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[Les vieux batiments] Torpilleur de 1500 tonnes FORBIN
takeo- ADMINISTRATEUR
- Age : 62
Merci Jacques, de nous faire connaitre ces information par tes récits; très interressant.
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*De temps à autre, un retour aux sources ou à nos racines s'impose pour retrouver ce qui jadis fut familier et siège pour toujours dans notre cœur *
[Loreena McKennitt]
Invité- Invité
Merci Xavier, mais je n'y suis pour rien, c'est surtout le travail de l'auteur qu'il faut saluer !
Toutefois l'histoire de ce bâtiment est assez exceptionnelle pour être rappelée, surtout dans cette période du 70ème anniversaire du débarquement de Provence...
Son nom enfin est pour moi un souvenir indélébile !
Toutefois l'histoire de ce bâtiment est assez exceptionnelle pour être rappelée, surtout dans cette période du 70ème anniversaire du débarquement de Provence...
Son nom enfin est pour moi un souvenir indélébile !
Invité- Invité
Un retour en arrière pour évoquer les périodes où le Forbin a eu une sorte de "chance" à plusieurs reprises.
Échappant à la destruction ordonnée par les Anglais ou par le gouvernement de Vichy, esquivant une attaque de bombe planante, évitant des tirs devant San Remo ou les torpilles des sous-marins de poche.
Il échappera aussi au sabordage de la Flotte à Toulon...
A suivre...
Échappant à la destruction ordonnée par les Anglais ou par le gouvernement de Vichy, esquivant une attaque de bombe planante, évitant des tirs devant San Remo ou les torpilles des sous-marins de poche.
Il échappera aussi au sabordage de la Flotte à Toulon...
- Spoiler:
- A - Le torpilleur Forbin pris au piège par les Anglais durant 36 mois...
Après une sortie d'entrainement le 6 juin 1940, la 3ème Division de Torpilleurs (Basque, Forbin, Fortuné) appareille de Beyrouth le 11 juin en compagnie des quatre croiseurs de la Force X (Duguay Trouin, Suffren, Tourville et Duquesne) pour un raid en mer Egée, raid infructueux, les navires rentrant en Alexandrie le 13 juin 1940.
Ils rentrent à Beyrouth le 16 juin avant que la 3ème DT ne reparte le 17 pour une escorte de convois jusqu'à Chypre.
La 3ème DT ravitaille à Beyrouth le 20 juin, gagne ensuite Haïfa (prise en charge deux pétroliers britanniques) que les torpilleurs conduisent à Alexandrie, où ils arrivent le 24 juin 1940 à la veille de l'Armistice qui met fin à la Campagne de France.
Entre une France défaite et une Grande Bretagne luttant pour sa survie, les relations se tendent, les navires intacts de la Marine suscitant bien des inquiétudes ici et, surtout, bien des convoitises là, qui déboucheront sur la funeste opération Catapult le 3 juillet 1940.
Si cette opération ne fait pas l'unanimité en Angleterre et qui sera carrément tragique à Mers-El-Kébir, en Alexandrie, tout se passe pour le mieux ! En effet, l'amiral Godeffroy, chef de la Force X, et l'amiral Cunningham, commandant en chef de la Mediteranean Fleet, passent un "Gentleman 's agreement" le 4 juillet 1940, qui neutralise la flotte française après que les navires français eurent participé à la défense du port contre les avions italiens.
(NB : les 2 amiraux sont en fait beaux frères).
C'est ainsi que les croiseurs Duquesne (navire-amiral) Tourville, Suffren et Duguay-Trouin, les torpilleurs Basque, Forbin et Fortuné, ainsi que le sous-marin Protée arrivé le 27 juin à Alexandrie, vident leurs soutes et débarquent les obturateurs et percuteurs d'artillerie.
Les réservistes sont rapatriés en France et les torpilleurs ne conservent que l'équipage strictement nécessaire pour appareiller soit 5 officiers, 12 officiers et 49 marins.
Le 12 juillet 1940, la force X est regroupée dans l'avant-port.
Le Fortuné à couple avec le Duquesne, le Forbin à couple avec le Tourville, le Basque à couple avec le Suffren, le Protée à couple avec le Duguay-Trouin, le cuirassé Lorraine au tirant d'eau plus important restant seul à l'écart.
L'amiral Godeffroy craint un temps une attaque de marins FNFL très présents à Alexandrie, mais à part des bagarres en ville et des désertions (dont l'EV Lesieur du Forbin), rien de bien significatif.
Du 26 au 29 avril 1942, le Forbin dont la coque présente quelques signes de faiblesse, passe rapidement au bassin (ce qui précipitera son retrait de service prématuré en 1947).
La force X va ainsi rester paralysée jusqu'au 17 mai 1943 quand l'amiral Godeffroy se décide enfin à reprendre le combat.
Il prévient même Vichy de sa décision, recevant comme réponse de saborder ces navires !!
La remise en état des navires prend du temps tout comme le complément des équipages, une partie des hommes prévus ayant péri dans le torpillage du transport britannique Yoma le 17 juin.
Les torpilleurs peuvent néanmoins effectuer quelques sorties d'essais.
Le 22 juin, ils appareillent pour Port Saïd en convoyage de la Lorraine et d'une partie des croiseurs qui doivent gagner l'Afrique du Nord par le canal de Suez et le Cap de Bonne Espérance.
La 3ème DT est de retour en Alexandrie le 23 et empruntera la voie méditerranéenne pour reprendre le combat.
D'après le livre "Les torpilleurs de 1500 tonnes classe L'Adroit" par Marc Saibène.
A suivre...
Invité- Invité
Une précision !
Il n'y a pas beaucoup de photos avec les textes, pourtant elles ne manquent pas, j'en ai beaucoup, mais je n'ai pas reçu l'autorisation de les mettre en ligne, alors je respecte les règles...
Mais j'en ai fait des profils montrant l'évolution au cours du temps et surtout des marques qui ont changé de nombreuses fois.
Il a porté les marques suivantes : 98 en 1930, 15 à partir du 01/08/1934, 12 le 01/01/1935, 3 le 01/09/1936, 92 le 23/05/1938, 91 le 01/08/1938, T91 le 01/09/1939, T92 le 01/01/1940 et enfin T32 le 31/05/1940 !
Pour ce dernier marquage encore faut-il préciser qu'il a été blanc, puis rouge brique et enfin beaucoup plus discret pour finir avec une hauteur de seulement 64 cm !
A suivre...
