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LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°826
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Je me suis fait exactement la même réflexion, mais ne connaissant pas les spécialités de l'aéronavale, je n'ai pas souhaité m'en mêler.
morbihannais- MAÎTRE
- Age : 85
- Message n°827
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
JC LFT je suis tout à fait OK avec toi mais je pense que l'on peut gommer cet épisode dû à une imposture, je reviens sur "notre" métier.
Je vais en quelque sorte émettre un aveu !
Oui comme évoqué plusieurs fois, en vol nous utilisions surtout les messages, quasiment types, en code Q, donc comme tout radio nous fonctionnions comme on le dit "à la musique" ce qui pour nos amis non radios veut dire que l'on ne "lit" plus signe par signe mais un ensemble. Ceci est bien beau mais vers 64 65, de par ces habitudes, de par le fait que nous utilisions de moins en moins la graphie mais surtout la phonie VHF et UHF mon entraînement au "son" diminuait !
Non que l'on peut oublier le morse au moins pour tout l'alphabet, chiffres et signes courants, mais d'une part on oublie petit à petit les signes moins ou peu courants... et surtout on perd de la vitesse à la lecture et j'ai alors pu le constater ! Notre patron radio décida de nous envoyer en test au PC radio de la base pour suivre un entraînement sur une transmission automatique (de marine Toulon ??) avec vitesse s'élevant progressivement ! nos collègues spécialistes des services à terre, ou sans doute à "la surface", seront capables de nous parler de ces sessions d'entraînement, et je dois donc avouer que j'ai eu à participer à plusieurs séances assidûment pour retrouver la cadence !! la ou les premières fois j'étais dans la quasi impossibilité d'égaler les radios de la base qui eux s'amusaient !
De temps en temps (il y a 3 ou 4 ans) j'allais encore sur un site d'entraînement et j'ai retrouvé le même souci en fonction de la vitesse, que l'on programme soi même ! mais bon j'ai quitté la marine en 66 !
Parenthèse : au début des cours de "son" il m'arrivait de rêver de morse, vous aussi sans doute !!
Je vais en quelque sorte émettre un aveu !
Oui comme évoqué plusieurs fois, en vol nous utilisions surtout les messages, quasiment types, en code Q, donc comme tout radio nous fonctionnions comme on le dit "à la musique" ce qui pour nos amis non radios veut dire que l'on ne "lit" plus signe par signe mais un ensemble. Ceci est bien beau mais vers 64 65, de par ces habitudes, de par le fait que nous utilisions de moins en moins la graphie mais surtout la phonie VHF et UHF mon entraînement au "son" diminuait !
Non que l'on peut oublier le morse au moins pour tout l'alphabet, chiffres et signes courants, mais d'une part on oublie petit à petit les signes moins ou peu courants... et surtout on perd de la vitesse à la lecture et j'ai alors pu le constater ! Notre patron radio décida de nous envoyer en test au PC radio de la base pour suivre un entraînement sur une transmission automatique (de marine Toulon ??) avec vitesse s'élevant progressivement ! nos collègues spécialistes des services à terre, ou sans doute à "la surface", seront capables de nous parler de ces sessions d'entraînement, et je dois donc avouer que j'ai eu à participer à plusieurs séances assidûment pour retrouver la cadence !! la ou les premières fois j'étais dans la quasi impossibilité d'égaler les radios de la base qui eux s'amusaient !
De temps en temps (il y a 3 ou 4 ans) j'allais encore sur un site d'entraînement et j'ai retrouvé le même souci en fonction de la vitesse, que l'on programme soi même ! mais bon j'ai quitté la marine en 66 !
Parenthèse : au début des cours de "son" il m'arrivait de rêver de morse, vous aussi sans doute !!
† J-C Laffrat- PREMIER MAÎTRE
- Age : 98
- Message n°828
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bonjour JC,
Là sur tes constatations, je suis en phase, et ça ne peut mieux tomber ! Car tu exprimes en professionnel du Morse Aéronautique (ce que je n'ai jamais vraiment été ) presque exactement ce que j'ai écrit dans le texte que j'ai préparé pour l'ARDHAN sur la défunte spécialité de radio volant dont nous fument ( j'ai pas dit fumette)
En voici quelques lignes : En prime time, comme on dit dans le showbizz :
....A la fin des années quarante et durant les années cinquante les radios volants sont très actifs, notamment en Indochine et en Afrique du Nord et de l’Ouest. Comme il n’existe pas de radios non volants dans les formations ils sont à la fois opérateurs en vol et dépanneurs au sol. Entre leurs missions, ils font l’entretien périodique et le dépannage du matériel de bord. Dans les BAN qui abritent plusieurs formations, les radios volants font partie du personnel des services techniques de la base et assurent l’entretien des matériels de bord de tous les aéronefs dans un atelier radio doté d’un magasin de pièces de rechanges. Les années soixante voient leur rôle diminuer au fur et à mesure de l’accroissement de la portée des émissions en phonie. Progrès qui permettent aux pilotes d’utiliser eux-mêmes les équipements HF et VHF de bord dans leurs échanges avec le Contrôle régional et les tours de contrôle, sans l’aide d’un opérateur.
Alors que les transmissions radiotélégraphiques en Morse disparaissent au profit de la radiotéléphonie, la présence d’un opérateur radio de bord n’est plus indispensable et dans les années soixante-dix plus aucun opérateur radiotélégraphiste n’est présent à bord des aéronefs français militaires et civils. Les derniers radios de bord de l’Aéronautique navale seront formées en 1993 pour la surveillance ASM. Les électroniciens de bord de l’Aéronautique navale reçoivent désormais une formation au radar, à la détection, aux techniques d’analyse spectrale des fréquences, et au traitement de l’information. Devenus des électroniciens d’aéronautique, ils servent aujourd’hui comme opérateurs sur les avions de patrouille Breguet ATL2, et sur les appareils embarqués de surveillance avancée Grumman E2 Hawkeye. Ce sont les héritiers d'une spécialité éphémère née en 1917 avec les radiotélégraphistes des dirigeables dont nous avons parlé au début du chapitre.
C'est pas beau ça ... Sans Gimié, son radio, Mermoz n'aurait jamais réussi à faire la traversée Dakar-Natal a bord de son Latécoère 28-3 F-AJNQ Comte de La Vaulx, un monomoteur terrestre Latécoère 28-3 transformé en hydravion par l’adjonction d’une paire de flotteurs. Car Gimié sécurisait la navigation par les contacts en Morse avec les stations au sol. C'est lui qui rendit possible l'acheminement du premier courrier transatlantique malgré une météo de crasse.
C'est une grande fierté d'avoir porté quelques temps cet insigne de radio volant, une spécialité dont l'histoire se confond avec celle des pionniers de l'aviation....
Faisons à présent ensemble un ban d'aviateur pour honorer les radbos.
Tralala, tralala, tralala lalère ....en agitant les deux mains ! tu connais la suite !
