plus c'est un produit végétal qui comme les vins, les huiles alimentaires. Il dépend du terroir, du climat, de la main de l'homme, des conditions de stockage, et du respect que l'utilisateur lui donne.

    Utilisation

    Pour lubrifier, un liquide doit pouvoir mouiller toute les surfaces des pièces en mouvement et frottant les unes contre les autres. C'est ce que l'on appelle le film lubrifiant. Ensuite il doit avoir une résistance suffisante à la température d'utilisation pour éviter de bouillir et de s'évaporer à ces températures, donc de rompre ce film. En règle générale ce liquide doit avoir un aspect gras ou huileux (qui d'ailleurs est particulièrement difficile à mesurer), donc plutôt d'une structure moléculaire assez grande. Et c'est là que notre huile de ricin a des particularités absolument étonnantes et adaptées aux utilisations qui sont les nôtres. Ces prédispositions à l'excellence se découvrent directement à la lecture de la formule chimique de notre huile.
    Faisons un peu de chimie moléculaire maintenant. La formule chimique de l'huile de ricin est :


    [(CH3(CH2)5CH(OH)CH2CH=CH(CH2)7COO)3(OC)3H5 ]

    C'est une formule barbare mais c'est ainsi. Elle a la particularité d'être composée de 87% de triglycérides ricinoléiques, de posséder une double liaison en 9ème position et d'un radical hydroxyl en 11ème position. C'est ce qui rend cette huile unique en son genre. Toute cette phrase était pour les puristes. Lorsque la température grimpe dans nos moteurs, cette molécule perd deux atomes d'hydrogène et un d'oxygène (donc une molécule d'eau) et devient une huile sèche. Si l'huile de ricin présente une stabilité excellente à température ambiante, elle polymérise rapidement lorsque cette température s'élève et donne une huile de plus en plus chargée en esters. Ces esters ne commencent à se décomposer qu'autour de 343°C. L'huile de ricin se présente alors sous d'immenses structures moléculaires. Tout cela pour démontrer que plus la température s'élève, plus notre huile de ricin a des caractéristiques lubrifiantes. Mais comme tout a une fin le sous produit obtenu en fin de cycle est assimilable à un vernis. Ce qui est bien connu, c’est qu’il orne rapidement les têtes de culasses des moteurs.

    Contrairement aux huiles minérales ou synthétiques l'huile végétale issue du ricin est un produit biodégradable, écologique et indéfiniment renouvelable. Il a donc de l'avenir. Nous l'avons vu il est unique et inégalé quand à ses propriétés physico-chimiques. Il n'est donc pas étonnant que son utilisation soit multiple, diverse et ancienne.

    En "prime", vous me voyez devant un parterre floral dans lequel le ricin, utilisé comme plante ornementale, était celle la plus haute derrière moi...
    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Danieldanslericinhn6

    Maintenant, chers camarades, les phénomènes qui facilitent le déplacement des pièces mécaniques entre elles et notamment la rotation des arbres dans leurs coussinets ne devraient plus avoir de mystères pour vous.



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    Message par collo Sam 22 Déc 2007 - 18:17

    oui chef!!! 🐰 🐰



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    Bon à rien mais prêt à tout !!!  
    Pas de médailles, mais de la place pour en mettre..

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    Message par † PAULO 22 Sam 22 Déc 2007 - 18:49

    Aprés ce magistral cours si celà coince il y a un problème de graissage. Merci BONNERUE

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    Message par † jeanmarie83 Sam 22 Déc 2007 - 20:27

    j'aurai appris quelque chose aujourd'hui
    trés bon cours merci



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    Message par BONNERUE Daniel Jeu 20 Mar 2008 - 17:59

    Toujours très intéressé par les énergies non polluantes et renouvelables, j'avais déjà évoqué plus haut l'utilisation de l'hydrogène comme carburant de l'avenir. Les difficultés se situant d'une part à l'obtenir pour un coût économiquement rentable, d'autre part à pouvoir le stocker facilement de manière à mettre en œuvre des réservoirs suffisamment légers pour être "transportables" dans les véhicules légers (moto, voitures particulières, etc.). Je viens de trouver sur FUTURA-SCIENCES trois articles très intéressants qui montrent que la recherche dans ce domaine progresse de jour en jour.

    De l'hydrogène fabriqué grâce à l'énergie solaire ?
    Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

    Une parabole, du soleil, de l'eau et voilà de l'hydrogène gratuit ! L'idée de cette source d'énergie abondante et non polluante n'est pas nouvelle mais... personne n'y parvient vraiment. Une entreprise américaine annonce avoir à peu près réussi, à l'aide d'un matériau classique mais modifié à l'échelle du nanomètre.

