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Arthur- QM 1
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Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
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Je pense que pour les mauvaises herbes tu as dû mettre de l'engrais, mais rassures toi de l'herbe il y en avait.
Effectivement, j'ai entendu parlé de cet OFF, qui a été embroché, comme toi j'en doute, mais à l'époque j'en connaissais qui en aurait été capable.
Pour ce qui me concerne, il fallait que celui qui faisait sa ronde donne un mot de passe, c'était un vieux briscard et je ne sais pour quelle raison ce n'était pas le bon mot, de plus il insistait.
A force, je l'ai menacé, il a fait demi tour, c'est ainsi que le lendemain j'ai eu mon premier problème qui fort heureusement c'est arrangé ...
Un peu plus tard, nous avons appris que ce SM avait fait une sortie bien arrosée, et s'était mis en tête de nous emmerder, ceci sans s'informer du nouveau mot de passe ...
Au fait la bibinne dans la barcasse n'y était plus.
Merci Thierry pour la photo, hélas tous inconnus.
Amicalement à tous.
ARTH.
Je pense que pour les mauvaises herbes tu as dû mettre de l'engrais, mais rassures toi de l'herbe il y en avait.
Effectivement, j'ai entendu parlé de cet OFF, qui a été embroché, comme toi j'en doute, mais à l'époque j'en connaissais qui en aurait été capable.
Pour ce qui me concerne, il fallait que celui qui faisait sa ronde donne un mot de passe, c'était un vieux briscard et je ne sais pour quelle raison ce n'était pas le bon mot, de plus il insistait.
A force, je l'ai menacé, il a fait demi tour, c'est ainsi que le lendemain j'ai eu mon premier problème qui fort heureusement c'est arrangé ...
Un peu plus tard, nous avons appris que ce SM avait fait une sortie bien arrosée, et s'était mis en tête de nous emmerder, ceci sans s'informer du nouveau mot de passe ...
Au fait la bibinne dans la barcasse n'y était plus.
Merci Thierry pour la photo, hélas tous inconnus.
Amicalement à tous.
ARTH.
† guilloux- PREMIER MAÎTRE
- Age : 89
- Message n°133
CFM PONT REAN
Une carte postale du CFM des années 1947-48 quand mon père était affecté au château comme instructeur Maître-d'hôtel.
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Dernière édition par guilloux le Dim 16 Aoû 2009 - 21:46, édité 1 fois (Raison : remise en place de la photo)
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Georges COURNIL- MATELOT
- Age : 87
J'ai fait pont-réan en janvier 1957 en tant qu'appeler ou nous faisions une évaluations des connaissances générales et professionnelles c'est ainsi que j'ai été envoyé aux AMF Bizerte pour repeindre les chambrées et coursivesdes ateliers en vu d'une inspection Amiral. C'était la planque ensuite j'ai été boscot sur un LCM qui faisait le trajet entre la baie des carrieres et la pécherie. Tu peux actuellement te promener dans pont-réan qui a été désafécté en 1958( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])
philippe yves- QM 2
- Age : 83
- Message n°135
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Bonsoir à tous
Petit nouveau sur le site ,j'ai également fait mes premiéres armes
au C.F.M. de Pont-réan.
De janvier 1958 à mars 1958
Vos souvenirs sont encore intacts.
pour ma part les baraquements avaient pour nom La Conquérante
et Duguay-trouin
Amicalement
Yvon
Petit nouveau sur le site ,j'ai également fait mes premiéres armes
au C.F.M. de Pont-réan.
De janvier 1958 à mars 1958
Vos souvenirs sont encore intacts.
pour ma part les baraquements avaient pour nom La Conquérante
et Duguay-trouin
Amicalement
Yvon
Jean Veillon- CAPITAINE DE CORVETTE
- Age : 85
- Message n°136
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Nouveau sur le site,
J'ai moi aussi fait mes première armesà Pont Réan.
J'ai quitté la région nantaise pour rejoindre le CFM le 12 Décembre 1956.
Compagnie: DUQUESNE
Chant de marche: Marche de la 2ème DB
De la glace dans le lavoir qu'il fallait casser,
Plier le linge au carré 25x25 et compressé entre 2 plaques de
Contre Plaqué ( paré pour l'inspection à venir.....)
Maillot de bain en laine bleue marine,
Bleu de drap sous le treillis qui nous empêchait de bouger (et avec le caban c'était le bouquet!)
Traverser le village en chantant pour aller souquer sur le bois mort sur la Villaine
Apprendre à "godiller" sur la douve,
Aligner au cordeau le "T" du matricule et serrer le sac déployé entre 2 bancs avant l'inspection.
Qui aurait le sac le mieux décoré? (moi c'était un voilier)
Pour Noël, réalisation de la crêche en carton et papier crepon. Concours entre les diverses compagnies. La DUQUESNE etait sans doute la meilleure!
Tellement de choses encore........
A part le froid, je garde un inoubliable souvenir de cette courte période qui s'est terminée pour moi le 10 Fevrier 1957 pour rejoindre l'Ecole des Mécaniciens du groupe RICHELIEU - TOURVILLE 57ème stage (B.E.M). J'ai par la suite embarqué sur le GUEPRATTE le 16 Mai 1957.
Quelques noms que je n'ai pas oubliés: Michel Prévost, Midelet, Dessaulty chargé de "donner le ton" avant de chanter. S/M CABON, chargé de nous inculquer les rudiments de boscotage: ligne de mouillage, noeud plat, et noeud "Gibole de Clébart" .......
C'était le bon temps et il y a cinquante ans de cela !
Mon bon souvenir à ceux qui ont connu cette période. Une pensée aussi pour ceux qui l'on connue en même temps et qui ne sont plus
Amicalement à tous. Jean Veillon
J'ai moi aussi fait mes première armesà Pont Réan.
