par jobic Dim 31 Jan 2016 - 23:18
Ici, nous ne sommes pas dans le domaine de responsabilités de CECLANT qui est un commandant de zone maritime mais dans celles dévolues au préfet maritime même s'il s'agit de la même personne mais à deux casquettes
Le rôle du préfet maritime ( pris sur le site de la Prémar, partiellement
Sur la mer depuis les côtes de métropole jusqu'en haute mer, l'Etat dispose d'un représentant unique, le préfet maritime. Il est d'abord le garant du respect de la souveraineté et de la défense des intérêts de notre pays. Il veille notamment au maintien de l'ordre public et à une utilisation juste et harmonieuse des richesses de la mer.
Pour en revenir au sujet, nous serons fixé demain midi; soit la remorque sera établie grâce aux marins treuillés de la Smit Salvage ( il y a une fenêtre météo demain matin), soit il s'échouera sur la côte landaise
L' obligation faite aux navires citernes d'un port en lourd d'au moins 20.000 tonnes d'être équipés d'un « dispositif de remorquage d'urgence » à l'avant et à l'arrière du navire (Convention SOLAS 74) mais cette exigence est hélas limitée . Pour les autres navires (à passagers et et de charge) ne sont requises en effet que des procédures d'urgence spécifiques aux caractéristiques du navire (arrangements existants, matériel disponible, plans de pont avant et arrière précisant les équipements d'urgence possibles) ; le cas du MODERN EXPRESS démontre, à défaut de dispositifs de remorquage d'urgence, les limites opérationnelles de telles procédures.
Le travail de réflexion entrepris par les spécialistes du remorquage présenté au colloque SAFER SEAS à Brest, portant notamment sur le « retour d'expérience des remorquages d'urgence » et les « apparaux de remorquage prépositionnés permettant d'intervenir sur les navires retournés ou cassés », est resté sans lendemain.
