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D'un point de vue "historique", ces photos sont très intéressantes, Alain. En dehors des fusil/fusco, qui en effet se souvient que l' Ecole des fusiliers a été installée à bord du CHATEAURENAULT à Lorient ? Avantage probable pour les instructeurs, la prime à la mer ... même si le bâtiment était comme rivé au quai. On a tous connu d'autres exemples de ce genre de situation.
Dernière édition par Max Péron le Sam 8 Juil 2023 - 13:08, édité 1 fois
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
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Max, les matériels lourds devaient plutôt être ceux du RICM à Vannes également à l'époque.
Alain, j'aime bien les clichés photographiques. Je découvre aussi une autre facette de ta personnalité. Quelle idée de choisir cette spécialité à l'issue des mousses? En repartant vers une autre spécialité tu auras peut-être évité du transport de matériel pour le compte d'entrepreneurs civils!
Ceux-là pouvaient être généreux en évitant ainsi quelques coûts et taxes. Ce sujet apporte quand même des surprises! Je ne sais pas si un gendarme maritime opiniâtre n'aurait pas eu matière à enquêter?! C'était sans doute une autre époque...
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Les gendarmes maritimes ? Parlons-en ! Officiellement, c'est strictement interdit : à quai à Lorient mais pas pour n'importe qui, on pouvait - très discrètement évidemment - acheter des parfums et des cigarettes hors-taxes avec les coopérateurs des sous-marins de la base sous-marine de Keroman. Les sous-mariniers sont des gens sérieux : tout était noté. Un jour, par hasard, j'ai vu le cahier de ventes d'un de ces coopérateurs, avec les noms de tous les acheteurs : Les principaux clients de ces ventes totalement illégales étaient ... les gendarmes maritimes !!! Dans l'arsenal, certains bâtiments de surface le faisaient également, toujours très très discrètement. Comme tu le dis, c'était "une autre époque".
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
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Je ne peux vraiment développer car hors sujet mais dans des temps plus récents des gendarmes maritimes au prix de sacrifices avérés pour leurs carrières ont démontré que certaines pratiques n'étaient plus admissibles. La justice leur a donné raison contre parfois hiérarchie et autorité d'emploi pour les pratiques illégales révélées. Cette même justice a par ailleurs reconnu leur compétence et la totale conformité de leurs procédures avec le droit et la procédure pénale. Ce qui rend ces récits intéressants c'est de pouvoir justement découvrir le chemin parcouru.
Par ailleurs (petite ironie de ma part) ce n'est pas parce qu'on note que l'on est sérieux, c'est plutôt quand on respecte les lois et règlements...
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Didier, personne ne conteste ni la nécessité de la présence de gendarmes maritimes aux portes d'accès à l'arsenal ni leur compétence ni leur dévouement au service.
Le port militaire de Lorient au début des années 90 :
Ces ventes étaient extrêmement limitées. Aucun "trafic", aucun abus : c'était pour un usage strictement personnel ou pour faire plaisir à madame. En 92-93, suivant le sous-marin, la cartouche de Marlboro était vendue de 61 à 65 francs et l'eau de toilette Opium d' YSL de 180 à 195 francs. Les fumeurs - dont je ne fais pas partie - appréciaient, les dames aussi.
Personnellement, quand j'étais coopérateur à bord du Rhône à Lorient en 1965, je ne l'ai jamais fait. Par contre, à quai aux Etats-Unis pendant presque un mois ... Les parfums français, les Américaines adoooorent ! A mon humble niveau, j'ai beaucoup fait pour le rapprochement franco-américain(e).