Là sur tes constatations, je suis en phase, et ça ne peut mieux tomber ! Car tu exprimes en professionnel du Morse Aéronautique (ce que je n'ai jamais vraiment été ) presque exactement ce que j'ai écrit dans le texte que j'ai préparé pour l'ARDHAN sur la défunte spécialité de radio volant dont nous fument ( j'ai pas dit fumette)
En voici quelques lignes : En prime time, comme on dit dans le showbizz :
....A la fin des années quarante et durant les années cinquante les radios volants sont très actifs, notamment en Indochine et en Afrique du Nord et de l’Ouest. Comme il n’existe pas de radios non volants dans les formations ils sont à la fois opérateurs en vol et dépanneurs au sol. Entre leurs missions, ils font l’entretien périodique et le dépannage du matériel de bord. Dans les BAN qui abritent plusieurs formations, les radios volants font partie du personnel des services techniques de la base et assurent l’entretien des matériels de bord de tous les aéronefs dans un atelier radio doté d’un magasin de pièces de rechanges. Les années soixante voient leur rôle diminuer au fur et à mesure de l’accroissement de la portée des émissions en phonie. Progrès qui permettent aux pilotes d’utiliser eux-mêmes les équipements HF et VHF de bord dans leurs échanges avec le Contrôle régional et les tours de contrôle, sans l’aide d’un opérateur.
Alors que les transmissions radiotélégraphiques en Morse disparaissent au profit de la radiotéléphonie, la présence d’un opérateur radio de bord n’est plus indispensable et dans les années soixante-dix plus aucun opérateur radiotélégraphiste n’est présent à bord des aéronefs français militaires et civils. Les derniers radios de bord de l’Aéronautique navale seront formées en 1993 pour la surveillance ASM. Les électroniciens de bord de l’Aéronautique navale reçoivent désormais une formation au radar, à la détection, aux techniques d’analyse spectrale des fréquences, et au traitement de l’information. Devenus des électroniciens d’aéronautique, ils servent aujourd’hui comme opérateurs sur les avions de patrouille Breguet ATL2, et sur les appareils embarqués de surveillance avancée Grumman E2 Hawkeye. Ce sont les héritiers d'une spécialité éphémère née en 1917 avec les radiotélégraphistes des dirigeables dont nous avons parlé au début du chapitre.
C'est pas beau ça ... Sans Gimié, son radio, Mermoz n'aurait jamais réussi à faire la traversée Dakar-Natal a bord de son Latécoère 28-3 F-AJNQ Comte de La Vaulx, un monomoteur terrestre Latécoère 28-3 transformé en hydravion par l’adjonction d’une paire de flotteurs. Car Gimié sécurisait la navigation par les contacts en Morse avec les stations au sol. C'est lui qui rendit possible l'acheminement du premier courrier transatlantique malgré une météo de crasse.
C'est une grande fierté d'avoir porté quelques temps cet insigne de radio volant, une spécialité dont l'histoire se confond avec celle des pionniers de l'aviation....
Faisons à présent ensemble un ban d'aviateur pour honorer les radbos.
Tralala, tralala, tralala lalère ....en agitant les deux mains ! tu connais la suite !
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°829
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Oui, Morbihanais, on rêvait de son pendant le BE radio ! C'était sûrement du aux cadences infernales de l'apprentissage
morbihannais- MAÎTRE
- Age : 85
- Message n°830
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
re bjr, merci JC LFT de JC RBR et aussi Noël.... pour JC super le texte dont tu nous donnes primeur très partielle ! je croyais que tu devais me l'envoyer pour relecture ??
Pour revenir sur ton texte tu as bien situé l'évolution de "mon" époque ! vraiment vécue à la 3S quand nous avons "arrêté" les TBM (pas mal de centaines d'heures sur cet avion, 5S puis 3S, dont "quelques" opérations Tunisie/Algérie !) et sommes passés au BR1050 "Alizé". Je fus l'un des 2 radios de l'escadrille envoyés en stage à Nîmes pour "apprendre" cet avion. La radio ce fut vite fait, VHF, UHF.... appréciés car plus de quartz !! plus de HF.... et l'école fut la formation en navigation et surtout son superbe radar ! un outil merveilleux quand on savait bien le maîtriser..... donc encore radio pour l'entretien du matériel à l'escadrille mais devenu navigateur éventuel en place droite mais surtout radariste en place arrière !! une vraie évolution !
Heureusement nous avions encore mes chers SO30P et MD312 pour "trafiquer" encore en graphie en voyages/liaisons.
Sans doute nos collègues "restés" marins ont déjà parlé de l'évolution qu'ils ont vécue, son historique, de par les modernisations en réception "automatique", les télex .... mais ce serait un plaisir de les lire sur ce sujet, je repenserai à "mes" sous-marins quand nous étions de vrais opérateurs radio-télégraphistes, multitâches tout de même, barres, écoute, sonar...., à cette époque les dépannages c'était mon chef !!
un petit aperçu de notre "grand" PC radio de l'Ariane, avec, de quart, mon collègue chouf "Charlot" (59/61) et le matériel de l'époque
Quand j'ai visité son cousin germain l'Argonaute à Paris ça n'avait plus rien à voir !
Pour revenir sur ton texte tu as bien situé l'évolution de "mon" époque ! vraiment vécue à la 3S quand nous avons "arrêté" les TBM (pas mal de centaines d'heures sur cet avion, 5S puis 3S, dont "quelques" opérations Tunisie/Algérie !) et sommes passés au BR1050 "Alizé". Je fus l'un des 2 radios de l'escadrille envoyés en stage à Nîmes pour "apprendre" cet avion. La radio ce fut vite fait, VHF, UHF.... appréciés car plus de quartz !! plus de HF.... et l'école fut la formation en navigation et surtout son superbe radar ! un outil merveilleux quand on savait bien le maîtriser..... donc encore radio pour l'entretien du matériel à l'escadrille mais devenu navigateur éventuel en place droite mais surtout radariste en place arrière !! une vraie évolution !
Heureusement nous avions encore mes chers SO30P et MD312 pour "trafiquer" encore en graphie en voyages/liaisons.
Sans doute nos collègues "restés" marins ont déjà parlé de l'évolution qu'ils ont vécue, son historique, de par les modernisations en réception "automatique", les télex .... mais ce serait un plaisir de les lire sur ce sujet, je repenserai à "mes" sous-marins quand nous étions de vrais opérateurs radio-télégraphistes, multitâches tout de même, barres, écoute, sonar...., à cette époque les dépannages c'était mon chef !!
un petit aperçu de notre "grand" PC radio de l'Ariane, avec, de quart, mon collègue chouf "Charlot" (59/61) et le matériel de l'époque
Quand j'ai visité son cousin germain l'Argonaute à Paris ça n'avait plus rien à voir !
- Spoiler:
larcher- QM 1
- Age : 78
- Message n°831
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Il est fort, Morbihannais, au lieu de l'âne, c'est le morse qu'il fait pour avoir du son..
† COLLEMANT Dominique- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 78
- Message n°832
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Merci morbihannais pour la photo de l'ARIANE
Maître Principal mécanicien Collemant , dit "Bill" dans la sous-marinade / Membre de la section A.G.A.S.M. "Espadon" du Havre / Membre du M.E.S.M.A.T. de Lorient .
morbihannais- MAÎTRE
- Age : 85
- Message n°833
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Salut Bill, sur le sujet Ariane il me semble avoir déjà mis cette photo et bien d'autres que tu n'as peut être pas vues.
Pour Larcher, je ne suis sans doute pas bien réveillé mais je ne comprends pas le sens de ton message !
Pour en revenir à la TSF, la nôtre ! je vais partager quelques notions relevées dans ma revue de généalogie, qui dans des livrets retrace environ 800 métiers, ceci vient du livret "l'essor des télécommunications".
je cite :
" la télégraphie sans fil a sans doute sauvé la Tour Eiffel,
dès 1898 le LV Tissot, s'inspirant des travaux de Marconi, réalisa une transmission de graphie sans fil entre le vaisseau-école le Borda et le sémaphore du Parc au Duc. Cinq ans plus tard le Capitaine Ferrié (armée de terre) réalisa les premières liaisons expérimentales entre le poste de Meudon (env. Paris) et les places fortes de l'est, 350 km. C'est à lui qu'on doit le sauvetage de la Tour Eiffel, elle devait être démontée après l'expo universelle !