J'ai quitté la région nantaise pour rejoindre le CFM le 12 Décembre 1956.
Compagnie: DUQUESNE
Chant de marche: Marche de la 2ème DB
De la glace dans le lavoir qu'il fallait casser,
Plier le linge au carré 25x25 et compressé entre 2 plaques de
Contre Plaqué ( paré pour l'inspection à venir.....)
Maillot de bain en laine bleue marine,
Bleu de drap sous le treillis qui nous empêchait de bouger (et avec le caban c'était le bouquet!)
Traverser le village en chantant pour aller souquer sur le bois mort sur la Villaine
Apprendre à "godiller" sur la douve,
Aligner au cordeau le "T" du matricule et serrer le sac déployé entre 2 bancs avant l'inspection.
Qui aurait le sac le mieux décoré? (moi c'était un voilier)
Pour Noël, réalisation de la crêche en carton et papier crepon. Concours entre les diverses compagnies. La DUQUESNE etait sans doute la meilleure!
Tellement de choses encore........
A part le froid, je garde un inoubliable souvenir de cette courte période qui s'est terminée pour moi le 10 Fevrier 1957 pour rejoindre l'Ecole des Mécaniciens du groupe RICHELIEU - TOURVILLE 57ème stage (B.E.M). J'ai par la suite embarqué sur le GUEPRATTE le 16 Mai 1957.
Quelques noms que je n'ai pas oubliés: Michel Prévost, Midelet, Dessaulty chargé de "donner le ton" avant de chanter. S/M CABON, chargé de nous inculquer les rudiments de boscotage: ligne de mouillage, noeud plat, et noeud "Gibole de Clébart" .......
C'était le bon temps et il y a cinquante ans de cela !
Mon bon souvenir à ceux qui ont connu cette période. Une pensée aussi pour ceux qui l'on connue en même temps et qui ne sont plus
Amicalement à tous. Jean Veillon
† Fanch 56- FONDATEUR
- Age : 75
- Message n°137
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Pliage du sac identique à hourtin en juillet 1966 :roll:
RAGUENET- MATELOT
- Age : 86
- Message n°138
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Bonjour à tous,
Je suis passé par Pont-Réan de juillet à septembre 1957. En relisant les histoires de chacun, j'ai fait un retour en arrière de 50 ans !
Tout m'est revenu à l'esprit : les vaccins, le coiffeur, les corvées de vaisselle, les poulaines sans portes, le fusil Lebel, les séances de tir sur la planche, la chanson "Belle alouette grise ..", la godille sur les douves du château, les baleinières avec leurs énormes avirons sur la Vilaine et la première sortie à Pont-Réan dans le seul bistrot du pont.
Que de souvenirs !!
Je suis passé par Pont-Réan de juillet à septembre 1957. En relisant les histoires de chacun, j'ai fait un retour en arrière de 50 ans !
Tout m'est revenu à l'esprit : les vaccins, le coiffeur, les corvées de vaisselle, les poulaines sans portes, le fusil Lebel, les séances de tir sur la planche, la chanson "Belle alouette grise ..", la godille sur les douves du château, les baleinières avec leurs énormes avirons sur la Vilaine et la première sortie à Pont-Réan dans le seul bistrot du pont.
Que de souvenirs !!
GENESLAY- QM 2
- Age : 89
- Message n°140
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Arrivée au cfm Pont Rean le 15/ 06/1952.
J'y ai passé quatre mois alors que le séjour était de deux mois, affecté dans la partie nord du camp parmi les engagés volontaires , alors que les appelés était à l'opposé.
j'ai été affecté d'office a une compagnie disciplinaire (Duquesne)allez savoir pourquoi? Cette compagnie fournissait un très gros contingent de matelots sans spécialité qui a l'issue d'une affectation de deux mois a Brest partait en Indochine.
J'ai eu la chance d'aller l'école des timoniers du cap brun a Toulon pour une fomation.Mais au centre de Pont Réan alors que j'avais un engagement de trois ans j'ai du souscrire un engagement de cinq ans pour avoir une spécialité mais pas celle que je désirai (radio) j'ai eu a choisir entre transfiliste et timonier.
J'y ai passé quatre mois alors que le séjour était de deux mois, affecté dans la partie nord du camp parmi les engagés volontaires , alors que les appelés était à l'opposé.
j'ai été affecté d'office a une compagnie disciplinaire (Duquesne)allez savoir pourquoi? Cette compagnie fournissait un très gros contingent de matelots sans spécialité qui a l'issue d'une affectation de deux mois a Brest partait en Indochine.
J'ai eu la chance d'aller l'école des timoniers du cap brun a Toulon pour une fomation.Mais au centre de Pont Réan alors que j'avais un engagement de trois ans j'ai du souscrire un engagement de cinq ans pour avoir une spécialité mais pas celle que je désirai (radio) j'ai eu a choisir entre transfiliste et timonier.
Jean Veillon- CAPITAINE DE CORVETTE
- Age : 85
- Message n°141
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Pour GENESLAY,
Les choses ont donc changé entre 1952 et 1956! J'ai quant-à moi rejoint la compagnie DUQUESNE le 12 Dec. 56, c'était à ce moment une compagnie d'engagés qui n'avait rien de disciplinaire, et j'en garde un excellent souvenir, malgré un hiver particulièrement rigoureux
(la glace sur la Villaine et dans le lavoir) :P :P :P :P
Les choses ont donc changé entre 1952 et 1956! J'ai quant-à moi rejoint la compagnie DUQUESNE le 12 Dec. 56, c'était à ce moment une compagnie d'engagés qui n'avait rien de disciplinaire, et j'en garde un excellent souvenir, malgré un hiver particulièrement rigoureux
(la glace sur la Villaine et dans le lavoir) :P :P :P :P
Georges COURNIL- MATELOT
- Age : 87
- Message n°142
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
J'ai fait (je me répète ) pont-réan en janvier- février 57 je le confirme cet hiver ètait trè très froid pendant une prise d'armes a Rennes il y a des gars qui tombaient dans les pommes , il y avait de la glace dans tous les points d'eau. Je m'étonne de ne pas trouver d'anciens collègues de cette époque sur le site de Fanch, il est vrai que j'ètais du coté des appelés
andrem- MATELOT
- Age : 89
- Message n°143
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Georges, j'étais EVDA et nous avons été logés à la même adresse. Crois bien que le mois de janvier 1955 à Pont Réan n'était pas des plus cléments, avec la glace sur les robinets des lavabos en fond des baraques de la compagnie Suffren.
