Salut MAXI,

Avec toi et moi la boucle est bouclée ! Eh oui tu as fait parti du 1er contingent armant le BB en septembre 1953 et moi des 22 derniers du BB qui sont restés une semaine à Philadelphie, après l'avoir remis aux Américains le 12 septembre 1960, et sont rentrés par le Flandre de la CGT.

Bon, ma boule de cristal breveté J. Moulin me dit :

"Le 15 juin 1953, les Américains font savoir à la France que le porte-avions léger Belleau Wood a été choisi pour le transfert, lequel est autorisé par le Sénat le 3 juillet 1953. Le contrat de prêt est signé le 2 septembre pour 5 ans. Le BW est en carénage dans l'arsenal de San Francisco jusqu'au 5 septembre pour modification des catapultes. Il est transféré à la France le 5 septembre à San Franscisco.

Au 1er octobre, l'équipage est à moitié : 37 officiers sur 50 prévus, 139 officiers mariniers sur 194 et 317 quartiers-maîtres et matelots sur 642. Ah non je me trompe 318 il ne faut pas oublier MAXI

Le BW devenu le BB appareille d'Alameda le 30 et arrive à San Diégo le 2 octobre.......

Bon MAXI, il faut que tu tires un peu la langue
Tu crois pas que je vais vider mon sac (de marin bien sûr) d'un seul coup ......



Amistat per tu e li autre (amitié pour toi et les autres)

Tout d'abord, ce n'est pas Maximilen (le pauvre a été fusillé par les Mexicains en 1867). C'est Maxi Mum (Mum étant l'abréviation de magnum, grande bouteille destinée à contenir le divin nectar élevé dans la région de Reims).
Ensuite, merci pour cet aperçu de tes archives. Jusque-là, ça colle avec mes souvenirs (Ouf ! Alzheimer, ce ne sera pas avant la semaine prochaine !). J'attends la suite avec impatience. Mon problème, c'est que j'ai perdu tous mes papiers militaires au cours d'un déménagement. Heureusement que les SM sont là.
Pour te remercier, voici encore quelques photos.

Magnifiques tes photos MAXI

Quel regret pour moi de n'avoir aucune photo de la fin du BB à Philadelphia.

Au fait les anciens Belleauwoodiens, savez-vous que le BB n'avait à l'origine que la catapulte type H2-1 de babord. C'est lors d'une période de grands travaux fin 44 et début 45 qu'a été installée la catapulte de tribord !

Adiéssias

MAXI, ...... la suite,

Du 5 octobre au 8 il est 4 jours à la mer pour entraînement individuel, mouillant la nuit à San Clémente. Il rentre à San Diégo le 8 et le 12, 3 essais à vide des catapultes. De nouveau à la mer du 26 au 30. Tous les soirs, il mouille dans l'anse Wilson de l'île San Clémente. En octobre un TBM-3W, deux TBM-3S et un Corsair (hors d'usage !) sont à bord pour entraîner les "pingouins" sur le pont d'envol.
L'équipage est au complet le 15 octobre avec l'arrivée des 250 hommes manquants.
Entre le 26 octobre et le 13 novembre, entraînement intensif avec la participation de 2 TBM-3W, 4 TBM-3S américains et un hélico HO3S-1 plus 2 autres TBM la dernière semaine. 12 pilotes et 28 marins américains sont embarqués pour cet entraînement. Ceci conduit au total de 140 catapultages,18 décollages et 152 appontages en 18 jours !..........