Le Capitaine Ferrié qui avait débuté ses essais à partir de ballons pour déployer ses antennes chercha un point haut pour les fixer à demeure et un tel mât existait, la tour Eiffel ! après autorisation il y a fixé une immense antenne, parallèle à la Seine, puis en 1908 une antenne encore plus imposante qui permit aux alliés de communiquer en graphie sans fil durant la "grande guerre" ( il a été nommé général en 1919) Il a donc sans doute sauvé la tour Eiffel !"
le prochain épisode sera, si vous êtes OK "la TSF dans la marine"
Pour Larcher, je ne suis sans doute pas bien réveillé mais je ne comprends pas le sens de ton message !
Pour en revenir à la TSF, la nôtre ! je vais partager quelques notions relevées dans ma revue de généalogie, qui dans des livrets retrace environ 800 métiers, ceci vient du livret "l'essor des télécommunications".
je cite :
" la télégraphie sans fil a sans doute sauvé la Tour Eiffel,
dès 1898 le LV Tissot, s'inspirant des travaux de Marconi, réalisa une transmission de graphie sans fil entre le vaisseau-école le Borda et le sémaphore du Parc au Duc. Cinq ans plus tard le Capitaine Ferrié (armée de terre) réalisa les premières liaisons expérimentales entre le poste de Meudon (env. Paris) et les places fortes de l'est, 350 km. C'est à lui qu'on doit le sauvetage de la Tour Eiffel, elle devait être démontée après l'expo universelle !
Le Capitaine Ferrié qui avait débuté ses essais à partir de ballons pour déployer ses antennes chercha un point haut pour les fixer à demeure et un tel mât existait, la tour Eiffel ! après autorisation il y a fixé une immense antenne, parallèle à la Seine, puis en 1908 une antenne encore plus imposante qui permit aux alliés de communiquer en graphie sans fil durant la "grande guerre" ( il a été nommé général en 1919) Il a donc sans doute sauvé la tour Eiffel !"
le prochain épisode sera, si vous êtes OK "la TSF dans la marine"
† J-C Laffrat- PREMIER MAÎTRE
- Age : 98
- Message n°834
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Salut JC,
Tu arrives comme le Messie avec ton texte ...(J'ai pas dit comme Allah le Prophète) je vais sans vergogne te le piquer pour compléter ce que j'ai déjà écrit sur les début de la radio, ce qui à peu de choses près donne ça ;
... C’est lors des Grandes manœuvres de l'armée de Terre en Picardie de 1910 que la télégraphie sans fil, ou T.S.F. commence à être expérimentée à bord des avions et des ballons et dirigeables. Lors de ces manœuvres le lieutenant Menard est en charge des essais de T.S.F. pour l'aviation à bord de son avion Farman, tandis que le commandant Gustave Ferrié l'expérimente à bord de dirigeables Clément Bayard. Gustave Ferrié parvient à maintenir une communication entre son ballon porte antenne, et une antenne installée sur la Tour Eiffel. Ces transmissions se font en ondes longues dans la bande des 300 m, les ondes entretenues sont découpées en Morse.
Voilà ce que c'est d'avoir des amis, de temps en temps il font le boulot pour vous ..
Ha Ha ! Merci Mister JC Plus
Bonne journée
JC
Tu arrives comme le Messie avec ton texte ...(J'ai pas dit comme Allah le Prophète) je vais sans vergogne te le piquer pour compléter ce que j'ai déjà écrit sur les début de la radio, ce qui à peu de choses près donne ça ;
... C’est lors des Grandes manœuvres de l'armée de Terre en Picardie de 1910 que la télégraphie sans fil, ou T.S.F. commence à être expérimentée à bord des avions et des ballons et dirigeables. Lors de ces manœuvres le lieutenant Menard est en charge des essais de T.S.F. pour l'aviation à bord de son avion Farman, tandis que le commandant Gustave Ferrié l'expérimente à bord de dirigeables Clément Bayard. Gustave Ferrié parvient à maintenir une communication entre son ballon porte antenne, et une antenne installée sur la Tour Eiffel. Ces transmissions se font en ondes longues dans la bande des 300 m, les ondes entretenues sont découpées en Morse.
Voilà ce que c'est d'avoir des amis, de temps en temps il font le boulot pour vous ..
Ha Ha ! Merci Mister JC Plus
Bonne journée
JC
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°835
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Merci à tous les deux pour ces moments d'histoire de la radio.
C'est vrai que la tour Eiffel fut sauvée par la radio et pour cela aussi nos anciens méritent qu'on ne les oublie pas !
C'est vrai que la tour Eiffel fut sauvée par la radio et pour cela aussi nos anciens méritent qu'on ne les oublie pas !
morbihannais- MAÎTRE
- Age : 85
- Message n°836
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Merci les amis, JC OK for JW !! Noël tu pourrais surement nous expliquer, nous les 2 JC on l'ignore, comment à évolué le "métier" des opérateurs radios du service "G" des années 60/70... jusque aux dernières années de formation de radios "purs", d'ailleurs c'était quand, toi tu le sais, Max et d'autres aussi !!
Je continue le report de mon document sur les origines de la TSF, marine maintenant :
" Grâce aux ondes électromagnétiques les bâtiments purent communiquer entre eux sur 120 MN, 220 Km env. L'armée souhaitant ne pas payer de droits à Marconi des techniques purement françaises de TSF furent déployées sur les navires de la marine française dès la toute fin du 19ème siècle.
La cabine où étaient utilisés ces équipements se trouvait sur le pont de commandement à proximité du coeur névralgique du bâtiment. On adopta après essais une disposition d'antennes en T très ouvert, les branches supérieures entre deux mâts, la branche inférieure descendant à la cabine radio.
Les hommes choisis étaient formés à Brest et Toulon où étaient installés deux importants centres de transmission, formation sanctionnée par un examen avant qu'ils soient affectés sur des navires.
Le ministère de la guerre avait réuni une commission de spécialistes de cette nouvelle technologie, composée de : C.A. Gaschord, LV Tissot, Capitaine (Génie) Ferrié, LV Colin, LV Jeauce. Ils étaient chargés de coordonner les développements et centraliser les résultats.
1ère décennie du 20ème siècle des appareils "améliorés" sont installés sur les cuirassés République, Jauréguiberry, Gaulois et sur le croiseur cuirassé Jules-Ferry et les résultats furent encourageants.
D'après la revue La Nature, 1907 : rapport de l'époque :
La communication entre bâtiments n'a pas cessé d'être parfaite entre la rade des Salins d'Hyères et le port d'Alger, soit 800 Km. Tous les télégrammes sans fil émis par le République et le Jules-Ferry depuis les Salins, Calvi, voire d'Alger ont été enregistrés par la station située à terre à l'extrémité du Cap Finistère en Bretagne, soit 900 à 1400 Km dont pour la dernière 700 Km de terre. Ces mêmes messages ont tous été enregistrés au poste de la Tour Eiffel"
Grands progrès en peu de temps et naissance de "notre spécialité" !!
à suivre, JC RBR
Je continue le report de mon document sur les origines de la TSF, marine maintenant :
" Grâce aux ondes électromagnétiques les bâtiments purent communiquer entre eux sur 120 MN, 220 Km env. L'armée souhaitant ne pas payer de droits à Marconi des techniques purement françaises de TSF furent déployées sur les navires de la marine française dès la toute fin du 19ème siècle.