De plus, les planches disjointes du parquet étaient souveraines pour aérer juste comme il faut la baraque afin que l'on ne soit pas trop abrutis par la chaleur.
Pour ce qui est des anciens collègues, il y en a qui ont disparu, mais il y en a beaucoup qui n'ont pas franchi le pas de l'informatique et d'internet.
De plus, les planches disjointes du parquet étaient souveraines pour aérer juste comme il faut la baraque afin que l'on ne soit pas trop abrutis par la chaleur.
Pour ce qui est des anciens collègues, il y en a qui ont disparu, mais il y en a beaucoup qui n'ont pas franchi le pas de l'informatique et d'internet.
Dernière édition par le Mar 18 Déc 2007 - 15:49, édité 1 fois
Jean Veillon- CAPITAINE DE CORVETTE
- Age : 85
- Message n°144
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Pour Georges Cournil
J'étais moi aussi à Pont Réan en Janvier 57. Relis mon post en page 7 vers la fin. C'est vrai qu'il faisait froid cette année là, mais bons souvenirs quand même....
J'étais moi aussi à Pont Réan en Janvier 57. Relis mon post en page 7 vers la fin. C'est vrai qu'il faisait froid cette année là, mais bons souvenirs quand même....
† PRIOL Yves- MAJOR
- Age : 93
- Message n°145
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
YES, YES, j'ai trouvé grâce à Papou... Je vais venir consulter...
le Bosco Yffic a commencé sa carrière ici même en 1949...
j'avance, j'avance...Merci les Gars de la Marine
Je ne sais rien mais je m'instruis....
le Bosco Yffic a commencé sa carrière ici même en 1949...
j'avance, j'avance...Merci les Gars de la Marine
Je ne sais rien mais je m'instruis....
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Joëlle, la fille du Bosco.
L'amitié est comme une terre que l'on sème.
† PRIOL Yves- MAJOR
- Age : 93
- Message n°146
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
J'ai entendu dire...qu'il y avait encore des sabots en guise de chaussures (en 1949 ?)
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Joëlle, la fille du Bosco.
L'amitié est comme une terre que l'on sème.
latrubesse jean claude- PREMIER MAÎTRE
- Age : 76
- Message n°147
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
beau papa arrive demain il ma promis des photos il etait a pont rean en 47 il nest pas tres copain avec l ordi mais avec l accord je passerais ses souvenirs sous mon nom donc dans quelques jours a nous la vielle marine a+
latrubesse jean claude- PREMIER MAÎTRE
- Age : 76
- Message n°149
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
pour les chaussures version 1947 seulement a tahiti l arriere des chaussures etait decoupe pour faire des sortes de sabots pouquoi? penurie de certaine pointure
oui garde des prisonniers allemands mai et juin 47 batiment devant la cuisine
pour la godille le sm bosco vu la facilte de l aprenti marin il decida d aller se reposer en laissant celui ci donner des conseils a ses camarades bof natif de l ile MOLENE pas trop de mal a savoir godiller mon encyclopediei personelle est pres de moi pour quelques jours loulou COEFFEUR 2335b47 a+
oui garde des prisonniers allemands mai et juin 47 batiment devant la cuisine
pour la godille le sm bosco vu la facilte de l aprenti marin il decida d aller se reposer en laissant celui ci donner des conseils a ses camarades bof natif de l ile MOLENE pas trop de mal a savoir godiller mon encyclopediei personelle est pres de moi pour quelques jours loulou COEFFEUR 2335b47 a+
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°150
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
J'ai entendu dire...qu'il y avait encore des sabots en guise de chaussures (en 1949 ?)[/quote]
moi je suis arrivé en fevrier 50 et ai porté ces sabots, j'en parlerai dans un écrit prochain
Pilon
moi je suis arrivé en fevrier 50 et ai porté ces sabots, j'en parlerai dans un écrit prochain
Pilon
Dernière édition par le Mer 13 Fév 2008 - 22:44, édité 1 fois
PETILLON- QM 2
- Age : 87
- Message n°151
Pont Réan
Bonjour
Pont Réan est une petite bourgade proche de Rennes (35) située en bordure de la Vilaine, d'où sa vocation maritime !!
Le CFM a été établi autour d'un château bordé de dépendances et de baraques en bois qui ont accueilli pendant très longtemps les "jeunes" en formation et ce, pendant trois mois, avant d'être dirigés vers une école de spécialité.
Les douves du château servaient à l'apprentissage de la godille et la Vilaine à l'aviron.
On y apprenait l'amitié ainsi qu'à coudre les boutons du caban !!
J'y ai séjourné en octobre 1954.
C'est devenu un centre de repos après hospitalisation.
Gustave PETILLON
Pont Réan est une petite bourgade proche de Rennes (35) située en bordure de la Vilaine, d'où sa vocation maritime !!
Le CFM a été établi autour d'un château bordé de dépendances et de baraques en bois qui ont accueilli pendant très longtemps les "jeunes" en formation et ce, pendant trois mois, avant d'être dirigés vers une école de spécialité.