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message 1063 Max Péron. En 65/67, j'étais à l'E.M. Marine Lorient et j'ai eu le plaisir de retrouver l'EV1 J.Y. ACHARD (ex SM Détec) qui prenait le commandement d'un Edic mais sans me souvenir duquel.
jaurediere
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msg 1068 de CPM73 / "matière d'enquêter pour un gendarme maritime opiniâtre"
Didier, ces missions au profit d'entreprises civiles n'étaient évidemment pas une initiative personnelle du commandant. D'autre part,
- Les sommes versées en espèces restaient d'un montant "raisonnable". - Ces missions étaient effectuées sur ordre des "autorités supérieures" (Centphib ou Marine Lorient). - Jamais aucune de ces enveloppes n'a été demandée par le commandant. Trop contentes des services rendus, les entreprises civiles les offraient spontanément au commandant et ce sont elles qui disaient merci et même un grand Merci. - Ces missions de service public ne portaient préjudice à aucune compagnie maritime bretonne ou vendéenne, aucune d'entre elles ne possédant de navires capables de beacher sur une plage.
En conclusion, tout le monde était content ! Où est le mal ? Si mal il y a.
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J'ai peur de t'avoir heurté Max, ce n'était pas mon souhait. Cette époque était autre. Il y a eu ensuite des temps où les choses sont devenues différentes. Je pense qu'actuellement les chantiers courants et normaux dans les lieux que tu cites ne reçoivent plus ce type d'aide. Il y a certainement d'autres endroits où l'armée dont la marine supplée ponctuellement à des problèmes de ravitaillement ou de transports vitaux pour les populations parce que personne d'autre ne peut le faire. Là évidemment c'est autre chose et il n'y a pas lieu pour les bénéficiaires de faire des cadeaux. Le budget des armées est adapté et contrôlé.
Personnellement j'ai été comme gendarme spécifiquement formé à la lutte contre certains types de fraudes très couteuses mises bout à bout pour notre pays, des gendarmes maritimes étaient présents à ces formations. J'ai largement et avec conviction appliqué les savoirs reçus, les gendarmes maritimes étaient aussi volontaires que moi...
L'entraînement au combat amphibie est certainement d'une nature complexe. Je pense que la préparation à ce type d'intervention est plus ce qui nous intéresse dans ce sujet. Je reste très intéressé par ton expérience et celle de ceux qui comme marins connaissent mieux cela que moi.
MARTIN Jean-Pierre, Matelot, alain EGUERRE, dan83143, L.P.(Pedro)Rodriguez, Christian Suné, pinçon michel et aiment ce message
Il faut mettre de l’huile dans les rouages. C'est loin d'un trafic quelconque. C'est à considérer comme un pourboire au même titre que celui donné aux éboueurs et aux facteurs. Et c'était un usage courant sur les chantiers. J'ai travaillé dans des boites où il y avait une caisse pour les pourboires. De plus je pense que l'équipage bénéficiait d'une attention bienveillante en tant que marins de la part des entreprises de par sa participation et il était de notoriété que les soldes n'étaient pas des ponts d'or. Il en était de même quand les biffins remplaçaient les éboueurs en grève.
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msg 1075 de CPM73 / Didier, je te rassure, tu ne m'as pas du tout "heurté". On discute, c'est tout. C'est justement un des rôles d' ACB. Si tout le monde était toujours du même avis sur tout, ce serait beaucoup moins intéressant.
"A considérer comme un pourboire" nous dit Michel. Bien vu !
Toujours dans la même rubrique, tout en restant dans le port militaire de Lorient :
Chouf admissible sur le Rhône à Lorient, j'étais tout à la fois adjoint du patron radio (qui n'était pas BS), chef de quart, chiffreur/déchiffreur (par bordée avec le SM trans), coopérateur et vaguemestre. Inutile de préciser que mes journées étaient très très bien remplies. Sans doute conscient de tout ça, à chaque fin de mois, le commissaire en personne me donnait 50 francs en espèces de la main à la main. Qu'aurais-je dû faire ? Les refuser, cela n'étant pas réglementaire ? J'étais QM1, il était officier. J'étais coopérateur, il était commissaire, c'est-à-dire mon chef. A chaque fois, je prenais les 50 francs, je disais merci et puis c'est tout.
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Matelot, alain EGUERRE, HèmBé43, CPM73, dan83143, pinçon michel, Kohler Jean Marie(Hans) et aiment ce message
Il est très rare de recevoir de l'argent à ne rien faire, tu devais par ton travail et ton action apporter un plus quelque part. Comme toi je n'aurais eu aucun scrupule à accepter.