La cabine où étaient utilisés ces équipements se trouvait sur le pont de commandement à proximité du coeur névralgique du bâtiment. On adopta après essais une disposition d'antennes en T très ouvert, les branches supérieures entre deux mâts, la branche inférieure descendant à la cabine radio.
Les hommes choisis étaient formés à Brest et Toulon où étaient installés deux importants centres de transmission, formation sanctionnée par un examen avant qu'ils soient affectés sur des navires.
Le ministère de la guerre avait réuni une commission de spécialistes de cette nouvelle technologie, composée de : C.A. Gaschord, LV Tissot, Capitaine (Génie) Ferrié, LV Colin, LV Jeauce. Ils étaient chargés de coordonner les développements et centraliser les résultats.
1ère décennie du 20ème siècle des appareils "améliorés" sont installés sur les cuirassés République, Jauréguiberry, Gaulois et sur le croiseur cuirassé Jules-Ferry et les résultats furent encourageants.
D'après la revue La Nature, 1907 : rapport de l'époque :
La communication entre bâtiments n'a pas cessé d'être parfaite entre la rade des Salins d'Hyères et le port d'Alger, soit 800 Km. Tous les télégrammes sans fil émis par le République et le Jules-Ferry depuis les Salins, Calvi, voire d'Alger ont été enregistrés par la station située à terre à l'extrémité du Cap Finistère en Bretagne, soit 900 à 1400 Km dont pour la dernière 700 Km de terre. Ces mêmes messages ont tous été enregistrés au poste de la Tour Eiffel"
Grands progrès en peu de temps et naissance de "notre spécialité" !!
à suivre, JC RBR
† Serge BAVOUX- MAÎTRE PRINCIPAL
- Age : 95
- Message n°837
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Eh ben les radios , vous en savez des choses! Ce n'est pas pour me déplaire. C"est avec plaisir que je lirai vos exposés. L'Histoire, c'est toujours des histoires, certes passées, mais toujours intéressantes.
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°838
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Je n'ai pas beaucoup d'informations sur l'évolution de la formation des radios des années 60 à nos jours (en fait, de nos jours, notre spé n'existe même plus).
Sous réserve : Le BE radio de 4 mois que nous avions connu fut remplacé par un BE Telec de 2 mois suivi d'un cours d'OPSON de 4 mois. Le titre de breveté élémentaire radio n'existait donc plus. Les marins issus de ce cours avaient ensuite le choix entre les spécialités de radio ou de transmetteur. La spécialité de radio était accordée à l'issue du cours du Brevet d'aptitude technique (BAT ex cours de QM) . Le concours d'entrée au BS avait été remplacé par une sélection sur dossier.
Je pense que ces dispositions étaient encore en vigueur jusqu'en 2001, année ou j'ai quitté la marine.
Ensuite ????
Je n'ai aucun souvenir des dates ou sont intervenus ces divers changements.
Sans doute, de plus jeunes que nous auront des souvenirs plus précis et pourront nous faire part de leur expérience.
Donc, à suivre !
Sous réserve : Le BE radio de 4 mois que nous avions connu fut remplacé par un BE Telec de 2 mois suivi d'un cours d'OPSON de 4 mois. Le titre de breveté élémentaire radio n'existait donc plus. Les marins issus de ce cours avaient ensuite le choix entre les spécialités de radio ou de transmetteur. La spécialité de radio était accordée à l'issue du cours du Brevet d'aptitude technique (BAT ex cours de QM) . Le concours d'entrée au BS avait été remplacé par une sélection sur dossier.
Je pense que ces dispositions étaient encore en vigueur jusqu'en 2001, année ou j'ai quitté la marine.
Ensuite ????
Je n'ai aucun souvenir des dates ou sont intervenus ces divers changements.
Sans doute, de plus jeunes que nous auront des souvenirs plus précis et pourront nous faire part de leur expérience.
Donc, à suivre !
TUR2- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 67
- Message n°839
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Pour Noël,
Petite rectification, le BE Telec, ça n'était pas 2 mois, mais 4, soit en tout 8 mois de formation au total. Ce qui nous faisait passer crabe, pratiquement en sortie de cours, selon les points acquis.
Bien amicalement TUR2
Petite rectification, le BE Telec, ça n'était pas 2 mois, mais 4, soit en tout 8 mois de formation au total. Ce qui nous faisait passer crabe, pratiquement en sortie de cours, selon les points acquis.
Bien amicalement TUR2
morbihannais- MAÎTRE
- Age : 85
- Message n°840
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Merci Noël et Tur2 pour les précisions sur la formation, où l'on voit des évolutions quasi permanentes d'ailleurs. Pour moi 6 mois des Bormettes (12 58 - 06 59) puis si je suis bien ce fut 4 mois, puis 8...et plus à notre belle école des Bormettes.
Merci pour ceci mais je voudrais préciser ma question ;
Avec JC LFT nous avons déjà vécu des périodes différentes, pour lui directement formation pour devenir radio-volant (et mitrailleur....!) pour mon époque nous venions tous du service général, plus ou moins d'ancienneté, dans mon cours de volant seulement 3 QM2, je n'avais que 2 ans et 4 mois de marine, les autres QM1 plus anciens et l'un est passé second maître pendant notre cours, et même un second maître qui n'a d'ailleurs pas fini le cours. Il y a eu, de mémoire, 4 ou 5 éliminés pendant notre cours, essentiellement pour des "soucis" en maths... pas en radio bien évidemment.
Nous avons expliqué l'évolution du métier de radio volant dès les années 60, avec la disparition sur certains avions modernes de la HF et donc de la graphie, ma propre évolution en passant assez rapidement de vrai opérateur radiotélégraphiste à essentiellement radariste, occasionnellement navigateur (dégrossi sur ce sujet lors du cours de radio volant puis lors de la prise en main du BR1050 Alizé..)..tout en demeurant "petit" technicien, petit car les pannes que nous ne pallions pas dans notre atelier escadrille l'étaient au service technique base, notre rôle se bornant alors à remplir la fiche (bistre je crois) sur laquelle nous notions le souci constaté !! Sur les équipements "modernes" plus de diodes et autres "...odes", des circuits électroniques que nous ne savions ni pouvions dépanner !
C'est le même thème "évolution" dans le service général que nous aimerions connaître, pensant que la disparition du manip a dû être moins rapide ! mais c'est vous qui pouvez nous en parler ! même si l'opérateur pur radiotélégraphiste a disparu ce ne fut surement pas avec la même rapidité que dans l'aéro ! ???
Amitiés, JC RBR
Merci pour ceci mais je voudrais préciser ma question ;
Avec JC LFT nous avons déjà vécu des périodes différentes, pour lui directement formation pour devenir radio-volant (et mitrailleur....!) pour mon époque nous venions tous du service général, plus ou moins d'ancienneté, dans mon cours de volant seulement 3 QM2, je n'avais que 2 ans et 4 mois de marine, les autres QM1 plus anciens et l'un est passé second maître pendant notre cours, et même un second maître qui n'a d'ailleurs pas fini le cours. Il y a eu, de mémoire, 4 ou 5 éliminés pendant notre cours, essentiellement pour des "soucis" en maths... pas en radio bien évidemment.