Les douves du château servaient à l'apprentissage de la godille et la Vilaine à l'aviron.
On y apprenait l'amitié ainsi qu'à coudre les boutons du caban !!
J'y ai séjourné en octobre 1954.
C'est devenu un centre de repos après hospitalisation.
Gustave PETILLON
† PILON- MAJOR
- Age : 94
- Message n°152
arrivée au CFM Pont-Réan
Arrivée à Pont-Réan
[spoiler]
Vers dix heures, ce matin du 14 février 1950, six camions pénètrent dans le camp de Pont-Réan où est implanté un Centre de formation maritime. Dans chacun de ces véhicules, puant la fumée d’essence mal digérée, se trouvent une vingtaine de jeunes garçons qui viennent principalement de la moitié nord du pays. Ce sont de jeunes engagés dans la Marine, et moi, je fais partie de ce contingent. Personne n’en mène bien large et, si dans le train de Paris que j’ai pu pris au Mans, nous avons pu faire un peu les fous, la joie n’y est plus. Après que nous eûmes signé notre engagement à Rennes et avoir enfourné chacun en poche un papier sur lequel était inscrit notre matricule (78 L 50 pour moi), plusieurs qui avait la langue bien accrochées se sont fait remettre à leur place, ce qui a fait tomber l’ambiance de deux ou trois crans. En effet, joyeux, animés tels des collégiens se rendant en vacances, nous avions parcouru toutes les coursives du train en parlant fort, braillant presque, et assurément tous les voyageurs (qui devaient en avoir plein de dos à la fin) savaient que nous allions à Tahiti, et que un peu plus tard, nous irions à Saigon. En effet, on appelait, officiellement ou non : Tahiti, la partie de ce camp où se tenait les compagnies d’incorporation, en gros pendant quinze jours, et Saigon, le reste de cette grande surface remplie de baraquement en bois, au centre de laquelle trône un petit château bordé de douves pleines d’eau.
Les camions stoppent donc au lieu dit Tahiti, on nous fait descendre, avancer et aligner un peu, ce qui est tout à fait nouveau pour nous. Chacun a une valise à la main. Un gradé, un second maître dont je me souviens bien du nom, SM l’H… nous demande d’ouvrir ces valises pour inspection, car ajoute-t-il, ici, vous ne devez pas avoir d’alcool : c’est interdit. Effectivement, trois ou quatre bouteilles de calva ou autres eau-de-vie furent découvertes, offertes par un grand-père, sans doute, et immédiatement cassées sur le muret bordant un caniveau. Deux matelots du contingent précédent, pour qui nous étions des bleus, exerçant la fonction de rondier, le bonnet enfoncé jusqu’aux oreilles, la jugulaire à poste, semblant rigoler, après avoir mis les bouchons dans leurs poches, ramassèrent les morceaux de verre, délaissant le bon jus qui, dans le caniveau, s’écoulait lentement en direction de Saigon.
« Alignez vous sur trois ! maintenant… » On commence à apporter un peu de précision dans l’alignement et plus personne n’ose piper….
- Mais monsieur, objecte l’un des arrivants…
- Y a pas de monsieur dans la marine ! Moi je suis le QM untel, et tachez de voir à partir d’aujourd’hui à apprendre les grades…
Et tout naturellement, quand l’un d’entre nous s’adressait à l’un des gradés, ne conaissant pas son grade, il l’appelait : monsieur ; ce qui attirait automatiquement le foudroyant : y a pas de monsieur dans la marine.
On nous dirige vers une baraque où l’on va nous attribuer un lit, et puis une assiette et un quart, ainsi que cuillère, fourchette et couteau à chacun. Et peu de temps après le repas, mon premier repas dans la marine dont je ne me rappelle pas le menu, ce sera l’épisode mémorable de la douche et la découverte des sabots.
La mémorable douche du 14 février 1950
Une heure après la fin du repas, nous nous rassemblons, nous reprenons notre alignement par trois et on nous informe que nous allons passer à la douche et ensuite préparer un paquet de nos habits civils qui retourneront chez nos parents respectifs.
Nous laissons dans la salle A, nos habits civils, puis, nus comme des vers, c'est le grand nettoyage : eau chaude, savon à profusion, une cinquantaine de pommes de douche. La grande lessive devant les gradés qui, sachant bien que pour beaucoup c’est une expérience toute nouvelle, expliquent à certains comment il faut faire pour se laver, se doucher ; ils se chargent aussi d'encourager ceux qui sont intimidés de se retrouver nus comme le jour de leur naissance. Et c'est bien vrai que la majeure partie d'entre nous n'a jamais pris une douche, et n'ont jamais montré leurs attributs en public. Moi, je ne m’étais jamais douché mais j'avais pu montrer mon zizi au Préfet du Loir-et-Cher lors du conseil de révision que j'avais passé l'année dernière ; un médecin avait même vérifié devant lui, tripotant avec ses doigts au bas de mon ventre pour constater si tout était conforme. Tout en tâtant, tout en triturant, il s'agissait que ce médecin puisse compter jusqu'à deux, afin d'être déclaré : bon pour le service.
En effet, quand il annonça : « deux ! », au préfet, à haute et distincte voix, le représentant de l’Etat me notifia que j’étais « bon pour le service », ce qu’un écrivain inscrivit en regard de mon nom, sur une feuille de papier qui était la liste des jeunes convoqués.
Je prends la douche et je barbotte et me savonne comme un fils de bourgeois détenteur d'une salle d'eau chez lui. La séance est assez comique, il y a des réfractaires qui restent les deux mains obstinément plaquées sur leur bas-ventre, et déjà de la part des forts en gueules, les quolibets fusent. Les Parisiens qui ont la langue bien accrochées se moquent d'eux, et c'est à qui en rajoutera et les gradés laisse faire.