Matelot, alain EGUERRE, dan83143, pinçon michel, Max Péron, † Yves Malfroy et GRAFF Gérard aiment ce message
Bon, je vais m'éloigner de Lorient mais pas entièrement Fourrier sur le Protet en Hiper à Lorient, les vivres et autres provenaient du SAO bien sur ! Mais, après avoir quitté Lorient vers l'Océan Indien nous passions en achats directs en escale; Le commis aux vivres étant indisponible, je reçois les shipchandlers avec le patron cuistot. Concurrence entres eux bien sur et je me retrouve avec une liasse de billet en main Surpris, je vais voir le Croq (commissaire) et lui dis "on m'a donné des sous" Combien? tant ! ouf j'ai eu plus que vous Réel
La photo, reflet de ma curiosité, du coin de la rue au bout du monde.
Matelot, HèmBé43, dan83143, L.P.(Pedro)Rodriguez, lefrancois, pinçon michel, Kohler Jean Marie(Hans) et aiment ce message
Pour changer, je vais vous parler de choses plus légères.
Les officiers mariniers du Péristyle remplacés ... par des gays !
Dans les années 2005-2006, le port militaire de Lorient avait déjà bien changé. L' Agglo Lorient n'avait pas encore mis la main sur les bâtiments de la Marine Nationale implantés au quai du Péristyle. Dans ces bâtiments, jusqu'au début des années 2000, les bars et salles-à-manger OM et OMS ainsi que la cafétéria et le foyer Equipage. Superbe vue sur le Scorff. Après le départ des marins, ces locaux ont été occupés, au sein du Pôle Image Lorient, par les studios et les bureaux de Pink TV, la première chaîne de télévision gay française. Quel changement !
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
Matelot, alain EGUERRE, HèmBé43, dan83143, pinçon michel, † Yves Malfroy, Bureaumachine busset et ALAIN 78 aiment ce message
Le slogan de Pink TV Lorient, installée dans l'ancien bâtiment de la DP Lorient au quai du Péristyle, c'était "la chaîne Gay-friendly". Les anciens margats ont dû voir ... rouge.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
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1966 affecté sortie B.E centre amphibie . subsistance pour exercice sur le Malgache et l Arromanches ...séjour également au fort de Port Haliguen ...il y avait qques Lcm amarrés au port. C.Amiral de Joybert commandant de la F.A.I.
Matelot, alain EGUERRE, CPM73, pinçon michel, Max Péron, † Yves Malfroy, GRAFF Gérard et ALAIN 78 aiment ce message
Si je comprends bien, en 1967, Alain, dansie, JLG et moi étions tous les quatre à Lorient. A la FAI Lorient, un CA a remplacé un CA : dans ces années 60, il y avait donc DEUX amiraux à Lorient, le Comar et le commandant de la FAI. Quand j'étais au SCE Lorient, ex Contrôle TER, j'ai connu un major général Lorient qui avait deux étoiles.
1979-1984 Les Sud-Africains s'installent dans le port militaire de Lorient
En raison de son régime d'apartheid, l'Afrique du Sud avait beaucoup de mal à se fournir en armements. La France était un des rares pays occidentaux à avoir des relations diplomatiques à peu près normales avec ce pays. A tort ou à raison, le gouvernement avait choisi le dialogue plutôt que le boycott ou l'embargo pour tenter d'influencer la politique ségrégationniste de ce pays. Renvoi d'ascenseur : l'Afrique du Sud avait commandé deux avisos A69 type D'Estienne d'Orves à l'arsenal de Lorient. Les deux équipages étaient exclusivement composés de blancs. Les Sud-Africains étaient accompagnés de leurs familles et habitaient tous à Lorient ou dans les communes avoisinantes. Leur pouvoir d'achat était élevé. Par ailleurs, très sportifs, nombre d'entre eux étaient licenciés dans des clubs de football ou de rugby. Résultat : leur intégration locale était parfaitement réussie et toutes les communes concernées appréciaient leur présence. Malgré l'apartheid ... dont personne ne parlait. Le cas de Lanester, fief des ouvriers de l'arsenal et "ville rouge" par excellence, est particulièrement significatif. Manifestement, à la surprise générale, communistes et Sud-Afs y faisaient bon ménage. Si deux ou trois sportifs sud-afs de haut niveau contribuent à faire gagner votre équipe de foot ou de rugby, on ne va pas faire la fine bouche.