A suivre

Tu veux que je te dise, SMpacha ? Tu es une vraie mine d'or ! Depuis le temps que j'attendais, ma langue commençait à traîner par terre. Mais où vas-tu chercher tout ça ? Et ne me raconte pas que c'est dans ta boule de cristal en plastique !
Ce sidi, réponse du berger à la bergère ou retour d'ascenseur (au choix). Cet après-midi, je te (vous, s'il y a du monde sur le forum) narrerai une autre aventure des pieds nickelés du BB. Là, pas le temps ! Faut que je file à ma cantine, sinon, les autres papys-morfales auront tout bouffé (pardon, ingéré !)..
A +

Bon, j'ai bien mangé, j'ai fini ma sieste et j'ai rendez-vous à 15 h 30 chez le dentiste. Alors, en vitesse, une petite histoire.
A San Diego, les détecteurs suivaient des cours théoriques à la CIC School. Une grande et belle classe, avec des instructeurs américains et un EV2 qui traduisait les instructions dans un sens, les questions dans l'autre, et les réponses dans le sens inverse des questions.
L'US Navy, attentionnée et pleine d'illusions, avait mis un distributeur d'ice-cream à notre disposition, dans le couloir, juste devant la porte de la classe.
Las ! C'était sans compter avec notre gourmandise et le savoir-faire du crocheteur de monnayeurs qui nous avait déjà régalés de coca à Dallas. Le premier jour, à la première récréation, le crocheteur en question a frappé. Il a ressorti sa lame de rasoir, bricolé la tirette du distributeur, et chacun d'entre nous a englouti au moins deux glaces gratuites dans la journée. En fin d'après-midi, le stock de la machine était épuisé, et la recette, nulle.
Alors, que croyez-vous qu'il se passa ?
Rien. Si ce n'est que le lendemain, le distributeur d'ice cream avait été déménagé et que nous ne l'avons plus jamais revu.
Je me suis toujours demandé quelle opinion les Américains avaient de nous, qui nous croyions si malins et débrouillards ?

Ah MAXI pour être bonne elle est bonne......ton histoire

Et les pieds nickelés du début du BB valaient bien ceux de la fin. S'ils avaient été ensembles le feu ils auraient mis !!!!!

Salut en touti ,

MAXI, tu charries de traiter ma boule de boule en plastique, elle est réellement en cristal de....Baccarat. Elle m'a même permis de voir que c'est aujourd'hui ton anniversaire. Bon anniversaire MAXI avec une bouteille de Mum j'espère (c'est normal, Maxi....Mum : ).

Bon en réalité, quand on a retourné le BB aux States, Charri l'Alsaco, dit petit Suisse par la suite, a emporté le rôle de l'équipage, et moi outre quelques livres du carré des Officiers, le livre de bord et le livre de navigation......Voilà nos sources

Amistat per touti

Alors, là, SMpacha, tu m'en mastiques une fissure ! Ya pas vol de documents officiels classés si secret-défense que tu dois les brûler avant même de les avoir lus ? Fais gaffe : une dénonciation et c'est le tourniquet et douze balles dans la peau !
Quoi ? keskidit le ministre ? C'est plus douze balles, mais six, à cause de la compression du budget naval ? Bon, ben tant pis, hein ! On fera avec six !
Blague à part, c'est génial que tu aies pu récupérer ça. Par hasard, tu n'aurais pas fait le Riche, le Jean Bart, le P735, la Capricieuse, le Malgache, l'Altaïr, le Dupperé, le Colbert, le Dixmude, le Béarnais, le Vendéen et l'Alsacien ? Parce que je cherche le même genre de choses pour tous ces raffiots.
J'ai déjà écumé les forums d'Hourtin, de l'ecole DET de Porquerolles et du Riche. A présent, c'est le tour du BB en attendant la suite. Pourquoi ? Parce que j'ai déjà écrit quatre romans et que j'en prépare un cinquième, qui s'appellera Mataf et qui racontera ce que j'ai pu voir et faire dans la Royale.
Côté anniversaire, pour moi, c'est en effet aujourd'hui. Alors, mon côté bouteille à moitié vide dit : "un an de moins à vivre"; tandis que mon côté bouteille à demi pleine lui répond : "un an de plus vécu, veinard !"
Note subsidiaire : au début et à la fin de tes posts, c'est du provençal ou du catalan ?