C’est le grand récurage collectif, le savon mousse et fait des bulles ; comme des petits gamins, on forme ces bulles entre le pouce et l’index et on souffle dedans jusqu’à ce qu’elles éclatent. D’autres jouent à la gargouille, il s’emplissent la bouche d’eau et la font gicler à jet lent et continue en direction des apeurés. Mais certains n’ont pas encore osé enlever leurs mains de sur leurs attributs, ils ne se décident pas à les montrer, et n’osent même pas se placer sous une pomme de douche, restant désespérément dans un coin, alors qu’on leur jette de l’eau de partout et qu’ils sont autant mouillés que leurs camarades. On joue ; on leur donne des claques sur les fesses, ils ronchonnent, on les pousse, on leur met un savon entre les mains pour les encourager.
J’ai l’impression que je viens de me débarrasser d'une certaine enveloppe, je n'ai plus de lien avec le monde campagnard que je viens de quitter après avoir pris mon train ce matin à Blois. La date de ma première douche est inscrite à jamais : quatorze février 1950.
Comme c’est bon ce que je viens de découvrir là : une douche. Alors que je m’essuie, après être passé dans un sas ou pendouillent une centaine de serviettes accrochées à des patères, il me semble que je deviens aérien, léger comme un fétu de paille ; comme elle me pesait lourd cette crasse dont tous les pores de ma peau étaient colmatés !
Mes habits sont dans la salle A, je ne m'en vêtirai plus, c’est prévu ; serviette à la main, nous passons maintenant tout nus dans la salle B. Les garçons qui m'environnent ont l'accent de leur terroir, les Bretons et ceux du Nord emploient des mots que je ne connais pas, des mots de leur langue ou de leur patois. Il n'y a que la gouaille des parisiens, qui en rajoutent sur tout, que je pige à peu près bien. La-dessus, les gradés qui nous pilotent ont un langage dans lequel beaucoup de terme et de vocables de marine apparaissent. Mais attention, eux-aussi ont la langue bien accrochées et en quelques mots ils descendent en flamme les titis parisiens qui comprennent rapidement que, même si ce fut la fête à la douche que c'est bien fini le temps de rigoler, qu'ils sont déjà : en service ; et puis, ils apprennent en se l’entendant dire que l'on a pas été les chercher chez eux, qu'à Rennes ils ont signé leur engagement, qu'ils sont maintenant des militaires, qu'ils n'ont plus qu'à la fermer et obéir. En quelques minutes, après ce coup de gueule d'un quartier-maître chef grand comme une armoire, voici donc que ce profile un changement radical de mode de vie ; il faudra que quelques-uns en rabattent, je le sens bien, et pour plusieurs ce ne sera pas facile, et il y en a deux ou trois qui nous quitterons pour retourner chez « leur mère ».
Dans la salle B, c’est là que l'on commence à nous habiller en marin. Aux portemanteaux, se trouvent des sous-vêtements : tricots et caleçons, à chacun de se servir et de se vêtir de ces deux articles, un autre quartier-maître évalue les tailles et aide chacun d’entre nous pour le choix. Un caleçon ? comme la douche du reste, c'est quelque chose de tout nouveau pour beaucoup, et il y a même un tricot de peau, le fameux tricot rayé du marin ! c’est l’opulence.
Malgré cela, après cette séance de décrassage et ce changement d'habits, personne n'a l'air trop désorienté. On nous dirige ensuite vers une salle au fond d'un couloir :
- Vous trouverez des chaussures là-bas, disait un autre gradé aux galons dorés, qui fut vite surnommé « Mitraillette » par les Parisiens, parce qu'il bégayait un peu. En fait, ce gradé, un maître - je ne connaissais pas encore les grades, mais je m'en rappelle - Ce gradé disais-je, se fichait bien de notre binette et riait sous cape ; en fait de chaussures, il y avait dans un angle de la pièce, un énorme tas de sabots de bois en vrac ! tous sabots d'occasion et mélangés. Ils avaient servi aux apprentis matelots des contingents précédents qui en furent affublés pendant quinze jours, comme le nôtre allait y être pendant une même période correspondante au temps de l'incorporation. En fait, c’était un tas de demi-paires de sabots
Il nous fallut choisir dans cet amoncellement et chacun pour soi, deux demi-paires de sabots. Il nous fallut essayer de les marier afin d'en faire une paire à peu près convenable, deux sabots usés de façon identique. Et puis ce fut l'apprentissage. Dans notre groupe, la majeure partie n'avait jamais porté : ces « trucs en bois », comme disait l’un des Parisiens qui était désespéré et qui n’en avait peur-être jamais vu par chez lui ; certains d’entre eux avaient été incapables de choisir et pour beaucoup d'entre nous il était impossible de se déplacer ainsi équipé. Pourtant au bout d'une demi-heure, quand la séance d'habillement en sous-vêtement fut terminée et que chacun fut nanti de sa paire de sabots d'occasion, il fallut bien se rassembler. Personnellement, ainsi que cinq ou six paysans bretons, nous n'eûmes aucun problème, il n'y eut pas d'apprentissage, et ces pauvres parisiens qui nous traitaient de ploucs l’instant d’avant, nous enviaient ; ils en avaient le caquet un peu rabattu.
Personne n'a pris de photos à cet instant et c'est bien dommage, le tableau souvenir d'une centaine de garçons, marins depuis quatre heures, en caleçons blancs, tricots rayés et en sabots de bois, aurait été mémorable.
C'est le lendemain, après que nous eûmes le jour même perçu pantalon, vareuse, tricot et bonnet que commença l'apprentissage de la marche au pas comme tout militaire doit savoir faire. Dans cette partie du camp de Pont-Réan que l'on appelait Tahiti : Une, deux ; une, deux ; gauche, gauche, sous les ordres de « Mitraillette » et d'un ou deux quartiers-maîtres qui ne nous lâchaient pas (heureusement qu'ils ne bégayait pas pour les une-deux), la compagnie d'incorporation s'ébranlait dans un bruit plus ou moins rythmé et sabotant.