Pour la petite histoire : au dernier moment, sans doute en raison de la pression diplomatique internationale, la France ne livra pas les deux avisos à l'Afrique du Sud. A contrecœur, les équipages sud-africains et leurs familles quittèrent Lorient plus tôt que prévu et rentrèrent at home. Les deux navires furent rachetés par un pays d'Amérique du Sud.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
MARTIN Jean-Pierre, alain EGUERRE, JLG, CPM73, dansie, dan83143, lefrancois et aiment ce message
A cette époque là mon marin de père avait installé sa famille dans un petit immeuble rue de la belle fontaine. Nous étions proches du centre ville, du garage Ford et d'ailleurs du célèbre Nédo, souvent évoqué. Des immeubles bien plus hauts que le notre poussaient devant chez nous à vue d'oeil. Un grand terrain vague avec des souterrains intéressants pour de jeunes aventuriers et au moins une épave automobile habité par un clochard s'est transformé en un parking viabilisé. L'un des gamins de notre "bande" était de le fils de Rolland Guillas, joueur professionnel de football. Ce joueur international en son temps n'avait pas peur pour son coupé sport malgré que le parking était régulièrement transformé en terrain de foot par nos soins. Nous y avons fait des rencontres internationales grâce à des marins souvent militaires de divers pays. Je me rappelle très bien par exemple d'un marin portugais qui sur plusieurs jours s'est intégré dans nos équipes. J'ai un bon souvenir de ces rencontres.
alain EGUERRE, L.P.(Pedro)Rodriguez, Christian Suné, pinçon michel, Max Péron, † Yves Malfroy, GRAFF Gérard et ALAIN 78 aiment ce message
Concernant les deux A 69 sud afs, c'est l'ONU qui a voté l'embargo sur les armes. Les deux avisos plus 1 ont été vendus à l'Argentine. Ils sont toujours en service y compris celui qui a morflé lors de la guerre des Malouines
alain EGUERRE, pinçon michel, Kohler Jean Marie(Hans), Max Péron, † Yves Malfroy, Bureaumachine busset et ALAIN 78 aiment ce message
Lorient a toujours été un port de construction navale militaire et en particulier pour les marines étrangères. CPM73 nous parle d'un marin portugais qui s'était parfaitement intégré dans l'équipe de foot de son quartier.
Un jour que je faisais des courses avec mon épouse dans un supermarché de Lorient, nous avons vu un marin portugais bras dessus - bras dessous avec une jeune et jolie Lorientaise, tous les deux poussant le même caddy. Une scène totalement inimaginable à Toulon. Pour l'anecdote, l'uniforme du marin portugais était rapiécé. Sa solde ne devait certainement pas être la même que celle des marins sud-africains.
Un patrouilleur lybien était en phase d'achèvement de travaux à l'intérieur de l'arsenal de Lorient. D'après une rumeur insistante, le gouvernement français envisageait de mettre ce patrouilleur sous embargo. En prévision de cette éventualité, les marins lybiens avaient acheté plusieurs fusils à pompe dans une armurerie de Lorient. Le propriétaire de cette armurerie avait aussitôt informé les autorités françaises. Pas très rassurant tout ça.