Il n'y a pas beaucoup de photos avec les textes, pourtant elles ne manquent pas, j'en ai beaucoup, mais je n'ai pas reçu l'autorisation de les mettre en ligne, alors je respecte les règles...
Mais j'en ai fait des profils montrant l'évolution au cours du temps et surtout des marques qui ont changé de nombreuses fois.
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Le torpilleur prisonnier des Anglais en 1940... (c) J. MARQUET
Pendant la période d'activité du torpilleur, le numéro de coque a changé 9 fois et les marques distinctives des divisions un peu moins !Le torpilleur prisonnier des Anglais en 1940... (c) J. MARQUET
Il a porté les marques suivantes : 98 en 1930, 15 à partir du 01/08/1934, 12 le 01/01/1935, 3 le 01/09/1936, 92 le 23/05/1938, 91 le 01/08/1938, T91 le 01/09/1939, T92 le 01/01/1940 et enfin T32 le 31/05/1940 !
Pour ce dernier marquage encore faut-il préciser qu'il a été blanc, puis rouge brique et enfin beaucoup plus discret pour finir avec une hauteur de seulement 64 cm !
A suivre...
Invité- Invité
B - Abordage entre le Forbin et le paquebot Alsina à Casablanca le 24 avril 1940
A 19h45, l'Alsina appareille de Casablanca (port base du torpilleur à cette date) par bonne brise de nord nord-est. Il vire sa chaîne et déborde l'avant. Mais au moment où le paquebot arrive vent debout avec encore deux maillons de chaînes à la mer, le torpilleur Forbin, qui manœuvre également dans le bassin, se retrouve sous le vent, difficilement manœuvrable du fait de son fardage important.
Afin d'éviter le cargo Nagu, affourché au milieu du port, il vient heurter l'étrave de l'Alsina. Le paquebot file sa chaîne pour permettre au torpilleur de sortir de cette fâcheuse position sans dommage pour ses hélices, mais ce dernier rague toutefois la coque à tribord sur une longueur de 5 mètres.
Les dégâts seront heureusement minimes, ils ne retarderont même pas l'Alsina.
D'après le livre "Les torpilleurs de 1500 tonnes classe L'Adroit "de Marc Saibène
On peut cependant penser qu'il en aurait été autrement si les hélices avaient heurté les chaînes du paquebot en pleine manoeuvre, et qu'il y a du avoir des "explications" orageuses tout de même à bord !
A cette lecture, on remarque un des défauts de cette classe de torpilleurs : une prise au vent importante due à des superstructures importantes par rapport à leur tirant d'eau, mais surtout une prise de bande très importante lors de virage.
L'explication vient d'un poids important de l'artillerie principale (4 pièces de 130 mm et 2 triple lance torpilles de 550 mm), toutefois la tenue à la mer est qiualifiée de correcte.
A suivre...
A 19h45, l'Alsina appareille de Casablanca (port base du torpilleur à cette date) par bonne brise de nord nord-est. Il vire sa chaîne et déborde l'avant. Mais au moment où le paquebot arrive vent debout avec encore deux maillons de chaînes à la mer, le torpilleur Forbin, qui manœuvre également dans le bassin, se retrouve sous le vent, difficilement manœuvrable du fait de son fardage important.
Afin d'éviter le cargo Nagu, affourché au milieu du port, il vient heurter l'étrave de l'Alsina. Le paquebot file sa chaîne pour permettre au torpilleur de sortir de cette fâcheuse position sans dommage pour ses hélices, mais ce dernier rague toutefois la coque à tribord sur une longueur de 5 mètres.
Les dégâts seront heureusement minimes, ils ne retarderont même pas l'Alsina.
D'après le livre "Les torpilleurs de 1500 tonnes classe L'Adroit "de Marc Saibène
On peut cependant penser qu'il en aurait été autrement si les hélices avaient heurté les chaînes du paquebot en pleine manoeuvre, et qu'il y a du avoir des "explications" orageuses tout de même à bord !
A cette lecture, on remarque un des défauts de cette classe de torpilleurs : une prise au vent importante due à des superstructures importantes par rapport à leur tirant d'eau, mais surtout une prise de bande très importante lors de virage.
L'explication vient d'un poids important de l'artillerie principale (4 pièces de 130 mm et 2 triple lance torpilles de 550 mm), toutefois la tenue à la mer est qiualifiée de correcte.
A suivre...
Invité- Invité
Le marquage des torpilleurs
Avant d'évoquer une autre histoire, il est bon de revenir sur la règle adoptée, un peu difficile à suivre sans une documentation !
Nous avons vu que les bâtiments reçoivent un symbole formé (au début) d'un nombre de deux chiffres. Le chiffre des dizaines indique le numéro de la division, celui des unités le rang du navire dans la division.
La marque est peinte en blanc rehaussés d'un faux relief noir, ils conserveront cette forme jusqu'en mars 1939, le blanc passera ensuite au rouge brique.
Comme les amiraux avaient beaucoup de pouvoirs, une dérogation à la règle des deux chiffres voit le jour en août 1936, sous l'autorité de l'amiral Abrial, commandant en chef de l'Escadre de Méditerranée, qui donne aux torpilleurs de ses deux divisions (la 1ère et la 3ème DT dont le Forbin) des symboles de 1 à 7. Puis, à compter du 1er octobre 1938, il attribue des numéros de 1 à 3 à chaque division.
Distinction des divisions
Pour (un peu ?) faciliter la reconnaissance des navires, la division d'appartenance sera alors différenciée par la couleur des anneaux de cheminée entre 1927 et 1938 !!!
1ère Division bleu, puis blanc à compter du 1-10-1934
2ème Division blanc
3ème Division rouge
4ème Division vert
5ème Division noir
6ème Division jaune
7ème Division blanc, puis bleu à compter du 1-9-1936
8 ème Division rouge à compter du 1-9-1936
9ème Division vert
10ème Division ?
11ème Division jaune
12ème Division vert
13 ème Division aucune
A noter que les fonds des cartouches portant les noms des bâtiments sont peints de la couleur des anneaux. On voit aussi que certaines divisions ont les mêmes couleurs, pas évident !!!
Le Torpilleur Forbin a porté dans l'ordre les marques vertes (9ème DT), blanches (1ère DT) et de nouveau vertes (9ème DT)...
A partir du 1er avril 1940, les marques seront précédées d'un T avant les chiffres (les contre torpilleurs recevront la lettre X et un système proche de celui des torpilleurs).
La couleur rouge bien trop repérable sera abandonnée et le marquage réduit à 64cm...