    Pour produire de l'hydrogène, dont on espère qu'il pourra servir de carburant, il faut dépenser beaucoup d'énergie. Ce gaz ultra-léger, que la Terre n'a pas pu retenir, est rare sur notre planète et il faut donc le fabriquer. Casser une molécule d'eau est un moyen simple, l'opération produisant de l'oxygène et de l'hydrogène. On connaît bien l'électrolyse, qui utilise une différence de potentiel électrique, l'hydrogène étant alors produit au niveau de la cathode.

    Une autre voie, explorée depuis longtemps, est la photolyse, dans laquelle l'énergie de la lumière provoque la cassure des molécules d'eau. On utilise des cellules photoélectrochimiques (PEC), constituées d'électrodes photosensibles et plongées dans l'eau. La lumière absorbée génère des électrons (négatifs) et des charges positives formées par des manques d'électrons appelés trous. En présence de ces paires électrons-trous, les molécules d'eau subissent une réaction d'oxydo-réduction. Hydrogène et oxygène partent chacun de leur côté sous forme gazeuse, H2 et O2.

    Pour parvenir à un résultat correct, il faut trouver le bon candidat pour les électrodes. Le dioxyde de titane (TiO2) fait partie de la liste. On en trouve une forme dans la nature, appelée rutile et il semble que les premiers essais datent de 1970...

    C'est ce matériau qu'ont utilisé les ingénieurs de la société américaine Nanoptek en améliorant ses performances grâce aux nanotechnologies. Le dioxyde de titane ne peut nativement absorber que des ultraviolets (parce qu'ils sont plus énergétiques). C'est un handicap puisqu'il ne capte qu'une faible partie de l'énergie de la lumière. Pour le rendre plus docile, les ingénieurs de Nanoptek l'ont étalé sur des nanostructures en forme de dômes.

    Enfin dans le visible

    Le résultat est que les atomes sont plus éloignés les uns des autres que dans le cristal naturel de dioxyde de titane. L'énergie nécessaire pour arracher des électrons (ce que fait la lumière) devient plus faible. Un rayonnement de moindre énergie, donc de longueur d'onde plus grande que l'ultraviolet, peut alors extraire ces électrons. L'équipe est parvenue de cette manière à réaliser une PEC au dioxyde de titane produisant du courant électrique à partir de la lumière bleue. Le rendement serait six fois meilleur que celui obtenu avec le dioxyde de titane natif.

    La société n'en dit pas plus sur les performances et ce n'est sans doute pas demain que nous verrons fleurir des producteurs d'hydrogène dans les jardins. Mais la voie explorée est classique – la photolyse est connue depuis des lustres – et la méthode originale – l'utilisation de nanostructures pour ajuster les propriétés du matériau photosensible. Ces deux qualités rendent la solution plutôt attractive face aux voies de recherches concurrentes qui consistent à trouver un matériau le plus efficace possible et, en général, à l'enrichir à l'aide d'un dopant pour décaler vers le visible la bande de longueurs d'onde à laquelle il absorbe l'énergie lumineuse.

    On attend avec intérêt la première production d'hydrogène significative...


    Dernière édition par BONNERUE Daniel le Jeu 20 Mar 2008 - 18:36, édité 2 fois



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    Message par BONNERUE Daniel Jeu 20 Mar 2008 - 18:06

    Un réservoir d’hydrogène en aluminium... et jetable
    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    L’hydrogène fait rêver. Son utilisation à grande échelle permettrait de résoudre bien des problèmes liés à la crise énergétique, mais un obstacle demeure : son stockage. Gaz comprimé ou liquéfié, nanotubes de carbone ou alliages métalliques, de nombreux candidats sont en lice dans les laboratoires du monde entier. Au Japon, l'un des concurrents, l'hydrure d'aluminium, déjà connu, vient de faire une belle échappée...

    Le stockage peut être réalisé de différentes façons. Sous forme gazeuse, comprimée à 350 bars dans les réservoirs actuels (avec des exceptions à 700 bars), l’hydrogène reste encombrant et peu sûr en cas d’accident. La forme liquide permet une plus grande densité, et donc un encombrement plus faible, mais exige une température très basse, de -253 °C. D’autres procédés existent ou sont envisageables, comme la rétention (par adsorption) dans du charbon actif ou sur des nanotubes ou nanofibres de carbone (où le gaz est retenu par les forces de Van der Waals). Mais ils restent difficiles à mettre en œuvre et, surtout, ne permettent pas de résoudre le problème de l’encombrement de façon convaincante.
    Le nouveau procédé qui vient d’être mis au point par le professeur Shin-ichi Orimo, de l'Institute for Materials Research (IMR) de l'université de Tohoku (Japon), fait appel à l’aluminium et apparaît plutôt prometteur.