Et une petite histoire pour terminer la journée, une !
Au large de la Californie, on prépare des appontages et catapultages.
Je suis au Central Informations quand, tout à coup, une explosion se fait entendre, pas très loin.
Dans la pénombre du CO, tout le monde se regarde.
Moi, j'essaie de me souvenir à toute allure de l'endroit où j'ai rangé ma brassière de sauvetage.
Et puis, on apprend par Radio-Coursive qu'un cylindre de catapulte a pété lors d'un essai.
Ça doit être vrai, parce qu'en quittant mon quart, peu de temps après, je suis obligé d'emprunter une coursive noyée dans une sorte de brouillard qui doit être constitué de gouttelettes d'huile microscopiques.
Bonjour les glissades !

Bonsoir Charles,
J'ignorais que Lesaffre avait écrit un bouquin sur son passé de marin. Et, en plus, avec MON titre ! Bon, enfin, pour une fois, je passe. Je vais en chercher un autre. Qu'est-ce que tu penserais de "Mémoires d'un mataf partiellement amnésique" ? Ca sonne bien, non, mais peut-être un peu long ?...
Je suis tout à fait d'accord avec ton premier mail. SMpacha faisant la clôture après que j'aie fait l'ouverture du BB, c'est assez étonnant.
Mais où sont passés tous les autres ? J'ai l'impression que nous ne sommes plus que trois sur ce forum. Et peut-être même deux, parce que j'ai bien l'impression que SMpacha a déserté. J'espère que ma vanne sur le vol de documents ne l'a pas vexé.

salut aux belleauwoodiens,
Savez-vous quelle est la différence entre le voyage aller de Maxi en 1953, pour quérir le BB et mon voyage retour des States en 1960 après avoir rendu le BB ?

Ps Maxi, à la fin (ou au début, ou dans le corps même) c'est de l'occitan dans sa version dialectale provençale. (aco m'agrado forco de parla un pao la lenguo nostro - cela me plait beaucoup de parler un peu la langue notre)

Content de te revoir, SMpacha.
Mais venons-en à ta question et essayons d'y répondre : moi, j'y suis allé en avion, et toi, tu en es revenu à la nage. Correct ?
Variante : en réalité, tu n'en es pas encore revenu.
Plus sérieusement : à bord du France ?

Bien vu Maxi,

Je ne suis pas rentré à la nage car je ne savais pas nagé, et j'ai embarqué après les mémorables cours "particuliers" organisés à la coupée par le Pacha quand il a découvert que plus de la moitié de l'équipage ne savait pas nagé. (cf un post de notre ami boum coopérateur)
(au fait c'est quand qu'il rouvre la coop ?).
Le 6 septembre 1960, jour de l'arrivée à Philadelphia, 122 membres de l'équipage sont rentrés par avion, puis encore 122 le jour de la remise, toujours par avion. Mais un petit groupe de 22 veinards, dont j'étais avec mon ami le maître d'hôtel du Pacha, s'est vu offrir une petite croisière d'une semain au départ de pier French Line à New York, à bord, non pas du France (dont nous suivions la construction à chacun de nos passages à St Nazaire) mais du Flandre.
Ah la belle vie.....J'ai d'ailleurs publié ici même des menus du jour......
Ah les jeunes étudiantes, boursières du Sénateur Fullbright, : qui se rendaient en France pour parfaire la langue française, on les a bien aidées sur ce plan de la langue (cf French kiss).
L'un d'entre nous a même été sans doute un peu plus ....loin. Il a réussi, le dernier soir, a soudoyé par un bon pourboire, un maître d'hôtel qui lui a donné la clé d'une cabine inoccupée.
Le lendemain la petite parlait pratiquement sans accent, avec peut être. ....un léger poil sur la langue.
Dire qu'on croyait toutes les cabines occupées !!!!! Et c'est le matin de l'arrivée au Havre qu'il nous raconte son histoire de cabine inoccupée !!!!!!
Enfin avec ses boursières, on en a sans doute fait plus que toi, avec vos hôtesses de l'air.... et puis nous cela a duré une petite semaine.