Marques de nationalité relatives à la guerre d'Espagne :
Les bâtiments susceptibles d'opérer sur le théâtre conflictuel espagnol porteront des marques de nationalité formée de bandes tricolores peintes sur le toit et les côtés des masques des pièces 2 et 3 de 130 mm. (Le bleu est toujours vers l'avant du bâtiment). Cette directive est prise à l'initiative de l'amiral commandant en chef l'Escadre de Méditerranée, à compter du 1er avril 1937, puis généralisé en septembre 5.
Elles seront supprimées en avril 1939, après la fin du conflit, un exemple ci-dessous :
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Compliqué dites-vous ? Oui mais le nombre de nouvelles unités de tous types livrées durant cette période a été très important et il a bien fallu s'adapter, mais quel casse tête !!!
D'après les livres "Les torpilleurs de 1500 tonnes classe L'Adroit "de Marc Saibène et "Les contre torpilleurs de classe Guépard" de Jean Moulin.
A suivre...
Avant d'évoquer une autre histoire, il est bon de revenir sur la règle adoptée, un peu difficile à suivre sans une documentation !
Nous avons vu que les bâtiments reçoivent un symbole formé (au début) d'un nombre de deux chiffres. Le chiffre des dizaines indique le numéro de la division, celui des unités le rang du navire dans la division.
La marque est peinte en blanc rehaussés d'un faux relief noir, ils conserveront cette forme jusqu'en mars 1939, le blanc passera ensuite au rouge brique.
Comme les amiraux avaient beaucoup de pouvoirs, une dérogation à la règle des deux chiffres voit le jour en août 1936, sous l'autorité de l'amiral Abrial, commandant en chef de l'Escadre de Méditerranée, qui donne aux torpilleurs de ses deux divisions (la 1ère et la 3ème DT dont le Forbin) des symboles de 1 à 7. Puis, à compter du 1er octobre 1938, il attribue des numéros de 1 à 3 à chaque division.
Distinction des divisions
Pour (un peu ?) faciliter la reconnaissance des navires, la division d'appartenance sera alors différenciée par la couleur des anneaux de cheminée entre 1927 et 1938 !!!
1ère Division bleu, puis blanc à compter du 1-10-1934
2ème Division blanc
3ème Division rouge
4ème Division vert
5ème Division noir
6ème Division jaune
7ème Division blanc, puis bleu à compter du 1-9-1936
8 ème Division rouge à compter du 1-9-1936
9ème Division vert
10ème Division ?
11ème Division jaune
12ème Division vert
13 ème Division aucune
A noter que les fonds des cartouches portant les noms des bâtiments sont peints de la couleur des anneaux. On voit aussi que certaines divisions ont les mêmes couleurs, pas évident !!!
Le Torpilleur Forbin a porté dans l'ordre les marques vertes (9ème DT), blanches (1ère DT) et de nouveau vertes (9ème DT)...
A partir du 1er avril 1940, les marques seront précédées d'un T avant les chiffres (les contre torpilleurs recevront la lettre X et un système proche de celui des torpilleurs).
La couleur rouge bien trop repérable sera abandonnée et le marquage réduit à 64cm...
Marques de nationalité relatives à la guerre d'Espagne :
Les bâtiments susceptibles d'opérer sur le théâtre conflictuel espagnol porteront des marques de nationalité formée de bandes tricolores peintes sur le toit et les côtés des masques des pièces 2 et 3 de 130 mm. (Le bleu est toujours vers l'avant du bâtiment). Cette directive est prise à l'initiative de l'amiral commandant en chef l'Escadre de Méditerranée, à compter du 1er avril 1937, puis généralisé en septembre 5.
Elles seront supprimées en avril 1939, après la fin du conflit, un exemple ci-dessous :
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Le Torpilleur Forbin en 1938, dessin (c) J. MARQUET
Compliqué dites-vous ? Oui mais le nombre de nouvelles unités de tous types livrées durant cette période a été très important et il a bien fallu s'adapter, mais quel casse tête !!!
D'après les livres "Les torpilleurs de 1500 tonnes classe L'Adroit "de Marc Saibène et "Les contre torpilleurs de classe Guépard" de Jean Moulin.
A suivre...
Invité- Invité
C - Le Forbin esquive et détruit une bombe planante qui lui était destinée le 20 avril 1944 lors de l'escorte d'un convoi.
Ce convoi composé de 3 paquebots escortés du contre-torpilleur Tigre et des torpilleurs Tempête et Forbin, avait appareillé d'Ajaccio la veille à 13 h. Les trois paquebots naviguant en ligne, sont encadrés à droite par la Tempête, à gauche par le Forbin, le Tigre est à son poste sur l'avant.
Le convoi, naviguant en zigzag, croise au crépuscule du 20 avril, au large des côtes algériennes, à environ 40 milles au nord de Djidjelli lorsqu'il est attaqué par une importante formation d'avions torpilleurs Junkers JU 188 E-2 et de Dornier DO 217 K-2 R10 porteurs de bombes planantes. Les avions torpilleurs engagent les premiers, mais sont surpris par la densité du feu ouvert par le Tigre, la Tempête et deux des paquebots.
Le Forbin est dans le bord opposé à l'attaque et manœuvre sur la gauche avec l'ensemble du convoi de manière à présenter l'arrière aux assaillants. Pendant ce temps, le groupe des Dornier s'est scindé en deux lignes de file et contourne le convoi par la droite et par la gauche. Le Tigre est principalement visé par les avions torpilleurs comme par les porteurs de bombes planantes.
La première vague provient des appareils défilant à environ 5 000 mètres sur la gauche. Le contre-torpilleur est encadré par trois engins provocant d'impressionnantes gerbes, mais n'est pas touché. Le quatrième se dirige vers le Forbin...
La bombe guidée (ressemblant à un petit monoplan) est remarquablement ajustée sur sa cible mais brisée net à quelques mètres du but par le tir du canon de 20 mm tribord arrière, servi de façon exceptionnelle par un quartier-maître canonnier. Une partie des gouvernes vient percuter et fausser le masque d'une pièce de 20 mm, avant de s'abattre sur le panneau de descente aux machines. Le corps de l'engin plonge à quinze mètres du garde-hélice tribord sans exploser; seule une petite gerbe de vapeur de 20 mètres apparaît, due sans doute à l'extinction de la fusée...
D'après le livre "Les torpilleurs de 1500 tonnes de classe L'Adroit" par Marc Saibène
Les Allemands avaient déjà développé cet engin radioguidé type FX 1400 "Fritz" en vol dès 1938 (en fait un missile selon la dénomination actuelle) ce qui démontre leur supériorité redoutable. La portée était de 5 à 9 km (!!), et elles feront des dégâts redoutables au cours de la guerre... Voir la photo sur Wik....a.