Nous avons expliqué l'évolution du métier de radio volant dès les années 60, avec la disparition sur certains avions modernes de la HF et donc de la graphie, ma propre évolution en passant assez rapidement de vrai opérateur radiotélégraphiste à essentiellement radariste, occasionnellement navigateur (dégrossi sur ce sujet lors du cours de radio volant puis lors de la prise en main du BR1050 Alizé..)..tout en demeurant "petit" technicien, petit car les pannes que nous ne pallions pas dans notre atelier escadrille l'étaient au service technique base, notre rôle se bornant alors à remplir la fiche (bistre je crois) sur laquelle nous notions le souci constaté !! Sur les équipements "modernes" plus de diodes et autres "...odes", des circuits électroniques que nous ne savions ni pouvions dépanner !
C'est le même thème "évolution" dans le service général que nous aimerions connaître, pensant que la disparition du manip a dû être moins rapide ! mais c'est vous qui pouvez nous en parler ! même si l'opérateur pur radiotélégraphiste a disparu ce ne fut surement pas avec la même rapidité que dans l'aéro ! ???
Amitiés, JC RBR
TUR2- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 67
- Message n°841
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bonjour,
en bref, entré dans la marine en 74, première affectation en 75 sur un dragueur devenu patrouilleur en outre mer. Moi crabe et un second radio. Pas de F1 que de la graphie, la phonie uniquement sur Mayotte avec la légion et les autres bâtiments. Emetteur un 60/200 et un Ted Anurr. Tram A1. Dépannage du matos par le second radio. Par la suite ma première station outre mer. Présence de techniciens pour l'entretien du matos, mais également des BS notamment pour la station emission. Trafic essentiellement de l'A1 et du F1 avec les avisos, bâtiments de passage, les patrouilleurs n'étaient pas équipés pour le F1.
Affectation suivante DP Toulon, là Noël t'en dira plus, l'atelier radio s'occupait de l'entretien et du dépannage, principalement de la VHF et un peu de HF pour divers Bâtiments de servitudes, gabares, etc... Pas de F1 non plus sur ces bâtiments, liaison étroite avec le SCAE Toulon.
Cours de BAT puis un PA, le Foch, là découverte de nouveaux matériels, notamment les TRBM 8 qui allaient remplacer les TED Anurr et autres TRBP4, dépannage par les BS du bord en liaison avec le SCAE bien evidemment. Le trafic devient exclusivement F1 à part quelques envois en A1 "pour le plaisir et ne pas perdre la main et l'oreille".
Re station, Tahiti, même fonctionnement qu'à la Réunion, sauf que les services de dépannage à terre étaient beaucoup plus équipés pour cause de CEP. Dépannage de matos sur place, néant, pas de BS sauf à la station émission. Trafic, A1, F1 et Phonie sur les réseaux RSAO.
Enfin, par la suite, un vrai bateau pointu, la Frégate Duquesne. Beaucoup de compétences techniques à bord, BS "pointus", trafic A1 et F1 principalement mais beaucoup de phonie pour la passerelle, bâtiment équipé SENIT d'où notamment la présence de pointures à bord.
Re station à Tahiti, rien de changé par rapport à la précédente affectation, sauf une diminution de l'A1 et augmentation du F1, de moins en moins de contact avec le INT QJB3 et de ZBZ, mais biens souvent contact direct avec QSL en graphie à la clé.
Affectation suivante, BE Ile d'Oléron, bien équipé, BS Radio, BS Trafi, pour le dépannage et rapport étroit avec le SCAE devenu SCMN. Trafic essentiellement F1, mais encore un peu de graphie avec FUO. Même topo que pour la Duquesne concernant VHF et UHF pour cause de liaisons avec le Centre d'essais de l'ile du Levant.
Dernière affectation Station à terre, Fort de France, encore quelques contacts en graphie, trafic essentiellement F1, pas de phonie mais la station syracuse, un major dédié à cette station, et au moins un BS à la station emission de Rivière Salée.
Bref, on est passé de la lampe au circuit imprimé, de la pièce on est passé au sous ensemble puis à l'ensemble, fini les couleurs sur les résistance, les 6AL5 ou 12AT7W et autres joyeusetés testées sur le testeur de lampes.
Tout dépendait cependant de la taille et de l'équipement de l'unité. Sur les dragueurs, le radio OM devait encore avoir des notions de dépannage sur le radar, le sonar, et autres matos de détection ou de navigation. Mais cette polyvalence tendait à disparaitre avec un matos de plus en plus pointu parfois "indépannable" sur lequel on changeait le sous ensemble.
Un regret ? C'est que les jeunes radios n'étaient pas suffisamment préparés sur le matos spécifiques qu'ils trouveraient dans leur affectation, il y avait certe, quelques formations pour quelques uns, mais très peu. La valse des affectations ou la disparition programmée de nombres d'unités et de matériels explique peut être que l'institution n'ait pas voulu ou pas pu investir là dedans.
Bien amicalement TUR2
en bref, entré dans la marine en 74, première affectation en 75 sur un dragueur devenu patrouilleur en outre mer. Moi crabe et un second radio. Pas de F1 que de la graphie, la phonie uniquement sur Mayotte avec la légion et les autres bâtiments. Emetteur un 60/200 et un Ted Anurr. Tram A1. Dépannage du matos par le second radio. Par la suite ma première station outre mer. Présence de techniciens pour l'entretien du matos, mais également des BS notamment pour la station emission. Trafic essentiellement de l'A1 et du F1 avec les avisos, bâtiments de passage, les patrouilleurs n'étaient pas équipés pour le F1.
Affectation suivante DP Toulon, là Noël t'en dira plus, l'atelier radio s'occupait de l'entretien et du dépannage, principalement de la VHF et un peu de HF pour divers Bâtiments de servitudes, gabares, etc... Pas de F1 non plus sur ces bâtiments, liaison étroite avec le SCAE Toulon.
Cours de BAT puis un PA, le Foch, là découverte de nouveaux matériels, notamment les TRBM 8 qui allaient remplacer les TED Anurr et autres TRBP4, dépannage par les BS du bord en liaison avec le SCAE bien evidemment. Le trafic devient exclusivement F1 à part quelques envois en A1 "pour le plaisir et ne pas perdre la main et l'oreille".
Re station, Tahiti, même fonctionnement qu'à la Réunion, sauf que les services de dépannage à terre étaient beaucoup plus équipés pour cause de CEP. Dépannage de matos sur place, néant, pas de BS sauf à la station émission. Trafic, A1, F1 et Phonie sur les réseaux RSAO.
Enfin, par la suite, un vrai bateau pointu, la Frégate Duquesne. Beaucoup de compétences techniques à bord, BS "pointus", trafic A1 et F1 principalement mais beaucoup de phonie pour la passerelle, bâtiment équipé SENIT d'où notamment la présence de pointures à bord.
Re station à Tahiti, rien de changé par rapport à la précédente affectation, sauf une diminution de l'A1 et augmentation du F1, de moins en moins de contact avec le INT QJB3 et de ZBZ, mais biens souvent contact direct avec QSL en graphie à la clé.
Affectation suivante, BE Ile d'Oléron, bien équipé, BS Radio, BS Trafi, pour le dépannage et rapport étroit avec le SCAE devenu SCMN. Trafic essentiellement F1, mais encore un peu de graphie avec FUO. Même topo que pour la Duquesne concernant VHF et UHF pour cause de liaisons avec le Centre d'essais de l'ile du Levant.
Dernière affectation Station à terre, Fort de France, encore quelques contacts en graphie, trafic essentiellement F1, pas de phonie mais la station syracuse, un major dédié à cette station, et au moins un BS à la station emission de Rivière Salée.
Bref, on est passé de la lampe au circuit imprimé, de la pièce on est passé au sous ensemble puis à l'ensemble, fini les couleurs sur les résistance, les 6AL5 ou 12AT7W et autres joyeusetés testées sur le testeur de lampes.