Salut, Belleauwoodman !
C'est vrai, j'avais oublié la leçon de natation à pied sec.
Mais quant à ton retour des US, crénom de d'là ! Pourquoi ça m'arrive jamais, à moi, des trucs comme ça ? Il est vrai que je ne suis pas très doué pour les langues. La preuve, je ne sais même pas faire la différence entre le catalan, le provençal et l'occitan. Y en a même qui disent que je suis une mauvaise langue (pour ne pas dire pire).
En tout cas, l'anecdote est marrante et tu l'as très bien racontée. Pour la peine, en voilà une autre qui démontre une fois de plus à quel point je manque de chance avec les femmes.
Quand j’embarque sur le Bois Belleau, le porte-avions est déjà passé sous pavillon français. La cérémonie a eu lieu le 5 septembre 1953, au milieu de la baie de San Francisco (information gracieusement fournie par un SMpacha qui tient à garder l'anonymat). Mais il y a encore des journaleux qui tiennent à faire des reportages sur la coopération franco-américaine.
Un après-midi, alors que je suis de quart à la coupée, arrivent un officier américain, un photographe et une super-nana, genre top-modèle, en tailleur et manteau. Ils demandent à voir l’officier de garde. Je l’appelle, il prend livraison des colis, et tout le monde disparait dans les entrailles du bâtiment. Quelques minutes plus tard, l’officier de garde revient et me demande d’appeler deux volontaires pour une corvée. Un truc auquel personne ne répond jamais. Je fais tout de même l’annonce par haut-parleur. Il faut croire que Radio-Coursive a déjà fonctionné, et bien fonctionné, car une nuée de mecs se pointe aussitôt et se porte volontaire pour la corvée en question. L’officier de garde en choisit deux, et je comprends soudain le pourquoi de cet afflux de volontaires lorsque la super pin-up réapparaît en maillot de bain une pièce et talons hauts, suivie de l’officier yankee et du photographe. En fait, la corvée consistait à poser de façon plus ou moins glamour avec la créature de rêve, afin d'immortaliser les liens unissant la France aux Etats-Unis. Evidemment, je n'ai pas été autorisé à quitter mon poste, mais j’en salive encore !
Demain, je posterai ici trois des cinq photos qui me restent, et vous aurez droit, en prime, à une autre histoire triste.
Allez, adiou ! comme on dit dans le Sud
PS - Je fais souvent des fautes de frappe qui m'obligent à éditer mes textes. Morif : un clavier si usé que presque toutes les touches sont effacées.

- Ah, j'oubliais !
Message personnel à l'état-major : la communication "Aujourd'hui, premier jour du mois, vous devez saisir manuellement vos identifiants" n'est-elle pas obsolète à la veille du 5 mai ?

Le monde est petit...
Quelques mois après, je sors d'un cours de droit à la Fac d'Aix, et je tombe sur qui ?
La boursière que j'enlace (un petit peu) sur la photo.
Elle était à l'Institut pour étudiantes étrangères.
Juste le temps de lui faire la bise (pas le french kiss) et je dois prendre mon car.
Ah s'il y avait eu à l'époque le téléphone portable... j'aurais pu la revoir.

A demain

On dirait que ce forum commence à revivre, c'est chouette !

Doumeng, je vois que tu as aussi des trésors dans tes tiroirs, fais-nous en profiter.
Charles, ce n'est pas le couteau que SMpacha remue dans la plaie ; c'est le fusil mitrailleur !
J'avais raison quand je disais que l'insigne SM signifiait Sado-Maso.

SMpacha : ben, mon cochon !
Vous répétiez pour "La Croisière s'amuse" ?
Mais des filles avec des bourses, même mignonnes comme celles-là, c'est pas un peu contre nature ?