A suivre...
Ce convoi composé de 3 paquebots escortés du contre-torpilleur Tigre et des torpilleurs Tempête et Forbin, avait appareillé d'Ajaccio la veille à 13 h. Les trois paquebots naviguant en ligne, sont encadrés à droite par la Tempête, à gauche par le Forbin, le Tigre est à son poste sur l'avant.
Le convoi, naviguant en zigzag, croise au crépuscule du 20 avril, au large des côtes algériennes, à environ 40 milles au nord de Djidjelli lorsqu'il est attaqué par une importante formation d'avions torpilleurs Junkers JU 188 E-2 et de Dornier DO 217 K-2 R10 porteurs de bombes planantes. Les avions torpilleurs engagent les premiers, mais sont surpris par la densité du feu ouvert par le Tigre, la Tempête et deux des paquebots.
Le Forbin est dans le bord opposé à l'attaque et manœuvre sur la gauche avec l'ensemble du convoi de manière à présenter l'arrière aux assaillants. Pendant ce temps, le groupe des Dornier s'est scindé en deux lignes de file et contourne le convoi par la droite et par la gauche. Le Tigre est principalement visé par les avions torpilleurs comme par les porteurs de bombes planantes.
La première vague provient des appareils défilant à environ 5 000 mètres sur la gauche. Le contre-torpilleur est encadré par trois engins provocant d'impressionnantes gerbes, mais n'est pas touché. Le quatrième se dirige vers le Forbin...
La bombe guidée (ressemblant à un petit monoplan) est remarquablement ajustée sur sa cible mais brisée net à quelques mètres du but par le tir du canon de 20 mm tribord arrière, servi de façon exceptionnelle par un quartier-maître canonnier. Une partie des gouvernes vient percuter et fausser le masque d'une pièce de 20 mm, avant de s'abattre sur le panneau de descente aux machines. Le corps de l'engin plonge à quinze mètres du garde-hélice tribord sans exploser; seule une petite gerbe de vapeur de 20 mètres apparaît, due sans doute à l'extinction de la fusée...
D'après le livre "Les torpilleurs de 1500 tonnes de classe L'Adroit" par Marc Saibène
Les Allemands avaient déjà développé cet engin radioguidé type FX 1400 "Fritz" en vol dès 1938 (en fait un missile selon la dénomination actuelle) ce qui démontre leur supériorité redoutable. La portée était de 5 à 9 km (!!), et elles feront des dégâts redoutables au cours de la guerre... Voir la photo sur Wik....a.
A suivre...
Invité- Invité
Merci Michel, le nombre de visites en 3 semaines montre que le sujet valait la peine d'en parler, surtout pour le 70ème anniversaire du Débarquement de Provence.
RECHERCHE
Après deux essais infructueux, je suis toujours à la recherche du numéro 2019 du magazine "Cols Bleus" de 1989 page 12 "Le combat de San Remo 16 août 1944 : une énigme résolue".
C'est l'histoire des recherches durant 10 ans relatée par le CA Hubert PIERRE-DUPLAIX de 1968 à 1978, cet officier était à bord lors de cette attaque (EV en charge de la conduite du navire, des armes sous marines et du corps de débarquement). Il était accompagné dans ces recherches par le QM1 timonier (en 1944) Pierre DIEBOLD...
Si quelqu'un avait ce numéro en archive, pouvait me scanner ces pages et de me les faire parvenir ce serait formidable !
Merci d'avance !
RECHERCHE
Après deux essais infructueux, je suis toujours à la recherche du numéro 2019 du magazine "Cols Bleus" de 1989 page 12 "Le combat de San Remo 16 août 1944 : une énigme résolue".
C'est l'histoire des recherches durant 10 ans relatée par le CA Hubert PIERRE-DUPLAIX de 1968 à 1978, cet officier était à bord lors de cette attaque (EV en charge de la conduite du navire, des armes sous marines et du corps de débarquement). Il était accompagné dans ces recherches par le QM1 timonier (en 1944) Pierre DIEBOLD...
Si quelqu'un avait ce numéro en archive, pouvait me scanner ces pages et de me les faire parvenir ce serait formidable !
Merci d'avance !
Invité- Invité
En conclusion
Pour être complet, on peut dire, comme on vient de le voir sur les posts précédents,que le torpilleur d'escadre Forbin a eu un peu de chance, si l'on peut utiliser ce terme, pour être passé au travers de tous les pièges de la guerre ou de fortunes diverses.
Abordage sans gravité, attaque par la flotte Anglaise évité, bombardement et torpillage déjoués et sabordage sans objet, cette dernière issue ayant fait perdre à la France, 3 unités de la classe voisine Bourrasque et 7 de sa classe, 10 sur les 26 construits...
Revenons sur certaines particularités du torpilleur Forbin et des autres de la classe L'Adroit.
Le torpilleur Forbin, comme les unités de sa classe, ont été de bons serviteurs de la France, ils ont fait, pour les survivants, une assez belle carrière et on peut leur rendre hommage en pensant à tous leurs faits d'armes glorieux.
Pour le Forbin, le nom continue à sillonner les mers, telle la frégate, mais aussi un petit tanker de 5000 tonnes construit au Japon.
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Pour être complet, on peut dire, comme on vient de le voir sur les posts précédents,que le torpilleur d'escadre Forbin a eu un peu de chance, si l'on peut utiliser ce terme, pour être passé au travers de tous les pièges de la guerre ou de fortunes diverses.
Abordage sans gravité, attaque par la flotte Anglaise évité, bombardement et torpillage déjoués et sabordage sans objet, cette dernière issue ayant fait perdre à la France, 3 unités de la classe voisine Bourrasque et 7 de sa classe, 10 sur les 26 construits...
Revenons sur certaines particularités du torpilleur Forbin et des autres de la classe L'Adroit.
- [b]MACHINES[/b]:
- Par rapport à ce que nous avons connu, ces torpilleurs avaient 3 chaudières de type symétriques réparties en 2 locaux contigus, l'un avec une chaudière à l'AV et l'autre avec les 2 autres en vis à vis, dans les 2 cas, les chaudières sont encadrées par les soutes à mazout (2 par unité). Le temps de mise en chauffe pour un timbre de 18 bars était de 5 heures, la chaufferie AV alimentant les 2 machines en cas d'allumage rapide.