Tout dépendait cependant de la taille et de l'équipement de l'unité. Sur les dragueurs, le radio OM devait encore avoir des notions de dépannage sur le radar, le sonar, et autres matos de détection ou de navigation. Mais cette polyvalence tendait à disparaitre avec un matos de plus en plus pointu parfois "indépannable" sur lequel on changeait le sous ensemble.
Un regret ? C'est que les jeunes radios n'étaient pas suffisamment préparés sur le matos spécifiques qu'ils trouveraient dans leur affectation, il y avait certe, quelques formations pour quelques uns, mais très peu. La valse des affectations ou la disparition programmée de nombres d'unités et de matériels explique peut être que l'institution n'ait pas voulu ou pas pu investir là dedans.
Bien amicalement TUR2
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°842
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Dans ma dernière affectation ou il y avait des opérateurs (station de la Pointe des Sables à la Martinique, de 1991 à 1994), j'ai vu la télégraphie A1 progressivement disparaitre. Le trafic navire/terre ne se faisait quasiment plus qu'en F1 bien que le signal VVV DE FUF continuait d'être émis en morse. Mais c'était il y a 24 ans ...
† J-C Laffrat- PREMIER MAÎTRE
- Age : 98
- Message n°843
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bonjour JC Tur2 et Noël;
A lire vos réponses à JC le morse à disparu plus vite dans l'Aéro que dans le Service G. Bien que des radbos ont quand même continué d'être formés à l'Ecole deu personnel volant jusqu'en 1993. Mais leur destination était de rejoindre les flottilles d'avions patrouilleurs comme les Atlantique 2, car ils avaient parfois des exercices combinés avec l'escadre ou des bateaux de surface. Mais le Morse ne devait plus être beaucoup utilisé. Jc qui à fait des périodes pourrait le confirmer.
Il n'en était pas de même pour les communications aériennes des escadrilles de liaison ou de transport qui restaient, car tout ce qui vole est soumis au Contrôle Aérien Régional appelé autrefois CCR, et qui dépend du SGACC. Dont si plus de graphie pour les lignes civiles, plus de graphie pour les militaires non plus, l'armée de l'Air était logée à la même enseigne.
Vous êtres donc les seuls à avoir fait perdurer l'usage du manip ...
Un souvenir pour démontrer ce qui était prévisible pour l' aviation ; déjà
En 1960-61, à la NAS de Port Lyautey qui était partagée entre l'US Navy et BAN, les Américains avaient des lignes régulières vers l'Europe et la Méditerranée pour assurer des liaisons de fret et de personnel avec des quadrimoteurs DC-6 du Squadron VR-24. Ils emmenaient souvent les marins US de Port Lyautey jusqu’à Naples en détente repos. Un ancien radio US de ce Squadron m'avait confié que l’émetteur récepteur phonie HF dont il disposait a bord du DC-6 ; avait une puissance telle qu'elle lui permettait de contacter Naples dès qu'il avait passé Gibraltar et entrait en Méditerranée, car à ce moment là, l'altitude de vol de l'appareil était favorable à la propagation phonie HF, donc il n'utilisait pratiquement plus le Morse, de ce fait le pilote se débrouillait tout arrivé en approche il passait en VHF et du coup n'avait déjà plus besoin d'un radio pour ce genre de liaison .
A lire vos réponses à JC le morse à disparu plus vite dans l'Aéro que dans le Service G. Bien que des radbos ont quand même continué d'être formés à l'Ecole deu personnel volant jusqu'en 1993. Mais leur destination était de rejoindre les flottilles d'avions patrouilleurs comme les Atlantique 2, car ils avaient parfois des exercices combinés avec l'escadre ou des bateaux de surface. Mais le Morse ne devait plus être beaucoup utilisé. Jc qui à fait des périodes pourrait le confirmer.
Il n'en était pas de même pour les communications aériennes des escadrilles de liaison ou de transport qui restaient, car tout ce qui vole est soumis au Contrôle Aérien Régional appelé autrefois CCR, et qui dépend du SGACC. Dont si plus de graphie pour les lignes civiles, plus de graphie pour les militaires non plus, l'armée de l'Air était logée à la même enseigne.
Vous êtres donc les seuls à avoir fait perdurer l'usage du manip ...
Un souvenir pour démontrer ce qui était prévisible pour l' aviation ; déjà
En 1960-61, à la NAS de Port Lyautey qui était partagée entre l'US Navy et BAN, les Américains avaient des lignes régulières vers l'Europe et la Méditerranée pour assurer des liaisons de fret et de personnel avec des quadrimoteurs DC-6 du Squadron VR-24. Ils emmenaient souvent les marins US de Port Lyautey jusqu’à Naples en détente repos. Un ancien radio US de ce Squadron m'avait confié que l’émetteur récepteur phonie HF dont il disposait a bord du DC-6 ; avait une puissance telle qu'elle lui permettait de contacter Naples dès qu'il avait passé Gibraltar et entrait en Méditerranée, car à ce moment là, l'altitude de vol de l'appareil était favorable à la propagation phonie HF, donc il n'utilisait pratiquement plus le Morse, de ce fait le pilote se débrouillait tout arrivé en approche il passait en VHF et du coup n'avait déjà plus besoin d'un radio pour ce genre de liaison .
Max Péron- MAJOR
- Age : 81
- Message n°844
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
J'en ai raté des choses sur ACB ! Entre autres, la Blitzkrieg et l'historique de notre spécialité. Comme aurait dit une célèbre publicité, "Fallait pas rater ça !".
Tout a déjà été dit par JC Laffrat, Morbihannais, Nono et TUR2.
Donc, pas grand chose à rajouter, juste quelques remarques personnelles :
Morbihannais, au titre de l'entraînement au sol, ton patron radio t'a obligé à prendre au son sur une fréquence de Toulon, la vitesse de transmission augmentant progressivement. Je pense qu'il s'agit de ce que l’on appelait le "tram exer".
Il y avait la même chose à Brest. Dans les années 60, tous les opérateurs radio non de service des bâtiments restés à quai devaient se rendre au Contrôle TER (à l’époque, dans un souterrain) pour prendre le tram exer de Brest. A la fin de la vacation, les copies étaient ramassées, notées, les notes étant ensuite communiquées aux officiers trans des unités concernées.
Nono a rêvé de son
Nono, je te rassure tout de suite, idem pour moi. Et même pire : dans les bruits les plus anodins de la vie quotidienne, tant à la maison que dans la rue, il me semblait souvent entendre des ti-ti-ta-ta. Le son, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie jamais. Sauf, évidemment, certains signes particuliers.
A ce sujet, dans ma mémoire, la virgule "," signifiait "M...e" (le mot de Cambronne). Je me trompe ?
TUR2 parle du code des couleurs pour lire la valeur des résistances
La phrase mnémotechnique pour s'en souvenir n'était-elle pas "Ne Mangez Rien Ou Je Vous Battrai Violemment Grand Bêta" ?
N noir = 1, M marron = 2, R rouge = 3, etc
Il y avait aussi le système de lecture "corps - bout - point", surtout pour les capas
Ce sont donc les radios qui ont sauvé la Tour Eiffel ?
Merci à Morbihannais et JC Laffrat pour cette info qui devrait être inscrite dans tous les guides touristiques qui parlent de Paris.
Tout a déjà été dit par JC Laffrat, Morbihannais, Nono et TUR2.