Bon, là, il faut que j'aille au restau ; j'ai rendez-vous avec ma femme.
Je vous mets les photos et l'anecdote promise à mon retour.

Salut les copains ! (Comme disait Sheila).
Et vive le sénateur Fullbright ! (qui a bien mérité son nom de "Surbrillant", ou quelque chose comme ça).

Glaudio,
Ah ! quel plaisir de voir que tu rouvres la coop.
Bon impossible de voir le timbre en grand pour l'analyser.
C'est quoi ?
C'est récent, car il est prévu pour les lettres vertes.
Il n'est pas référencé Bois Belleau et pourtant il me semble qu'il s'agit bien de lui.
Peux tu nous en dire plus, il est toujours en vente ?
Peux-tu nous l'agrandir pour mieux le voir.

Maxi, tes photos de la plage avant sont superbes et l'état de la mer me rappelle une petite anecdote que mon copain Joseph Del Col (avec moi au secrétariat commandant) m'a récemment rappelée.

La plage avant, de mon époque, était le lieu de retrouvailles des bras cassés du Bureau militaire, du bureau des fourriers et du secrétariat commandant.
Un jour, au dégagé de midi, je crois, nous voila sur la dite plage avant pour notre séance de bronzette.
Il devait y avoir Joseph (que j'ai retrouvé il y a un an, mais qui se refuse à avoir un ordinateur), Charles Henry (salut Charles, bien la peine de t'avoir retrouvé puisque tu as toujours l'ordi en panne ?!!
Au fait, Basire le dentiste vient de me demander si j'avais ton adresse, car tu ne lui as pas payé le métal de ta dent, Robert Magdelin (qui doit sans doute depuis 2 mois que je l'ai retrouvé chercher le code d'accès à la coupée) et peut-être toi Chari mais pas sûr.
Il n'y avait pas Pierre Sablier (que j'ai également retrouvé mais il est réfractaire à l'embarquement, sans doute le mal de mer ?) car lui il assurait le service au carré des officiers, n'étant pas toujours à mater les boursières Fullbright.
On arrive sur la plage avant, la mer sans être démontée est quand même assez forte.
On s'installe pour la bronzette, la vareuse du treillis et le maillot rayé à côté de nous ; Joseph lui pose même la montre, pour éviter la trace au bronzage (pour les filles, c'est mieux hein ??).
Moi, je ne suis pas rassuré, et je propose de monter dans l'encorbellement du canon avant (on dit la baignoire Glaudio, m'en rappelle plus !).
Tous de se gausser :
- "Trouillard, poule mouillée etc...".
Bon en tout cas moi, je monte me protéger (et en plus le bidel ou le CSI pouvait plus difficilement nous repérer sous le canon).
Quelques minutes passent... puis j'ai un pressentiment... je me lève et je vois arriver pas la vague du siècle, mais une bonne grosse comme sur tes photos Maxi.
Elle était au loin, et je gueule :
- "Faites gaffe les mecs, il en arrive une "énooorme", ils relèvent la tête pour m'apostropher :
- "Tu vas arrêter tes conneries"...
Le temps de le dire, elle arrive et balaie le pont, sans doute quand même un peu en alerte, ils ont juste le temps de se relever à moitié, et sont plaqués contre les filins du bastingage, auxquels selon Joseph ils doivent leur salut en s'y accrochant désespérément...
Résultat : les vêtements à racheter sur la solde, et une montre (ou deux ?) au fonds de l'Atlantique à rechercher.

Maxi,
C'est normal que les boursières aient eu un Sénateur "surbrillant" puisque le BB dans les traductions automatiques est qualifié de "porte-avions de lumière" (de "light aircrafts carrier").
Vivent les boursières surbrillantes, mais aussi les sympathiques filles de l'YMCA de Norfolk.
Tu fréquentais un centre YMCA à San Diego ?