    L’hydrogène est ici stocké sous la forme de particules d’hydrure d'aluminium. Le principe n'est pas nouveau. On cherche depuis longtemps à associer l'hydrogène à des métaux. De bons résultats sont par exemple obtenus avec un alliage lanthane-nickel (LaNi5). Mais l'aluminium a pour lui l'avantage de la légèreté et, de plus, la densité d'hydrogène atteinte par le LMR est bien plus grande : l'équipe de l'IMR a stocké 9,3 litres d'hydrogène dans un petit volume de 4 par 6 centimètres et de 5,5 mm d'épaisseur, soit 13,2 centimètres cubes !
    Pour extraire l'hydrogène, sous forme gazeuse, il suffit de chauffer cette poudre à 80 °C.

    [ Histoires et histoire ] LES HISTOIRES DE BONNERUE - Page 9 Poudredhydruredaluminiuwt1
    Les premiers grammes de particules d'hydrures d'aluminium obtenus dans le laboratoire de Shin-ichi Orimo en 2007. Crédit : Institute for Material Research

    Les travaux se poursuivent, et l’équipe estime pouvoir réduire la température nécessaire à la dissociation du gaz jusqu’à 60 °C. Il deviendra alors envisageable d’utiliser la chaleur produite par les appareils eux-mêmes (ordinateurs portables, par exemple). Shin-ichi Orimo envisage une application de sa découverte d’ici trois ans.

    Des applications pratiques pour bientôt

    La Japan Steel Works fonde aussi beaucoup d’espoir dans cette technologie pour alimenter les piles à combustible de véhicules. Par rapport aux actuels réservoirs sous pression à 350 bars, la technique de l’IMR permettrait de concentrer 3,6 fois plus d’hydrogène pour une masse moitié moindre.

    Mais ces réservoirs en aluminium seraient à usage unique. En effet, la réaction qui dégage l'hydrogène n'est pas réversible. L’ensemble devrait donc être interchangeable, à la manière d’une pile. L'inconvénient n'est peut-être pas rédhibitoire car, une fois le réservoir vidé de son hydrogène, il ne reste à l'intérieur que de l'aluminium pur, donc facilement recyclable.



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    Message par Medaerts Jeu 20 Mar 2008 - 19:05

    Merci Bonnerue pour ces explications nombreuses, détaillées, et superbement illustrées.

    Il s'agit là d'un vrai cours de mécanique plus qu'amélioré !, et pour moi qui ne suis pas du tout mécanicien, il servira de référence.

    Je connais mieux la partie "huiles lubrifiantes", traitée avec brio.

    Félicitations et merci encore.

    Daniel Medaerts

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    Message par BONNERUE Daniel Jeu 3 Avr 2008 - 21:44

    Plus haut dans ce post, j'avais publié un panorama des moteurs thermiques de l'antiquité à nos jours. Lorsque j'avais abordé les moteurs diesel deux temps, j'avais évoqué les compresseurs mécaniques de balayage et de suralimentation à vis globiques ROOTS. Pour illustrer le propos j'avais montré une image fixe. Pour expliquer plus précisément le fonctionnement de ce compresseur, je viens de réaliser un gif animé basé sur douze images. On voit fonctionner les deux éléments tournants comportant chacun trois "lobes" hélicoïdaux. En fait, le mécanisme est proche d'une pompe à engrenage avec des "pignons" à denture hélicoïdale dont la largeur (l'épaisseur) serait très grande par rapport au diamètre et dont les trois dents auraient un profil particulier permettant une bonne étanchéité a grande vitesse de rotation. D'ailleurs, ces compresseurs mécaniques sont également utilisés comme pompe à vide primaire pour pomper dans des enceintes de grand volume dont on cherche à abaisser la pression : c'est le cas pour les enceintes à vide des cryostats (sortes de grosses "bouteilles Thermos" dans lesquels règne une très basse température engendrée par de l'azote liquéfiée, de l'hydrogène liquéfié ou de l'hélium liquéfié).

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    Message par bertrand robert fils Sam 20 Déc 2008 - 19:10

    bravo pour toutes ces lumières, il ne manque que le son
    pour être totalement immergé.
    Bonnes fêtes de fin d'année et bon souvenir du vivier à langoustes du cap Falcon.
    merci, encore...

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    Message par 3eme ligne Dim 21 Déc 2008 - 16:39

    Merci pour ce boulôt d'animation bien intéressant et facilement compréhensible.



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    Message par Marc Taland Dim 21 Déc 2008 - 20:01

    Bonsoir,

    Et s'il manque de l'huile minéral pourquoi ne pas utilser à nouveau comme dans les années 1913 l'huile d'olive à bord pour le graissage ?

    Amicalement.

    Ps : J'ai lu cela sur des PV de la Marine "Mémoire des Hommes 1914-1918".


    Dernière édition par Marc Taland le Mar 23 Déc 2008 - 13:08, édité 1 fois

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    Message par D.THIEBAULT Dim 21 Déc 2008 - 20:58

    Alors là Daniel: RESPECT

    J'ai eu des instructeurs qui m'ont fait aimer la mécanique, mais avec toi

    J'ADORE
    :)

    Bravo et merci :twisted:



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    Celui qui marche droit trouve toujours le chemin assez large.


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