Ce dimanche-là, j'étais d'astreinte à domicile. L'officier de garde de Marine Lorient m'appelle pour aller dépanner le téléphone de ce patrouilleur lybien. Je lui fais poliment remarquer que cette intervention n'est pas de mon ressort mais celui du Sertim. L'officier de garde de Marine Lorient me répond que le technicien Sertim d'astreinte à domicile habite Plouay ... et qu'il n'a pas de téléphone ! Incroyable mais vrai. Il faudrait donc envoyer une voiture militaire avec chauffeur jusqu'à Plouay pour une intervention qui est peut-être bénigne. Je vous "demande" donc d' "aller voir" avant de "déranger" le technicien du Sertim. On croit rêver ! Cette "demande" était en fait un ordre : avec ma voiture personnelle, je me suis rendu au S.C.E. puis à bord du patrouilleur lybien avec la 4L du service. Sur la borne téléphonique du quai (là où se branche le bâtiment), un fil était débranché. Trois fois rien. N'empêche ... Pour l'anecdote : les marins lybiens ne m'ont même pas dit merci et ils ne m'ont pas non plus proposé un thé ou un café.
Pour info : les gars du Sertim percevaient une prime non négligeable du simple fait d'être d'astreinte à domicile, même s'ils n'étaient jamais appelés. Au Service Contrôle Equipements, la règle était simple : si pas de téléphone, tu fais l'astreinte dans une chambre de garde à l'intérieur de l'arsenal. Quand un nouveau embarquait, la Marine intervenait auprès des PTT pour qu'il ait le téléphone le plus rapidement possible.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
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par Kohler Jean Marie(Hans) Lun 10 Juil 2023 - 17:20
Message N°1084:" 1979-1984 Les Sud-Africains s'installent dans le port militaire de Lorient"
Je suis un peu surpris par ces dates, car, lors de l'armement du La Praya, en 1977, à Cherbourg, nous emmenions des Sud-Africains en formation , destinés à armer les deux sous-marins type Agosta, alors en construction chez Dubigeon à Nantes. Lorsque nous sommes descendus à Toulon, courant 1978, nos amis Sud-Africains avaient déjà regagné leur pays après l'embargo décidé sous Giscard d'Estaing et les deux sous-marins avaient été bradés aux Pakistanais à qui on avait déjà vendu , auparavant, des type Daphné, comme, par ailleurs, aux Sud-Africains.
MARTIN Jean-Pierre, alain EGUERRE, HèmBé43, CPM73, pinçon michel, Max Péron et GRAFF Gérard aiment ce message
Tu as certainement raison, Jean-Marie. Ayant séjourné plusieurs fois à Lorient, avec les années qui passent, je peux me tromper au niveau des dates. J'ai écrit 79-84 (Contrôle TER Lorient) mais je n'en étais pas sûr à 100 %. Durant l'année 77, j'étais bien à Lorient pour l' IPER du Commandant Bourdais.
"Il faut écrire ses mémoires avant de ne plus en avoir". (Tristan Bernard)
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par Kohler Jean Marie(Hans) Lun 10 Juil 2023 - 17:55
Message N°1088: " Pour l'anecdote, l'uniforme du marin portugais était rapiécé. Sa solde ne devait certainement pas être la même que celle des marins sud-africains."
A la fin des années 60, en échange d'un bail de 99 ans sur des iles portugaises du côté des Canaries, je crois ( en raison d'essais de missiles), la France avait donné en échange à ce pays, 4 avisos escorteurs et 4 sous-marins type Daphné y compris l'entretien de ces bâtiments. En 1972, à la BSM de Toulon, nous côtoyons simultanément, des Portugais, venus se faire caréner, des Pakistanais et des Sud-Africains qui venaient prendre livraison des sous-marins que l'on leur avait vendus. Ces trois nationalités avaient sans conteste, un niveau vie très différent: -Les pakistanais étaient très surveillés par leur hiérarchie et leurs déplacements étaient plutôt limités. -Les Sud-Africains (tous blancs) étaient pleins aux as et circulaient en BMW et en Mercedes et lorsqu'ils sont repartis dans leur pays, un de leur bâtiment de surface était venu embarqué tout le matériel acheté pendant leur séjour chez nous (y compris quelques voitures. -Les Portugais, dont certains quartiers-maîtres frisaient la quarantaine, avaient certes aussi, fait des achats, essentiellement électroménagers, mais, contrairement aux Sud-Aff, il avaient tout embarqué sur le sous-marins qui a du faire le retour au pays en surface, car, lesté comme il était, il risquait carrément de couler.
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