Mais on sème des apprentis marins tous les quinze ou vingt mètres ; bien que nous ayons une paire de chaussette, le contact entre le bois et le dessus du pied est insupportable ; la douleur, pour ceux qui bientôt ont la moindre ampoule, la moindre blessure, est intolérable. Ils rejoignent la compagnie les sabots en main, marchant en chaussettes sur le sol breton toujours mouillé, en ce mois de février.
Au bout de trois jours, un tiers environ de notre contingent était exempt de chaussures pour blessures aux pieds ou ampoules crevées qui ne guérissaient pas. A vrai dire, il n'y avait que quelques bretons et moi-même qui avons très bien résistés à cet affreux test des sabots de marin. A la mi-février, le temps était pluvieux, Les blessés devaient garder la chambre et rester les pieds nus, n'ayant rien d'autre à se mettre, puisque les chaussures de ville avec lesquelles chacun était arrivé ici avaient été renvoyées avec les habits, par colis postal, chez nos parents respectifs, le lendemain du jour qui suivit cette mémorable douche.
Cet emploi des sabots dura deux semaines, puis les formalités de rentrée dans la Marine étant terminées, notre compagnie d'incorporation fut habillée correctement et munie de vraies chaussures à tiges, toutes en cuir et bien à la taille de nos pieds. Le premier mars, nous quittâmes alors le lieu-dit Tahiti pour Saigon, inclus également dans ce camp de Pont-Réan. Et là se terminera pour moi comme pour les autres l'usage des sabots de bois. Ces reliques retourneront par demi-paire rejoindre le tas, et un peu plus râpés, en attendant l'arrivée d'un nouveau contingent de « bleus ». Commença aussi pour moi, à cette date, le port du bonnet à pompon rouge et du col bleu.[/spoiler]
André Pilon
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Vers dix heures, ce matin du 14 février 1950, six camions pénètrent dans le camp de Pont-Réan où est implanté un Centre de formation maritime. Dans chacun de ces véhicules, puant la fumée d’essence mal digérée, se trouvent une vingtaine de jeunes garçons qui viennent principalement de la moitié nord du pays. Ce sont de jeunes engagés dans la Marine, et moi, je fais partie de ce contingent. Personne n’en mène bien large et, si dans le train de Paris que j’ai pu pris au Mans, nous avons pu faire un peu les fous, la joie n’y est plus. Après que nous eûmes signé notre engagement à Rennes et avoir enfourné chacun en poche un papier sur lequel était inscrit notre matricule (78 L 50 pour moi), plusieurs qui avait la langue bien accrochées se sont fait remettre à leur place, ce qui a fait tomber l’ambiance de deux ou trois crans. En effet, joyeux, animés tels des collégiens se rendant en vacances, nous avions parcouru toutes les coursives du train en parlant fort, braillant presque, et assurément tous les voyageurs (qui devaient en avoir plein de dos à la fin) savaient que nous allions à Tahiti, et que un peu plus tard, nous irions à Saigon. En effet, on appelait, officiellement ou non : Tahiti, la partie de ce camp où se tenait les compagnies d’incorporation, en gros pendant quinze jours, et Saigon, le reste de cette grande surface remplie de baraquement en bois, au centre de laquelle trône un petit château bordé de douves pleines d’eau.
Les camions stoppent donc au lieu dit Tahiti, on nous fait descendre, avancer et aligner un peu, ce qui est tout à fait nouveau pour nous. Chacun a une valise à la main. Un gradé, un second maître dont je me souviens bien du nom, SM l’H… nous demande d’ouvrir ces valises pour inspection, car ajoute-t-il, ici, vous ne devez pas avoir d’alcool : c’est interdit. Effectivement, trois ou quatre bouteilles de calva ou autres eau-de-vie furent découvertes, offertes par un grand-père, sans doute, et immédiatement cassées sur le muret bordant un caniveau. Deux matelots du contingent précédent, pour qui nous étions des bleus, exerçant la fonction de rondier, le bonnet enfoncé jusqu’aux oreilles, la jugulaire à poste, semblant rigoler, après avoir mis les bouchons dans leurs poches, ramassèrent les morceaux de verre, délaissant le bon jus qui, dans le caniveau, s’écoulait lentement en direction de Saigon.
« Alignez vous sur trois ! maintenant… » On commence à apporter un peu de précision dans l’alignement et plus personne n’ose piper….
- Mais monsieur, objecte l’un des arrivants…
- Y a pas de monsieur dans la marine ! Moi je suis le QM untel, et tachez de voir à partir d’aujourd’hui à apprendre les grades…
Et tout naturellement, quand l’un d’entre nous s’adressait à l’un des gradés, ne conaissant pas son grade, il l’appelait : monsieur ; ce qui attirait automatiquement le foudroyant : y a pas de monsieur dans la marine.
On nous dirige vers une baraque où l’on va nous attribuer un lit, et puis une assiette et un quart, ainsi que cuillère, fourchette et couteau à chacun. Et peu de temps après le repas, mon premier repas dans la marine dont je ne me rappelle pas le menu, ce sera l’épisode mémorable de la douche et la découverte des sabots.
La mémorable douche du 14 février 1950
Une heure après la fin du repas, nous nous rassemblons, nous reprenons notre alignement par trois et on nous informe que nous allons passer à la douche et ensuite préparer un paquet de nos habits civils qui retourneront chez nos parents respectifs.