Les machines bâbord et tribord étaient logées dans la même salle, mais ces turbines ont été un des problèmes rencontrés par ces bâtiments. En effet, 3 types de turbines ont été installés dont l'un des types fabriqués dans 2 usines.
Il y a eu des Parsons pour 8 unités (dont notre Forbin), des Zoelly-Schneider pour 4 autres, des Zoelly-Fives Lille pour la tête de série, L'Adroit et des Rateau pour le Basque. Les modèles Zoelly ont eu des soucis d'ailetage qu'il a fallu changer à plusieurs reprises, les autres ont été plus satisfaisant dans le temps. Les chaufferies et les machines étaient très bruyantes, la communication avec la passerelle quasi impossible...
- [b]CONFORT A BORD[/b]:
- Nous avons connu des bâtiments modernes ou relativement "confortables", mais il faut savoir que ces torpilleurs n'avaient pas de chambres froides, mais des glacières alimentées avec de la glace amenées de l'extérieur ce qui rendait leur autonomie en vivres fraîches assez limitée (environ 5 à 6 jours). L'eau douce était juste suffisante en quantité, les bouilleurs servant pour les chaudières étant parfois "limite".
Mais ce qui a du être pénible à bord était les conditions de vie avec la chaleur. Si en temps normal ces bâtiments étaient, relativement, adapté au froid, il n'en allait pas de même pour la chaleur, la ventilation forcée n'était pas d'actualité !
Ainsi le Forbin a séjourné exclusivement en Méditerrannée, à Toulon bien sûr jusqu'au 1er novembre 1945 où il rejoindra Cherbourg, mais aussi à Casablanca, Bizerte, Beyrouth et surtout en Alexandrie bloqué durant 3 ans comme on l'a lu plus haut. On imagine la chaleur en Egypte, sans installation frigorifique, avec une quantité d'eau limitée et cela même avec les tentes, si toutefois on a pu les mettre en oeuvre.
Le torpilleur Forbin, comme les unités de sa classe, ont été de bons serviteurs de la France, ils ont fait, pour les survivants, une assez belle carrière et on peut leur rendre hommage en pensant à tous leurs faits d'armes glorieux.
Pour le Forbin, le nom continue à sillonner les mers, telle la frégate, mais aussi un petit tanker de 5000 tonnes construit au Japon.
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Dessin en forme d'hommage des 3 derniers Forbin (c) J. MARQUET
Dernière édition par JJMM le Jeu 4 Sep 2014 - 9:25, édité 1 fois (Raison : Modification au sujet de l'eau douce.)
† andre blache- PRÉSIDENT D' HONNEUR
- Age : 98
BONJOUR à tous merci pour ce sujet qui me remmène prés de 70 ans en arrière . Engager en octobre 1944 appelé en mai
1945, voici les batiments sur lesquels j'ai navigué et retrouvé dans ces messages :incorporation à MIMIZAN MAI 1945 puis direction BREST pour embarqué aux cours de boum sur le LORRAINE qui ne nous avait pas attendu pour aller combattre sur la poche de ROYAN !
embarqué sur le SMOUN ex FNFL en 1945 nous étions encore en période de guerre et naviguons tous feux masques j'ai approché la TEMPETE L’ALCYON et qq autres dont je ne souvient pas!!
puis LE MARCEAU ex allemand , réserve 15 jours en 1951 sur le MONTCALM ,en 1954 15 jours sur le HOVA Merci à VOUS
de me rajeunir .ANDRE
1945, voici les batiments sur lesquels j'ai navigué et retrouvé dans ces messages :incorporation à MIMIZAN MAI 1945 puis direction BREST pour embarqué aux cours de boum sur le LORRAINE qui ne nous avait pas attendu pour aller combattre sur la poche de ROYAN !
embarqué sur le SMOUN ex FNFL en 1945 nous étions encore en période de guerre et naviguons tous feux masques j'ai approché la TEMPETE L’ALCYON et qq autres dont je ne souvient pas!!
puis LE MARCEAU ex allemand , réserve 15 jours en 1951 sur le MONTCALM ,en 1954 15 jours sur le HOVA Merci à VOUS
de me rajeunir .ANDRE
Invité- Invité
Bonjour Président !
Je suis très heureux d'avoir (un peu) participé à ce bon souvenir pour toi, avec cette évocation des 70 ans du Débarquement de Provence et du torpilleur Forbin, type de bâtiment que tu as bien connu pour y avoir embarqué.
Le Simoun était un peu différent du Forbin plus récent, c'était un torpilleur dit "de 1455 tonnes" de la classe Bourrasque dont voici un dessin personnalisé pour toi et avec un bachi légendé :
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Pour compléter ta liste André, les unités de la 6ème Division de Torpilleurs en 1945 était composée des :
- Bourrasque T61 Chef de division,
- Simoun T62,
- L'Alcyon, T63 et
- Trombe T64 (repris à la Marina Militare Italienne).
En espérant que Fanch et les administrateurs pardonneront ce (léger) hors sujet et te permettront donc de profiter de ce petit bonheur que ce forum permet de procurer...
Avec toutes mes amitiés et mon respect
Je suis très heureux d'avoir (un peu) participé à ce bon souvenir pour toi, avec cette évocation des 70 ans du Débarquement de Provence et du torpilleur Forbin, type de bâtiment que tu as bien connu pour y avoir embarqué.
Le Simoun était un peu différent du Forbin plus récent, c'était un torpilleur dit "de 1455 tonnes" de la classe Bourrasque dont voici un dessin personnalisé pour toi et avec un bachi légendé :
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Profil original (c) Jacques MARQUET
Pour compléter ta liste André, les unités de la 6ème Division de Torpilleurs en 1945 était composée des :
- Bourrasque T61 Chef de division,
- Simoun T62,
- L'Alcyon, T63 et
- Trombe T64 (repris à la Marina Militare Italienne).
En espérant que Fanch et les administrateurs pardonneront ce (léger) hors sujet et te permettront donc de profiter de ce petit bonheur que ce forum permet de procurer...
Avec toutes mes amitiés et mon respect
† parriaux christian- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 76
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges jeter l'ancre un seul jour ?
Invité- Invité
Belle photo de groupe merci Christian ! Y a-t'il une légende pour reconnaître les navires ? Il semble qu'il y ait des unités de 2 classes, Bourrasque et L'Adroit, mais on ne voit pas bien...
Il y avait forcément le Forbin mais aussi L'Alcyon, le Tempête de type 1455 t, le Basque et Le Fortuné de type 1500 t avec le Forbin de la 3ème D.T. Il me semble que les premiers ont gardé leurs 4 canons de 130, les autres ont perdu le n°3 lors de modifications.