Donc, pas grand chose à rajouter, juste quelques remarques personnelles :
Morbihannais, au titre de l'entraînement au sol, ton patron radio t'a obligé à prendre au son sur une fréquence de Toulon, la vitesse de transmission augmentant progressivement. Je pense qu'il s'agit de ce que l’on appelait le "tram exer".
Il y avait la même chose à Brest. Dans les années 60, tous les opérateurs radio non de service des bâtiments restés à quai devaient se rendre au Contrôle TER (à l’époque, dans un souterrain) pour prendre le tram exer de Brest. A la fin de la vacation, les copies étaient ramassées, notées, les notes étant ensuite communiquées aux officiers trans des unités concernées.
Nono a rêvé de son
Nono, je te rassure tout de suite, idem pour moi. Et même pire : dans les bruits les plus anodins de la vie quotidienne, tant à la maison que dans la rue, il me semblait souvent entendre des ti-ti-ta-ta. Le son, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie jamais. Sauf, évidemment, certains signes particuliers.
A ce sujet, dans ma mémoire, la virgule "," signifiait "M...e" (le mot de Cambronne). Je me trompe ?
TUR2 parle du code des couleurs pour lire la valeur des résistances
La phrase mnémotechnique pour s'en souvenir n'était-elle pas "Ne Mangez Rien Ou Je Vous Battrai Violemment Grand Bêta" ?
N noir = 1, M marron = 2, R rouge = 3, etc
Il y avait aussi le système de lecture "corps - bout - point", surtout pour les capas
Ce sont donc les radios qui ont sauvé la Tour Eiffel ?
Merci à Morbihannais et JC Laffrat pour cette info qui devrait être inscrite dans tous les guides touristiques qui parlent de Paris.
TUR2- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 67
- Message n°845
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bien sur, l'entrainement journalier du Tram Exer, transmis par les stations N/T.
Pour les Toulonnais, les contrôles s'effectuaient au CEF, à Milhaud.
C'est là également que j'avais emmené mes élèves, lors de mon détachement à la COFRAS, je les entrainai à bord.
Pour Noël, à la DP Toulon, il y avait également le réseau Cascade, en phonie, dans le bâtiment de la DP.
Bien amicalement TUR2
Pour les Toulonnais, les contrôles s'effectuaient au CEF, à Milhaud.
C'est là également que j'avais emmené mes élèves, lors de mon détachement à la COFRAS, je les entrainai à bord.
Pour Noël, à la DP Toulon, il y avait également le réseau Cascade, en phonie, dans le bâtiment de la DP.
Bien amicalement TUR2
ranchet- MATELOT
- Age : 81
- Message n°846
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bonjour Max. pour le code R : Brun rouge orange jaune vert bleu violet gris blanc noir. Avec brun ( marron ) = 1 Rouge=2 etc...La phrase mnémo est tout a fait celle la ( il y en a d'autres ) le probléme, c'est qu'elle commence à zéro avec le noir. C'est la raison pour laquelle on préfère mettre le noir à la fin. Mais il y a plusieurs écoles.
Pour les capas oui, pour certaines, mais c'est beaucoup plus ardu que ça, car il y a eu des dizaines et des dizaines de formes, et donc de marquages différents. Donc une résistance de 2.2 k = rouge, rouge et...rouge ! C'est à dire, 2, 2 et deux zéros, soit 2.200 ohms. Pour les valeurs relativement faibles, on s'en souvient bien, mais dès qu'il y a beaucoup de zéros ( pour les mégohms, ça se complique un peu ( en tous cas pour moi ) Et en dépannage, si on n'a pas le schéma, pour peu qu'elles aient un peu chauffé, les couleurs se modifient et c'est un peu plus difficile. Mais avec un peu d'habitude, en fonction de l'endroit ou elles sont placées, on arrive à s'en sortir .Bien amicalement.
Pour les capas oui, pour certaines, mais c'est beaucoup plus ardu que ça, car il y a eu des dizaines et des dizaines de formes, et donc de marquages différents. Donc une résistance de 2.2 k = rouge, rouge et...rouge ! C'est à dire, 2, 2 et deux zéros, soit 2.200 ohms. Pour les valeurs relativement faibles, on s'en souvient bien, mais dès qu'il y a beaucoup de zéros ( pour les mégohms, ça se complique un peu ( en tous cas pour moi ) Et en dépannage, si on n'a pas le schéma, pour peu qu'elles aient un peu chauffé, les couleurs se modifient et c'est un peu plus difficile. Mais avec un peu d'habitude, en fonction de l'endroit ou elles sont placées, on arrive à s'en sortir .Bien amicalement.
morbihannais- MAÎTRE
- Age : 85
- Message n°847
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Salut Max, content(s) de te retrouver, oui pour la virgule, n'insistons pas sur le pourquoi !!
Quant au Tram Exer j'avais effectivement retrouvé ceci depuis mon message, ayant ainsi lu qu'il était transmis à 900 puis 1200, et je confirme qu'au début il était difficile pour moi de suivre impeccablement à 1200 (donc) mais comme pour le vélo, si ça ne s'oublie pas il faut quand même s'entraîner avant de retrouver la cadence ! Pour nous qui étions déjà "patrons" (pour moi maître le 01 01 64) pas de copie à rendre ni de note, nous savions nous évaluer par nous mêmes
Merci Noël et TUR2 pour vos réponses toujours instructives !
Par contre Max tu pourrais surement nous apporter aussi des précisions sur ton ressenti perso quant à la façon dont a évolué le métier d'opérateur radiotélégraphiste durant ta carrière, en fonction des périodes, la graphie perdant sans doute petit à petit de son importance ??
Comme dit plus avant, dans l'aéro, l'évolution s'est faite parfois rapidement juste en changeant le type d'avion dans l'escadrille ! et pour répondre à JC LFT, durant mes vols en période de réserve, sur ATL1 à Nîmes, je n'ai aucun souvenir de "trafic" en graphie, ceci fin des années 80
Avant de revenir sur les débuts de la radio marine, je pose une question : pourquoi avez vous choisi, si vous l'avez réellement choisie, la spécialité de radio.?
Pour moi c'est simple : je suis venu dans la marine pour être sous-marinier et radio !!
Sous-marinier parce que mon père (Ing Mec) avait une collection de livres sur les sous-marins, que j'avais tous lus ! et
en 56 57 et 58 j'ai navigué à la marchande pendant les vacances d'été, pétrolier puis 2 bananiers et mon plaisir quand je n'étais pas de quart était de me rendre au local radio où l'officier du bord ( un seul radio sur ces 3 bateaux) se faisait un plaisir de me montrer son travail! j'admirais sa facilité à communiquer en "morse"!
Mon niveau scolaire m'a évité au CFM les tests de connaissances et je fus OK pour aller aux Bormettes ! heureux et volontaire sous-marin, mes amis savent pourquoi je suis passé à l'aéro !
Radio ? j'ai expliqué, mais peut être aussi "victime" de la pub ! extrait du livret NOS MARINS que mon père possédait et que je lisais !
Quant au Tram Exer j'avais effectivement retrouvé ceci depuis mon message, ayant ainsi lu qu'il était transmis à 900 puis 1200, et je confirme qu'au début il était difficile pour moi de suivre impeccablement à 1200 (donc) mais comme pour le vélo, si ça ne s'oublie pas il faut quand même s'entraîner avant de retrouver la cadence ! Pour nous qui étions déjà "patrons" (pour moi maître le 01 01 64) pas de copie à rendre ni de note, nous savions nous évaluer par nous mêmes
Merci Noël et TUR2 pour vos réponses toujours instructives !