Nous laissons dans la salle A, nos habits civils, puis, nus comme des vers, c'est le grand nettoyage : eau chaude, savon à profusion, une cinquantaine de pommes de douche. La grande lessive devant les gradés qui, sachant bien que pour beaucoup c’est une expérience toute nouvelle, expliquent à certains comment il faut faire pour se laver, se doucher ; ils se chargent aussi d'encourager ceux qui sont intimidés de se retrouver nus comme le jour de leur naissance. Et c'est bien vrai que la majeure partie d'entre nous n'a jamais pris une douche, et n'ont jamais montré leurs attributs en public. Moi, je ne m’étais jamais douché mais j'avais pu montrer mon zizi au Préfet du Loir-et-Cher lors du conseil de révision que j'avais passé l'année dernière ; un médecin avait même vérifié devant lui, tripotant avec ses doigts au bas de mon ventre pour constater si tout était conforme. Tout en tâtant, tout en triturant, il s'agissait que ce médecin puisse compter jusqu'à deux, afin d'être déclaré : bon pour le service.
En effet, quand il annonça : « deux ! », au préfet, à haute et distincte voix, le représentant de l’Etat me notifia que j’étais « bon pour le service », ce qu’un écrivain inscrivit en regard de mon nom, sur une feuille de papier qui était la liste des jeunes convoqués.
Je prends la douche et je barbotte et me savonne comme un fils de bourgeois détenteur d'une salle d'eau chez lui. La séance est assez comique, il y a des réfractaires qui restent les deux mains obstinément plaquées sur leur bas-ventre, et déjà de la part des forts en gueules, les quolibets fusent. Les Parisiens qui ont la langue bien accrochées se moquent d'eux, et c'est à qui en rajoutera et les gradés laisse faire.
C’est le grand récurage collectif, le savon mousse et fait des bulles ; comme des petits gamins, on forme ces bulles entre le pouce et l’index et on souffle dedans jusqu’à ce qu’elles éclatent. D’autres jouent à la gargouille, il s’emplissent la bouche d’eau et la font gicler à jet lent et continue en direction des apeurés. Mais certains n’ont pas encore osé enlever leurs mains de sur leurs attributs, ils ne se décident pas à les montrer, et n’osent même pas se placer sous une pomme de douche, restant désespérément dans un coin, alors qu’on leur jette de l’eau de partout et qu’ils sont autant mouillés que leurs camarades. On joue ; on leur donne des claques sur les fesses, ils ronchonnent, on les pousse, on leur met un savon entre les mains pour les encourager.
J’ai l’impression que je viens de me débarrasser d'une certaine enveloppe, je n'ai plus de lien avec le monde campagnard que je viens de quitter après avoir pris mon train ce matin à Blois. La date de ma première douche est inscrite à jamais : quatorze février 1950.
Comme c’est bon ce que je viens de découvrir là : une douche. Alors que je m’essuie, après être passé dans un sas ou pendouillent une centaine de serviettes accrochées à des patères, il me semble que je deviens aérien, léger comme un fétu de paille ; comme elle me pesait lourd cette crasse dont tous les pores de ma peau étaient colmatés !
Mes habits sont dans la salle A, je ne m'en vêtirai plus, c’est prévu ; serviette à la main, nous passons maintenant tout nus dans la salle B. Les garçons qui m'environnent ont l'accent de leur terroir, les Bretons et ceux du Nord emploient des mots que je ne connais pas, des mots de leur langue ou de leur patois. Il n'y a que la gouaille des parisiens, qui en rajoutent sur tout, que je pige à peu près bien. La-dessus, les gradés qui nous pilotent ont un langage dans lequel beaucoup de terme et de vocables de marine apparaissent. Mais attention, eux-aussi ont la langue bien accrochées et en quelques mots ils descendent en flamme les titis parisiens qui comprennent rapidement que, même si ce fut la fête à la douche que c'est bien fini le temps de rigoler, qu'ils sont déjà : en service ; et puis, ils apprennent en se l’entendant dire que l'on a pas été les chercher chez eux, qu'à Rennes ils ont signé leur engagement, qu'ils sont maintenant des militaires, qu'ils n'ont plus qu'à la fermer et obéir. En quelques minutes, après ce coup de gueule d'un quartier-maître chef grand comme une armoire, voici donc que ce profile un changement radical de mode de vie ; il faudra que quelques-uns en rabattent, je le sens bien, et pour plusieurs ce ne sera pas facile, et il y en a deux ou trois qui nous quitterons pour retourner chez « leur mère ».
Dans la salle B, c’est là que l'on commence à nous habiller en marin. Aux portemanteaux, se trouvent des sous-vêtements : tricots et caleçons, à chacun de se servir et de se vêtir de ces deux articles, un autre quartier-maître évalue les tailles et aide chacun d’entre nous pour le choix. Un caleçon ? comme la douche du reste, c'est quelque chose de tout nouveau pour beaucoup, et il y a même un tricot de peau, le fameux tricot rayé du marin ! c’est l’opulence.