Pas évident, mais belle brochette de torpilleurs...
Il y avait forcément le Forbin mais aussi L'Alcyon, le Tempête de type 1455 t, le Basque et Le Fortuné de type 1500 t avec le Forbin de la 3ème D.T. Il me semble que les premiers ont gardé leurs 4 canons de 130, les autres ont perdu le n°3 lors de modifications.
Pas évident, mais belle brochette de torpilleurs...
Invité- Invité
Merci Jean Claude, on se comprend bien car on sait le pourquoi de la passion !!
† andre blache- PRÉSIDENT D' HONNEUR
- Age : 98
Bonsoir à vous tous,
Merci de vos commentaires, exacte JJMM sur le SIMOUN la pièce n°3 était remplacé par 40m/m
BEAUFORT (parfois à la mer la bâche me servait pour y faire la sieste !!!).
Bonne soirée, et encore merci pour ces souvenirs.
André
Merci de vos commentaires, exacte JJMM sur le SIMOUN la pièce n°3 était remplacé par 40m/m
BEAUFORT (parfois à la mer la bâche me servait pour y faire la sieste !!!).
Bonne soirée, et encore merci pour ces souvenirs.
André
Invité- Invité
La petite histoire après la grande.
Après ces évocations historiques, revenons en arrière au moment du choix du nom des torpilleurs en général et de celui du Forbin en particulier, c'est instructif et un peu amusant !
La première série des 12 unités dites de 1455 tonnes de la tranche de budget 1922 a reçu des noms de phénomènes climatiques comme la tête de série le Bourrasque suivi par les Tempête, Ouragan, Simoun, ou Cyclone donc une certaine logique. Les suivants vont se distinguer par 3 thèmes différents et une... anomalie.
Pour les 6 unités dites de 1500 tonnes de la tranche 1924, on a choisi les noms de vaisseaux de ligne célèbres tous commandés par Jean Bart, comme L'Alcyon, Le Fortuné ou Le Mars avec l'article figurant dans le nom. Le Mars ayant été le bâtiment de 54 canons sur lequel le Comte de Forbin mit sa marque de chef d'escadre de 12 vaisseaux en 1707, nous verrons un peu plus bas. La logique est ici aussi assez claire...
La suite va devenir un peu incohérente, avec les 4 de la tranche 1925 d'abord avec le choix de noms en rapport avec des villes ou de régions sans l'article, comme Brestois, Bordelais ou Basque, commençant donc par la lettre B. A noter que ces noms seront repris par les escorteurs rapides type E50 et suivants mais avec l'article, tel que Le Boulonnais...
Mais c'est avec la tranche 1926 que la situation va devenir pour le moins compliquée sinon... comique ! Les 4 torpilleurs de cette ultime (et dernière) tranche devait porter des noms, déjà utilisés, plutôt d'adjectifs d'ardeur voire de grandeur. Le choix était à l'origine Frondeur, Fougueux, Foudroyant et... Flamboyant, encore que sans aucun lien avec la série précédente, il n'y avait rien d'extraordinaire.
Sauf que ce nom de "Flamboyant" a créé une certaine stupeur ou une certaine gêne, disons des sueurs froides auprès de l'Amirauté à Toulon. Pourquoi penserez vous ? Tout simplement parce ce nom était celui d'une des plus célèbres maisons closes de Toulon, et que l'autorité n'a pas souhaité subir des moqueries ou d'autres quolibets à propos de cette ambigüité, que je vous laisse imaginer lors du passage d'une unité de ce nom dans ce port !
Pris de court et comme il fallait (rapidement) un nom commençant par la lettre F, le nom de Foch n'a pas pu être attribué, il l'était par un croiseur en construction, le nom de Forbin fut choisi !
Ce sera donc le seul des 26 torpilleurs à recevoir le nom d'un ancien amiral ou personnage célèbre, avec même l'un de ses vaisseaux, Le Mars, une belle coïncidence non ? L'honneur a été sauf, surtout que le Forbin est resté longtemps affecté à Toulon !! Je pense que cette anecdote est assez rare, si ce n'est unique, et qu'elle valait bien la peine d'être racontée ici...
D'après le livre "Les torpilleurs de 1500 tonnes de classe L'Adroit" de Marc Saibène.
A suivre...
Après ces évocations historiques, revenons en arrière au moment du choix du nom des torpilleurs en général et de celui du Forbin en particulier, c'est instructif et un peu amusant !
La première série des 12 unités dites de 1455 tonnes de la tranche de budget 1922 a reçu des noms de phénomènes climatiques comme la tête de série le Bourrasque suivi par les Tempête, Ouragan, Simoun, ou Cyclone donc une certaine logique. Les suivants vont se distinguer par 3 thèmes différents et une... anomalie.
Pour les 6 unités dites de 1500 tonnes de la tranche 1924, on a choisi les noms de vaisseaux de ligne célèbres tous commandés par Jean Bart, comme L'Alcyon, Le Fortuné ou Le Mars avec l'article figurant dans le nom. Le Mars ayant été le bâtiment de 54 canons sur lequel le Comte de Forbin mit sa marque de chef d'escadre de 12 vaisseaux en 1707, nous verrons un peu plus bas. La logique est ici aussi assez claire...
La suite va devenir un peu incohérente, avec les 4 de la tranche 1925 d'abord avec le choix de noms en rapport avec des villes ou de régions sans l'article, comme Brestois, Bordelais ou Basque, commençant donc par la lettre B. A noter que ces noms seront repris par les escorteurs rapides type E50 et suivants mais avec l'article, tel que Le Boulonnais...
Mais c'est avec la tranche 1926 que la situation va devenir pour le moins compliquée sinon... comique ! Les 4 torpilleurs de cette ultime (et dernière) tranche devait porter des noms, déjà utilisés, plutôt d'adjectifs d'ardeur voire de grandeur. Le choix était à l'origine Frondeur, Fougueux, Foudroyant et... Flamboyant, encore que sans aucun lien avec la série précédente, il n'y avait rien d'extraordinaire.
Sauf que ce nom de "Flamboyant" a créé une certaine stupeur ou une certaine gêne, disons des sueurs froides auprès de l'Amirauté à Toulon. Pourquoi penserez vous ? Tout simplement parce ce nom était celui d'une des plus célèbres maisons closes de Toulon, et que l'autorité n'a pas souhaité subir des moqueries ou d'autres quolibets à propos de cette ambigüité, que je vous laisse imaginer lors du passage d'une unité de ce nom dans ce port !