Par contre Max tu pourrais surement nous apporter aussi des précisions sur ton ressenti perso quant à la façon dont a évolué le métier d'opérateur radiotélégraphiste durant ta carrière, en fonction des périodes, la graphie perdant sans doute petit à petit de son importance ??
Comme dit plus avant, dans l'aéro, l'évolution s'est faite parfois rapidement juste en changeant le type d'avion dans l'escadrille ! et pour répondre à JC LFT, durant mes vols en période de réserve, sur ATL1 à Nîmes, je n'ai aucun souvenir de "trafic" en graphie, ceci fin des années 80
Avant de revenir sur les débuts de la radio marine, je pose une question : pourquoi avez vous choisi, si vous l'avez réellement choisie, la spécialité de radio.?
Pour moi c'est simple : je suis venu dans la marine pour être sous-marinier et radio !!
Sous-marinier parce que mon père (Ing Mec) avait une collection de livres sur les sous-marins, que j'avais tous lus ! et
en 56 57 et 58 j'ai navigué à la marchande pendant les vacances d'été, pétrolier puis 2 bananiers et mon plaisir quand je n'étais pas de quart était de me rendre au local radio où l'officier du bord ( un seul radio sur ces 3 bateaux) se faisait un plaisir de me montrer son travail! j'admirais sa facilité à communiquer en "morse"!
Mon niveau scolaire m'a évité au CFM les tests de connaissances et je fus OK pour aller aux Bormettes ! heureux et volontaire sous-marin, mes amis savent pourquoi je suis passé à l'aéro !
Radio ? j'ai expliqué, mais peut être aussi "victime" de la pub ! extrait du livret NOS MARINS que mon père possédait et que je lisais !
TUR2- SECOND MAITRE 1ère CLASSE
- Age : 67
- Message n°848
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Bonjour Morbihannais,
Mon choix était fait dès que j'ai décidé de rentrer dans la marine.
Mon frêre était déja radio dans la marine depuis trois ans (d'où TUR2 et pas TUR déja pris). Après une affectation sur le Basque, il est parti à la Réunion. J'ai très tôt appris la diversité des affectations, notamment en outre mer. Seule cette spécialité offrait autant de possibilité. D'où une seconde de secrétariat pour apprendre à taper à la machine (avé tous les doigts sans regarder le clavier). L'intention était de voyager pour découvrir les lieux de mes lectures, donc Marine, donc Radio, CQFD.
Aucune intention de faire de la technique, comme tu le dis, dans l'aéro j'aurais été viré illico pour lacunes abyssales en math...
Pour les voyages j'ai été comblé, le boulot m'a plu et je reste fidèle à la Marine et à ses valeurs.
Bien amicalement TUR2
Mon choix était fait dès que j'ai décidé de rentrer dans la marine.
Mon frêre était déja radio dans la marine depuis trois ans (d'où TUR2 et pas TUR déja pris). Après une affectation sur le Basque, il est parti à la Réunion. J'ai très tôt appris la diversité des affectations, notamment en outre mer. Seule cette spécialité offrait autant de possibilité. D'où une seconde de secrétariat pour apprendre à taper à la machine (avé tous les doigts sans regarder le clavier). L'intention était de voyager pour découvrir les lieux de mes lectures, donc Marine, donc Radio, CQFD.
Aucune intention de faire de la technique, comme tu le dis, dans l'aéro j'aurais été viré illico pour lacunes abyssales en math...
Pour les voyages j'ai été comblé, le boulot m'a plu et je reste fidèle à la Marine et à ses valeurs.
Bien amicalement TUR2
Noël Gauquelin- MAJOR
- Age : 79
- Message n°849
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Quant à moi, ce fut un choix à la sortie de maistrance : La spé à la mode était missilier car on nous faisait miroiter des possibilités mirifiques, telles que des stages aux USA, un avancement rapide etc ...
Si bien que lorsque mon tour est arrivé, toutes les places étaient prises ! Dans un éclair de lucidité, je me suis souvenu de ce que nous avait dit le Maître radio affecté au Groupe Armorique à propos du métier de radio et de ses multiples possibilités et j'ai choisi cette spécialité. Je crois que, à part passer le concours d'entrée à maistrance, aucun choix ne fut plus décisif dans ma vie de marin. J'ai ensuite passé avec succès le test INTE qui permettait de sélectionner l'aptitude à apprendre le morse et mon choix fut définitif.
Le reste fut facilité par de bons choix d'affectations en sortie des cours de BE, QM et BS ... et aussi un peu de chance (ça aide parfois) .
Si bien que lorsque mon tour est arrivé, toutes les places étaient prises ! Dans un éclair de lucidité, je me suis souvenu de ce que nous avait dit le Maître radio affecté au Groupe Armorique à propos du métier de radio et de ses multiples possibilités et j'ai choisi cette spécialité. Je crois que, à part passer le concours d'entrée à maistrance, aucun choix ne fut plus décisif dans ma vie de marin. J'ai ensuite passé avec succès le test INTE qui permettait de sélectionner l'aptitude à apprendre le morse et mon choix fut définitif.
Le reste fut facilité par de bons choix d'affectations en sortie des cours de BE, QM et BS ... et aussi un peu de chance (ça aide parfois) .
morbihannais- MAÎTRE
- Age : 85
- Message n°850
Re: LA SPÉCIALITÉ DE RADIO
Alors nous sommes "au moins" trois à avoir eu la spé que nous désirions !!
petite suite de mes articles sur les débuts de notre TSF :
"Vision longue sur les ondes courtes
Après 14/18 de nombreux opérateurs de l'armée conservèrent un intérêt marqué pour la TSF. Les pouvoirs publics les ont autorisés à recevoir et émettre sous réserve que ce soit en ondes courtes. A l'époque on affirmait que ces ondes étaient limitées à 100 km de portée. Idée fausse mise à mal par l'expérience de Léon Deloy qui put échanger des messages avec des américains sur une longueur d'onde de 110 m !! Contre toute attente il fut constaté que les ondes se propageaient grâce à une couche ionisée inconnue jusque là et qui agissait comme un miroir ! (pour ceci il y a moins de 100 ans !!! moins de 40 ans avant que je rentre dans la marine !!!) Les ondes suivaient un long trajet en zig-zag entre ciel et terre sans trop d'affaiblissement. Les ingénieurs s'emparèrent de ces ondes courtes si économiques et les appliquèrent aux liaisons lointaines, notamment vers nos colonies, Afrique et Indochine"
(extrait d'un livret '"nos ancêtres, vie et métiers")
petite suite de mes articles sur les débuts de notre TSF :
"Vision longue sur les ondes courtes
Après 14/18 de nombreux opérateurs de l'armée conservèrent un intérêt marqué pour la TSF. Les pouvoirs publics les ont autorisés à recevoir et émettre sous réserve que ce soit en ondes courtes. A l'époque on affirmait que ces ondes étaient limitées à 100 km de portée. Idée fausse mise à mal par l'expérience de Léon Deloy qui put échanger des messages avec des américains sur une longueur d'onde de 110 m !! Contre toute attente il fut constaté que les ondes se propageaient grâce à une couche ionisée inconnue jusque là et qui agissait comme un miroir ! (pour ceci il y a moins de 100 ans !!! moins de 40 ans avant que je rentre dans la marine !!!) Les ondes suivaient un long trajet en zig-zag entre ciel et terre sans trop d'affaiblissement. Les ingénieurs s'emparèrent de ces ondes courtes si économiques et les appliquèrent aux liaisons lointaines, notamment vers nos colonies, Afrique et Indochine"
(extrait d'un livret '"nos ancêtres, vie et métiers")