Bonne digestion
A plus et amistat per touti

Non, pas d'YMCA pour moi. J'avais rencontré une petite au skatting (patinoire pour patins à roulettes). Son père était au bord de la piste et elle m'avait présenté à lui. Là, j'ai fait un lapsus linguae. Le gars me dit que la petite (17, 18 ans) est sa fille, mais je n'ai pas compris du premier coup le mot "daughter". Il me l'a répété trois fois. A la fin, j'ai compris et, pour lui faire comprendre que, comme de Gaulle, je l'avais compris, je lui dis : "Ah, yes ! She's your girl". Il s'est presque fâché, mais ça s'est arrangé. Pour finir, il m'a invité chez lui; une jolie petite maison de banlieue. On a bu une bière, il m'a présenté sa femme, et il m'a dit un truc qu'aucun Français n'aurait jamais dit à un marin, surtout étranger. Il m'a dit : "Quand vous descendez à terre, venez à la maison. S'il n'y a personne, la clé est là (il m'a montré l'endroit du jardin où il la cachait). Entrez, servez-vous à boire, allumez la télé. Faites comme chez vous". Du coup, j'étais toujours chez eux, et on a pas mal flirté, la petite et moi.
A propos du porte-avions lumineux (light aircraft carrier), comme j'avais justement dans mon frigo une bouteille de Caca light; pardon, de Coca light, j'ai voulu l'allumer, mais je n'ai trouvé ni l'interrupteur, ni les piles. Tu crois que ça marche à l'énergie solaire ?

Et voici l'histoire promise, et les photos.

Spoiler:

Allez Glaudio, nous fait pas languir...
C'est vrai qu'on ne t'avait pas cru (surtout Chari) quand tu nous avais parler d'un timbre Bois Belleau, et en plus français.
On fait amende honorable (du moins moi, Chari je ne sais pas ...).
Dis nous tout, c'est vrai qu'en zoomant on pense voir R 97 ?
Mais je maintiens jusqu'à preuve du contraire ma version, il n'a pas été édité en tant que Bois Belleau, mais sans doute pour illustrer un anniversaire de l'Aéronavale, il y a deux ou trois ans.

Maxi, tes photos sont superbes, tu aurais dû les éditer une à une pour nous faire durer le plaisir (tu sais que c'est nécessaire à notre âge de fait durer le.....).

Jamais je n'aurais espéré voir une photo de notre BB passant le canal. Aussi en récompense, je fouille mes archives :
"L'entraînement porte aussi sur le ravitaillement à la mer, avec le pétrolier Navasota les 2 et 9 novembre 1953 et la navigation de nuit en groupe avec le destroyer John A. Bole dans la nuit du 2 au 3, et avec le destroyer d'escorte le Ray Wilson dans la nuit du 4 au 5.
Le 6 c'est notre Bois Belleau (ex- Belleau Wood) qui ravitaille à la mer le Ray Wilson.
Des tirs sur manche sont exécutés les 5, 6, 7 et 10 novembre.
Dix jours après il franchit le canal.

A ce sujet, vous souvenez-vous des ravitaillements à la mer par la Baïse et l'annonce faite dans ces moments là "Interdiction absolue de fumer... de circuler avec des chaussures à clous... etc..."
Qui nous postera une photo de l'aumônier passant d'un bord à l'autre sur son petit siège métallique ??
A l'arrivée, certains lui demandaient :
- "Pourquoi avant de quitter la Baïse, vous vous êtes signé ?".
A +

Ah DOUMENG, je crois avoir compris. Tu en as fais confectionner combien de planches à 30 timbres pour la coop. Ah on n'arrête pas le progrès !!!! A ta prochaine commande tu n'oublies pas de mettre notre marraine.

A plus, canaillou

Ps Putaing, qu'est-ce que vous avez foutu avec le Pépé. Vous avez trop forcé sur le jaune ; du coup tu as oublié ta mission : tu devais vérifier les rivets des fusées des sous marins atomiques. Tu as vu le résultat !!!!! Je pense que tu vas être sur le cahier du bidel