Pris de court et comme il fallait (rapidement) un nom commençant par la lettre F, le nom de Foch n'a pas pu être attribué, il l'était par un croiseur en construction, le nom de Forbin fut choisi !
Ce sera donc le seul des 26 torpilleurs à recevoir le nom d'un ancien amiral ou personnage célèbre, avec même l'un de ses vaisseaux, Le Mars, une belle coïncidence non ? L'honneur a été sauf, surtout que le Forbin est resté longtemps affecté à Toulon !! Je pense que cette anecdote est assez rare, si ce n'est unique, et qu'elle valait bien la peine d'être racontée ici...
D'après le livre "Les torpilleurs de 1500 tonnes de classe L'Adroit" de Marc Saibène.
A suivre...
Dernière édition par JJMM le Sam 6 Sep 2014 - 14:13, édité 1 fois (Raison : Enlevé spoiler, plus compréhensif sans)
† andre blache- PRÉSIDENT D' HONNEUR
- Age : 98
Bonsoir, et merci à tous pour ces bons souvenirs.
André
André
† parriaux christian- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 76
Tranche 1924
Adroit
Alcyon
Le Fortune
Le Mars
La Palme
La Railleuse
Il est utile de faire remarquer que ces 6 noms correspondent à ceux des bâtiments commandés par Jean Bart.
Tranche 1925
Basque
Bordelais
Boulonnais
Brestois
Tranche 1926
Forbin
Foudroyant
Fougueux
Frondeur
Adroit
Alcyon
Le Fortune
Le Mars
La Palme
La Railleuse
Il est utile de faire remarquer que ces 6 noms correspondent à ceux des bâtiments commandés par Jean Bart.
Tranche 1925
Basque
Bordelais
Boulonnais
Brestois
Tranche 1926
Forbin
Foudroyant
Fougueux
Frondeur
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges jeter l'ancre un seul jour ?
Invité- Invité
Au commencement et à la fin.
A la fin de la première guerre mondiale, il faut reconstruire une flotte plus homogène, mais aussi usée par ce conflit, la précédente était à la fois hétéroclite et dépassée militairement. De plus le traité de Washington de 1922 permet à la France de construire un tonnage équivalent à celui de l'Italie, le tonnage des unités les plus légères et les sous marins, n'étant pas limité.
Pour les programmes navals suivants, les discussions et les concessions sont plus âpres et les besoins de la Marine débattus et votés en termes de "loi programme", pour un renouvellement de la Flotte d'environ 40000 tonnes par an.
Pour cet ambitieux renouvellement, la Marine va faire appel, en plus des arsenaux militaires et des chantiers navals publics, au secteur privé, ce qui sera la cas pour le torpilleur Forbin. Construit aux Forges et Chantiers de la Méditerrannée, non pas à la Seyne sur Mer comme indiqué par ailleurs sur certains sites, mais au Havre.
C'est par le marché n°2480A d'avril 1927 que la construction du torpilleur est attribuée à ce chantier naval, la mise sur cales débutera le 29 juin 1927 et le lancement le 17 juillet 1928 soit un peu plus d'un an plus tard.
Son armement pour essais aura lieu le 1er mai 1929, l'armement définitif le 20 janvier 1930 et la clôture d'armement le 1er mai 1930 soit encore 1 an plus tard. L'entrée au service actif est prononcée le 12 décembre 1930, soit 3 ans et demi après sa mise sur cales... Ce sera aussi l'avant dernier torpilleur a entrer en service, il n'y en aura plus jamais d'autre. Le torpilleur Forbin est affecté à la 9ème Division de Torpilleurs de la 1ère Escadre en Méditerrannée, il porte le numéro de coque 98.
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A la fin de la première guerre mondiale, il faut reconstruire une flotte plus homogène, mais aussi usée par ce conflit, la précédente était à la fois hétéroclite et dépassée militairement. De plus le traité de Washington de 1922 permet à la France de construire un tonnage équivalent à celui de l'Italie, le tonnage des unités les plus légères et les sous marins, n'étant pas limité.
Pour les programmes navals suivants, les discussions et les concessions sont plus âpres et les besoins de la Marine débattus et votés en termes de "loi programme", pour un renouvellement de la Flotte d'environ 40000 tonnes par an.
Pour cet ambitieux renouvellement, la Marine va faire appel, en plus des arsenaux militaires et des chantiers navals publics, au secteur privé, ce qui sera la cas pour le torpilleur Forbin. Construit aux Forges et Chantiers de la Méditerrannée, non pas à la Seyne sur Mer comme indiqué par ailleurs sur certains sites, mais au Havre.
C'est par le marché n°2480A d'avril 1927 que la construction du torpilleur est attribuée à ce chantier naval, la mise sur cales débutera le 29 juin 1927 et le lancement le 17 juillet 1928 soit un peu plus d'un an plus tard.
Son armement pour essais aura lieu le 1er mai 1929, l'armement définitif le 20 janvier 1930 et la clôture d'armement le 1er mai 1930 soit encore 1 an plus tard. L'entrée au service actif est prononcée le 12 décembre 1930, soit 3 ans et demi après sa mise sur cales... Ce sera aussi l'avant dernier torpilleur a entrer en service, il n'y en aura plus jamais d'autre. Le torpilleur Forbin est affecté à la 9ème Division de Torpilleurs de la 1ère Escadre en Méditerrannée, il porte le numéro de coque 98.
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Profil du torpilleur en 1934 pratiquement à l'état d'origine (c) J. MARQUET
Invité- Invité
Pour finir...
Il ne sera pas évoqué de nouveau tous les mouvements du torpilleur, nous en avons vu pas mal dans les posts précédents, mais il y aura une présence quasi exclusive en Méditerrannée avec des mouvements entre les ports de :
- Toulon, puis détaché à,
- Mers el Kébir,
- Casablanca,
- Alger,
- Beyrouth et
- Alexandrie.
En dehors des exercices ou des sorties d'entraînement avec l'Escadre, le fait le plus notable sera la Guerre d'Espagne avec la surveillance des accès à ce pays et un contrôle naval strict. Puis il y aura la présence au Maroc du Forbin pendant la Campagne de France en 1939/1940...
La guerre pour le Forbin s'achèvera le 29 novembre 1944 avec un grand carénage à Bizerte qu'il quittera après ses essais pour rejoindre Toulon le 30 octobre 1945. Affecté à Cherbourg depuis le 1er novembre, il appareille pour la dernière fois de Toulon le 5 novembre et rejoint d'abord Brest le 27 en passant par Alger, Arzew, Oran, Gibraltar, Casablanca et Lisbonne.