Malgré cela, après cette séance de décrassage et ce changement d'habits, personne n'a l'air trop désorienté. On nous dirige ensuite vers une salle au fond d'un couloir :
- Vous trouverez des chaussures là-bas, disait un autre gradé aux galons dorés, qui fut vite surnommé « Mitraillette » par les Parisiens, parce qu'il bégayait un peu. En fait, ce gradé, un maître - je ne connaissais pas encore les grades, mais je m'en rappelle - Ce gradé disais-je, se fichait bien de notre binette et riait sous cape ; en fait de chaussures, il y avait dans un angle de la pièce, un énorme tas de sabots de bois en vrac ! tous sabots d'occasion et mélangés. Ils avaient servi aux apprentis matelots des contingents précédents qui en furent affublés pendant quinze jours, comme le nôtre allait y être pendant une même période correspondante au temps de l'incorporation. En fait, c’était un tas de demi-paires de sabots
Il nous fallut choisir dans cet amoncellement et chacun pour soi, deux demi-paires de sabots. Il nous fallut essayer de les marier afin d'en faire une paire à peu près convenable, deux sabots usés de façon identique. Et puis ce fut l'apprentissage. Dans notre groupe, la majeure partie n'avait jamais porté : ces « trucs en bois », comme disait l’un des Parisiens qui était désespéré et qui n’en avait peur-être jamais vu par chez lui ; certains d’entre eux avaient été incapables de choisir et pour beaucoup d'entre nous il était impossible de se déplacer ainsi équipé. Pourtant au bout d'une demi-heure, quand la séance d'habillement en sous-vêtement fut terminée et que chacun fut nanti de sa paire de sabots d'occasion, il fallut bien se rassembler. Personnellement, ainsi que cinq ou six paysans bretons, nous n'eûmes aucun problème, il n'y eut pas d'apprentissage, et ces pauvres parisiens qui nous traitaient de ploucs l’instant d’avant, nous enviaient ; ils en avaient le caquet un peu rabattu.
Personne n'a pris de photos à cet instant et c'est bien dommage, le tableau souvenir d'une centaine de garçons, marins depuis quatre heures, en caleçons blancs, tricots rayés et en sabots de bois, aurait été mémorable.
C'est le lendemain, après que nous eûmes le jour même perçu pantalon, vareuse, tricot et bonnet que commença l'apprentissage de la marche au pas comme tout militaire doit savoir faire. Dans cette partie du camp de Pont-Réan que l'on appelait Tahiti : Une, deux ; une, deux ; gauche, gauche, sous les ordres de « Mitraillette » et d'un ou deux quartiers-maîtres qui ne nous lâchaient pas (heureusement qu'ils ne bégayait pas pour les une-deux), la compagnie d'incorporation s'ébranlait dans un bruit plus ou moins rythmé et sabotant.
Mais on sème des apprentis marins tous les quinze ou vingt mètres ; bien que nous ayons une paire de chaussette, le contact entre le bois et le dessus du pied est insupportable ; la douleur, pour ceux qui bientôt ont la moindre ampoule, la moindre blessure, est intolérable. Ils rejoignent la compagnie les sabots en main, marchant en chaussettes sur le sol breton toujours mouillé, en ce mois de février.
Au bout de trois jours, un tiers environ de notre contingent était exempt de chaussures pour blessures aux pieds ou ampoules crevées qui ne guérissaient pas. A vrai dire, il n'y avait que quelques bretons et moi-même qui avons très bien résistés à cet affreux test des sabots de marin. A la mi-février, le temps était pluvieux, Les blessés devaient garder la chambre et rester les pieds nus, n'ayant rien d'autre à se mettre, puisque les chaussures de ville avec lesquelles chacun était arrivé ici avaient été renvoyées avec les habits, par colis postal, chez nos parents respectifs, le lendemain du jour qui suivit cette mémorable douche.
Cet emploi des sabots dura deux semaines, puis les formalités de rentrée dans la Marine étant terminées, notre compagnie d'incorporation fut habillée correctement et munie de vraies chaussures à tiges, toutes en cuir et bien à la taille de nos pieds. Le premier mars, nous quittâmes alors le lieu-dit Tahiti pour Saigon, inclus également dans ce camp de Pont-Réan. Et là se terminera pour moi comme pour les autres l'usage des sabots de bois. Ces reliques retourneront par demi-paire rejoindre le tas, et un peu plus râpés, en attendant l'arrivée d'un nouveau contingent de « bleus ». Commença aussi pour moi, à cette date, le port du bonnet à pompon rouge et du col bleu.[/spoiler]
André Pilon
Dernière édition par PILON le Mar 18 Mar 2008 - 21:33, édité 3 fois
† PRIOL Yves- MAJOR
- Age : 93
- Message n°153
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Bien raconté....Je savais bien que les sabots existaient encore à l'époque (1949), le papa Bosco me l'a encore confirmé à Noël...
Tout c'est passé de cette façon, il s'en souvient comme si cela était hier....
Et lui encore, c'était un "dégourdi", il avait fait la Marchande quelques mois avant de s'engager.
Papa me disait, bien qu'il avait le coeur lourd, que certains pleuraient dans leur banette le soir....
Merci pour témoignage. :D
Tout c'est passé de cette façon, il s'en souvient comme si cela était hier....
Et lui encore, c'était un "dégourdi", il avait fait la Marchande quelques mois avant de s'engager.
Papa me disait, bien qu'il avait le coeur lourd, que certains pleuraient dans leur banette le soir....
Merci pour témoignage. :D
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Joëlle, la fille du Bosco.
L'amitié est comme une terre que l'on sème.
andrem- MATELOT
- Age : 89
- Message n°154
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
Merci de ton récit PILON, qui à quelques détails près est conforme à ce que j'ai décri un peu plus en amont dans ce poste.
J'ai bien retrouvé l'atmosphère de mon accueil en janvier 1955., sauf que nous n'étions que quelques Parisiens complètement sous l'éteignoir au regard des Bretons, Chtimis et Mocos de Marseille qui étaient largement majoritaires et plus au fait des choses de la mer. Ce fut une expérience diablement inoubliable !
J'ai bien retrouvé l'atmosphère de mon accueil en janvier 1955., sauf que nous n'étions que quelques Parisiens complètement sous l'éteignoir au regard des Bretons, Chtimis et Mocos de Marseille qui étaient largement majoritaires et plus au fait des choses de la mer. Ce fut une expérience diablement inoubliable !
Dernière édition par le Jeu 24 Jan 2008 - 15:20, édité 1 fois
jean-claude BAUD- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 83
- Message n°155
Re: [ TOUS LES C.F.M. ET C.I.N. ] CFM PONT REAN
André :cheers: un diaporama 1950.. :D
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"Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles".
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