Il ne rejoindra son nouveau port d'attache que le 12 décembre, il se rendra ensuite à Greenock du 12 au 26 janvier 1946 pour l'inauguration d'un monument élevé à la mémoire des marins Français tombés dans la bataille de l'Atlantique, transportera un équipage pour un bâtiment ex-Allemand cédé à la France à Wilhelmshaven et en profitera pour visiter Hambourg et Brême, ses dernières escales...
En effet dès son retour à Cherbourg, le Forbin est mis en réserve à compter du 31 mars 1946, suite à des avaries de coque dues au mauvais temps; la traversée Toulon/Cherbourg ayant été faite par gros temps, une grenade a même été perdue en mer...
A l'été 1947, on remorque le torpilleur de Cherbourg à Brest pour servir de ponton à l'Ecole Navale (situation que l'on retrouvera avec l'escorteur d'escadre un peu plus tard !), mais il est en mauvais état et le matériel du bord a été pillé et, malgré des travaux sommaires, il rejoindra bientôt Landévennec au cours du troisième trimestre 1947 avec le groupe de réserve. Il sera condamné le 10 novembre 1952 et devenu Q49, proposé à la vente le 10 avril 1956...
Sa carrière a été courte, 16 ans, mais comparable aux rescapés de la classe, à cela 2 raisons :
- La fragilité de sa coque restée immobilisée 3 ans en Alexandrie et encore endommagée lors du passage dans le Golfe de Gascogne,
- Les conséquences d'un entretien difficile en période de guerre de surcroît dans des ports moins équipés que celui de Toulon.
Courte carrière mais bien remplie pour le Torpilleur Forbin !
Déjà le nouveau Forbin se profile, il est en construction à Brest au moment de la vente de l'ex-torpilleur, mais il a bien grandi comme le montre ce comparatif :
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Cette histoire condensée a été rendue possible grâce et d'après la lecture et l'étude des livres, revues et plans :
- "Les torpilleurs de classe L'Adroit" de Marc Saibene,
- "Les contre torpilleurs classe Guépard" de Jean Moulin et
- "Les opérations navales le long du littoral des Alpes Maritimes d'août 1944 à juin 1945" de Pierre-Emmanuel Klingbell,
- diverses revues et hors séries de "Marine & Forces Navales".
Si les histoires du torpilleur et de l'escorteur sont finies, celle de la frégate a débuté en 2009 !
Il ne sera pas évoqué de nouveau tous les mouvements du torpilleur, nous en avons vu pas mal dans les posts précédents, mais il y aura une présence quasi exclusive en Méditerrannée avec des mouvements entre les ports de :
- Toulon, puis détaché à,
- Mers el Kébir,
- Casablanca,
- Alger,
- Beyrouth et
- Alexandrie.
En dehors des exercices ou des sorties d'entraînement avec l'Escadre, le fait le plus notable sera la Guerre d'Espagne avec la surveillance des accès à ce pays et un contrôle naval strict. Puis il y aura la présence au Maroc du Forbin pendant la Campagne de France en 1939/1940...
La guerre pour le Forbin s'achèvera le 29 novembre 1944 avec un grand carénage à Bizerte qu'il quittera après ses essais pour rejoindre Toulon le 30 octobre 1945. Affecté à Cherbourg depuis le 1er novembre, il appareille pour la dernière fois de Toulon le 5 novembre et rejoint d'abord Brest le 27 en passant par Alger, Arzew, Oran, Gibraltar, Casablanca et Lisbonne.
Il ne rejoindra son nouveau port d'attache que le 12 décembre, il se rendra ensuite à Greenock du 12 au 26 janvier 1946 pour l'inauguration d'un monument élevé à la mémoire des marins Français tombés dans la bataille de l'Atlantique, transportera un équipage pour un bâtiment ex-Allemand cédé à la France à Wilhelmshaven et en profitera pour visiter Hambourg et Brême, ses dernières escales...
En effet dès son retour à Cherbourg, le Forbin est mis en réserve à compter du 31 mars 1946, suite à des avaries de coque dues au mauvais temps; la traversée Toulon/Cherbourg ayant été faite par gros temps, une grenade a même été perdue en mer...
A l'été 1947, on remorque le torpilleur de Cherbourg à Brest pour servir de ponton à l'Ecole Navale (situation que l'on retrouvera avec l'escorteur d'escadre un peu plus tard !), mais il est en mauvais état et le matériel du bord a été pillé et, malgré des travaux sommaires, il rejoindra bientôt Landévennec au cours du troisième trimestre 1947 avec le groupe de réserve. Il sera condamné le 10 novembre 1952 et devenu Q49, proposé à la vente le 10 avril 1956...
Sa carrière a été courte, 16 ans, mais comparable aux rescapés de la classe, à cela 2 raisons :
- La fragilité de sa coque restée immobilisée 3 ans en Alexandrie et encore endommagée lors du passage dans le Golfe de Gascogne,
- Les conséquences d'un entretien difficile en période de guerre de surcroît dans des ports moins équipés que celui de Toulon.
Courte carrière mais bien remplie pour le Torpilleur Forbin !
Déjà le nouveau Forbin se profile, il est en construction à Brest au moment de la vente de l'ex-torpilleur, mais il a bien grandi comme le montre ce comparatif :
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Profils à la même échelle réalisés par J. MARQUET (c) L'escorteur a été assombri pour faire ressortir son gabarit.
Cette histoire condensée a été rendue possible grâce et d'après la lecture et l'étude des livres, revues et plans :
- "Les torpilleurs de classe L'Adroit" de Marc Saibene,
- "Les contre torpilleurs classe Guépard" de Jean Moulin et
- "Les opérations navales le long du littoral des Alpes Maritimes d'août 1944 à juin 1945" de Pierre-Emmanuel Klingbell,
- diverses revues et hors séries de "Marine & Forces Navales".
Si les histoires du torpilleur et de l'escorteur sont finies, celle de la frégate a débuté en 2009 !
BOTINEAU gerard- QM 1
- Age : 79
douzef- PREMIER MAÎTRE
- Age : 51
Bonjour,
Merci pour ces belles photos.
Ces navires avaient vraiment une belle gueule.
Amitiés
Douzef
Merci pour ces belles photos.
Ces navires avaient vraiment une belle gueule.
Amitiés
Douzef
Invité- Invité
Excellentes ces photos d'un bâtiment et d'une série de bâtiments restés célèbres...
Merci !
Merci !